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Alain D.
580 abonnés
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3,0
Publiée le 11 décembre 2017
Un casting de rêve pour cette belle réalisation de Claude Lelouch. Il nous offre une comédie presque musicale et une bonne musique. Malheureusement, le scénario se disperse énormément, ne nous contant pas une histoire mais une suite de scènes ayant pour thèmes : la vie, l'amour la mort… Des séquences épiques dont celle d'Elsa Zylberstein et Johnny Hallyday et une séquence extraordinaire avec le duo formé par Béatrice Dalle et Éric Dupond-Moretti. Le dernier film qu'aura fait Johnny Hallyday lui permet d'exprimer son très grand humour. Salut à toi l'Artiste.
Un exercice de style... à la Claude Lelouch. La caméra est l’œil des spectateurs. Nous sommes là, témoins de scènes successives, très différentes et sans lien entre-elles. Le hasard. Les suppositions pour relier tout ça, ce qui dans la démarche s'apparente à l'intime conviction (sous-titre de ce "Chacun sa vie"). On y arrivera à la fin : dans une Cour d'Assise. Sans surprise (c'est donc à dessein que je ne spolie pas), puisque c'était déjà les premières images avec une explication de ce qu'est censée être cette intime conviction. Une entrée comme par effraction dans la vie de quelqu'un, dialogue prêté à l'avocat pénaliste Dupond-Moretti, ici en Président de Cour d'assise. Les spectateurs, eux-aussi sont là comme par effraction, témoins silencieux, observateurs et scrutateurs, de ces saynètes qui se succèdent. La présence de toute la crème des acteurs people aide évidemment à soutenir l'attention. C'est le secret de ce qui peut faire la réussite de ce film. Car c'est plutôt bien joué. Sans doute parce que, à chaque fois assez court, c'est un concentré des capacités de chacun, du talent parfois, sans mise sous pression. Ce n'est pas la première fois que Lelouch aborde ainsi un scénario. J'ai immédiatement repensé à "Viva la vie" (1983) où des personnages ne se connaissant pas entrent aussi en scène pour vivre des événements qu'ils ne comprennent pas et qui finiront par les rassembler. Les spectateurs se laisseront emporter... ou pas ! Ce n'est certainement pas un film pour un très grand public populaire. Plutôt pour cinéphiles avertis.
Croisement de personnages, enchevêtrement de vies, sur une musique omniprésente. Beaucoup de personnages, joués par des comédiens que l'on est heureux de voir ou revoir. Malgré de bonnes scènes, Claude Lelouch s'essouffle un peu. Pour les inconditionnels.
Intéressant, surprenant, étonnant et plutôt réussi. Notre réalisateur à - une fois de plus, réussi son tour de magie en prenant le meilleur de chaque acteur – connu ou pas. Bref, on passe un bon moment et les deux heures passent vite. Claude Lelouch excelle dans l’art de manipuler les acteurs et de faire un film avec une simple idée : les comiques qui versent une larme, des personnages qui ne sont pas de acteurs et qui jouent comme des pros.. Ce n’est pas le meilleur choix de musiques et deux scènes (chanteurs dans le restaurant, le contrôle de police sur la route du vin) sont inutiles, trop longues. Dommage aussi de ne pas plus montrer la ville de Beaune, on aurait aussi aimé voir une belle dégustation de vins avec Michel Leeb , Jean Marie Bigard, une apparition discrète de Claude Lelouch ( cameo) dans les spectateurs de la salle d'audience, une meilleure sonorisation des scènes musicales.( d'où ma note) .
Bravo surtout aux comédiens qui sont dans l'ensemble tres bien. Bizarre au debut par la multiplication de petites histoire mais qui vont s'imbriquer par la suite. Certaines histoires tres amusante , d'autres un peu moins. En tout cas original.
Lelouch, une signature. Oubliez le trailer et le synopsis. Venez et partez pour un voyage rempli d'émotions où de nombreux acteurs dirigés (par cet incompris) tentent de vous faire passer un moment agréable d'humanité. N'en déplaisent à ceux qui ont une carte UGC, PATHÉ. Ceux là même, buveurs cinéphiles, improvisateurs et curateurs de critiques impromptus, qui n'ont pas su le percevoir.
On a beau lui trouver des défauts, tant de petites choses attachantes résistent. D'abord la musique qui unie formidablement bien ce qui peut s'apparenter au final à une succession de scènettes, puis les morceaux d'anthologie dont le plus fameux est celui du faux Johnny (!!!) et enfin de voir tant d'acteurs s'amuser entre amis. C'est assez plaisant et cela apporte quelques éléments intéressants sur la vie en général.
