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HawkMan
183 abonnés
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2,0
Publiée le 22 septembre 2018
Je suis assez fan des films catastrophes et Tunnel ressemble pas mal au film Daylight sauf qu'ici, un seul homme (ou presque) est enseveli sous un tunnel après un séisme. L'évènement se passe dès le début du film et l'ensemble du long métrage montre les difficultés des secours pour tenter de secourir cette homme face aux contraintes techniques, naturelles et politiques. On suit évidemment la longue attente du "prisonnier" et de sa lutte pour survivre. Il n'y a pas grand chose de surprenant durant le film et ce qui désole le plus c'est les nombreuses invraisemblances et surtout le doublage ridicule et pitoyable des acteurs. De l'amateurisme de classe mondiale. Bref : un film à découvrir sans les dialogues...
Ayant rencontré un succès estival au box office sud-coréen, Tunnel est un thriller de Kim Seong-hoon qui déçoit énormément ! Il avait plein de qualité au vu d'une bande annonce prometteuse qui en disait beaucoup... Il s'agit d'une adaptation provenant d'un roman éponyme de So Jae-won et le cinéaste Seong-hoon nous avait plutôt surpris avec son Hard Day, une intrigue policière qui jonglait avec le suspense et l'humour noir de façon inventive mais avec ce Tunnel, il ne va pas très loin (sans jeu de mot)... Cela parle d'un homme ordinaire qui se trouve accidentellement enseveli sous un tunnel. Grâce à son téléphone, il peut contacter les secours, suivie et commentée par les médias, les politiques et les citoyens... La question est de savoir, si l'homme survivra-t-il ? Le début du récit n'est pas mauvais - on entre dans le vif du sujet avec cet effondrement impressionnant de ce long tunnel. Mais, le principal défaut du film est sa durée : 2h05 ! C'est très long - il y a que l'introduction et le dénouement qui reste captivant - pour le reste, on repassera ! Un huit clos qui se veut poussif sur les bords avec des faux airs de l'excellent Buried mais qui ce dernier était beaucoup plus haletant. Il faut dire que le long-métrage possède rarement des moments de tension. L'émotion n'est pas vraiment au rendez-vous... On peut compter malgré tout, sur la prestation convaincante de l'acteur principal et sur une musique intéressante. En somme, le réalisateur avait les cartes en main pour faire de Tunnel un très bon film coréen comme l'avait fait Yeon Sang-ho pour son Dernier train pour Busan mais cela est vite soporifique, Il aurait fallu le raccourcir dans le but d'avoir une œuvre poignante... Si vous avez vu le film, faites attention à ceux qui passeront dans un tunnel la prochaine fois !
On avait adoré le thriller « Hard Day » du même cinéaste et sa proposition de cinéma catastrophe ici avec « Tunnel » prouve encore une fois la vitalité d’un cinéma sud-coréen qui s’aventure dans tous les genres sans avoir peur de souffrir la comparaison avec le cinéma américain. On se souvient encore de l’excellent film de zombies « Dernier train pour Busan » ou des thrillers magistraux que sont « J’ai rencontré le Diable » ou « The Strangers ». Mais ici, si la proposition est intéressante et si le premier quart d’heure est palpitant, on se retrouve face à une grosse déception. Une œuvre certes bien mise en images mais qui part un peu trop dans toutes les directions sans convaincre dans aucune.
Kim Seong-hun aurait du se focaliser sur l’aspect catastrophe et survival de son histoire et ne pas l’aérer avec la partie sauvetage qui s’avère ratée dans les grandes largeurs. Il y a trop de ruptures de ton qui passent mal avec la dramaturgie du sujet et ces scènes extérieures ne se révèlent jamais prenantes ni pertinentes ; pire elles alourdissent le long-métrage et ce côté logistique nous fait décrocher du versant catastrophe. En plus de cela, une critique convenue de la gestion du problème se rajoute avec la diabolisation du pouvoir et du capitalisme économique forcené du pays. En filigrane, ajoutez à cela le fait qu’on égratigne les médias. Mais ce n’est pas tout ! La femme de l’homme pris au piège sous les décombres fait également partie du script pour ajouter une dose de mélo dans un film déjà bien bourratif. Au final, « Tunnel » part dans tous les sens et ne parvient plus à convaincre. Pire, on décroche et tout cela paraît interminable.
