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    La Vie invisible d'Eurídice Gusmão
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    traversay1
    traversay1

    3 151 abonnés 4 637 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 décembre 2019
    Le très beau premier roman de Martha Batalha, Les mille talents d'Euridice Gusmao, séduisait par sa fantaisie et sa gaieté colorée pour un sujet qui évoquait l'émancipation d'une femme brésilienne depuis les années 50 jusqu'à nos jours. Le film de Karim Aïnouz est loin d'être une adaptation fidèle, notamment par sa tonalité mélodramatique, mais il a conservé ce portrait de la condition féminine dans une époque pas si lointaine, avec la prééminence du patriarcat, comme une photographie sociale qui fait largement écho à ce que vit actuellement le pays dirigé par Bolsonero, président qui n'a rien à "envier" à son homologue américain par bien des aspects. Oublions donc le livre (à découvrir pour ceux qui ne le connaissent pas) pour nous plonger dans La vie invisible d'Euridice Gusmao, film qui assume totalement ses partis-pris romanesques dans ce récit de l'existence parallèle de deux sœurs qu'une volonté masculine a séparé malgré elles. Un mélodrame, oui, aux images chatoyantes, mais qui joue plutôt la sobriété que la flamboyance et dont l'émotion contenue ne se libère que dans son dénouement déchirant. L'histoire d'un amour et d'une complicité sacrifiés sur l'autel des préjugés et du machisme ambiant et que Karim Aînouz, le cinéaste talentueux de Madame Sata et du Ciel de Suely, traite avec une belle fluidité, notamment en jouant sur des ellipses temporelles perçues à travers les lettres écrites par la sœur d'Eurydice, Guida. Les deux actrices principales sont d'ailleurs admirables sans jamais forcer la note à l'image de l'unité de ton de ce splendide métrage carioca qui ne laisse pas les yeux secs.
    islander29
    islander29

    775 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2019
    Ouah, on est dans du grand cinéma….Le film est d'une photographie et d'un cadrage absolument parfait….La musique est émouvante. C'est déjà un classique….L'histoire de ces deux sœurs à Rio dans les années cinquante, est magistralement écrite. Quel ignoble personnage que le père, quand il prend sa fille dans ses bras, lui murmurant, ici, il n'y a plus de fille plus de papa...C'est un film de sentiments, à part….On ne peut être que touchés par cette histoire, et la gracieuse ellipse de temps de la fin du film...Quelle émotion aussi de retrouver l'immense actrice brésilienne Fernanda Monténégro (Eurydice vieillie), la Dora de Central do Brasil (Walter Salles)...Côté décors c'est somptueux ( a t-on filmé certains plans à Bahia ???) et les intérieurs sont soignés, en accord total avec les années 50...cette fresque de deux sœurs que le destin sépare, a tout du grand film, ( on notera la scène admirable de l'aquarium), et ne vous fiez pas à la longueur du film, elle est anecdotique...Je conseille…..
    yoganhedef
    yoganhedef

    4 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2019
    film bouleversant !!! Un chef d'oeuvre ! que d'émotion, quelle intensité, quelle histoire de vie magnifiquement restituée.ce film vaut bien plus que la note spectateur actuelle !
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 décembre 2019
    Quel souffle, quelle ampleur dans ce mélodrame tropical ! J'ai été complètement absorbé tout au long des 2h20 du film brésilien de Karim Aïnouz.

    La reconstitution des années 50 est superbe, que ce soit dans les intérieurs, les rues, les véhicules, les mentalités.

    Superbe et dure à la fois, puisque le film est avant tout un tableau de la tyrannie patriarcale sur la vie et le corps des femmes. La vie invisible est une charge constante et réaliste contre le machisme omniprésent.

    Le substrat politique du film, évident, est sublimé par les péripéties mélodramatiques de la narration, le jeu incarné des actrices, la qualité de la mise en scène qui donne à sentir la consistance du temps qui passe. Certaines scènes sont absolument déchirantes (la presque rencontre du restaurant, les boucles d'oreille, la mort de l'amie, les scènes finales).

    C'est beau, souvent discutable d'un point de vue esthétique, pas toujours subtil. Un mélodrame pour coeur d'artichaut au long cours, sensible à la dureté intrinsèque de la vie.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    129 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 septembre 2021
    euh... la vie invisible ou LA VIE INSIPIDE ...??! Le thème des deux soeurs séparées par la vie et qui évoluent l'une sans l'autre me plait beaucoup mais j'ai trouvé le film un peu long et surtout sinistre... il n'y a pas un moment de joie, d'euphorie... le m spoiler: ariage est un viol, l'accouchement une malédiction, le repas de noël était meilleur quand c'était la mère qui le faisait mais
    spoiler: elle est morte, l'amitié s'interrompt par un cancer du pancréas... on attend donc la fin, on attend donc de pouvoir pleurer avec
    spoiler: les retrouvailles des deux soeurs... mais PATATRAS! ce que l'on attend depuis deux heures n'aura jamais lieu...!
    Dommage !
    Yves G.
    Yves G.

