Avis sur De chair et d'os

C'est tellement mal écrit qu'on y comprend rien, les scènes se suivent sans que le rapport avec ce qui précède soit évident. Il y a une foultitude de personnages dont on se demande comment certains apparaissent dans l'histoire, bref c'est le foutoir et seule la présence de la belle et talentueuse Marta Etura nous empêche de décrocher.

Ce film est très lent on dirait qu'ils veulent plus parler que travailler. L'enquêtrice principale n'a pas la moindre idée de ce qu'elle fait. J'ai aussi remarqué qu'elle avait une occasion parfaite d'aider un jeune garçon mais qu'elle a préféré fermer les yeux. Dans l'ensemble on s'ennuie devant cette histoire et les acteurs sont si mauvais surtout l'enquêtrice principale et son petit ami. Ils ont définitivement choisi les mauvais acteurs pour ce drame. Pour une inspectrice de police elle est tellement bête et stupide. Elle a le chic pour laisser tomber son arme et ne jamais l'utiliser quand il faut tirer sur quelqu'un et même quand la vie de son fils est en danger. Les scènes sont placées au hasard sans continuité ce qui rend le film difficile à suivre pour le spectateur. Il n'y a pas d'explication pour de nombreuses scènes nous devons en quelque sorte deviner ce qui s'est passé ou essayer de le déduire rapidement. Dans l'ensemble c'est une bien piètre tentative de thriller. Regardez-le si vous n'avez rien d'autre à faire un dimanche après-midi pluvieux...

Non mais franchement, comment est-il possible que de telles fadaises, de telles niaiseries puissent encore faire recette. Cette "Trilogie du Baztan" c'est quoi au juste ?
(Fausse trilogie d'ailleurs puisque, faute d'inspiration, ça reste toujours la même histoire délayée à l'infini pour faire durer.) Ça fait penser à du Harry Potter à la sauce basque : Il est clair que notre Dolores Redondo, en bonne maligne, s'est dit : "Si l'autre Rosbiffe est devenue multi-millionnaire avec ses fables pour ados oligophrènes, pourquoi ne pourrais-je pas servir le même rata aux adultes ?" Fin raisonnement qui prouve que lorsque l'on mise à la fois sur l'insondable bêtise humaine et les vices qui en découlent on n'est jamais déçu...
Avec ce genre de littérature et de cinéma la recette est simple : c'est comme pour la malbouffe industrielle, faut pas lésiner sur la variété des ingrédients et les exhausteurs de goût, surtout les plus malsains. Pour engranger un max. de blé il faut ratisser large, donc notre Dolores n'a pas hésité à faire des concessions aux fantasmes les plus morbides d'une certaine société en perte de repères. Tout y passe : bourreaux d'enfants, pédophiles, taphophiles, tanathophiles et nécrophages, hybristophiles, sado-masochistes, sans oublier les inévitables satanistes. Les scatophiles, coprophiles et coprophages devront toutefois attendre le cinéma olfactif pour goûter l'exquise saveur de leurs pratiques ;-)) (Si nous avons heurté l'orgueil légitime de quelques pervers en oubliant de les nommer, qu'ils daignent nous pardonner comme nous avons pardonné...etc.)
L'héroïne de cette farce est le lieutenant Amaia (copier-coller de la Clarisse du "Silence des agneaux.") douée d'une co...rie qui force le respect sinon l'admiration. On la découvre tout à la fois autoritaire, suffisante, obstinée comme la plus retorse des bourriques et pleurnicharde comme une novice nympho. condamnée aux carottes râpées...À sa décharge disons que son mentor de la CIA lui suggère, chose très logique, d'oublier toutes les techniques de la police scientifique et de ne se fier qu'à son instinct et surtout à son intuition féminine qui, c'est bien connu, est l'ultime recours quand tout le reste à échoué. Et comme 2 intuitions de ce genre valent mieux qu'une, elle va se faire prédire l'avenir chez sa tata cartomancienne amateur. Ce qui n'empêche évidemment pas notre Amaia d'avoir une réputation de farouche cartésienne. Toutes ces qualités se révèlent d'ailleurs redoutablement efficaces puisque l'infortunée Amaia ne parvient pas à déceler ce que son collègue (et nous lecteurs ou spectateurs) avait vite deviné c.a.d. que le juge (Mélange de Hannibal Lecter et de Roman Castevet du film "Rosemary's baby") avec lequel elle fornique telle une chienne, est en fait le chef de la secte qu'elle est censée démanteler !!! Inutile d'aller plus loin, le reste est à l'avenant...
On remarquera, d'autre part, que ni ces romans ni leur adaptation au cinéma ne se risquent à égratigner la hiérarchie catholique ou à faire allusion aux atrocités de l'Inquisition liées aux prétendus cas de sorcellerie. En Espagne la religion reste un sujet sensible et notre Dolores, suivie par ses cinéastes, se sont bien gardés de risquer de stériliser la poule aux œufs d'or en abordant ces questions. Il était bien plus facile d'aller piocher chez Lovecraft et dans le folklore basque les forces maléfiques d'antiques divinités chthoniennes.
En guise de conclusion, et au risque de passer pour des rabat-joie, nous estimons que ce genre d'écrits et d'images devraient être censurés, car les atteintes à la dignité humaine (même simplement simulées) ne sauraient en aucun cas être considérées comme un possible divertissement. Ne soyons pas naïfs, loin de les stigmatiser, ces livres et ces films ne font que stimuler les instincts les plus vils refoulés par le surmoi. Et qu'on ne vienne pas nous dire que ce genre de fientes ont un effet cathartique empêchant un certain nombre d'individus de passer à l'acte. En l'absence de faits on ne peut pas faire de statistiques. Par contre, la banalisation (voire la valorisation) de ce type de crimes, engendrée par le succès de certaines productions, ne fait pas rarement office d'élément déclencheur chez les esprits faibles. Il suffit pour s'en convaincre de recenser dans les journaux les faits divers en lien avec des sectes sataniques ou autres.
Pour plus d'infos sur ce sujet lire l'article du MONDE diplomatique de février 1991 p.28 intitulé "Essor de la violence satanique aux États Unis".

