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SansCrierArt
54 abonnés
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1,0
Publiée le 15 mars 2017
On imagine assez aisément le processus de création de Claude Lelouch pour Chacun sa vie : * Extraire de son carnet de pensées, une dizaine de micro idées, forcément astucieuses, évidemment drôles et tellement bien trouvées, * Écrire les saynètes qui n'auront pour seule ambition que celle de servir d'emballage à ces micro idées, * Agrémenter le tout de plaisanteries dignes de l'Almanach Vermont et des phrases tellement profondes, qui vous expliquent si bien la vie, *Trouver une idée fumeuse pour lier ces anecdotes en une fin chorale tellement surprenante et si émouvante, * Feuilleter son album Panini des comédiens, amis ou has been, prêts à jouer n'importe quoi pour être présents, ne serait-ce que trois minutes, dans un film du maître et en convoquer une vingtaine au minimum * Ne pas écrire de scénario cohérent, l’essentiel s’improvisera au tournage, * Abandonner toute maîtrise du récit, * Ne pas se soucier de la moindre vraisemblance, * Oublier d'écrire des dialogues dignes de ce nom, * Bâcler le dessin des personnages, chose inutile puisque l'important est de voir Johnny jouer Johnny (plutôt bien d'ailleurs) et découvrir Dupont-Moretti se prendre pour un acteur, * Négliger la mise en scène, * Véhiculer des idées ringardes sur la société, * Faire du cinéma comme on filme sa colonie de vacances et penser que ceux qui n'y étaient pas prendront plaisir à en regarder les images pendant deux heures.
La capacité de Lelouch à fabriquer des navets naïfs et bavards est incommensurable. Entouré d'une pelletée d'acteurs français à laquelle il a ajouté quelques guest stars, il nous gratifie une fois encore de sa philosophie à deux balles, des mystères du hasard, des surprises de l'amour et autres balivernes de la collection Harlequin. C'est réalisé sans scénario, filmé à la va-comme-je-te-pousse et monté par un parkinsonien. Deux ou trois saynètes drôles (merci Johnny) ne sauvent pas du naufrage. Des histoires de cul de Bigard aux chansonnettes de Liane Foly en passant par les élucubrations de Béatrice Dalle en pouffe à la retraite, on touche souvent le fond sans pour autant revenir à la surface.
Claude, ton cinéma sent le rance, tu fais du surplace, ce que tu fais dire à tes acteurs, tu l'as déjà fait dire à d'autres. Tu te répètes, Claude. Je te reconnais deux qualités : tu n'as jamais eu besoin de la littérature pour faire tes films, et tu es un très bon directeur d'acteurs. Tu pourrais engager Zemmour et Naulleau pour jouer Bouvard et Pécuchet, on y croirait sans problèmes. Dupond-Moretti, franchement chapeau, tu lui fais faire n'importe quoi, mais tu es si persuasif avec les acteurs et les non-acteurs qu'il serait allé plaider tout nu si tu le lui avais demandé. Il y a à peu près tout le monde dans ton film, au moins ça donne du boulot à des gens qui n'en ont plus, sauf que ça serait bien qu'ils aient quelque chose à faire pour justifier leur cachet. Ils viennent pour te faire plaisir. Mais là, Claude, il faut que tu arrêtes. Ton savoir-faire tourne à vide et ton discours sur le destin, le hasard, les coïncidences, on l'a déjà entendu cent fois. Alors arrête, Claude. Le prochain ne le fais pas. C'est mieux pour tout le monde.
Une belle brochette d acteurs qui était censé augurer un bon scénario...mais qui a très vite déchanté et laissé place à une cacophonie de disputes familiales disparates sur fond d astrologie douteuse...la fuite avant la fin du film était une question de survie sous peine de liquefier son cerveau.
Un film bien mauvais, plat, monotone comme une vie sans effet telle que la voit Claude Lelouch. La debauche de comédiens et de vedettes ne sauve pas le film hélas. Les scenettes se suivent sans réelle consistance avec pour certaines un humour douteux. A fuir.
