Les cinéphiles apprécieront dans le film les références au Le Fantome de l'Opera de Tod Browning (et achevé par Rupert Julian), où Lon Chaney tenait le rôle principal. Surnommé "l'homme au mille visages", cet acteur américain excellait dans l'art du transformation, ce qui lui permit de s'imposer rapidement comme l'une des figures marquantes du cinéma d'horreur et du mélodrame muets. Ses collaborations avec Tod Browning, dix au total (dont L'oiseau noir en 1926, La Route de Mandalay en 1926 et L' Inconnu en 1927) comptent parmi les sommets de sa carrière, qui ne comprend qu'un seul film parlant, Le Club des trois (1930), remake plan par plan du film homonyme de Tod Browning, où Chaney reprenait son rôle.
" Je crois vraiment qu'on ne devient pas militant sans être travaillé par des choses étranges et profondes, des tourments qui ne sont pas uniquement d'ordre politique. Si on n'est pas hanté par ces choses, trente ans après, c'est qu'on les inventait au moment où on était militant. Je voulais articuler le récit autour d'un "cas" : celui d'un homme appartenant à cette génération qui a rêvé de changer le monde, et qui, aujourd'hui, comme la plupart de ses camarades de l'époque est devenu un notable. "
L'affaire Marcorelle a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs lors du Festival de Cannes 2000.
Documentariste et réalisateur de fictions, Serge Le Peron a réalisé Laisse beton (1984) et le documentaire L'Olivier (co-réalisé) pour le cinéma.
Il a été membre du comité de rédaction des Cahiers du Cinéma de 1976 à 1984, et chroniqueur-réalisateur au magazine Cinéma Cinéma.