Moins bon que le premier Opus , les personnages sont sympas on a plaisir à les retrouver , mais l'intrigue est trop farfelue, complexe, on a du mal à suivre; le scénario aurait mérité une attention plus marquée. Toujours de jolis paysages du pays basque.

Second volet intéressant avec son lot d'énigmes, de mystère, de questions !! Par contre ça manque parfois de rythme et ce n'est pas toujours facile de suivre avec toutes les révélations, ça part un peu dans tous les sens !! Il n'empêche que l'ensemble est correct et que ça donne envie d'en savoir plus et de finir la trilogie !! A noter également la performance de Marta Etura, plutôt convaincante !!

Une énième histoire de sérial killer qui tue selon des rites ancestraux, une comédienne qui manque de charisme, un scénario paresseux. On s'ennuie assez vite.

Le retour de l'inspectrice bilingue traquant sous la pluie tueurs et mythes issus du folklore ibérique. Ce 2nd volet permet de retrouver l'excellente inspectrice Amaïa, ici jeune maman, enquêtant sur de mystérieux sacrifices et morts suspectes. Comme dans le 1er volet, les indices et son obstination la ramènent encore chez elle, à sa famille, et à sa mère. D'ailleurs cet opus est moins haletant et surtout moins terrifiant, car le thème est capillotracté, et la marâtre y est moins présente.

Toujours la même ambiance sombre, et le surnaturelle qui s'invite encore plus dans cette histoire, on suit l'héroïne au bout de la nuit, dans ces cauchemars, dans ces doutes et ses peurs. Comme le premier film, une ambiance, une histoire, et un climat.

Cette suite se laisse voir avec plaisir on retrouve les personnages du premier film et l ambiance est toujours aussi noire . Il me semble juste que l intrigue vers la moitié nous perd un peu . Peut être un problème de rythme ou cela vient de la narration mais on reste un peu à part au bout d un moment avant de repartir sur un final assez fort .

Je n'ai pas entièrement accroché à ce film. Cette enquête policière m'a pas paru longue, compliquée et j'avais plutôt l'impression d'être une série que dans un film.
Malheureusement je ne savais pas qu'il faisait parti d'une trilogie et le deuxième volet n'est-il d'ailleurs pas le plus souvent le moins réussi des trois?

Deuxième volet de la trilogie de Batzan, ce polar emprunt de maléfiques personnages qui entourent notre policière s enfonce davantage dans l histoire personnelle de notre héroïne. Un peu moins original, ce nouvel épisode reste immersif dans cette province si pluvieuse d Espagne. L intrigue reste bien servi par ce casting.

Deuxième dans la lignée de la trilogie de Baztan, cette série n'est pas attachante malgré la qualité du jeu des acteurs. Trop sombre, trop inquiétante et surtout mêle le mythique et le religieux. Adapté du roman portant le même nom,
Ammaia est un tourbillon dans ce décor sinistre et malfaisant , cherchant à percer le mystère qui l'entoure qui l'amènera à découvrir une vérité effarante sur son entourage . Si l'histoire est originale, les personnages talentueux, le rythme effréné et la noirceur permanente du décor nuisent considérablement au film..

Très lent malheureusement car l'ensemble n'est pas dénué d'intérêt mais à force de rebondissements cela devient lassant .

Dans la continuité du premier épisode.
Toujours aussi prenant et l'ambiance toujours aussi sombre.
Marta Etura joue à merveille.

Personnellement le meilleur volet de cette trilogie ! Des réponses tombent, l'ambiance devient plus sombre...