Francis Huster, Mathilde Seignier, Jean-Marie Bigard, Julie Ferrier, Jean Dujardin, Antoine Duléry, Gérard Darmon, Stéphane De Groodt, Liane Foly, Philippe Lellouche, Vanessa Demouy, Elsa Zylberstein, Michel Leeb, Eric Dupond-Moretti, Christophe Lambert… Vous aussi tous ces noms vous filent le mal de tête ? Malheureusement il n’y a pas que ça qui vous donnera la migraine. Malheureusement, la quantité ne fait pas la qualité, encore moins ici. Annoncé comme un grand film chorale, le nouveau film de Claude Lelouch a plus des allures de barnum qu’autre chose malheureusement. La critique complète ici :
Lelouch aime filmer ses acteurs, c'est une cause entendue. On l'imagine sur le tournage de Chacun sa vie débordant de compliments sincères : " Béatrice, tu as été sensationnelle " ( ce qui, en l'occurrence, est vrai ), " Johnny, t'es incroyable " (ce qui, en l'occasion, n'est pas faux ), " Christophe, je ne trouve pas les mots " ( en l'espèce, nous non plus), etc...Tant d'amour pour ses interprètes fait qu'on lui pardonnerait presque de se sentir dispensé d'écrire un scénario qui tienne un tant soit peu la route et des dialogues qui ne sortent pas tout droit de L'Aphorisme pour les Nuls. "Presque", parce que, quand on se donne pour but, de son propre aveu, de traiter de La Justice, de L'Intime Conviction ( avec petit cours de civisme en plan fixe en guise de pré-générique ) et toutes ces sortes de choses, on évite de se disperser en moultes interminables scènes de tête à tête d'une insondable indigence. Et on évite surtout de faire jouer La Grande Scène du procès par deux des pires acteurs du cinéma français.
J'ai beaucoup de respect pour Monsieur Lelouch même si je n'ai pas toujours aimé ses films. Je loue chez lui cette volonté de faire du cinema, son cinema, au mépris de toutes critiques. J'avais retrouvé dans son dernier film "Un une", malgré de grosses fautes de mauvais gout, un plaisir auquel je ne m'attendais pas. Une histoire, des personnages, tout ce qui faisait le bonheur de certaines de ses œuvres. "Chacun sa vie" efface tout. Je suis désolé de l'écrire, mais c'est NUL. Vulgaire. Raté. Mal joué (sauf la séquence au commissariat avec Johnny Hallyday). Rien ne fonctionne. Mais rien. Ca s'enlise, ça se perd, on s'ennuie ferme. Et le pire de tout, peut-être, ça en devient prétentieux.
Cédant de nouveau à son syndrome mégalomane du " Film Choral Au Casting Le Plus Long Possible ", Lelouch retrouve les défauts inhérents au genre mais, ici, amplifiés par la faute d'un scénario paresseux qui se cherche à peine l'excuse de donner un fond commun aux personnages (un procès d'assises ) Résultat : une succession de séquences souvent interminables ( et putassières : l'extrait - que rien ne justifie - d'un concert de l'idole des djeunes Kendji, ), aux dialogues inconsistants quand ils ne sont pas ridicules de philosophie de comptoir ( un vertige vous saisit quand vous apprenez qu'ils s'y sont mis à 4 ). De ce salmigondis n'émergent que les scènes d'un étonnant Dupond-Moretti ( mention à Béatrice Dalle, éblouissante ) et d'un Hallyday en roue libre dans le rôle d'un de ses sosies. Quant au filmage du procès d'assises, qui a pourtant ses classiques, c'est sans doute la pire chose qu'on a pu voir sur un écran depuis que le genre existe. A fuir, sauf si vous êtes fan d'Hallyday.
Lelouch fait du Lelouch, parfois ça fonctionne, parfois non. Ici c'est même carrément raté. Les petites histoires s'enchainent sans grande conviction, et l'ensemble donne une impression de déjà-vu. Quelques scènes échappent au naufrage, celles de Johnny par exemple, qui pour son ultime rôle s'en tire avec les honneurs.
Bof bof bof, le premier quart d'heure et 2/3 répliques marrantes. Tout le reste est à jeter. L'autodérision de Johnny aussi c'est bien mais sinon ce film ne sert vraiment à rien.
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1,0
Publiée le 16 avril 2022
Le film choral dans toute sa laideur, avec un nombre incalculable de personnages qui se connaissent ou pas, et qui vont se croiser le temps d'un festival de jazz sous la direction de Claude Lelouch! Et tout ça le temps d'un week-end dans une petite ville de province avec Johnny Hallyday...et son sosie èmèchè! Si le film ne convainc pas, c'est parce que la distribution ne convient pas : Jean Dujardin, Antoine Dulèry, Gèrard Darmon, Jean-Marie Bigard, Eric Dupond-Moretti, Bèatrice Dalle etc...sont, pourrait-on dire, jeter dans une histoire embrouillèe si bien qu'on ne sait pas toujours sur quel pied danser! On juge un homme (Christophe Lambert) dans une grande scène finale de plaidoirie à la Lelouch! Pas d'histoire, juste une succession de scènettes qui se traine en longueur avec parfois des numèros d'acteurs outranciers (cf. Ramzy & Julie Ferrier) Pas de quoi fouetter un chat, mais l'occasion, pour fans de Johnny, de savourer le dernier rôle du rockeur prèfèrè des français! Scène rèussie : Philippe Lellouche et Vanessa Demouy à travers vignes et champs! Elle est pas belle notre police municipale...