    1 313 abonnés 3 313 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2019
    À Rio, au début des années cinquante, Eurídice et Guida sont les deux filles d'un couple de la petite bourgeoisie carioca. Une amitiés indéfectible unit les deux sœurs que le destin va briser.
    Guida, l'aînée, va en effet déserter le foyer familial pour suivre en Europe un beau marin grec qui lui fera un enfant et l'abandonnera. Pendant ce temps, Eurídice, la cadette, se marie sans amour avec un bonnet de nuit qui lui fera deux enfants et qui lui fermera la carrière de pianiste à laquelle elle rêvait.
    Quand Guida revient à Rio, enceinte et abandonnée, ses parents lui ferment leur porte et la condamnent à une vie misérable. Ils lui font croire que sa sœur est partie en Europe et privent ainsi Guida de sa seule amie.

    À lui seul le titre du film de Karim Aïnouz - qu'on avait remarqué il y a une quinzaine d'années pour son premier film "Madame Sata", mais qui était depuis demeuré quasiment invisible de ce côté-ci de l'Atlantique - est déjà terriblement exotique. Il a le même parfum que les titres des romans de García Márquez : "Cent années de solitude", "L'Amour au temps du choléra", "L'Incroyable et Triste Histoire de la candide Erendira et de sa grand-mère diabolique"…

    Ce titre est le même que celui du roman de Martha Batalha dont ce film est l'adaptation infidèle. Adaptation infidèle car, si le livre est centré sur la seule Eurídice et sur la vie invisible qu'elle s'imagine pour s'évader d'un mariage désespérant, le film a, lui, un tout autre sujet. C'est moins Eurídice qui en est l'héroïne que Guida, l'aînée plus extravertie, qui fait le mur pour aller danser, s'enfuit avec un beau marin et décide courageusement de faire sa vie seule quand ses parents lui tournent le dos.

    Eurídice, elle, a un rôle plus effacé. Elle ne refuse pas le mariage auquel ses parents la contraignent. Elle tombe enceinte alors qu'elle ne le souhaitait pas. Elle ne réussit pas à accomplir son rêve de devenir pianiste, pas plus qu'elle ne réussit à retrouver sa sœur qu'elle croit partie en Europe.

    Le courage de ses deux femmes - et d'une troisième, Filomena, qui recueille Guida et lui offre un toit - contraste avec le machisme et la veulerie des hommes. D'abord Manuel, le père de Guida qui, au nom de préceptes d'un autre âge, chasse sa fille et son bâtard. Mais aussi Antenor, le mari de Eurídice, qui la viole sans vergogne le soir de leur nuit de noce et se montrera ensuite, toute sa vie durant, ridiculement machiste.

    "La Vie invisible d'Eurídice Gusmão" dure deux heures et vingt minutes ; mais la richesse de son scénario et la multiplicité de ses rebondissements qui s'étalent sur plus d'un demi-siècle font trouver le temps trop court.

    Surtout "La Vie invisible d'Eurídice Gusmão" se conclut par un épilogue mélodramatique qui émouvra les plus insensibles.
    La bande-annonce
    Soquartz
    Soquartz

    16 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2019
    Bonheur absolu, une histoire tellement crédible et inouïe, où toute une vie peut s'organiser autour de mensonges reposant sur des principes moraux d'origine culturels qui ne sont pas jugés ici, juste constatés. Les acteurs sont excellents, tous, évidemment les deux actrices sont bouleversantes. C'est magnifique, un des plus beaux films que j'ai vu cette année.
    Edouard d.
    Edouard d.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2019
    Un très beau mélodrame, classique dans le contenu mais si beau dans la forme, dans ce Rio aux couleurs si belles. Et porte par de très bonnes actrices, les deux soeurs sont eblouissantes. Cela donne aussi un aperçu du métissage carioca et des différences sociales, du combat pour l émancipation des femmes dans les années cinquante
    Victor A.
    Victor A.

    53 abonnés 388 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mai 2019
    La vie invisible d’Euridice Gusmao est un film tire larme, mais un très bin film tire larme. Les premières minutes nous permettent de s’attacher énormément aux deux personnages principales. Attachés assez tôt au personnages on peut se sentir assez vite très mal pour les deux femmes. Le final est magistral et difficile à oublier.
    velocio
    velocio

