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    Jusqu’à la Garde
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    4,1
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    573 critiques spectateurs

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    Roub E.
    Roub E.

    772 abonnés 4 853 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 mars 2019
    Ce que j’aime dans le cinéma c’est l’évasion, l’aventure, le rêve. C’est pour cela qu’en temps normal j’ai du mal avec les films très « quotidien » très en rapport avec des situations sociales « banales » ou très terre à terre. Jusqu’à la garde est l’exception qui confirme la règle car c’est un film fait avec un grand talent et une grande maitrise. C’est un pur thriller qui se déroule dans une cellule familiale qui a explosé et ou le père devient un véritable ennemi. La tension est incroyable dès la première scène du jugement et j’ai été mal à l’aise du début à la fin avec en plus une graduation dans cette tension. Les trois acteurs principaux (les deux parents et le jeune garçon) sont formidables. Léa Drucker toute en retenue dégage une force intérieure qui menace de s’écrouler au fur et à mesure des attaques du personnage du trop rare Denis Menochet. Le César du meilleur film est amplement mérité.
    petitbandit
    petitbandit

    80 abonnés 617 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 février 2018
    Une mise en scène solide, une interprétation magistrale de l'ensemble des acteurs, un suspense et une violence psychologique rare, "Jusqu'à la garde" est un excellent film qui vous tient en haleine de bout en bout. Les scènes sont très crédibles notamment celle d'introduction chez le juge mais aussi la finale. Du très bon cinéma français et ça fait rudement plaisir...
    Yves G.
    Yves G.

    1 326 abonnés 3 319 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2018
    Le divorce des Besson se passe mal. Miriam accuse son mari de violence conjugale. Elle a décidé de déménager, pour se protéger et pour protéger ses enfants. Joséphine, qui fête bientôt ses dix-huit ans, et Julien qui n'en a que onze encore, refusent de revoir leur père qui réclame un droit de visite. La juge aux affaires familiales doit trancher.

    La scène qui ouvre "Jusqu'à la garde" voit, comme l'affiche l'annonce, une juge trancher un litige. D'un côté, une femme fluette murée dans un silence hostile qui se dit victime de harcèlement. De l'autre un colosse qu'on sent prêt à exploser d'une violence mal contenue qui réclame le droit de voir son fils. Qui a le droit (aurait crié Patrick Bruel) ? Le père, tranche la juge. Hélas elle a tort.

    Car, très vite, l'ambiguïté qui caractérise cette première scène magistrale disparaît. Très vite, on comprend que les craintes de cette mère traumatisée ne sont pas exagérées, que son mutisme borné n'est pas la marque d'un féminisme revanchard ou castrateur mais la carapace qu'elle s'est construite pour se protéger et pour protéger ses enfants. Très vite, on comprend que la violence sourde du mari va exploser.

    La tension du film se déplace. La question n'est plus de savoir qui du mari ou de l'épouse a tort. Elle est de savoir comment la violence du mari va s'exprimer. À qui va-t-il s'en prendre ? À sa femme qu'il harcèle en espionnant ses allées et venues, en la traquant sur son téléphone ? À son fils dont il a obtenu la garde un week-end sur deux et dont il essaie par un mélange de séduction et de terreur de reconquérir la tendresse ? À sa fille que protège désormais sa maturité et la passion qui la plonge dans les bras de son amoureux pour fuir un foyer sans amour ? À lui-même dans un acte désespéré et suicidaire ?

