Avis : La Mouche - Page 5

Un film touchant et beau, mais aussi parfois ignoble et dégoûtant. Certaines scènes mènent à la nausée mais l’équilibre, le scénario, les maquillages et les acteurs sont tellement parfaits que le film laisse une saveur terriblement agréable !

On a beau vouloir chercher des excuses, mais non, le film a mal vieillit, c’est des trucs qui arrivent. Une fois le choc de la transformation homme-bête passée, on regarder la lente dégradation de Jeff Goblum, jusqu’à ne plus exister du tout, au sens propre. Toutes les prétentions scientistes et le discours fantastique s’écroulent pour un spectacle gore sans rien derrière, jusqu’a l’apothéose finale. Et on se dit que Cronenberg est quand même plus intelligent que ça, qu’il n’a pas choisit un sujet aussi grand pour le vider de sa substance par un scénario très simple, (ce gars n’a pas de famille ou d’assistants ?), au plus simple premier degré, un film de série Z point à la ligne. C’est vrai que les histoires où l’idée de fatalité est le seul ressort dramatique me lassent très vite. Et l’homme-mouche on le voit trop alors qu’il n’a rien à dire à part : Bz Bzz Bzzz…J’attends la version « redux », parce que celle là ne me fait pas réellement peur, je veux dire intellectuellement. Le scientifique est une victime de la machine, c’est assez facile, machine qui est elle-même trop bête, il lui faut une mise à jour d’urgence, même ce qu’elle est programmée pour faire, elle le fait mal.

Culte par son histoire, ce film met un peu trop de temps à démarrer au niveau horreur et stress. Presque 40 à 45 minutes de film avant la vraie séquence de peur. Le visuel lui, il est tout juste énorme, le maquillage, le costume et les effets sont magnifique et l’ambiance à chaque passages du principal personnage en transformation de mouche apparaît est parfaite. Le maquillage est d’un gluant à vomir mais c’est tout à fait le but du film, nous faire frissonner à en vomir. Un grand rôle pour Jeff. Mais un sérieux manque d’action, par exemple une scène en extérieur avec la police et des civile aurait été drôle. Un peu d’oseille sur quelques minutes aurait sans aucun doute mis du piment dans l’histoire. Mais c'est déjà un très bon film.

Le réalisateur ne donne aucun fil conducteur à son histoire,la mise en scène est décousue et on se demande alors quel est vraiment l’intérêt du film.De plus je trouve les acteurs assez mauvais tout comme les dialogues.David Cronenberg a l'air bien plus à l'aise dans les films de mafieux ( history of violence, les promesses de l'ombre).

Comme le ferait très justement remarquer Jean-Marie Bigard, Y a une couille dans le potage.

un film d'horreur romantique, à la fois effrayant et émouvant, dans lequel jeff goldblum y incarne un scientifique,ambitieux qui, lors d'une expérience de téléportation fusionne accidentellement avec une mouche. Amoureuse une journaliste incarnée par geena davis réalise que l'homme qu'elle aime devient une créature horrible.
Très brillant film réalisé par david cronenberg.

Un pur chef d'oeuvre de la SF horrifique !
David Cronenberg nous propose ici le remake de la mouche noire, vieux film avec Vincent Price. Il y impose un de ses thèmes de prédilection : la mutation chez l'homme. Il traite également ici les ravages que peuvent provoquer la technologie. Et c'est juste magnifique.
La réalisation transmet parfaitement l'ambiance Série B d'horreur avec des plans travaillés.
L'ambiance renforcée par les excellentes compositions classiques d'Howard Shore (Martin Scorsese, Seigneur des Anneaux, Ed Wood) en pleine période où la musique SF est new age (Blade Runner, Terminator, ...).
Le couple Jeff Goldblum - Geena Davis est juste parfait (surtout Goldblum).
Les effets spéciaux, à savoir ici le maquillage de Goldblum, sont très bons et ont bien vieillis.
Et le scénar comporte son lot de rebondissements !
A (re)voir !

