Avis : Mon Ket - Page 3

Incroyable… Et j’avoue que j’en suis presque le premier surpris : je n’ai pas du tout aimé « Mon Ket » de François Damiens. Pourtant j’adore le gars. J’adore ce qu’il fait. Et bah non, ça n’a pas suffi. Au final : plaisir (presque) zéro… Pourtant le contrat avait l’air alléchant présenté comme ça. Et l’air de rien, ce qu’on nous proposait là était tout de même sacrément culotté et original comme projet. Reproduire ainsi le concept de la caméra cachée, mais le tout inséré dans une logique de fiction scénarisée, moi personnellement je n’ai jamais vu ça et j’étais curieux de voir ce que cela pouvait donner comme proposition de cinéma. Pour moi l’intérêt était double : d’un côté il y a le plaisir de retrouver la mécanique savoureuse des épisodes de « François l’embrouille » du même Damiens. De l’autre il y a ce dispositif qui a tout pour intriguer le spectateur curieux. Personnellement, à chaque scène, je me demandais comment l’ami Damiens était parvenu à planquer toutes ses caméras (et parfois ses techniciens) pour ne pas attirer l’attention des acteurs involontaires de ce film. L’exercice est assez excitant, surtout quand on prend la peine d’évaluer toutes les contraintes. Bref, sur le papier le postulat est génial. Pire, je trouve même que sur le plan de la concrétisation, « Mon Ket » accomplit sa tâche avec sérieux. Seulement voilà, au final, ce film, je n’ai pas pu l’encaisser du tout. Très vite l’ennui s’est installé et l’agacement a commencé à monter. Pourquoi ? Eh bien je pense que ça vient du dispositif justement. Aussi audacieux puisse-t-il être, je pense qu’il est dans la pratique totalement inopérant (du moins sur des spectateurs comme moi). Le premier problème, c’est qu’à brouiller ainsi les cartes entre d’un côté la captation d’un réel spontané et de l’autre la création d’un artifice impliquant une narration sur le long terme, on pose le spectateur face à deux démarches opposées et contradictoires. D’un côté la fiction appelle à suspendre son incrédulité pour s’immerger dans l’histoire, et de l’autre le dispositif formel incite sans cesse au questionnement sur l’artifice utilisé et à l’esprit critique. Alors après, certes, ce problème peut très rapidement être résolu en laissant de côté l’histoire (qui relève de toute façon clairement du prétexte), et en se focalisant du coup davantage sur le jeu de mascarade opéré avec ces acteurs involontaires que sont les victimes de notre François l’embrouille 2.0. Seulement voilà, dès qu’on fait ça, on se retrouve très rapidement avec un film qui ne se réduit qu’à une simple accumulation de caméras cachées. Et c’est là qu’on touche selon moi à une deuxième limite du concept : l’absence de continuité entre les différences séquences. Car oui, il ne faudra pas s’imaginer des personnages récurrents parmi les acteurs involontaires. Ils apparaissent une fois ; ils ont leur séquence, et ensuite on ne les voit plus. Alors certes, ça s’explique par la nécessité de garder le contrôle sur la supercherie. spoiler: Par exemple, j’imagine mal qu’on ne prévienne pas dans l’instant les gens qui sont à l’hôpital qu’en fait il n’y avait pas d’évadé parmi eux. De même que j’ai du mal à imaginer qu’on n’ait pas prévenu dans la foulée le garde barrière que tout ça était convenu à l’avance. Même chose pour la femme qui surprend Damiens en train de faire fumer son petit. Si l’équipe ne veut pas se retrouver tous les jours avec la police sur le dos, cette mécanique me semble juste indispensable. Ceci expliquant certainement donc cela.
Seulement, de cette contrainte résulte une réalité qui se projette à l’écran : c’est que chaque séquence se retrouve isolée de la précédente, créant ainsi un effet de hachis qui ennuie vite. Certes l’histoire essaye de donner du liant à tout ça, mais puisque les personnages involontaires ne suivent pas, ce liant est au final trop sommaire pour jouer son rôle. Et le pire, c’est que ce procédé en vient à se piéger lui-même en déclenchant un effet inattendu et indésirable. Je parlais notamment tout à l’heure de la nécessaire révélation de la supercherie pour les acteurs involontaires du film. Eh bien je pense que cette révélation au fond n’est pas utile que pour les acteurs, mais elle l’est aussi pour les spectateurs. Parce que si les frasques de « François l’embrouille » me faisaient autant me marrer, c’était aussi parce qu’elles savaient désamorcer très rapidement les tensions qu’on voyait apparaitre à l’écran. Là, comme il faut faire avancer l’intrigue et maintenir l’illusion jusqu’au bout, les désamorçages ne sont pas montrés. Ainsi la tension est maintenue de séquences en séquences, ce qui n’est pas forcément évident à gérer quand on voit que l’essentiel de la situation comique repose sur le faire de mettre mal à l’aise des gens, notamment parfois à se comportant de manière odieuse à leur égard. Or, cet élément qu’est la tension non évacuée, je pense que ce fut clairement pour moi la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. Répétitions, usure, histoire inexistante, ennui et maintenant tensions mal désamorcées : clairement ça en a fait beaucoup trop pour moi. Et donc oui, j’ai progressivement décroché. Pourtant ça ne retire rien au fait que je reconnaisse à François Damiens un véritable talent pour gérer des situations d’improvisation assez incroyables. De même que je reconnais un vrai travail pour mettre en place ce dispositif de caméras cachées très complexe, tout comme je suis assez admiratif de ces moments magiques qu’il a su générer sans le vouloir, spoiler: comme ce moment où il faut qu’il tombe sur un vrai ex-tolard alors que lui, Damiens, est en pleine fausse cavale. Impossible à prévoir, donc oui c’est magique, et tout ce qui est magique au cinéma est forcément précieux.
Seulement voilà, au risque de vouloir enfoncer le clou, au final ne reste que le verdict du cœur. Moi, j’ai clairement souffert face à ce film. Je me suis ennuyé. Puis j’ai commencé à être gêné. Et enfin je me suis mis à égrainer les minutes, fuyant le film du regard et de l’esprit. Désolé, mais ça, pour moi, ce n’est vraiment pas les symptômes d’un film que je peux défendre. Alors après j’entends que d’autres spectateurs animés d’autres sensibilités puissent s’y retrouver dans ce « Mon Ket ». Mais pour moi, personnellement, « Mon Ket », c’est niet. Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)