    "Jusqu'à la garde" n'est pas un film sur un divorce douloureux - comme l'était "L’Économie du couple" que j'avais élu meilleur film de l'année 2016. C'est un thriller éprouvant sur un homme violent. La tension y est irrespirable. Le film, tendu comme un arc, est insoutenable. L'envie m'a pris de quitter la salle tant l'atmosphère qu'il distille est angoissante. C'est presque avec soulagement que vient la conclusion, paroxystique, mais, à mon avis moins intelligente que le reste de ce film exceptionnel.
     Kurosawa
    Kurosawa

    524 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 février 2018
    Récompensé par un prix de la mise en scène à la dernière Mostra de Venise, "Jusqu'à la garde" est un thriller tendu, même étouffant dans ses meilleures scènes. La réussite du film, malgré ses limites, tient à l'absence totale de complexité : la femme est une victime qui aime ses enfants, ces derniers ne veulent pas revoir leur père, une brute malade. En distribuant très vite les rôles, brisant l’ambiguïté de la longue et partiellement intéressante séquence d'ouverture (une interprétation très inégale), Legrand peut enfin filmer le conflit en faisant valoir la pleine maîtrise de sa mise en scène – cadrages serrés, plans fixes et plans-séquences anxiogènes – afin de progressivement resserrer l'étau autour de ses personnages. La critique a beaucoup comparé ce film au "Shining" de Kubrick, à la fois pour leur final respectif et également en rapprochant le personnage de Nicholson à celui de Menochet. Si l'on ressent de l'empathie pour le père monstrueux de "Shining", c'est parce qu'on sait que sa violence est liée à quelque chose qui aura dépassé le personnage (l'Overlook l'aura avalé, dominé de bout en bout); dans "Jusqu'à la garde", le père n'a aucune excuse, c'est un manipulateur dangereux capable du pire. Ainsi, l'absence de nuances rend l'ensemble plus prévisible et nuit à l'émotion mais permet en contrepartie l'instauration d'un suspense particulièrement éprouvant. Un premier film prometteur qui donne envie de suivre le parcours de son cinéaste.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    620 abonnés 2 715 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2019
    Une histoire casse gueule traitée avec énormément de finesse. Jusqu’à la Garde évite tout pathos, tout cliché, grâce à des portraits passionnants de protagonistes ambigus.

    https://www.facebook.com/la7emecritique/
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 février 2018
    Le film a un mérite : ses comédiens, tous formidables, avec une mention spéciale pour Thomas Gioria, époustouflant. La réalisation est complaisante, avec des plans qui n'en finissent pas, Xavier Legrand se regarde filmer, à force d'être recherchés, ses plans ne veulent rien dire. Pourquoi cette séquence interminable où il ne filme que les pieds de Manon dans les toilettes. On nous laisse entendre qu'elle découvre quelque chose, on ne saura jamais quoi, mais Il n'y a aucun pay off, Plein de séquences inutiles, genre, regardez ce que je sais faire. C'est un téléfilm en plus prétentieux.
    bbnut
    bbnut

    8 abonnés 75 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 février 2018
    très convenu et surtout très plat.
    aucune psychologie, des personnages sans complexité. l'impression de regarder la reconstitution d'un fait divers, sans beaucoup de cinéma
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    188 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 février 2018
    Plus d'une centaine de femmes meurent chaque année en France, assassinées par leur conjoint. Ces chiffres, terribles, ne sont même pas officiels car, honnêtement, la société s'en moque. Du coup, cela vaut aussi la peine de regarder "Jusqu'à la garde" sous cet éclairage-là... même si, et c'est heureux, le film de Xavier Legrand est tout sauf de la sociologie : c'est avant tout du cinéma, et même du GRAND...

    S'ouvrant sur une scène magnifique de précision et de justesse qui rappellera inévitablement les meilleurs moments de Depardon, "Jusqu'à la Garde" nous présente le dilemme de départ de sa "fiction" : que pouvons-nous penser, comme le juge aux affaires familiales, de ce couple qui s'est déchiré et nous livre deux versions antagonistes d'une vérité que nous n'avons aucun moyen de connaître ?

