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    Petra
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    dominique P.
    dominique P.

    833 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 mai 2019
    Voilà un film vraiment remarquable qui raconte un drame humain très bouleversant.
    C'est une histoire dure, terrible mais j'ai adoré le parcours psychologique dans lequel nous entraîne le réalisateur.
    Aussi et c'est agréable, la réalisation et l'interprétation sont excellentes, sobres, on ne s'ennuie pas un seul instant, c'est captivant de bout en bout, malgré la narration non chronologique.
    Si on aime les drames psychologiques particulièrement bien faits, il ne faut vraiment pas rater ce film.
    Christoblog
    Christoblog

    825 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mai 2019
    Il faut sans nul doute avoir l'esprit un peu tordu pour imaginer un tel film (et pour l'aimer aussi, je suppose).

    Cela commence comme une chronique bourgeoise sous prozac : une jeune femme très avenante arrive comme stagiaire chez un célèbre artiste pervers narcissique.

    On se doute assez vite que quelque chose d'anormal sous-tend leur relation, mais on est bien en mal d'imaginer les rebondissements retords et spectaculaire que le réalisateur va nous infliger pendant 1h47, à travers un montage compliqué qui alterne sept périodes dans un beau désordre chronologigue.

    Petra est un film glacial et intellectuel, dans lequel la jouissance réside dans l'assemblage minutieux d'un puzzle diabolique, servi par une mise en scène fluide qui aime à filmer les espaces vides, semblant surprendre presque par hasard les interactions entre personnages.

    J'ai aimé la construction et le brio glacé du film. Le fait qu'il soit dénué d'émotions ne m'a pas dérangé. J'ai pourtant quelques scrupules à le conseiller : il y a chez Jaime Rosales l'aspect glacial d'Haneke allié à la stimulation intellectuelle de Farhadi, le tout sous influence de la tragédie grecque . Pas évident que le croisement plaise au grand nombre.
    islander29
    islander29

    859 abonnés 2 353 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2019
    Si vous aimez les mélodrames, celui ci a quelque chose de puissant et d'original….Une femme (Petra) retourne chez son père (Jaime), artiste de renommée;....en sept chapitres (découpage du film), les secrets de famille se dévoilent;. Son frère est il son frère, mais il y a pire que cela, son père est il son père, mais il y a pire que cela. UN monde s'écroule….En contraste avec des paysages écrasés par le soleil, entre maquis et désert …..Les dialogues sont sobres mais parfois désespérés….Le style est épuré (on n'est pas dans l'extravagance des émotions, c'est le moins qu'on puisse dire)….Et pourtant le sens de la vie se dégage peu à peu, au fil des œuvres d'art, Petra Peint comme son père, lui demande des conseils auxquels il répond avec mépris...Le sens de l'art ? personne n'a vraiment de réponse….Le sens de la vie ? Pas davantage...Le film va à l'essentiel, sans tristesse, presque de façon métaphysique…...C'est sûr il y a un côté intellectuel, qui peut ne pas plaire à tous le monde...Quand les sentiments sont expulsés, ils ressurgissent en force, c'est un peu le constat de ce film âpre mais profond qui m'a intéressé, mais qui je le reconnais prend une certaine distance avec le spectateur……A vous de voir
    colombe P.
    colombe P.

    129 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 mai 2019
    J'ai été scotchée et fascinée par ce film d'une remarquable intelligence scénaristique et d'une grande profondeur émotionnelle.
    La réalisation est classieuse, les acteurs sont très bons et le scénario est très malin.
    On nage en plein drame humain mais quel délice la narration sobre et sensible.
    traversay1
    traversay1

