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    The Party
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    54 critiques spectateurs

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    traversay1
    traversay1

    3 158 abonnés 4 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2017
    70 minutes tout mouillé, pas davantage. L'art de la concision de The Party est confondante et pourquoi aurait-il fallu une heure de plus alors que tout avait été dit ? Le film est un jeu de massacre, une oeuvre mordante et cinglante, stimulée par un humour noir que l'on qualifiera de britannique, faute de mieux. Quoiqu'on pourrait penser aux Monstres de Risi aussi, tellement les 7 personnages enfermés dans un appartement se caractérisent par leurs vertus publiques et leurs vices privés. Cynisme, jalousie, prétention : les intellectuels de gauche décrits dans The Party sont méchamment hypocrites et salement menteurs. Le plaisir pris vient principalement des dialogues ciselés, avec leur lot de vacheries, et de l'interprétation magnifique de chacun des acteurs. La prouesse est collective mais on résiste pas à la tentation de souligner en priorité les prestations de Kristin Scott Thomas, Cillian Murphy, Bruno Ganz et, surtout, oui surtout, celle de l'immense Timothy Spall qui semble venu d'une autre planète. Si le noir et blanc n'apporte rien de déterminant, la mise en scène, sans en faire des tonnes, est parfaite dans sa fluidité. Il y a nécessairement un petit côté Au théâtre ce soir dans ce huis-clos de toutes les vanités mais le montage a lui aussi de l'esprit, celui de la précision laconique. La toute dernière image réserve un coup de théâtre magistral immédiatement suivi du générique de fin. On reste sur sa faim ? Oui, un peu, mais c'est parce qu'on aurait aimé passer quelque temps encore avec ces délicieux monstres.
    dominique P.
    dominique P.

    792 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 septembre 2017
    C'est un comédie dramatique anglaise très courte (1 h 05) et percutante.
    C'est précisément un huit clos entre différents protagonistes lors d'une soirée et nous offre des dialogues ciselées, des répliques percutantes.
    On ne s'ennuie pas, c'est très grinçant.
    Dommage que cela soit en noir et blanc et si court.
    Boby53
    Boby53

    11 abonnés 141 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 octobre 2017
    Bon, à la lecture des critiques pro, je suis pas seul à être dubitatif devant ce film. La forme: du théâtre filmé, pourquoi pas. Le fond: réunions entre" ami(e)s", qui tourne au massacre. Rien de bien nouveau. Alors? On s'ennuie au fur et à mesure, chacun fait son numéro, très bien. Et après, que reste t il au bout de 1h10? Pas grand chose. Mais ça ne dure qu'1h10.... C'est bien. Ça suffit amplement.
    ElDjedj
    ElDjedj

    7 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 septembre 2017
    Bien joué mais un peu vide de sens et nombriliste.
    Du fait un peu lénifiant et soporifique.
    Si l'objectif était de vous arracher un sourire, c'est loupé,
    Si l'objectif était de révéler certaines hypocrisies, l'objectif est à peine atteint.
    velocio
    velocio

    1 193 abonnés 3 043 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 octobre 2017
    Un film bien décevant, loin d'avoir le peps qu'on était en droit d'attendre. En plus, dans ce film où les dialogues sont importants, le sous-titrage en blanc dans un film en noir et blanc, ce n'est pas super !
    FaRem
    FaRem

    7 552 abonnés 8 901 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 décembre 2017
    "The Party" vaut surtout pour son superbe casting, même si certaines interprétations laissent à désirer, et pour ses personnages hauts en couleur qui ont tous une révélation à faire ou quelque chose à cacher, car pour le reste, il n'y a rien d'extraordinaire... J'ai eu comme une mauvaise impression de déjà vu devant cette histoire qui a tout d'une banale adaptation d'une pièce de théâtre avec cette réunion entre amis qui va dégénérer lorsque certains secrets sont révélés. Tout n'est que prétexte à entretenir cette hystérie collective avec de nombreux rebondissements souvent grotesques et prévisibles. Le film a beau être court, il n'en est pas moins poussif malgré cette frénésie, ces coups bas et révélations en tout genre. Pour une comédie, je n'ai pas trouvé ça drôle, les dialogues manquent de subtilité tandis que les scènes en elles-mêmes ne sont guère efficaces. C'est un film qui se laisse regarder grâce à sa courte durée, mais je l'ai trouvé moyen, prévisible et vachement répétitif.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 août 2017
    excellente comédie qui rappelle un peu Le Prénom dans le sens où un dîner toune mal à cause de révélations. Le tout avec une bonne dose d'humour et de très bons acteurs. petit bémol sur la fin qui arrive trop brutalement alors que l'histoire pouvait encore être développée
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 octobre 2017
    Film médiocre. Du théâtre filmé, mais mal filmé. Des acteurs qui en font trop, à la limité du ridicule. Et ce n'est pas drôle!
    Jorik V
    Jorik V

