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    Egon Schiele
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    andika
    andika

    106 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 août 2017
    Egon Schiele est un film tourné en langue allemande et c'est l'unique raison pour laquelle je suis allé le voir. En effet, peu de films allemands sortent en France de sorte que je ne suis pas regardant. Mais comme je l'ai toujours dit, le filtre est tellement fort qu'en règle générale, les films qui nous parviennent sont vraiment bons. Schiele ne déroge pas à cette règle.
    Je trouvais d'ailleurs cela excitant de ne rien savoir du film avant de le voir. J'ai juste vu l'affiche en sortant du boulot, je me suis contenté de vérifier que c'était bien joué en allemand en regardant quelques secondes de la bande annonce et basta. Je savais juste qu'il s'agissait d'un peintre autrichien du début du 20ème siècle.

    Spontanément, j'ai pensé à Klimt, à la sécession viennoise et il est vrai qu'on en entend parler. On voit même Klimt dans le film et certaines scènes se déroulent pendant des expositions de la fameuse sécession que j'avais découverte lors d'une exposition sur le mythe Beethoven à la philharmonie ! Étonnant n'est-ce pas ?

    Il ne s'agit pas d'un biopic à proprement parler qui revient sur toute la vie de cet artiste. C'est l'adaptation d'un livre paru sur sa vie. Ainsi, ce long métrage use de flashbacks qui permettent de reconstituer les fragments et de comprendre au fur et à mesure où en est cet homme lorsqu'on le trouve alité, En 1918, en pleine première guerre mondiale, rongé par la grippe espagnole.

    On nous dépeint un redoutable séducteur. Il séduit naturellement les femmes qui posent pour lui mais à mesure que le film avance, la séduction de Schile s'opère aussi sur le spectateur. Sa manière de vivre son art sans concession. La nature de sa peinture, son style. Et bien entendu, le petit parfum de subversion et de scandale dans le fait de faire poser de très jeunes femmes, voire des enfants. Tout cela crée une sorte de magnétisme et il faut dire que le comédien qui joue Egon Schiele est très charismatique et très, très séduisant. Noah Saavedra signe une composition vraiment mémorable. Car on s'intéresse ici davantage à l'homme qu'à l'art ou à ses œuvres. En effet, on se rend rapidement compte que pour appréhender sa peinture, il faut l'appréhender lui. Les innombrables scènes où on le voit peindre, dessiner ont pour conséquence que à la fin, lorsqu'on voit ses dessins, on comprend tout, on n'a besoin d'aucune explication. Ce film nous fait connaître intimement ce peintre et c'est un tour de force.

    Les moyens employés par le metteur en scène Dieter Berner sont très efficaces. Je suis encore tout boulversé par la maîtrise montrée ici. La fluidité des mouvements de la caméra, qui n'hésite jamais à prendre de la hauteur, à suivre ses personnages, à s'en rapprocher. Les cuts savamment distillés, le montage intelligent. Une merveilleuse photographie. Des plans qui renvoient directement à la peinture et enfin, ces jeux incessants avec les reflets, les miroirs. Un des premiers plans du film montre le reflet de Gerti Schiele sur la vitre d'un train. Puis tout au long du film, on aura droit aux différents modèles filmés dans le reflet d'un miroir, je ne compte plus ces plans tellement ils sont nombreux.

    Que révèle ce jeu ? Que révèlent ces reflets ? L'art ? L'homme ? La beauté ? Toutes ces choses à la fois.
    La caméra parviendra toujours à montrer quelque chose de beau, que ce soit un plan sur la nature, la forêt, sur des femmes, sur des toiles. Une poésie irrésistible se dégage de l'ensemble grâce aussi notamment à une bande originale intelligemment utilisée. Une vraie pépite.

    En conclusion, Egon Schiele le peintre gagne à être découvert, et l'œuvre cinématographique gagne à être vue car elle a été faite par des gens qui sont définitivement des artistes au sujet peut être de l'artiste ultime qui a vraiment peu à envier à un Picasso.
    Hélène D.
    Hélène D.

