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    Kursk
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    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2018
    En août 2000, le sous-marin russe K-141 Koursk de classe Oscar fait naufrage en mer de Barents suite à l'explosion d'une torpille. La plupart des marins périrent sur le coup, mais vingt-trois purent trouver refuge dans le neuvième compartiment.
    L'armée russe refusa l'aide internationale qui lui était proposée et ne parvint pas à sauver les rescapés.

    Voilà longtemps qu'on n'avait plus vu de films de sous-marins. Il s'agit pourtant d'un genre à part entière avec ses chefs d’œuvre ("Das Boot" de Wolfgang Petersen), ses tubes ("The Hunt for Red October" de John McTiernan et Crimson Tide de Tony Scott), ses avatars SF ("Abyss" de James Cameron). Mon préféré : "K-19 : the Widowmaker" de Kathryn Bigelow avec Harrison Ford et Liam Neeson.

    "Kursk" est fidèle au genre, comme il est fidèle à la réalité des faits. Il rassemble un casting cosmopolite : le Belge Matthias Schoenaerts (en courageux capitaine-lieutenant), la Française Léa Seydoux (en mère-courage), le Britannique Colin Forth (en commodore anglais), le Suédois Mawx von Sydow (en amiral russe cacochyme), l'Allemand August Diehl (en compagnon d'infortune), etc. Le tout sous la direction d'un directeur danois plus connu pour ses drames intimistes que pour ses films grand spectacle.

    Un tel gloubi-boulga semblait constituer une recette infaillible pour une catastrophe annoncée. Mais la mayonnaise prend néanmoins. Certes, ce n'est pas de la grande cuisine, mais "Kursk" se laisse gentiment regarder.

    Le problème est que le vrai sujet du film était ailleurs. Le naufrage du Koursk n'est pas seulement une catastrophe sous-marine qui fit cent dix-huit victimes ; c'est aussi, c'est surtout le symbole éclatant d'une Russie à bout de souffle dont l'appareil de défense tombe en miettes mais dont le chauvinisme viscéral et la méfiance atavique à l'égard de l'Occident lui interdisent de solliciter l'aide internationale. Marc Dugain traitait ce sujet-là dans son roman "Une exécution ordinaire" qui entrelaçait les événements du Koursk avec d'autres se déroulant à l'époque de la Russie soviétique. Thomas Vinterberg est resté à la surface des choses. Un comble pour un film de sous-marin...
    HawkMan
    HawkMan

    177 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2021
    Il est toujours délicat de relater des histoires vraies.
    Dans ce film, on suit l'histoire du naufrage du sous-marin russe "Koursk", en mer Baltique et la survie de nombreux marins attendant d’hypothétiques secours.
    Les familles eux attendront dans l'angoisse des nouvelles, toujours partiel des autorités russes.
    Peu de spectacle, peu de suspense, peu de jeux d'acteurs. Le tout se révèle assez sobre.
    Bref : on est loin du Titanic.
    Nicothrash
    Nicothrash

    365 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 novembre 2018
    Et bien Monsieur Vinterberg, aurait-on cédé aux sirènes de l'américanisation ? Il parait bien loin le Dogme95 créé avec Lars Von Trier ... Après avoir découvert et plus qu'apprécié Festen et La Chasse du même réalisateur, Kursk est donc le troisième métrage que je vois de lui et j'avoue que le décalage avec son univers habituel est assez dur à digérer ici. L'intimisme laisse place au spectaculaire (un peu) et on perd totalement en émotion malgré pourtant un scénario dur (et réel de surcroît) qui ne peut laisser de marbre. Le réalisateur et la présence de Matthias Schoenaerts m'ont donné envie de voir Kursk, pour le second je ne suis pas déçu mais pour le reste c'est compliqué. Beaucoup trop long et mou à mon sens, le métrage tourne en rond sans cesse et l'on avance pas ou si peu, en outre, le fait que tous les protagonistes parlent la même langue s'avère être un mauvais choix, la sincérité du récit en prenant un coup. Seule finalement l'intrigue politique m'a convaincu et c'est à cela que l'on voit que l'on a bien à faire à Vinterberg, le reste malheureusement m'a profondément ennuyé, même les scènes sous-marines ne sont pas véritablement convaincantes, reste une séquence finale marquante et qui remonte un tant soit peu l'ensemble mais le tout m'est apparu trop faible et trop lent pour m'emballer. Dommage.
    LeFilCine
    LeFilCine