    1 208 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 septembre 2017
    Sally Potter nous convie à sa party qui est, sans qu’elle ne le cache, un parfait exercice de style se rapprochant sur la forme fortement d’une pièce de théâtre filmée. C’est d’ailleurs peut-être la limite principale du film. On assiste à une soirée qui tourne mal, moment propice à toutes les débordements qu’ils soient dramatiques et humoristiques. C’est un moment très souvent utilisé au cinéma durant partie ou toute la durée de l’œuvre pour servir de catharsis ou qui intervient comme une cerise sur le gâteau. Tant mieux car ici ce n’est que cela ! On est donc en terrain connu et conquis, mais la réalisatrice apporte sa petite touche british et un sens du rythme parfaitement rôdé à son histoire. En effet, « The Party » ne dure pas plus d’une heure et huit minutes, montre en main et générique inclus. Il n’y avait pas besoin de plus ; et si la fin est peut-être trop brutale laissant l’impression que la cinéaste ne savait pas comment conclure on ne s’ennuie pas une seule seconde et on se délecte des joutes verbales entre les différents protagonistes.

    Les sept personnages sont bien croqués et leurs différences de caractères et d’opinions politiques, sociales ou personnelles font tout le sel du film. Cela permet des échanges tantôt houleux, tantôt passionnants, tantôt drôles, constamment confits dans un second degré jouissif. Et le casting en or massif chargé de donner vie à cette petite troupe est parfaitement réjouissant. Ils se renvoient la balle avec un plaisir communicatif grâce à des dialogues ciselés qui se boivent comme du petit lait. Après les présentations dont on se délecte, chaque personnage étant gentiment corsé sans tomber dans l’excès, on attend le moment de bascule, celui où tout explose. S’il n’est peut-être pas aussi fou que ce qu’on pouvait imaginer, on prend tout de même un sacré plaisir à les voir s’invectiver poliment.

    Si le noir et blanc nous apparaît comme un gadget pas forcément indispensable, il offre à « The Party » un petit charme intemporel non préjudiciable. Et ce jeu de massacre donne l’air de rien des leçons sur la bonne morale et certains comportements hypocrites et cyniques de nos élites. Chaque personnage représente un courant de pensée ou un versant de nos sociétés (la finance, le pouvoir, le corps enseignant, le philosophe, …) qui en prend un peu pour son grade et que l’on met face à ses responsabilités. On aurait aimé que cela soit un peu plus poussé mais le timing ne le permet pas. Et, au final, cette satire est concise comme il faut et on y prend un sacré plaisir. Du cinéma d’apparence léger comme une bulle de champagne mais bien moins inoffensif qu’il n’y parait.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    595 abonnés 2 782 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2020
    Comme dans Le Dieu du Carnage, pièce de théâtre écrite par Yasmina Reza et adaptée au cinéma par Roman Polanski, The Party ne quitte pas l’espace clos du studio huppé de Janet et Bill, sinon pour suivre ses personnages dans le jardin tantôt parler enfants tantôt cacher une arme à feu dans le fond d’une poubelle. Et de cet espace clos, la réalisatrice tire une puissante métaphore de l’enfermement des protagonistes dans leurs secrets et dans leurs mensonges qui, à mesure qu’ils sont révélés au grand jour, laisse transparaître le fond d’animalité enfoui en plus profond de l’homme. En abordant cette purgation des passions par le biais de la satire mordante, Sally Potter réussit à transformer le drame de vies qui s’émiettent, qui se frappent voire se tirent dessus en vaste comédie de mœurs à la fois hilarante et anxiogène. La qualité de l’écriture des dialogues et des situations concentre l’intrigue sur une heure de sorte à évacuer tout flottement, à dégraisser le corps dramatique pour n’en garder que le nerf que le muscle : chaque personnage dispose d’un caractère précis qui se heurte aux autres caractères en présence ou cherche au contraire la médiation par la méditation. À propos, s’il fallait trouver une seule raison au visionnage de The Party, nous mentionnerons sans hésiter la performance incroyable de Bruno Ganz en vieil Allemand soucieux de métaphysique et opposé aux sciences modernes. Le voir assis en chaussettes sur le canapé ou à même le sol philosophant à tout bout de champ nous réjouit au plus haut point. D’une drôlerie diffuse et impertinente, le film de Sally Potter constitue également une attaque féroce des milieux politiques de gauche, la réalisatrice se plaisant à révéler au grand jour l’hypocrisie des figures a priori incorruptibles et infaillibles qui dévoilent ici l’étendue de leur palette d’acteurs et d’actrices. En particulier la montée progressive de la monstruosité, résultat d’une poussée de fièvre vertigineuse qui entraîne l’être aux confins de l’humain : en témoigne la circulation du revolver. Une heure suffit pour qu’éclatent des vérités telles des bombes lancées au visage d’autrui et de soi-même : un carnage fort bien interprété et fort drôle qui nous accroche dès le début pour ne nous lâcher qu’au plan final.
    Yves G.
    Yves G.

    1 317 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 septembre 2017
    Jane (Kristin Scott Thomas) fête son entrée au gouvernement en recevant chez elle quelques intimes : April (Patricia Clarkson) son amie de toujours, avec son mari allemand (Bruno Ganz), Martha (Cherry Jones) la militante féministe et sa compagne Jinny (Emily Mortimer) qui attend des triplés, Tom (Cilian Murphy) qui est venue sans son épouse Marianne censée prendre la direction du cabinet de Jane. La soirée commence dans l'insouciance.