    30 abonnés 84 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 août 2017
    Bon film bons acteurs, mais plus centré sur le personnage que sur son travail! Dommage! Il a fait tant de belles toiles, on en voit une ou deux pas plus! Decevant!
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 août 2017
    biopic aux belles images ,certes, mais l'obsession de l artiste peintre pour le corps nu des femmes n est pas expliqué , la censure son style et la critique. sont à peine développées . il reste l obsession ,le contexte de la 1ere guerre mondiale et sa relation avec son modèle .c est un peu répétitif et court .
    Jrk N
    Jrk N

    39 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 août 2017
    L'auteur montre un dessinateur surdoué obsédé par l'érotisme et le sexe, tordant les corps de son coup de patte violent, agressif et rapide. Toute sa vie est subordonné à cette expression par le dessin. La couleur, la décence, la légalité, les amours, les amis : tout passe après. C'est l'artiste. C'est son art que nous prenons tel qu'il est, et c'est ça l'important que le le film fait passer. Tout le reste est littérature.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 20 juin 2019
    Un film assez décevant, on a vu des biopic sur des peintres beaucoup plus forts, dans la réalisation et l'interprétation.
    On s'ennuie assez devant ce film, qui manque d'émotion.
    Arnaud R
    Arnaud R

    89 abonnés 826 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2017
    Un biopic bien trop classique sur le grand peintre qu'est Egon Schiele. Son aspect sulfureux méritait un film plus osé et engagé.
    Yves G.
    Yves G.

    1 457 abonnés 3 487 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 août 2017
    Enfant terrible de la peinture viennoise, Egon Schiele est mort dans la misère à vingt-huit ans seulement. Ses nus provocateurs avaient scandalisé la bonne société viennoise. Il a laissé une œuvre immense et une trace profonde.

    L'époque est décidément au biopic historique. En mars sortait "Paula", une biographie de la peintre Paula Becker, la peintre allemande. En mai "Lou-Andreas Salome" qui relate la vie de l'égérie de Nietzsche, de Rilke et de Freud. En mai encore "Rodin".

    Ces films ont beaucoup en commun. Ils se déroulent à la même époque, le tournant du siècle. Ils ont pour héros des artistes en proie à la passion créatrice et en rupture avec leur temps. Ils ont aussi hélas, pour dernier dénominateur commun, d'avoir obtenu des notes bien médiocres dans mon classement.

    Car je leur trouve à tous les mêmes défauts. Prisonnier du respect de l'histoire, ils sont dans l'obligation de raconter peu ou prou les étapes les plus célèbres de la vie de leur héros. Par exemple, s'agissant de Schiele, sa rencontre avec Klimt, le lancement de la Sécession viennoise ou la grippe espagnole qui l'emporte. Cette accumulation de petites saynètes, qui s'échelonnent tout au long de la vie du héros, nuisent à la cohésion de l'intrigue.

    Surtout - et c'est le principal reproche que j'adresserai à ces biopics répétitifs - ils nous apprennent moins de chose sur leur œuvre que sur leur vie. Or, la vie de Schiele, comme celle de Rodin, de Salomé ou de Becker, ne nous intéressent guère. C'est leur œuvre qui nous fascine et le processus qui a conduit à leur création. Que Schiele ait été renvoyé de l’École des Beaux-Arts, qu'il ait entretenu avec sa jeune sœur une relation quasi-incestueuse, qu'il ait couché avec ses modèles est, somme toute, futile. En revanche, reste la beauté provocatrice de ses nus torturés qui, à travers les ans, nous frappent avec une telle force et dont hélas le film besogneux de Dieter Berner ne nous dit rien.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 septembre 2017
    Un éclairage parfois intéressant mais qui ne laisse pas assez de place à l’art du peintre, lui préférant ses obsessions amoureuses.
    traversay1
    traversay1