Le dilemme moral quant à savoir si les secours doivent continuer à chercher le disparu au vu du coût financier et humain est quant à lui intéressant mais beaucoup trop vite expédié. On tente donc de se raccrocher aux scènes sous les décombres qui ne sont finalement pas aussi stimulantes qu’espéré. On accorde néanmoins du crédit au suspense qui se joue, à savoir si le protagoniste va finalement s’en sortir ou pas. A trop vouloir réaliser un film somme, le metteur en scène se plante et la mayonnaise ne prend quasiment jamais. Le temps nous semble long, on ne s’accroche jamais au siège, ça manque de nerfs et c’est rempli de longueurs. Ce n’est pas si souvent mais ce film coréen s’avère très décevant et peu roboratif même si on apprécie le pied de nez final.
Parce qu’il fait trop penser à Buried et parce qu’il comporte trop d’incohérences, Tunnel n’est pas aussi convaincant qu’on aurait aimé. Mais pour la qualité de son interprétation et pour son humour, le film de Kim Seong-hun pourrait bien cependant séduire les fans de cinéma coréen. Reste à voir combien de spectateurs peuvent vraiment s’intéresser à un film de deux heures sur un gars coincé dans un tunnel où il ne se passera pas grand chose. [lire la critique complète sur le site]
Le film durant deux heures, j'ai cru par moments que moi non plus, je ne verrais pas le bout de ce Tunnel. Quelques longueurs, et les ingrédients classiques du film catastrophe, mais saupoudré - et c'est ce qui le sauve - de piques à l'endroit des politiques qui font de la com' partout et tout le temps, des médias viandards, de l'incompétence, et de l'argent roi, ce qui semblerait attester que les problèmes en Corée du Sud sont les mêmes qu'en France, pas de quoi se consoler.
Militant (un peu), pas mal joué, réa et mise en scène pas trop mal. Mais pas de quoi tenir les spectateurs 2h06 en haleine avec un scénario irréaliste et un peu creux. Du fait, on s'y ennuie autant que le personnage principal. Que les réalisateurs arrêtent de croire que la longueur est garante de qualité. Il fait savoir s'arrêter.
D'un film coréen, on attend évidemment qu'il soit autre chose qu'un blockbuster qui aurait tout aussi bien pu venir d'Amérique. Pas trop mal parti, Tunnel ne tient pourtant pas la distance et révèle finalement la minceur d'un sujet vu, comme de bien entendu, sous les angles traditionnels du film catastrophe : avec le type malchanceux enfoui sous terre, avec les sauveteurs, avec la femme du héros, avec les médias voyeurs. On voyait déjà cela en 1951 avec le visionnaire Gouffre aux chimères, qui s'en prenait surtout au cynisme rapace d'un certain journalisme. Le même point de vue existe dans Tunnel mais il n'en est qu'un parmi d'autres, le film s'éparpillant quelque peu, pas très confiant, semble t-il, dans son seul aspect "survival." On aurait pourtant pardonné les incohérences de cette partie parce qu'elle est tendue et anxiogène, qualités qu'on ne retrouve pas dès que l'on remonte à la surface. L'humour ? Anecdotique. La charge contre les autorités coréennes ? Déjà vue et bien mieux exploitée auparavant. Tunnel s'avère plutôt laborieux, se révèle chiche en idées et en surprises, sans aucune profondeur psychologique pour son personnage principal. C'est vrai qu'il y a une certain tendance à considérer que tout ce qui vient de Corée est d'or, sentiment excessif, évidemment. Hard Day, le précédent film de Kim Seong-hun, était divertissant mais conventionnel. On pourrait presque en dire autant de Tunnel à part le fait que l'on aimerait trouver la sortie bien plus vite.
Mon avis en quelques mots: Drame et catastrophe s'associent mal à l'humour et à la satire.
Ne sachant pas trop sur quel mode jouer (ou le sachant pertinemment justement) Tunnel oscille entre drame et comédie, tombant souvent dans le grotesque. Le film catastrophe ne se prend pas au sérieux, préférant la dérision pour tirer une satire peu flatteuse de la politique, des médias et du capitalisme ambiants. Malgré des effets efficaces et une critique bien vue, Tunnel traine en longueur, peine à convaincre pleinement et ne satisfait qu'à moitié.