Libre adaptation du film éponyme de 1958, The Fly (1986) est une réussite exemplaire. L’histoire correspond parfaitement à David Cronenberg, qui retrouve ici son sujet de prédilection : la dégénérescence psychique et physique de l’être, via la « pénétration » ultime de la chair. Portée, à son paroxysme via la combinaison de l’ADN d’un humain et d’une mouche, fruit de l’ultime test de l’invention d’un savant excentrique. Jeff Goldblum est l’auteur d’une performance phénoménale, portant littéralement le film à bout de bras tant son interprétation de « Seth Brundle », « Seth Brundle-Mouche » et de « La Mouche » est impressionnante. Il habite littéralement son rôle, donnant vie à la déchéance d’un humain se transformant en monstre, avec une profondeur et un génie omniprésent. Appuyé par un Chris Walas tout aussi astucieux et génial au niveau des dans les effets spéciaux. Le tout, souligné par une composition musicale envoûtante d’Howard Shore, dont le final confine au chef-d’œuvre. Un des nombreux classiques du cinéma fantastique des années 1980, à voir et à revoir !

La Mouche est un film pas mal du tout, pour voir que l'idée de base est assez loufoque (un homme qui mute en drosophile, disons qu'il y a plus terrifiant comme monstre).
L'atmosphère glauque est bien retranscrite.
Les effets spéciaux / costumes sont assez impressionnants, ils n'ont pas tellement vieilli depuis 30 ans. L'évolution physique du personnage principale est toujours aussi effrayante.
Les acteurs jouent très bien. Geena Davis est très bien. Mais la meilleure performance vient de Jeff Goldblum qui fait évoluer son personnage d'un homme gentil vers une créature plus animale et flippante.
Le film fait plutôt peur, j'en déduis que ce film d'horreur est plutôt réussi de la part de David Cronenberg.

La force de ce film culte réside en son mélange d'horreur physique et psychologique, de science-fiction et de drame humain. Une oeuvre remarquable qui n'a pas vieillie, à la fois intelligente, émouvante et effrayante. Toutefois, il y a tout de même des longueurs.

A sa sortie dans les années 80, ce film était un événement. Il ne laissait pas indifférent de par l'originalité du scénario (fusion de 2 corps vivants avec téléportation), bien qu'il s'agisse d'un remake. Trente ans plus tard, cette production reste intéressante si on laisse de côté le démarrage un peu lent, la technologie désuète avec un traitement quelque peu simpliste de l'ordinateur ("je te pose des questions tu me réponds") ainsi que les compétences d'un "brillant pseudo-scientifique" travaillant SEUL dans son labo et mettant au point une machine extra-ordinaire. Pour le reste, certaines scènes surprennent toujours et apportent à l'ensemble un savant mélange de science-fiction, d'épouvante et fantastique surfant sur notre imaginaire à propos des insectes et des inventions jamais réalisées. On ne regarde plus les mouches de la même manière après visionnage...

La mouche est un vrai film de science-fiction et d'épouvante comme on en fait plus. David Cronenberg met en scène un biologiste très doué qui met au point un téléporteur, et qui fusionne avec une mouche après un essai raté. Le personnage principal, magnifiquement campé par Jeff Goldblum, va peu à peu se transformer, perdre son humanité et devenir même effrayant. Le personnage est d'autant plus attachant qu'il vit une romance avec une journaliste ( Geena Davis au top ). La mouche fait clairement dans le gore et le dégueulasse, et certaines scènes sont vraiment écœurantes, d'autant plus qu'elles sont d'un réalisme fou. Parlons-en de ce réalisme ; ce n'est pas pour rien que le film a eu l'Oscar du meilleur maquillage : Goldblum devient une créature hyper repoussante grâce à eux. Les effets visuels n'ont presque pas pris une ride, la mise en scène est soignée et la BO est très bonne.
Un film qui marque longtemps ceux qui l'ont vu.

La mouche est un trés bon film de SF, qui a pour l'instant pas trop mal vieillit. Superbement interprété et saisissant, à ne pas louper pour les amateurs du genre. Pour autant je n'ai pas été trés conquis par le scénario qu'on voit venir et qui manque de surprises.

Oeuvre humaniste à dimension métaphysique, ce remake d'un classique du fantastique de 1958 (la Mouche noire, de Kurt Neumann), est un hymne bouleversant à la tolérance et à l'amour vis-à-vis de ceux qu'isole la maladie (on suit la lente dégradation physique et psychique de Seth Brundle), tout en s'inscrivant parmi les chefs-d'oeuvre du fantastique moderne. L'accent est mis de façon prodigieuse sur les fx gore en permettant à Chris Walas de se surpasser dans sa technique des chairs décomposées, où le visage de Jeff Goldblum subit des mutations impressionnantes. On y reconnaît aussi la marque de Cronenberg avec son goût du morbide et du nauséeux.

On peut dire ce qu'on veut,mais vrai que Wes Cravenen a dans le ciboulo.....Innovateur,plutot réussi.