De par sa réputation, on ne peut plus dire que Claude Lelouch fait des efforts. Il lui suffit désormais de s’entourer d’un beau casting pour faire son gagne-pain. Jean Dujardin, Christopher Lambert, Éric Dupond-Moretti, Antoine Duléry, Gérard Darmon, Julie Ferrier, Jean-Marie Bigard, Liane Foly, Mathilde Seigner, Michel Leeb, Béatrice Dalle, Elsa Zylberstein, Philippe Lellouche, Vincent Perez… Les noms ne cessent de défiler pendant le concert de Johnny Hallyday au début du film, ça en devient impressionnant. Ici et comme son titre l’indique, les protagonistes vivent chacun leur vie avec leur ultime conviction. Ils se croisent pendant près de deux heures pour se retrouver dans un procès final. Le film est intéressant et se découpe en de nombreuses scénettes plus ou moins drôles, plus ou moins attachantes, avec un réalisme souvent dérisoire. Le moment que nous passons avec tous n’est pas désagréable, mais aujourd’hui Lelouch préfère filmer que réaliser. L’improvisation se ressent à plein nez et on a du mal à accepter que certains acteurs jouent comme des trous. A chacun donc de se faire sa propre opinion de ce mélange de genre et de personne. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44
En voyant ce film, j ai réalisé que je ne prend plus grand plaisir aux films de Claude lelouche. C est principalement du au jeu de ses acteurs. Je n apprécie plus leurs moments d hésitation, leurs doutes. Claude Lelouche est très intéressant lorsqu il en parle.
J'ai apprécié les 20 premières minutes, jusqu'aux accidents qui provoquent la rencontre à l'hopital. Ensuite, il m'a semblé que le film manquait d'inspiration, n'avait plus de sujet, ne savait plus quoi raconter. A plusieurs occasions, je me suis un peu ennuyé.
Malgré les critiques plutot négatives , je suis allée voir ce nouveau Lelouch par curiosité pour son czstong hors norme. Et je suis sortie agréablement surprise . La bande son tout d'abord est très agréable , et nous accompagne durant deux heures. Et les dialogues , sur le theme eternel de l'amour , des rencontres , des séparations , des relations hommes femmes...
Une certaine vision de la justice. Une transformation saisissante des flics qui se rendent compte qu'ils ont pris un homme pour Johnny Hallyday. Un florilège d'acteurs connus. Des destins croisés avec l'amour comme fil conducteur. Des images de Johnny sur scène chantant Toute La Musique Que J'Aime. La patte de Claude Lelouch qui perd parfois ses spectateurs dans ce qui ressemble à une absence de scénario. A voir pour toutes les petites scènes délicieuses dévoilées dans la bande annonce et bien d'autres que tous ces acteurs talentueux interprètent à merveille.
En dehors de la parenthèse "Roman de Gare" en 2007, ça fait bien longtemps que Lelouch ne prend plus de risques et ne fait du cinéma que pour ses fans. Ce qui donne un résultat très binaire. Les fans adorent. Les détracteurs détestent. On pourrait finir la critique maintenant car Chacun sa vie ne sort pas du lot et ressemble comme deux gouttes d'eau à Les Parisiens par exemple. Pour le meilleur et pour le pire. Pour le meilleur car je continuerai toujours à le défendre. Chacun sa vie rassemble tout le cinéma français et tous sont parfaitement dirigés grâce à la fameuse méthode Lelouch : souffler le texte aux comédiens au dernier moment pour plus de naturel et de spontanéité. Certains duos sont très réussis. Eric Dupond-Moretti, dont le jeu est plus sobre que celui de Francis Huster, et Béatrice Dalle sont assez émouvants. Bigard est marrant en médecin optimiste raconteur de blagues dans la veine de celles qu'il raconte à la radio ou sur scène. Pour le pire car casting hétéroclite oblige, certains ne font que passer comme Ramzy ou Mathilde Seigner et leurs histoires ne sont en plus pas les plus passionnantes. D'autres ne servent à rien comme Johnny Hallyday, le nouveau pote de Lelouch à qui ce dernier a demandé de pousser la chansonnette. Ce sont hélas les limites des films à sketchs. Lelouch ne cède pas non plus à sa mode des aphorismes de comptoir. Autrement dit, à chacun de ses films, il faut qu'il nous gratifie lourdement de son avis sur les relations amoureuses, le divorce, la vie, la mort. Un festival de généralités pouvant devenir assez gênant dans la bouche de Marianne Denicourt ou Liane Foly. Au final, cette histoire d'accusé, que des jurés doivent ou non condamner, ne prend que très peu de place et doit occuper dix minutes tout au plus dans le film. Un Lelouch avec ses qualités et ses faiblesses. Rien de bien neuf à l'est d'Eden. Touchant et profondément agaçant. Drôle et triste. Un peu comme la vie, quoi.
Une bonne surprise ce Lelouch. Alors le film a pour avantage et inconvénient d'être choral. Avantage, parce que ça créé une certaine forme de dynamisme dans l'intrigue. Et inconvénient parce que cette nuée de personnage n'aide pas non plus à construire une intrigue solide, et on aurait aimé que certaines histoires durent plus longtemps. Au final, ce que je retient c'est vraiment la bonne humeur du film. Avec l'histoire de Ramzy notamment, l'histoire de la voiture et des policiers, il ne faut pas oublier le personnage de Bigard qui joue son rôle habituel mais dans un personnage de médecin, ce décale est succulent. Sans oublier bien, l'histoire de Éric Dupond-Moretti, et surtout de Johnny Hallyday (ou pour le coup la bande annonce est très intelligente). Après Dujardin est super, comme Darmon notamment et la actrice sont aussi assez rayonnantes dans l’ensemble. Et il ne faut pas oublier la musique jazzy du film, qui donne un bon rythme au film.