    3 570 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    La peinture et le cinéma font rarement bon ménage (Cézanne et moi, Paula, Renoir ...) à moins que l'homme derrière la caméra soit également un artiste (Minnelli, Pialat). Egon Schiele retrace la courte vie adulte du peintre qui scandalisa Vienne au début du XXIe siècle en s'appuyant sur des flashbacks et en s'intéressant principalement à son rapport obsessionnel aux femmes et à leur corps. C'est réducteur mais on pourrait en accepter cette vision parcellaire si le film abritait une quelconque fièvre ou tension. Malheureusement, c'est plutôt fade dans l'ensemble hormis peut-être dans les rapports entre Schiele et sa soeur, la femme se sa vie. Les jeunes femmes et la mort, c'est donc cela qu'il s'agit dans ce biopic assez joli à regarder et qui rassemble les clichés habituels de l'artiste maudit en son époque et aujourd'hui reconnu comme l'un des plus grands. Noah Saavedra, son interprète, est beau mais il ,'a pas l'incarnation nécessaire pour nous faire sentir charnellement les visions du sombre portraitiste.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2017
    Egon Schiele raconte la vie brève du peintre autrichien, Egon Schiele. Ses peintures radicales - et ses relations avec les femmes - scandalisent la société viennoise tandis que les artistes audacieux comme Gustav Klimt les considèrent exceptionnelles.

    Egon Schiele est un biopic assez académique sur un peintre réputé maudit. Le film montre comment le jeune peintre, séduisant et manipulateur, a réussi à séduire les femmes qui l'ont aidé à se construire un nom et une carrière. Le film met d'ailleurs davantage en relief sa vie amoureuse et ce coté trouble de sa personnalité que la qualité de sa peinture, avant gardiste et tourmentée.

    Le film s'appuie sur un bon casting: Noah Saavedra (qui a des faux airs de Robert Powell) interprète Egon, Valerie Pachner (Wally Neuzil) et Maresi Riegner (sa soeur Gerti Schiele).
    Intéressant sur le plan documentaire et constituant un témoignage de la brièveté de la vie des contemporains de l'époque, le film, qui ne suit pas un ordre chronologique, n'a pourtant pas réussi à susciter réellement d'émotions chez moi.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 août 2017
    Egon Schiele a été un peintre autrichien aux oeuvres controversées qui a pourtant marqué son époque, et dont les peintures s'arrachent maintenant pour plusieurs millions... Le film nous le montre à différentes époques de sa courte vie, dessinant tout le temps, esquissant sur le moindre support, des nus osés pour l'époque, notamment des enfants... Le film transcrit parfaitement le parcours de cet écorché vif brillamment interprété par Noah Saavedra.
    Daniel C.
    Daniel C.

    145 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 août 2017
    Un film un peu ennuyeux, qui offre un aperçu de l'époque et du talent pictural de l'artiste. L’obsession de peindre, de dessiner le harcèle. Il n'a de cesse de représenter des modèles féminins dans des postures érotiques, qui scandalisent la Vienne d'alors. Le regard, qu'il porte sur ses modèles, est intense. Sans doute se sentent-elles observées comme jamais elles ne l'ont été, mais ce que capte son regard est assez déshumanisant, puisqu'il ne peut s'incarner que sur la toile ou le papier. La photographie est curieusement souvent une étape fréquente préparatoire à l'activité picturale. Les ennuis judiciaires autour d'une jeune fille mineure posent question. Point d'abus sexuel néanmoins, juste une distance prise avec les conceptions morales, que questionne le tribunal. Un peu comme s'il n'avait que faire des questions sociétales, habité uniquement par la passion de son art.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 août 2017
    Fin 1918, Gerti Schiele, découvre son frère Egon allongé chez lui, souffrant de la grippe espagnole. Sa femme Edith est déjà décédée. Tout en soignant Egon Schiele, Gerti se remémore le passé et certains moments de la vie d’Egon.