    Dès lors, Legrand applique au "drame psychologique français" (quelle horreur !) les recettes du thriller le plus efficace, et nous emmène dans un crescendo de tension à la recherche de cette vérité et des conséquences de cette première scène. Jusqu'à une remarquable conclusion, qui nous fera vivre avec une intensité exceptionnelle la terreur abjecte de ce que l'on classe, avec beaucoup de légèreté, dans la rubrique des "violences familiales" de notre journal du matin.

    Glacial, tendu comme une corde d'acier, tranchant comme une lame, tous les clichés nous viennent à l'esprit pendant les 90 minutes de ce chemin de croix que Legrand nous fait parcourir, en osmose complète avec ses personnages qui nous deviennent très vite tous très chers : grâce à une excellente direction d'acteurs (l'enfant de 10 ans est particulièrement remarquable, ce qui est très rare dans un film français), et surtout grâce au choix - culotté de nos jours - de plutôt se positionner comme héritier de Pialat et de Cassavetes (la meilleure manière d'éviter les écueils de la sociologie et de la psychologie, on le sait...), "Jusqu'à la Garde" devient un trip intime total.

    Et s'il nous abandonne finalement aussi hébétés dans le noir, c'est qu'il a fait ressurgir en nous les souvenirs trop bien enfouis de certaines nuits de notre petite enfance, quand nous écoutions, terrorisés au fond de notre lit, les cris de notre mère, sur laquelle pleuvaient les coups de la folie paternelle.
    cinéman
    cinéman

    23 abonnés 744 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Bof... Honnêtement je ne comprends pas le succès de ce film qui n'offre qu'une version très manichéenne de certains divorces, avec le méchant mari violent et la femme victimisée blanche comme un linge propre... De plus c'est assez répétitif pour 1h29, avec la brute épaisse qui harcèle son ex ou son fils sans d'autres indications sur ses intérêts ou sa psychologie... Enfin la scène aux toilettes de la fille semble gratuite, injustifiée hors sujet, et incompréhensible. Bref ça se laisse voir, mais film un peu bourrin et pas si subtil qu'il voudrait le laisser croire.
    mat niro
    mat niro

    317 abonnés 1 737 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 avril 2018
    Xavier Legrand, pour son premier film, signe ici un film fort et poignant. Le récit de cette déchirante séparation avec au milieu un garçon de 11 ans nous emmène au coeur de ce qu'il reste du couple Drucker/Ménochet. Ce dernier est prodigieux en brute épaisse et manipulatrice et l'on sent une tension qui peut exploser à tout moment. Si l'on ajoute le bruit de la ceinture ou la sonnerie de l'interphone, cela renforce encore le côté anxiogène de l'oeuvre. Un film très réaliste sur le couple et la pression psychologique qui peut être exercée sur les enfants lors d'un divorce.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 février 2018
    Film percutant s’il en est, je vous recommande d’aller voir « Jusqu'à la garde » sans rien lire, sans rien voir sur le film. C’est ainsi que l’on comprend mieux la tâche fort compliquée des juges qui doivent attribuer la garde d’enfants en se fondant sur des témoignages souvent opposés et les déclarations des avocats. Dans le cas présent, qui du mari ou de la femme dit vrai, pourquoi tant de haine envers le père, est-ce une manipulation de la mère ?
    Ce doute va rapidement être éclairci en laissant place à un malaise puis une terreur tellement bien rendus à l’écran que la fin du film en point d’orgue est totalement remuante et l’on sort de la séance sans un bruit et complètement KO (le générique de fin n’a pas de musique ce qui renforce la note finale).
    Si le film semble dépouillé et un brin répétitif, c’est pour mieux nous surprendre et nous tromper. Les tranches de vies tournent rapidement au cauchemar et le moindre bruit du quotidien devient source de tension et d’inconfort, le simple intérieur d’une voiture devient un enfermement dans un mitard à perpétuité…
    Cette expérience cinématographique est assez incroyable à vivre ! Attendez-vous à vous tordre sur votre siège et à suffoquer à la scène finale.
    Et si le rendu est aussi convainquant, en plus d’une réalisation très maline, vous pourrez également apprécier le jeu du duo Léa Drucker et Denis Ménochet mais aussi le premier rôle de Thomas Giora qui est particulièrement émouvant et touchant. Il a la lourde responsabilité de porter le secret et de vouloir protéger alors qu’il n’est qu’un enfant.
    Le scénario reste souvent distant, tel un boxeur au fond du ring qui finit par asséner des uppercuts bien frontaux, cela ne l’empêche pas de montrer de façon subtile les névroses familiales, le déni, les blessures qui conduisent à la violence conjugale.
    Un grand thriller, aussi inattendu que bienvenu !
    folyr
    folyr