    "The Party" est gâché par une mauvaise idée : ce titre ultra-référencé, emprunté à Peter Sellers et que rien ne fera oublier. Mais cette mauvaise idée est la seule d'un film qui frise la perfection.

    Unité de temps, unité de lieu, unité d'action. "The Party" ressemble à du théâtre filmé mais n'en a pas les défauts. Pas d'interminables monologues. Pas d'écrasantes prestations d'acteurs. Pas d'histoires qui tournent en rond en attendant que l'amant sorte du placard.

    The Party a une immense qualité : sa durée. Soixante huit minutes qui passent comme un éclair. À se demander pourquoi les films doivent tous respecter les sempiternelles quatre-vingt minutes alors qu'ils gagneraient en rythme et en nerfs en s'en amputant de vingt.

    En soixante-huit minutes, tout est dit. Les personnages sont introduits. La tension naît de l'anxiété de Tom, l'épatant Cilian Murphy, qui sue à grosses gouttes et cache un pistolet. Sur qui va-t-il tirer ? Sur Jane qui reçoit des SMS enflammés de son amant ? Sur son mari abruti par l'alcool ? Sur April l'insupportable amie dont les compliments sont autant de reproches ? Sur Martha qui a passé sa vie à défendre la cause des femmes ?

    C'est Bill, le mari, qui le premier fait une révélation qui change du tout au tout l'ambiance de la soirée. Une deuxième bientôt lui fait suite qui transforme instantanément la victime en bourreau. Puis une troisième qui fait du procureur un accusé. Les masques se fissurent, reléguant au second plan la brillante réussite de Jane qu'on était censé fêter entre amis. Quand la sonnette retentit pour rompre le huis clos, on se souvient, sans y croire, de l'arrivée tardive d'un invité de la dernière heure. Le film se termine quand la porte s'ouvre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    C'est un film court, efficace, dont chacun des personnages, portés par d'excellents acteurs, montrent finalement son vrai visage
    et on se surprend, pendant un long moment ensuite, à juste sourire comme ça, parce que clairement, c'est cocasse, c'est
    drôle, c'est surprenant.
    Un vrai bon moment en 70 minutes !
    vidalger
    vidalger

    297 abonnés 1 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 septembre 2017
    Une petite intrusion "jubilatoire" dans l'intimité d'une poignée d'amis d'intellectuels de gauche anglais réunis pour fêter la nomination de l'une d'entre eux, Janet, l'excellentissime Kristin Scott Thomas, au poste de ministre de la santé du cabinet fantôme britannique. Par petits craquements, le vernis de l'entre-soi et de la bienséance finit par exploser en mille morceaux. L'humour, le fameux "understatement", n'est jamais absent. Tout finit par voler, les mensonges par révéler la vraie face de ces intellos de gauche embourgeoisés, la maladie et la mort qui exorcisent les dernières convenances.
    C'est à une farce rondement menée, sans temps mort et avec une distribution éblouissante que nous convie Sally porter, la réalisatrice qui semble bien connaitre ce petit milieu.
    tixou0
    tixou0

    642 abonnés 1 974 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2017
    Ce psychodrame pour happy few (intellos/bobos british des 3e/4e âges, plus un "intrus", trader et beau gosse - et une Arlésienne, "Marianne"), resserré sur une réception ad hoc pour quartier huppé londonien (célébrer l'apogée de la carrière politique de la maîtresse de maison - breaking news du jour) m'a paru hautement délectable. Une satire faisant mouche à chaque plan, chaque réplique, chaque situation - 1 h 10 jubilatoire ! L'adultère bourgeois (toiletté au "genre"), dans un noir et blanc classieux, avec des interprètes au top : à voir (voire revoir - rarement autant ri ces temps derniers...).
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    48 abonnés 744 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2020
    Ce moyen métrage ne vise pas l'excellence. Mais on revoit toujours avec plaisir ce jeu de quilles au démarrage innocent et au final inachevé qui laisse notre imagination poursuivre le dégommage en règle des conventions en place. anglophobes s'abstenir. TV2 - février 2020
    Les amateurs d’humour british doivent courir voir ce film jubilatoire, servis par une demi-douzaine d’acteurs chevronnés et bien choisis. Kristin Scott-Thomas est une locomotive qui n’a pas rougir de ses wagons ! Ce petit huis-clos théâtral, mélange de comédie, de ragots intellectuels, de thèmes tendances, de révélations tragiques, supporte parfaitement une photo en noir et blanc, laquelle donne beaucoup de réalisme aux expressions des personnages. L’intrigue est intemporelle et à la limite sans importance. Un cinéma facile d’accès mais inventif, libre des conventions, qui nous renvoie dans la figure nos postures, nos grandes déclarations et la petitesse de nos réalisations. L’autodérision est une spécialité britannique qu’un certain nombre de critiques ne s’abaissent pas à connaitre et encore moins à pratiquer. The party en est truffée, au moins vous êtes prévenus !
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