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Seemleo
67 abonnés
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2,0
Publiée le 5 février 2018
Wonder Wheel me fait penser à la salade verte que j'ai mangée cet après-midi : magnifique assiette à la présentation impeccable, mais goût insipide. Sans assaisonnement ni vinaigre.
Woody Allen est un cinéaste expérimenté. Et un auteur éprouvé en manque complet d'inspiration se rabat sur son savoir-faire. Sur le métier qu'il maîtrise.
Son dernier film est donc parfaitement emballé et mis en musique avec un casting croustillant et des acteurs impliqués. Le problème est dans le texte : dialogues insipides, humour inexistant, enjeux service minimal et personnages manquant d'épaisseur.
A aucun moment on a le sentiment que l'auteur s'est réellement impliqué dans l'histoire.
Après l'excellent "Café society", la chute est brutale. Mes paupières se sont alourdies plusieurs fois devant cette mécanique huilée à un ersatz allénien mais sans son âme.
L'époque weinsteinienne actuelle le poursuivant lui aussi, je n'espère qu'une chose : qu'il rebondisse très haut une dernière fois..
A des années lumière de Match Point et de Scoop, un film peu inspiré, mal mis en scène, au scénario plat, aux personnages convenus, aux dialogues étiques et à la réalisation basique. Donc : fans de Woody Allen, évitez-vous la déception que je viens d'éprouver.
Avec Woody Allen c'est toujours l'étonnement, il peut être brillant ou moins. En fait cette histoire, un couple modeste, remarié tous deux après un divorce, Ginny, actrice sans succès qui se retrouve serveuse, son mari Humpty qui s'occupe d'un manège et à la pêche comme loisir (avec ses copains), Mickey, le maître-nageur, poète à ses heures, Carolina la fille de Humpty qui débarque avec à ses trousses son mari, un gangster, sans oublier le fils de Ginny pyromane. Tout ce petit monde vit à Cosney Island dans un brouhaha monstrueux. Histoire banale en somme si la jalousie n'avait pas pointé le bout de son nez. Ginny et Mickey ayant une aventure avant que n'arrive la jeune Carolina et là rien ne va plus. Une chose surtout qui m'a déplu c'est le fait que Mickey s'adresse à nous comme témoins de ses pensées ou de ses sentiments. Mais c'est la touche de W. Allen qui veut cela. Pour ma part je n'ai guère trouvé d'intérêt à ce film si ce n'est que l'on peut envisager la fin comme bon nous semble.
Imaginez un film d'une oeuvre de Tolstoï fait dans le style d'une comédie de boulevard. Si vous pensez que c'est peut-être une bonne idée, c'est que vous n'avez pas vu Wonder Wheel.
Wonder wheel nous décrit la situation de 4 personnages dans les années 50. C'est une très bonne reconstitutionque Woody Allen à pu faire d'après ses souvenirs. Je ne vais pas vous spoiler le film mais le film est centré sur les relations amoureuses vues plutôt d'un côté dramatique. Les acteurs sont bons, la mise en scène et la photo très corrects. Mais si Woody Allen excelle dans comédies, le mélo ça n'est pas son truc. La même intrigue racontée sous l'angle d'une comédie aurait fait un bon film. La c'est assez moyen. On ne s'ennuie pas mais il n'y a rien de particulièrement notable. C'est le genre de film qu'on verra un dimanche soir à la tv si on n'a rien d'autre à faire.
Un film ou rien ne se passe, enfin rien de transcendant, rien qui n’est déjà était filmé et en mieux, les acteurs semblent s’emmerder devant la caméra à écouter sûrement la direction d’un homme qui du haut de tous ses films ne filme plus que l’ennui de faire des films pour faire des films ! C’est volontairement cynique et factice pour montrer sûrement la vacuité des relations humaines, mais là où l’on voit des élans à la Tenessee Williams sur la critique des atermoiements de la middle classe américaine, il n’en ressort que des images et des jeux faux et sans consistance ! Bref on est très très loin de Blue Jasmine ou de l’homme irrationnel qui nous donnaient à voir un Allen habité par la question des rapports humains. Très décevant
J'ai mis deux étoiles pour la reconstitution de l'époque des fifty's, l'image et aussi en hommage à la notoriété de Woody Allen. L'histoire est banale, plate, prévisible dans le dénouement. Rien d'original.les dialogues sont insipides, mal traduits dans les sous-titres qui essaient d'enjoliver un peu les paroles. Alors, qu'en anglais le dialogue est d'une platitude affligeante, frise l'hystérie et dégouline de mauvais mélo.La psychologie des personnages est simpliste, pas fouillée. Peu d'action, c'est un film très bavard, bien sûr comme tous les films de W Allen. C'est ennuyeux, j'en suis sortie insatisfaite avec en plus un mal de tête.Hélas, depuis "match point", Woody Allen donne l'impression de se reposer sur sa célébrité et son succès passé.
on le sait , le cinéma de woody allen est bavard mais souvent agrémenté d ' humour , wonder wheel est un film très bavard mais sans une once d ' humour !je me suis plutôt ennuyé à suivre un scénario qui frôle très souvent le mauvais mélo , les acteurs sont bons mais leurs personnages manquent de cohérence !