    3 558 abonnés 4 856 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 mai 2019
    Depuis le magnifique La soledad, l'espagnol Jaime Rosales n'en finit pas de décevoir, de Un tir dans la tête à La belle jeunesse. Petra commence pourtant bien avec sa construction en chapitres, dans un ordre non chronologique et une mise en scène aux lents travellings qui semble aérer l'espace. Nous sommes dans un mélodrame, un peu distancié, rien à voir donc avec la magnificence d'un Sirk ou l'exubérance d'un Almodovar. Ce dernier aurait d'ailleurs pu tourner le scénario de Petra et il en aurait sans doute fait un monument délectable de kitsch et de baroque. Ce n'est assurément pas le tempérament de Jaime Rosales qui, pris par les multiples rebondissements, livre une production proche du ridicule, chaque révélation de (fausse) paternité ajoutant un élément à une narration aussi chargée qu'un feuilleton à l'eau de rose (ou de rosse si l'on considère la cruauté de l'ensemble). Après plusieurs morts violentes, il y a soit le choix d'en rire ou celui de hausser les épaules d'agacement. Et pourtant, dans ce marécage rendu prétentieux par une réalisation finalement répétitive et un récit englué dans les ellipses, il y a une actrice splendide : Barbara Lennie, vue dernièrement dans Everybody knows et surtout dans Notre enfant. A elle seule, elle sauve le film de la noyade et même du grotesque.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 avril 2019
    Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs il y a un an, « Petra » est un drame espagnol construit en chapitres et monté dans le désordre. « Petra » est une femme artiste. Elle intègre une résidence d’artiste auprès d’un grand plasticien. Elle est surtout venue ici pour découvrir qui est son père. Cette tragédie familiale va aller de révélations en révélations. Malgré la juste performance des comédiens, la rapidité des rebondissements en fait un drame outrancier. Chaque protagoniste à un secret qui le lie à un autre. Nous aurions préférés une mise en scène plus linéaire afin de laisser davantage de place aux personnages, actuellement résignés au rang d’automate.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 29 octobre 2018
    Petra est une stagiaire chez son idole. Mais ce n'est pas l'art qui l'amène chez lui, sinon la vérité, un passée inconnu qui faudrait mettre en lumière. Chaque révélation déclenchera une malédiction qui poursuivra les personnages. Le destin leur guette, ils essayeront de l'évader, de l'esquiver, vainement. Les échos de la tragédie grecque se mélangent avec un goût romantique, chaque titre de chapitre nous prévient de ce qui va se passer.

    Rosales s'échappe du conventionnalisme narratif pour nous présenter un récit désordonné, fait qui réveille notre curiosité. L'introduction de l'histoire apparaît comme un flash-back à moitié du film, puis le dénouement est montré avant la fin pour qu'on se demande comment a-t-on pu arriver a ce point-là. Des ressources en principe simples mais qui arrivent à élever la qualité du film grâce à son efficacité. En plus, Rosales parcours encore une fois avec sa caméra les scènes, il laisse que les dialogues se développent hors du cadre, on tombe sur l'action pour qu'elle abandonne l'image encore une fois dans ce parcours. On dirait que le paysage devient si important que la trame, comme si celle-ci n'était qu'une trouvaille momentanée, passagère, fortuite.

    Le gros souci de Petra c'est qu'il ne fait pas justice au cinéma de son créateur. Ces dernières quinze années Rosales a touché des sujets beaucoup plus sensibles et intéressants d'une manière transgressive. Las horas del día racontait l'ennuyante vie d'un commerçant dont sa seule motivation c'était le meurtre. Les référents artistiques et politiques de Rosales étaient claires dès la première victime: une chauffeuse de taxi en hommage au chef d'oeuvre Tu ne tueras point de Kieslowski. Il essayait de montrer au public une possible origine de la violence dès son début sur l'écran.

    La soledad et Un tir dans la tête parlaient du terrorisme dès deux points de vue différents: Le premier utilisait un écran divisé pour décrire la douleur des victimes. Le deuxième, moitié voyeurisme, moitié fausse reportage journalistique, suivait de loin la vie quotidienne du terroriste, en relation, encore, au sujet de Las horas del día. Rêve et silence est son film le plus poétique. Des images noir et blanc très bien cadrés qui essayaient d'extraire la beauté du deuil d'une famille. Le film était, comme son titre nous annonce, chargé des images oniriques et marqué par un manque de dialogues. Finalement, La belle jeunesse s'approchait du documentaire créant un portrait d'une classe prolétaire victime d'un système européen cruel et impitoyable. Le film, en plus, incorporait les nouvelles technologies dans le métrage d'une manière impeccable.

    Et voici qu'on arrive à Petra. Une famille bourgeoise catalane et la recherche d'un père: ici on est très loin de l'engagement, de la politique, de la critique qui définie le cinéma de Rosales. On ne peut rien reprocher au film: Il est très bien réalisé, très bien écrit, très bien monté et très bien joué. Malheureusement, la sensation que le film est hors-de-lieu dans la filmographie de Rosales persiste une fois fini. Petra est un bon film, malgré tout. Tout simplement on préfère Rosales quand il raconte des autres histoires, celles qui le reste de cinéastes espagnoles n'osent pas raconter.