    1 191 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mars 2024
    Descendant d’une famille algérienne, Karim Aïnouz, né en 1966, a d’abord suivi des études d’architecture à Brasilia avant de commencer à se former en cinéma à l’Université de New-York. Après avoir été, en 1991, l’assistant de Todd Haynes sur son film Poison, il a réalisé son premier court métrage en 1993. Ensuite, Karim Aïnouz a réalisé son premier long métrage, "Madame Satã", en 2002, et, après qu’il ait alterné documentaires et films de fiction, son dernier film, "La vie invisible d’Eurídice Gusmão", a fait partie de la sélection Un Certain Regard de Cannes 2019 et il y a obtenu le Grand Prix Un Certain Regard. Abritant un certain nombre de longueurs, souffrant parfois d’une mise en scène un peu trop paresseuse, "La vie invisible d’Eurídice Gusmão" n’est sûrement pas un film parfait. C’est toutefois un film plein d’intérêt dans la mesure où il montre, dans un pays, le Brésil, le début du combat des femmes pour sortir de la condition dans laquelle elles étaient enfermées, pour sortir de leur invisibilité. L’autre intérêt du film est de montrer combien le comportement obtus de certains parents peut être à l’origine du malheur de leurs enfants.
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 407 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2019
    " la vie invisible d' Eurdice Gusmao" primé cette année au festival de Cannes dans la section un certain regard est un mélo sentimental passionnant. En effet ce film qui représentera le Brésil au prochain oscar et qui s'etalle sur cinquante années peut se suivre comme une telenova prenante de bout en bout ou bien comme une tragédie grecque bouleversante où deux sœurs qui s'aime passionnellement finisse par se perdre de vue dans une société brésilienne archi domine par les hommes.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 194 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2019
    Euridice et Guida sont inséparables. Elles vivent chez leurs parents et aspirent à une belle vie. La première qui a dix-huit ans, rêve de devenir pianiste, tandis que la seconde, vingt ans, souhaite juste être une femme libre et trouver l’amour. Mais nous sommes au Brésil dans les années cinquante et les femmes subissent la pression des hommes. Les deux jeunes femmes vont être séparées malgré elles et à cause des hommes qui les entourent. Bien qu’elles essaient de se retrouver, les mensonges du père feront que sera déchiré leur destin commun. Karim Aïnouz les suit de près dans leurs souffrances mais préfère laisser libre le spectateur de s’émouvoir ou de se révolter. Sa mise en scène n’en fait jamais trop puisque la prestance des deux actrices et leurs histoires contrariées sur plusieurs décennies suffisent à nous toucher.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2019
    Je sors littéralement « scotché » du dernier film de Karim Aïnouz « La vie invisible d’Euridice Gusmao » dont il est impossible de parler sans déflorer l’intrigue sauf qu’il s’agit d’une histoire d’un amour très profond entre 2 sœurs qui débute à Rio de Janeiro dans les années 50. Guida rêve d’amour et de voyages et Euridice d’une carrière de pianiste en allant à Vienne mais l’opposition de leur père, boulanger du quartier, va faire échouer leurs projets et Guida passera sa vie à lui écrire et à essayer de revoir sa sœur. L’ambiance machiste de ce pays à l’époque est parfaitement bien rendue même parfois de façon très crue, et l’aspect un peu granuleux des anciennes pellicules, les décors intérieurs, les lumières … nous plongent à fond dans cette histoire assez incroyable de 2 vies gâchées peut-on dire.
    Un film primé à Cannes dans la section un certain regard, bouleversant et qui mériterait 6 sur 5 !
    GO VEGAN
    GO VEGAN

    1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 janvier 2020
    Je suis surpris que les critiques soient si bonnes. tout le long du film, j'avais la sensation que c'était raté à tous les point de vues. Le seul aspect positif c'est la musique, qui est bien gérée : Schubert au début, puis Chopin, c'est bien amené, ça crée une atmosphère intéressante, spoiler: la scène où elle joue l'étude de Chopin sur scène avec des flashs back etranges, est simplement magistrale
    . Tout le reste est raté : l'intégralité des hommes présentés sont machiste et/ou violeurs, on y croit pas une seconde, tous les personnages prennent des décision stupides sur des coups de tête, pareil on y croit pas une seconde, ce qui fait qu'à la fin, le dénouement n'est pas interressant, le suspens s'effondre. Les scènes de sexes sont trop longues et surtout inutiles. Les longueurs ne contiennent aucune tension, bref peu d'intérêt.
    Barger Gerard
    Barger Gerard

    1 abonné 20 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 janvier 2020
    J'ai trouvé ce film très décevant, assez plat et conventionnel et de surcroît très long. L'auteur n'a pas su trouver l'inspiration du livre dont il est vaguement adapté. Autant le livre est passionnant, enlevé, complexe avec ses personnage haut en couleur, une satire violente du monde des hommes au Brésil, autant le film est fade, sans relief psychologique. La trame très remaniée du livre, enferme le spectateur dans un rapport épistolaire ce qui réduit très fortement la dimension narrative et romanesque, parce les personnage secondaires n'ont pas ou peu d'épaisseur alors qu'ils constituent l'environnement même de la classe sociale du Brésil.
    Le metteur en scène en voulant trop s'affranchir du récit, a reconstruit une histoire; On préfère quand même l'original à la copie; C'est un bon prétexte pour lire et découvrir les "Mille vie d'Eurydice Gusmao!
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