Intrigue peu convaincante et décors de carton pâte. Des cris, des larmes mais peu d'émotions. Intrigue peu convaincante et décors de carton pâte. Des cris, des larmes mais peu d'émotions.
Une réalisation soignée et des performances très intéressantes de Kate Winslet et James Belushi qui aurait suffit à mon bonheur mais j'ai du énormément lutter pour ne pas piquer du nez à cause du scénario soporifique.
Dans des décores époustouflants, dans un lumière rouge orangée de VITTORIO STORARO, hypnotique !, dans une musique jazzy habituelle, dans un mise en scène élégante et sophistiquée, WONDER WHEEL est un authentique petit bijou de cinéma. Seul W.ALLEN pouvait faire de cette histoire d'adultère qui tourne mal, un film intellectuel et psychanalytique. Tous les personnages semblent se heurter à leur vie, à leur destin. Ils se cherchent, mais ne se trouvent pas. Ils errent dans des déchirures, des blessures, des approximations et au bout du compte se détruisent. Dans une théâtralité de bon aloi, W. ALLEN s'éternise dans des ressorts mélodramatiques assez banals, qu'ils adaptent avec le génie qui le caractérise. De fait le film devient une oeuvre Allenienne de plus, mais sans grande originalité. Tous les acteurs font le boulot, et hop ! on passe au film suivant ! sacré woody va !
Kate Winslet est excellente, cependant ni le sujet, ni la façon de le filmer ne m’ont intéressée. Cela m’a fait pensé à un mauvais théâtre de boulevard.
Ce film est une grande deception, j'ai aimé les scènes qui sont bien tournées et le fait qu'on ait des histoires racontées en parallèles par contre je n'ai pas aimé le manque d'action et on s'ennuie énormément durant le film qui n'est pas fidèle à la bande annonce, très peu de scènes sont accordées aux gangsters qui recherchent la jeune fille.
Un scénario creux comme un beau coquillage trouvé sur la plage de Coney Island. C’est la valse des destins loupés et des vies sacrifiées.
Le cadre est bien trouvé et nous rend nostalgique. Malheureusement les protagonistes manquent d’envergure sauf peut-être Ginny (Kate Winslet) qui est débordante d’amour et d’amertume et donne de la dimension à son personnage. Carolina et Mickey font pâles figures à ses côtés, Juno Temple nous a habitués à plus de fêlure dans ses rôles. Elle est là, bien trop sage et gentille. Quant à Justin Timberlake, il joue le beau gosse-écrivain sans aucun charisme.
Ginny s’imaginait comédienne, elle a raté sa carrière, perdu son grand amour et s’est remariée avec Humpty, veuf désoeuvré. Brave type bien qu’un peu ivrogne, ce dernier travaille sur l’un des manèges du parc d’attraction.
Ginny ne semble pas satisfaite de sa petite vie de serveuse, de plus son gamin de 10 an a des tendances “pyromaniaque�.
Mais Ginny rencontre Mickey, surveillant de la plage n°7. Elle s’emballe, s’emporte pour ce jeune étudiant qui pourrait sûrement la sauver de la monotonie de sa vie. Mais Mickey est ailleurs, trop égo-centré, il joue l’amour comme pour écrire sa vie, celle d’un grand écrivain romantique et torturé. Ses sentiments sont de la comédie.
Ensuite arrive Carolina, fille de Humpty perdue de vue depuis 5 ans. Mickey bascule, à nouveau, dans la séduction. Il est amoureux de l’amour. Carolina fuit son ex-mari, un gangster, et sa tête est mise à prix. Mickey tient le drame de sa vie; celui dont on pourrait tirer une tragédie.
Quelques bonnes idées, de très belles couleurs mais le tout ne m’a pas convaincue. La fin est bâclée, comme inachevée, seule la photo façon kitch et “fifties� sauve cette petite comptine dramatique.
J'ai adoré la réalisation. Les décors sont topissimes. Les personnages sont travaillés et très bien interprétés. L'idée finale de l'histoire est intéressante. .... Et pourtant il y'a quelque chose qui m'a ennuyé. Une sorte d'encéphalogramme plat. Je suis incapable de dire ce qui, à la sortie de la séance a fait que je suis resté interdit devant ce film. Peut-être un souci de rythme je ne sais pas.