Avis : Tout là-haut - Page 5

J'étais parti pour mettre une étoile de moins, avant qu'au bout de quelques jours je me rende compte que cette note était plus en phase avec le plaisir, voire les sensations que j'ai pu avoir une centaine de minutes durant. Le film n'est pas dénué de faiblesses, notamment ce duo Kev Adams - Vincent Elbaz ne m'ayant qu'à moitié convaincu, la faute revenant en grande partie au premier, vraiment pas très à l'aise, même si ce (relatif) changement est à noter, tout comme le joli second rôle de Bérénice Bejo. Pas très original, non plus, le discours sur la passion d'une pratique, les sensations que celles-ci peuvent apporter intensément, pour lesquelles nous serions prêts à aller très, très loin.

Cela écrit, on y est plutôt réceptif : sur un sujet auquel je ne m'intéresse pas beaucoup (euphémisme), j'ai pu comprendre, partager pendant un temps (très partiellement) leurs sensations, décrites avec intensité. Surtout, malgré un discours maladroitement mystique et quelques tentatives humoristiques pour le coup typiquement « adamsienne » donnant une impression bancale, cet éloge de la vitesse, cette idée de repousser ses limites « quoiqu'il en coûte » (Manu, c'est pour toi) s'avère assez fort, à l'image d'un final sobre et bien amené. Avec, en prime, certains plans montagneux saisissants, preuve d'un défi technique complexe en grande partie réussi.

Bref, si toutes les personnes les plus compétentes n'étaient clairement pas présentes pour rendre ce projet vraiment séduisant, celui-ci méritait clairement mieux que ce lourd échec au box-office, donnant presque l'impression que la qualité des films avec Kev Adams est inversement proportionnelle à leurs succès commerciaux... En espérant que ses futurs passages télévisés lui offriront la lumière qu'il n'a pas obtenu dans les salles obscures.

Le film pourrait être plutôt sympathique : les images sont superbes, il y a un peu d'humour et Vincent Elbaz est assez convaincant en vieux briscard. Seulement, le film a un vrai problème de crédibilité. Déjà, Kev Adams dans le rôle principal n'a pas les épaules. Il n'a pas un physique de sportif et, s'il est parfois marrant, il est surtout énervant. Ensuite, les tenues des riders sont un peu déroutantes, tant au niveau temporel (on est dans les années 2000 ? 2010 ?) que sécurité (il y a beaucoup de riders qui skient sans casque ? Beaucoup d'alpinistes qui grimpent l'Everest en teeshirt et sans lunettes ?). Enfin, certes le film n'est pas forcément un drame, mais combien d'ascensions de l'Everest se sont faites sans le moindre pépin et une météo clémente ? Un peu de réalisme et d'intensité dramatique n'aurait pas fait de mal...

Le film présente le rapport entre deux générations de skieurs, qui au final se ressemblent fortement.
Les paysages sont sublimes dans ce désert blanc avec des skieurs qui descendent avec élégance et grâce.
Mais le film n'est pas un documentaire sur le surf ou le ski mais un film avec une histoire et un scénario.
Ce n est pas une comédie comme on pourrait le penser mais une histoire d amitié et de transmission de valeurs . Et là le jeu des acteurs et surtout leur alchimie sont importants . Et la il faut reconnaître que Kev adams n a pas encore ce charisme à l écran . Au final moyen.

Une étoile pour les paysages....une grande déception...film inintéressant , mal joué par un duo non convaincant ...et le tout étant donc d’un ennui mortel....

Un film vraiment mauvais décevant pas les personnages après les paysages rattrape un peu mais pas suffisamment

Un jeune rider (surf des neiges), rencontre une de ses idoles et décide de se faire coacher par lui. Hormis la fin tout est dit. C'est sympathique mais aussi incroyablement convenu. Il y a de belles images c'est vrai, mais autant regarder un documentaire sur la glisse. Les rapports entre les personnages sont superficiels, enfin voilà, j'arrête là.

Kev Adams n'est pas un grand acteur, mais ne sent sort pas trop mal dans un rôle plus sérieux que les daubes qui a pu jouer précédemment. Dans ce film inspiré de l'histoire de Marko Siffredi, point positif, Elbaz est très bien dans le rôle de l'ancien un peu blasé. Se laisse regarder malgré des maladresses et facilités scénaristiques

En fait mis à part dans "Fiston" Les autres films de Kev Adams sont mauvais, en plus d'être insupportable il joue mal! Même ici où il n'est pas Si mauvais on se dit qu'avec 1 autre acteur ça aurait été mieux! Elbaz pareil surjoue 1 peu dommage car les femmes jouent vraiment bien Et Les images sont sublimes! Scénario assez basique et prévisible c'est dommage il y avait moyen de faire mieux...