Très déçue de ce film beaucoup trop long et même si l'on sourit un peu durant les 2 h de ce film catastrophe, je n'ai pas adhéré à cette histoire malgré les louanges des critiques. Vraiment, je ne comprends pas que l'on puisse encenser ce film médiocre.
L'intérêt principal de Tunnel ne tient finalement pas dans son aspect de film catastrophe.
De ce côté-là on peut dire qu'il assure le strict minimum : les scènes d'écroulement, puis de claustration, sont certes efficaces, mais elle ne sont pas follement imaginatives.
Le scénario du film est plutôt intéressant dans la première partie, mais il s'essouffle dans la seconde, et pour un film coréen dont on attend toujours plus de mauvais goût qu'un film US, il est relativement sage. De ce point de vue, Tunnel est clairement plus mainstream que la production coréenne habituelle, et c'est décevant, d'autant que le film précédent de Kim Seong-hun (Hard day) était un petit bijou d'inventivité.
L'intérêt du film, il faut aller le chercher dans le sous-texte sociétal de la situation : politiques froids et opportunistes, incompétence partout et corruption généralisée. Comme bien d'autres cinéastes coréens (presque tous en réalité), Kim Seong-hun apporte sa contribution au grand tableau critique de la société coréenne contemporaine. Il le fait avec un un sens du burlesque à froid qui est assez efficace, à l'image des dernières paroles prononcées par le héros.
Dernier point, malgré un sujet qui s'y prête à priori, l'émotion ne parvient pas vraiment à s'imposer dans ce curieux film, malgré la présence de la grande actrice Doona Bae, que j'ai par exemple nettement préféré dans l'admirable A girl at my door.
Je le répète presque à chaque fois : on est rarement déçu par un film en provenance de Corée du sud. Presque en effet. Car le plaisir n’est pas franchement entier avec ce Tunnel. L’idée de départ est bonne. La mise en scène est relativement efficace, mais moins, en tout cas, que pour le premier film de Kim Seong-Hun Hard Day. C'est plutôt bien joué, Ha Jung-Woo (Mademoiselle, The murderer…) est très bien et l’on retrouve l’excellente Doona Bae (Cloud Atlas, A girl at my door, Sense8…). Le problème est que le film est beaucoup trop long ! Cela finit par tourner en rond et on finit par s’ennuyer quelque peu. Restent quelques scènes impressionnantes et un coup de théâtre inattendu. C’est dommage, avec trente minutes de moins et quelque chose de plus ramassé et de plus rythmé on aurait eu un excellent thriller/film catastrophe.
Impossible pour moi de ne pas comparer avec le magnifique Burried qui surpasse mille fois ce film du point de vue réalisation et suspense. Cependant les coréens possèdent ce chic de savoir tourner en dérision des scènes tragiques. Les critiques sur le gouvernement et les médias sont tellement grosses et peu construites qu'on n'y croit pas dommage.
Mais pourquoi, POURQUOI ces allers et retours? Le film eut été magistral s'il avait adopté un point de vue unique, celui du personnage principal. Là, le spectateur va de temps en temps faire provision d'oxygène et de lumière avant de replonger, ce qui fait que l'empathie peine à se déployer. Du coup le film traine en longueur et on finit par avoir hâte de voir le bout du, désolé, le bout du tunnel.
"Pop-corn movie" beaucoup trop prévisible, trop long et le film tourne à la dérision ce qui est dommage car le spitch était intéressant. Cependant, le film est divertissant et certaines scènes sont bien tournés...
« Tunnel » est un petit film coréen qui nous ressort tous les clichés du film-catastrophe sans être toutefois très novateur, d’ailleurs il rappellera dans une moindre mesure l’excellent « Un jour de chance » de Alex de la Iglesia. Voulant dénoncer les décisions parfois absurdes et souvent cupides des hautes sphères de l’administration ainsi que le sensationnalisme à tout-va des journalistes, ce métrage de suspense dans un lieu exigu n’arrivera jamais à égaler « Buried », mètre-étalon en la matière. Certains personnages sont malgré tout sympathiques, mais ce sera bien insuffisant pour obtenir le prix du thriller de l’année et le faire vraiment décoller. C’est même tellement timide qu’on pourrait presque le voir en famille, c’est dire !