    28 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 mars 2019
    Le césar du meilleur film ? Pauvre cinéma français ! A peine un téléfilm, des personnages pas travaillés, une réalisation complaisante ( le réalisateur n'en peut plus de se trouver génial quand il filme les pieds de Joséphine dans les toilettes, dans un plan interminable), un scénario attendu et avec des erreurs scénaristiques ( dans le plan des toilettes, on comprend que Joséphine est enceinte, et aucun pay off), c'est long, ennuyeux. Un sujet politiquement correct ne suffit pas à faire un bon film.
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    69 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2018
    Il n'y a finalement pas grand chose à dire sur "Jusqu'à la garde" tant le film est parfait et s'apparente même à un chef d'oeuvre moderne. La mise en scène de Xavier Legrand est absolument grandiose, le jeune cinéaste parvient à installer dès les premiers instants une ambiance malsaine qui ne s'estompe jamais. Chaque plan a un sens et contribue à illustrer l'intelligence du scénario. Xavier Legrand ne se contente pas en effet d'être un réalisateur prometteur, il s'impose également comme un scénariste de grand talent. Legrand propose ici une histoire à première vue peu originale mais qu'il arrive à rendre unique par un subtil mélange des genres. Le long-métrage flirt entre le thriller, le drame familial et même le film social, embarquant le spectateur dans une expérience unique où chaque scène parvient à nous surprendre. En plus de cela, Legrand a l'intelligence de maintenir jusqu'à la fin le doute sur les véritables intentions des personnages à l'image d'un superbe dernier plan qui montre bien que la mère n'est pas aussi innocente que l'on pourrait le croire. Si on rajoute à cela l’interprétation magistrale de Denis Ménochet, Léa Drucker et surtout du très jeune Julien Besson qui livre une performance extraordinaire de justesse, on se dit qu'on a véritablement affaire à un très grand film qui risque de marquer durablement de son empreinte le cinéma français.
    vinae
    vinae

    7 abonnés 144 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 février 2018
    dans la famille "kivapa",y'a: le père, bien caractériel et déjanté,qui a trouvé un excellent interprète avec denis ménochet (qui ferait presque songer au nicholson de shining); la mère, jouée par léa drucker qui sonne juste dans son rôle de craintive; la fille, qui si elle flippe aux apparitions du père, a la chance d'être à l'âge de l'émancipation; et enfin... le fils qui a la pire position car sans défense de par la vulnérabilité de ses 11/12 ans et... le gosse joue super bien!
    la tension monte dans ce drame familial à cause du "monstre terrorisant qui déjante". c'est du vécu hélas par plein de couples ...en cela ça tient presque du docu déguisé en thriller.
    pas mal mais plombant.
    SaintPauly
    SaintPauly

    17 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2018
    «Jusqu'à la garde» est comme un crayon de papier en boucle : il va nulle part et il n'y a pas de but. Sérieusement, 90 minutes d'exposition pour 3 minutes de climax raté? Oui, le réalisateur Xavier Legrand fait bien monter la tension et maintient un sens d'effroi qui pèse, mais la banalité de l'histoire est les décisions ridicules qui prennent les personnages rend l'effroi quelque chose lié au fait de regarder le film plutôt que le film en lui-même.
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