On ne présente plus François Damiens. Héros, fomentateur et embrouilleur d’une série de caméras cachées hors du commun – et, on peut l’avouer, à pisser de rire – par son sens surréel de l’improvisation et de la provocation

Un bon film pour se payer une bonne tranche de rires ! Le concept est bon mais le scénario en pâti forcément.

Fan de la premiere heure de Francois Damiens, j'y allais de bonne humeur.
Ce film qui n'en est pas un (succession de saynètes) est d'un profond ennui.
Francois est drole, mais chaque sketch est brusquement coupé moins de 3min apres avoir commence donc juste au moment ou ca devient drole.
Les coacteurs (le petit et le vieux a lunettes) jouent les deschiens sans reel talent.
Bref autant revoir les sketches qui ont fait la gloire de Francois Damiens que d'aller perdre son temps avec ce film.

Une comédie qui sort du lot et qui prend un risque conséquent avec son principe de caméra caché avec des quidams filmés à leur insu, "Mon Ket" relève haut la main un défi de taille avec un niveau de divertissement élevé ! Honnêtement, j'étais très sceptique à l'idée d'un film entièrement tourné avec des acteurs d'un jour, mais cette invention saugrenue suscite surprises, originalité, liberté et surtout des gros fou rires ! François Damiens revient en force avec ce personnage décalé, tout droit sorti de son imaginaire, en marge de la société, rappelant forcément avec nostalgie les sketchs de François l'embrouille. Bien que les scènes se succèdent comme des situations distinctes au détriment d'une narration nuancée et approfondie, on est en permanence balloté entre le rire franc et d'énormes moments de gêne ! Le thème de la paternité maladroite est perceptible mais moyennement convaincante en terme de dramaturgie, les saynètes piégées prenant aisément le dessus. Le cinéma se créé malgré lui via des réactions impromptues qui font de "Mon Ket" une comédie atypique et originale. Damiens triomphe dans sa capacité d'improvisation et nuance quelque fois avec tendresse son personnage en apparence bougre et intimidant ; dommage qu'il n'ait pas plus osé tendre vers l'émotion, ça aurait été carton plein ! Le "déjà-vu" de cette histoire est oublié par ce parti prix cocasse qui remet les compteurs à zéro en nous faisant profiter de chaque scène avec joie et étonnement. Il y a des moments cultes et irrésistibles qui resteront en tête et c'est avec une certaine excitation qu'on aimerait en voir plus avec le concept étrangement efficace de la caméra caché ! En effet, aucun acteur ne pourrait remplacer la spontanéité et le naturel de ces hommes et femmes filmés sans le savoir, provoquant rires, étonnement et compassion. Ici, l'exercice de la caméra cachée de trottoir poussé en long métrage est une réussite de mon point de vue, distinguant "Mon Ket" des autres comédies actuelles. Je comprend les sceptiques mais une chose est sûre, la première réalisation de Damiens ne laisse pas indifférent et a su générer une salle en fou rire comme je l'ai pas vu depuis longtemps !