    ////// Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 octobre 2019
    "Petra" est un film bien difficile à suivre car il s'articule autour de chapitres qui ne suivent pas un ordre chronologique. C'est une œuvre assez clivante avec au centre de ces relations amoureuses ou de ces non-dits, une figure emblématique en la personne du chef de famille, détestable et manipulateur. Pour résumer le tout, un film intellectuel dans le milieu de l'art difficilement accessible mais pas déplaisant.
    Frank T.
    Frank T.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 juin 2019
    Une petite déception pour ce film qui est bâti sur un bon scénario mais qui en revanche pâti d'un manque de dynamisme et de rythme dû au parti-pris de filmer chaque scène en 1 plan - 1 caméra. Le résultat est lourd, austère, pataud. A cela, s'ajoute un style très naturaliste qui ajoute encore de l'austérité
    velocio
    velocio

    1 299 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2019
    Tous deux espagnols, Pedro Almodovar et Jaime Rosales sont, cinématographiquement parlant, très éloignés l’un de l’autre : autant le premier se complaît dans l’outrance et l’exubérance sous toutes ses formes, autant le second choisit le plus souvent d’aller à l’essentiel avec une réalisation très sèche, sans afféterie inutile, avec des cadrages toujours millimétrés et des dialogues qui sonnent vrai. "Petra" est son 6ème long métrage, 5 d’entre eux ayant été sélectionnés dans deux des sections parallèles du Festival de Cannes, Un Certain Regard ("La soledad" et "La belle jeunesse") et la Quinzaine des Réalisateurs ("Les heures du jour", "Un tir dans la tête" et "Petra"). Bien aidé par une distribution très solide et le grand talent de Hélène Louvart, sa Directrice de la photographie, Jaime Rosales nous gratifie d’un film déroutant et passionnant, mêlant la recherche de soi et la rédemption ainsi que la lutte entre le bien et le mal. Une fois de plus, il fait preuve d’une grande inventivité dans sa manière de filmer et il y ajoute, cette fois ci, un montage d’une grande intelligence. De toute évidence, un très grand réalisateur dont on s’étonne qu’il n’ait encore jamais eu droit à la compétition cannoise.
    AZZZO
    AZZZO

    301 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 13 mai 2019
    Indiscutablement, il y avait tout pour faire un bon film : une excellent scénario, des acteurs justes et un vrai réalisateur. Petra est une sorte de Biblis à la recherche de son père, un Miletos destructeur à l'origine de son drame. Avec un peu de rythme et de poésie, ce film aurait pu être haletant avec une fin à la "Manon des sources" (il est né vivant... mais bossu). Malheureusement Jaime Rosales a fait le choix de l'intimisme, avec des travelings, des travelings et encore des travelings dont la lenteur finit par endormir le spectateur et, surtout, un découpage en séquences dont le titre révèle le contenu alors qu'on ne demandait qu'à découvrir les ressorts du drame en même temps que les personnages. C'est un choix de réalisation, certes, mais quel étrange idée de spoiler son propre film et de préférer la lenteur au frisson.
    Jonathan P
    Jonathan P

    67 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 juillet 2019
    Thriller familiale sur le dit et les non-dits. Malgré un casting remarquable tout semble tellement prévisible et par moments grotesques. Quand l’art détruit l’art d’aimer.
    kingbee49
    kingbee49

    38 abonnés 606 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 août 2020
    Un dispositif de chapitrages qui a ses limites : on sous-entend, on suggère, on suggère, on fait dans le non dit jusqu'au moment ou ça pète, malmené que nous sommes par une chronologie éclatée.... "Petra " est un film maîtrisé qui déroute voire dérange et pourtant j'aurait aimé une forme moins conceptuelle pour vraiment adhérer à ça. Cependant les acteurs, en particulier Barbara Lennie, sont très bons.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    282 abonnés 3 105 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 juin 2021
    Alors là je ne m'attendais pas du tout à ça ! Pfff quelle barbe ! Déjà il ne se passe pas grand chose, le vieux plasticien est décevant, les dialogues sont pompeux & creux mais moi ce qui m'a fait sauter le capot, ce sont les chapitres dans le désordre ! c'est le détail qui en dit long je trouve... bref un vrai moment de solitude !
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    52 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 avril 2020
    Le film (principalement tourné dans la région de Gérone) s’articule autour de 4 personnages, Jaume Navarro, plasticien célèbre, suffisant, sadique, sa femme (Marisa PAREDES, qui a tourné, notamment, pour Pedro Almodóvar), leur fils Lucas [Alex BRANDEMÜHL, qui jouait le terrible docteur Mengele dans « Le médecin de famille » (2013) de Lucía Puenzo)] et Petra, artiste peintre [Bárbara LENNIE, qui jouait le rôle-titre de « La niña de fuego » (2014) de Carlos Vermut]. Le sujet, en 7 chapitres, est en or car il relève de la tragédie grecque (adultères, inceste et assassinats) et aurait pu être mis en scène par Pedro Almodóvar avec le talent qu’on lui connait. Malheureusement, il est gâché par un réalisateur qui privilégie trop la forme au fond : déconstruction du récit (chapitres dans le désordre) et sens poussé de l’ellipse qui rendent un peu confus l’histoire, montage minimaliste avec une caméra se mouvant lentement, selon des travellings latéraux ou avants à travers une porte, conduisant à des dialogues hors champ ou des plans inutiles (Lucas mangeant une omelette). Quel dommage !
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