Un épisode de Nos terres inconnues ? Premier long-métrage pour Serge Hazanavicius, Tout là-haut se veut être touchant par moment mais n'a rien dans le ventre... Une histoire cousue de fil blanc - un ancien champion de ski accompagnant un jeune pour l'Everest - et ne captive presque jamais. On assiste plus à un documentaire qu'un film en soi, Hazanavicius nous montre pourtant bien les dangers des sports extrêmes et qu'auparavant le réalisateur skiait avec des riders depuis pas mal d'années. Ce film était nécessaire pour lui mais fallait-il encore avoir une bonne intrigue... Il rend également hommage à Marco Siffredi, snowboardeur et alpiniste décédé en tentant la descente du couloir Hornbein de l’Everest en 2002. Des acteurs qui ont pris plaisir à faire cette aventure en pente et à surfer, on le voit bien et pourtant nous, on regarde le film sans trop réagir... C'est soporifique ! Des longueurs se font sentir... Le spectateur est très loin d'une sympathique Ascension avec Ahmed Sylla ! Tout là-haut possède néanmoins, quelques belles images de ces paysages enneigés séduisants avec une photographie honnête... En revanche, ce qu'on peut dire est qu'il y a pas vraiment d'humour, ni d'action et de surprise... Ce qui est rare devant une production avec le jeune Kev Adams ! Lui se montre naturel, parfois surprenant et fragile et n'a rien à voir avec ses précédents films. Un bon point ! Vincent Elbaz fait le service minimum et retrouve son partenaire depuis Amis Publics. A leurs côtés, deux belles femmes (Mélanie Bernier et Bénérice Bejo) qui sont clairement spoiler: sous-utilisées et n'apportent aucun intérêt à l'histoire... Une déception !
L'émotion arrive en mi-parcours et se révèle parfois efficace. Tout là-haut veut transmettre plusieurs messages concernant l'amitié, l'accomplissement de nos rêves, la liberté et surtout pour les sportifs d'hiver. Donc, le premier film de Serge Hazanavicius se révèle décevant et souvent ennuyant dû à un cruel manque d'humour et de contenu dans son récit très scolaire.

Serge Hazanavicius aurait mieux fait de réaliser un vrai documentaire sur le snowboarder Marco Siffredi plutôt que cette fade fiction dont il est la référence. A part les images de montagne et de glisse rien n’est bon. C’est révélateur d’ailleurs, même les fans boutonneux de Kev Adams ne se sont pas fait berner.

Un film moyen qui aurait pu avoir plus de rythme.
L'histoire est par contre acceptable et Kev Adams est correct malgré quelques côtés un peu agaçant.
Vincent Elbaz est pas mal et tous les autres acteurs sont passables.
Les images sont belles et les décors sont bien.
Les paysages sont très agréables et les lieux rencontrés sont appréciables.
L'ambiance est pas désagréable mais un peu molle ce qui est dommage car l'aventure est sympathique.
Un film donc mitigé qui nous fait passer un moment divertissant et dépaysant tout de même.

Si ce film a quelques limites et insuffisances il est cependant sans gros défaut et au contraire nous raconte une histoire assez estimable dans son contenu. Un jeune un peu casse-gueule mais très doué et sympathique est pris d'affection malgré un départ très moyen par un couple de montagnards expérimentés mais sur le recul. Les choses oui peuvent paraître un peu trop facile mais ce n'est pas le reproche que je fais au film car c'est assez prétentieux de juger de cela et de vouloir changer l'histoire. Ce qui m'a gêné est le découpage par un retour arrière qui est une mode qui ici non seulement ne se justifie pas mais casse le film par un gros spoil. Dans tout les cas un film sur la montagne avec de belles images et tout de même une belle énergie.

quel ennui! absence de scenario, scènes improbables , invraisemblables et kev Adams pas convaincant du tout....et le final!!!!
Béjo:potiche feminine, bienveillante!
Elbaz sauve le film!

Après le film muet, Hazanavicius tente le film sans script : la montagne c'est beau, c'est même magnifique, Mais ça sonne creux. Avec Kev Adams, héros autoproclamé de la jeunesse (qui ne lui a rien demandé) et Vincent Elbaz en fan de Kev Adams.

J'étais complètement dedans, plans superbes, une envie de découvrir la suite du film mais personnellement j'ai trouvé qu'on restait sur notre faim... Quel dommage !