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Réflexion jamais sentencieuse sur l'identité sexuelle et sur l'identité tout court, Nos années folles, remarquablement interprété par Pierre Deladonchamps et Céline Sallette, s'impose comme le film le plus audacieux et passionnant réalisé par André Téchiné cette dernière décennie.
Si André Téchiné sonde les liens amoureux et familiaux pour mettre à nu l'intime, le contexte social et politique n'est jamais éludé. Plus qu'une toile de fond, il est une condition à l'éclosion du sujet, dont l'histoire dialogue avec l'Histoire.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
Le récit intercale les moments de spectacle (Paul Grappe devient un animal de foire, après l’amnistie), et les instants de plongée dans un univers sombre, en marge des Années folles. C’est fort et poignant.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
"Nos années folles", titre magnifique, désigne par son jeu de mots l’horizon du film : c’est parce qu’il s’est fait “folle” que Grappe vit de folles années ; mais il ne les vit pas seul, et c’est toute la force du cinéaste que de rendre palpable la complicité au sein du couple échevelé.
Toute l’élégance et la tenue du film tiennent en ses acteurs - Céline Sallette, formidable d’énergie, et Pierre Deladonchamps, parfait en homme trouble qui renonce aux oripeaux de la virilité.
La critique complète est disponible sur le site Libération
Pierre Deladonchamps dévoile à nouveau la finesse de son jeu, après "L’Inconnu du lac" et "Le Fils de Jean". Céline Sallette confirme le beau parcours qu’elle mène depuis "L’Apollonide - souvenirs de la maison close".
La critique complète est disponible sur le site aVoir-aLire.com
André Téchiné fait corps avec ses personnages : tout, des voix, des peaux et des matières qui les revêtent, prend à l’image et au son un formidable relief.
La critique complète est disponible sur le site Bande à part
André Téchiné restitue cette histoire troublante, riche en ambiguïtés, dans un film à l’esthétique marquante, aux contrastes saisissants (notamment entre l’univers ouvrier fréquenté par Louise, qui agit par amour, et le monde interlope et débridé auquel Paul prend peu à peu goût).
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Scrutés amoureusement par la caméra de Téchiné, leurs deux corps qui se dévorent et se perdent, c’est déjà un film en soi. On se sentirait pourtant injuste de rejeter le reste (...).
André Téchiné explore la descente aux enfers d'un couple, avec parfois un manque d'empathie dérangeant. Mais Pierre Deladonchamps bouleverse avec sa sensibilité à vif.
Aux grandes questions identitaires et sociales posées par la transformation radicale de Paul, Téchiné préfère aussi le lustre moins flamboyant de la crise de couple traitée frontalement, sans chichis.
La critique complète est disponible sur le site Première
Afin d’éviter les pièges de la reconstitution historique, le cinéaste a intelligemment choisi de procéder par réminiscences cinématographiques. (…) en revanche le morcellement temporel du récit nuit à son potentiel romanesque et empêche l’adhésion au personnage.
Malheureusement, à constater l'échec presque total de "Nos années folles" à se mettre au niveau de son titre provocateur et plein de promesses, il est à se demander où est passé le désir du cinéaste, tant le film - terne et sans aspérités - semble être passé complètement à côté de son sujet.
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
Résultat, un film académique trop sage et bien peu téchinéen, où les atermoiements de Paul/Suzanne entre son état civil et la féminité de substitution dans laquelle il s’épanouit peinent à s’incarner.
Un sujet en or pour un cinéaste de l’ambiguïté, mais qu’il traite de façon un peu maigrelette côté reconstitution d’époque et un peu elliptique côté passion : un Téchiné en mode mineur.
Or le film est la plupart du temps engoncé dans un "devoir de véracité" et une reconstitution a minima de l’époque, qui ne semblent pas intéresser Téchiné outre mesure. On attend donc en vain cette folie promise par le titre, qui eût sans doute offert une meilleure rampe de lancement vers la réalité d’un drame aussi peu croyable et foisonnant que celui-ci.
C’est un portrait concassé dont la reconstitution échoue à ne pas paraître factice malgré la qualité des acteurs, Céline Sallette en Louise et Pierre Deladonchamps en Paul. Quelque chose demeure irréductible dans cette histoire de fou.
La critique complète est disponible sur le site Sud Ouest
L’on se prend à rêver du film qu’un tel sujet eût inspiré au décadent Rainer Werner Fassbinder. Sous la houlette de Téchiné, l’intrigue et les acteurs tutoient le ridicule. Nul trouble, nulle fièvre ne viennent déranger le cours d’une narration aussi tiède qu’étriquée.
Marianne
Un film sans académisme qui donne à réfléchir sur notre époque, où la question du genre occupe tant les esprits.
Positif
Réflexion jamais sentencieuse sur l'identité sexuelle et sur l'identité tout court, Nos années folles, remarquablement interprété par Pierre Deladonchamps et Céline Sallette, s'impose comme le film le plus audacieux et passionnant réalisé par André Téchiné cette dernière décennie.
20 Minutes
Ce n’est pas la première fois qu’un homme se travestit dans un film. Mais l’ambiguïté du plaisir a rarement été évoquée de manière aussi troublante.
Culturopoing.com
Si André Téchiné sonde les liens amoureux et familiaux pour mettre à nu l'intime, le contexte social et politique n'est jamais éludé. Plus qu'une toile de fond, il est une condition à l'éclosion du sujet, dont l'histoire dialogue avec l'Histoire.