Je voudrais écrire, si c'était possible, qu'un seul mot : Gênant. Du début à la fin le ratage est si catastrophique que par pitié j'ai mis un peu plus d'une étoile ! à éviter, c'est le pire film de l'année, un authentique navet...

Excellent ! Les deux univers sont très bien représentés
Certes le fil conducteur de l’intrigue souffre un peu du tournage exclusivement en caméra cachée mais il faut saluer l’audace de François damiens.
J’ai ri du début à la fin

Il y a clairement tromperie sur la marchandise. Certes, la bande-annonce était alléchante en séquences bien gratinées. Résultat, est-ce que l’accumulation de séquences en caméra cachée qui ne peuvent qu’être uniques peut-il faire un film ? La réponse est clairement non malgré le talent indéniable de François Damiens d’improvisation. L’histoire est purement anecdotique et ses différentes séquences s’articulent très mal. Et au final au vu du grand nombre de bonnes critiques, ne serait-il pas plus pertinent de s’interroger sur la notion de vérité au cinéma ? Tout ceux qui en trois lignes expriment platement leur plaisir face à ce film ne seraient-ils pas décervelés par la télé qui n’a pour objectif que nous divertir ? Et l’exigence d’apporter au cinéma une histoire intéressante, une transcendance qui a des points de vue à exprimer via la fiction sur le réel, donc quand cette exigence est d’un niveau très faible, que faut-il penser d’un possible décervelage permanent de la pensée ?

habituellement j'aime beaucoup le travail de François D'Amiens, mais pour ce film je dois être honnête,
n'y allez surtout pas si vous avez moins 47 ans, il me semble que ce film est destiné aux personnes âgées, voir même très âgé.

je pense qu'il peut plaire au public : Les Chevaliers du fiel.

Le pauvre fiston embarqué dans cette aventure grisonnante. La belgique y est affreuse.

je m'étais bien marré sur dikkenek,
j'aurais bien aimé donner des encouragements à ce film mais c'est impossible à moins d'être malhonnête.

ps: si vous ne faites pas de critique allo ciné ou autres vous sortirez de la salle bien avant la fin telement c'est insoutenable.
Cela reste mon simple avis.

C'est pire que le film de Lafond: MILF qui a tenu 7jrs dans ma salle.
Milf avait le mérite d'être au moins intéressant.
Celui ci 0 ,même pas marant.

Bon film, tournee en partie en caméra cachée.
personnellement je le trouve drôle mais pas hillarent , comment avoir plus réel acteur que les personnes réel pris en caméra cachée.
aller le voir des que possible.
on ne vois pas le temps passer.
l'histoire est simple , mais efficace
une attention, je le déconseille aux plus jeunes , ou sinon avec les parents car certain partie de film (enfant qui filme) sont vraiment à avertir les jeunes.

Le plus grand artiste des caméras cachées tout simplement . Merci à lui de continuer à nous faire rire à nous émouvoir comme ca . Ses personnages sont forts et on des gueules de dingue et son imagination est incroyable !
Merci l'artiste

Samedi 2 juin 2018 : film globalement amusant
Certaines scènes sont cocasses avec des acteurs anonymes talentueux révélés grâce à la caméra cachée

Ça ne fonctionne pas... Si sur le papier l'idée était sympa, dans les faits c'est raté. Les parties en caméra cachées coupent le récit en longues scènes qui interrompent le rythme et sont comme des pauses souvent intégrées maladroitement au récit, quant aux parties "jouées" on est complètement sortis de l'immersion propre à tout récit de fiction de part ces pauses en caméra cachées, et on ne s'attache absolument pas au personnage, l'histoire n'ayant aucune construction dramaturgique. Dommage.

un film culte, tourner en camera cache il faut le faire.., c'est une fable de jean de la fontaine ;) drôle et vrai. Francois Damiens est genial encore une fois!

Le film en lui même n'est pas terrible, il manque un vrai fil conducteur, scénario trop léger
mais on retrouve les caméras cachées de Francois Damiens et ses talents de comédien, et je dois dire que j'ai bien ri pour certaines scènes
Pas le film de l'année mais un bon moment de détente quand on apprécie l'humour de Mr Damiens