    C’est par des flashes back qu’on découvre la vie de cet artiste à la réputation sulfureuse, mort prématurément.

    Le film s’attache essentiellement au rapport entre Egon et les femmes de sa vie, à commencer par Gerti, puis Moa, Walli, Edith. Il aborde l’épisode de l’incarcération de l’artiste pour des affaires de moeurs liées à la représentation d’enfants dénudés. Le réalisateur ne prend pas partie, il laisse le spectateur libre de ses jugements.

    Dieter Berner aborde la rencontre avec Gustave Klimt, la relation avec son protecteur, l’exposition « Jungendstil » et l’amitié avec des artistes.

    C’est toujours avec reconnaissance que je regarde les biopics consacrés aux hommes et femmes célèbres. En effet, juste les rappeler à notre mémoire et les sortir de l’oubli, donner certains détails de leur vie, non seulement crée l’envie de se replonger dans leurs oeuvres, mais fait du bien lorsque certains autres films restent superficiels et inintéressants.

    J’ai beaucoup aimé les 3 acteurs principaux dans les rôles d’Egon Schiele, de Gerti et de Walli. Ils ont beaucoup de présence, insufflent de la passion, du magnétisme au film plutôt classique, aux beaux décors et costumes. Je conseille de le voir en VO.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    53 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2017
    Vu et avis le 20170818

    Intéressant, plaisant, mais manque d'une trame qui donne envie d aller au bout du film.

    Je n ai pas été convaincu par la narration du film. Peut être que quelqu un qui connaît egon schieller peut le percevoir autrement. Pour ma part, ne sachant rien à quoi m attendre, j ai eu du mal non seulement à trouver un fil narratif, mais même à comprendre parfois ce que le film racontait.
    Le film sous couvert d une structure hyperclassique : scène inaugurale qui annonce la fin du film, générique puis le film explique comment on en arrive là. Le film a beau avoir une structure éculée, il n arrive pas assez à nous faire comprendre à quelle époque on est. La première scène après le début n est pas expliquée, aucune indication de qui est qui, et le film nous perds dès le début avec cette dispute dans un couple, qu on ne comprend pas. On devine tout juste qu'il y a une folie dont on ne comprend pas la portée. De ce fait, on est immédiatement perdu, et comme le film n explique rien sur la vie d egon, on doit se contenter de ce qui est montré.
    Il y a beaucoup trop de choses trop obscures pour que cela ne porte pas préjudice au film et ne gêne l attention qu on lui prête.

    .-.-.-.

    Il y a quelques effets de caméra trop démonstratifs pour passer inaperçus: 1ère image après générique : vue verticale sur un godet, il se lève et déverse son charbon, mouvement circulaire de la caméra pour suivre le charbon qui tombe, il arrive au sol, des gens arrivent pour se servir, un militaire crie : un sac par personne. Le rythme est trop régulier, c est trop propre, trop bien orchestré -> je l ai trouvé trop démonstratif surtout vu que c est la première scène du film.
    Et à 15mn de la fin, on a quasiment le même mouvement lorsque gerthi arrive à l exposition de egon.
    Pauline G.
    Pauline G.

    37 abonnés 561 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2017
    Si les oeuvres de l'artiste, son environnement, sa biographie, ses proches et fréquentations sont particulièrement bien représentés, reste qu'il manque un soupçon de profondeur au film pour en faire une expérience marquante. Rien, en effet, n'est expliqué quant au caractère érotique et torturé des créations de l'artiste, pourtant si décalé déjà à l'époque. Comme si le contexte, fréquentations et amours du jeune homme suffisaient à éclaircir le mystère... C'est bien dommage. Dans cette restitution très formelle des faits, les décors et costumes sont toujours très beaux et la bande son délicate, mais ne suffisent malgré tout pas à compenser le manque. On en retiendra donc un film agréable et finement documenté mais qui manque bien trop de panache pour émouvoir.
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