Femme Actuelle
Inspirée de faits réels, une histoire trouble et troublante sur le désir et l'identité.
Franceinfo Culture
Téchiné touche juste, émeut et éclaire notre lanterne. Brillant.
L'Humanité
Un film qui sait dire que la grande histoire peut passer et se dire par celle des petits gens.
L'Obs
Le récit intercale les moments de spectacle (Paul Grappe devient un animal de foire, après l’amnistie), et les instants de plongée dans un univers sombre, en marge des Années folles. C’est fort et poignant.
Le Figaro
Un film romanesque, avec des personnages d'une humanité bouleversante, un film dérangeant, théâtral, terrible.
Le Point
A 74 ans, le cinéaste signe un conte où les épouses changent leur mari en femme. Et démontre qu’il n’y a pas d’âge pour vivre ses "Années folles".
Les Inrockuptibles
"Nos années folles", titre magnifique, désigne par son jeu de mots l’horizon du film : c’est parce qu’il s’est fait “folle” que Grappe vit de folles années ; mais il ne les vit pas seul, et c’est toute la force du cinéaste que de rendre palpable la complicité au sein du couple échevelé.
Libération
Toute l’élégance et la tenue du film tiennent en ses acteurs - Céline Sallette, formidable d’énergie, et Pierre Deladonchamps, parfait en homme trouble qui renonce aux oripeaux de la virilité.
Télérama
Tous les héros du cinéaste se métamorphosent, en fait, à leurs risques et périls. Et c’est leur transformation — leur mue — qui fascine.
aVoir-aLire.com
Pierre Deladonchamps dévoile à nouveau la finesse de son jeu, après "L’Inconnu du lac" et "Le Fils de Jean". Céline Sallette confirme le beau parcours qu’elle mène depuis "L’Apollonide - souvenirs de la maison close".
Bande à part
André Téchiné fait corps avec ses personnages : tout, des voix, des peaux et des matières qui les revêtent, prend à l’image et au son un formidable relief.
La Croix
André Téchiné restitue cette histoire troublante, riche en ambiguïtés, dans un film à l’esthétique marquante, aux contrastes saisissants (notamment entre l’univers ouvrier fréquenté par Louise, qui agit par amour, et le monde interlope et débridé auquel Paul prend peu à peu goût).
Le Journal du Dimanche
Scrutés amoureusement par la caméra de Téchiné, leurs deux corps qui se dévorent et se perdent, c’est déjà un film en soi. On se sentirait pourtant injuste de rejeter le reste (...).
Le Parisien
André Téchiné explore la descente aux enfers d'un couple, avec parfois un manque d'empathie dérangeant. Mais Pierre Deladonchamps bouleverse avec sa sensibilité à vif.
Les Fiches du Cinéma
Un Téchiné intense, dont le classicisme peut décevoir ceux qui attendent plus de folie.
Première
Aux grandes questions identitaires et sociales posées par la transformation radicale de Paul, Téchiné préfère aussi le lustre moins flamboyant de la crise de couple traitée frontalement, sans chichis.
Voici
Une histoire incroyable mais vraie, sorte de Dr. Jekyll et Mr. Hyde de la passion amoureuse.
Cahiers du Cinéma
Afin d’éviter les pièges de la reconstitution historique, le cinéaste a intelligemment choisi de procéder par réminiscences cinématographiques. (…) en revanche le morcellement temporel du récit nuit à son potentiel romanesque et empêche l’adhésion au personnage.
Critikat.com
Malheureusement, à constater l'échec presque total de "Nos années folles" à se mettre au niveau de son titre provocateur et plein de promesses, il est à se demander où est passé le désir du cinéaste, tant le film - terne et sans aspérités - semble être passé complètement à côté de son sujet.
L'Express
Le film n'avance que par la seule volonté des scénaristes. Dommage pour Céline Sallette, parfaite.
La Septième Obsession
Résultat, un film académique trop sage et bien peu téchinéen, où les atermoiements de Paul/Suzanne entre son état civil et la féminité de substitution dans laquelle il s’épanouit peinent à s’incarner.
Le Dauphiné Libéré
Un sujet en or pour un cinéaste de l’ambiguïté, mais qu’il traite de façon un peu maigrelette côté reconstitution d’époque et un peu elliptique côté passion : un Téchiné en mode mineur.
Le Monde
Or le film est la plupart du temps engoncé dans un "devoir de véracité" et une reconstitution a minima de l’époque, qui ne semblent pas intéresser Téchiné outre mesure. On attend donc en vain cette folie promise par le titre, qui eût sans doute offert une meilleure rampe de lancement vers la réalité d’un drame aussi peu croyable et foisonnant que celui-ci.
Studio Ciné Live
Un Téchiné en demi-teinte inspiré d'une histoire vraie.
Sud Ouest
C’est un portrait concassé dont la reconstitution échoue à ne pas paraître factice malgré la qualité des acteurs, Céline Sallette en Louise et Pierre Deladonchamps en Paul. Quelque chose demeure irréductible dans cette histoire de fou.
La Voix du Nord
L’on se prend à rêver du film qu’un tel sujet eût inspiré au décadent Rainer Werner Fassbinder. Sous la houlette de Téchiné, l’intrigue et les acteurs tutoient le ridicule. Nul trouble, nulle fièvre ne viennent déranger le cours d’une narration aussi tiède qu’étriquée.