    177 abonnés 575 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2018
    Kursk est un film catastrophe basé sur des faits réels, tout comme le film Deepwater sortie en 2016, mais qui n'atteint pas l'efficacité de ce dernier. Le contexte russe n’y est pas très bien rendu, la faute notamment à des acteurs qui ne s’expriment pas dans la langue de Pouchkine. Les décors extérieurs sont souvent bien laids, notamment parce que les paysages de la côte arctique russe sont reproduits par de piteux effets spéciaux. Les faits sont tous bien ceux qui ont eu lieu lors d’accident en l'an 2000, et le montage les réordonne malignement pour laisser du suspense jusqu'au bout. Mais le film se contente d’être juste une factuelle leçon d'histoire pour ceux qui découvrent ou redécouvrent les événements, mais n’apporte rien de bien nouveau dans le fond. L'incurie des autorités russes y est plutôt bien présentée et le rôle des proches des sous-mariniers est aussi mis en avant, mais c’est bien le minimum que se devait de présenter le long-métrage. Matthias Schoenaerts fait le job, mais ne réussit pas vraiment à transcender son personnage, et ne parvient jamais vraiment à nous faire croire qu’il est un militaire russe haut gradé. Léa Seydoux aurait méritée un rôle plus consistant, parce qu'elle est, comme toujours, convaincante, et parce que ces femmes de marin ont eu une importance cruciale dans la dénonciation des errements russes. Elle est malheureusement affublée d’un jeune acteur, qui interprète son fils, et qui n’a rien du tout à proposer. On a aussi plaisir à retrouver Colin Firth, impeccable, mais dans un rôle secondaire. Enfin, Alexandre Desplat signe quelques très beaux thèmes de la bande originale. Mais tout cela reste bien insuffisant pour un sujet si passionnant.
    Jorik V
    Jorik V

    1 267 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 novembre 2018
    La tragédie du Kursk avait ému le monde entier il y a près de vingt ans. La mort de ces vingt-trois marins abandonnés par la Russie, leur mère patrie, au fond des mers avait suscité l’émoi. Et il n’est pas étonnant que cette histoire vraie au potentiel cinématographique certain se voit adaptée pour le grand écran. Mais sa genèse semblait d’emblée improbable voire risquée. En effet, « Kursk » est financé et produit par Europa la société de Luc Besson, réalisé par le danois Thomas Vinterbeg avec à son casting des acteurs européens de tous horizons (la française Léa Seydoux, le belge Matthias Schoenaerts, l’allemand Auguste Diehl, l’anglais Colin Firth, …) et tourné en langue anglaise pour toutes les scènes, de manière à pouvoir être exporté au maximum à l’international. Et c’est là que le bât blesse : voir les acteurs débiter leur texte en anglais quel que soit la langue d’origine annihile déjà une partie de la crédibilité du film qui perd en pertinence. Et il est rare qu’une multitude d’intervenants de tous horizons lors de la conception d’un long-métrage soit bon signe. Cela accouche effectivement ici d’un film tiède et aseptisé qui ne rend pas vraiment hommage à cette tragédie.

    Vinterberg a connu une carrière en dents de scie, tutoyant les sommets grâce à ses débuts acclamés avec « Festen » mais aussi avec le magistral « La Chasse » mais est aussi passé par des périodes moins prolifiques avec des films plus confidentiels ou ratés qui n’ont pas laissé grand souvenir tels que « Loin de la foule déchaînée » ou « Dear Wendy ». Pour la première fois, il tourne un gros film de commande. Et il est clair que l’on ne retrouve guère la patte du cinéaste dans cette production certainement pensée pour plaire au plus grand nombre, bien qu’elle prenne comme caution le fait d’être adaptée d’un roman retraçant le drame. Les scènes dans le sous-marin succèdent mollement à celles sur la terre ferme où les femmes attendent leurs maris piégés sous l’eau et à celles où le commandement maritime de l’OTAN tente de leur venir en aide mais se retrouve bloqué par la frilosité de la diplomatie russe. Un déroulement pour le moins très attendu en somme. Le film ne provoque pas forcément l’ennui mais ne passionne jamais, le versant politique étant très timoré, l’émotion plutôt discrète (mais on évite tout de même avec bonheur les violons excessifs) et la tension pas vraiment au rendez-vous.

    On a tout de même droit à quelques fulgurances qui prouvent que « Kursk » aurait pu être un très grand film. Par exemple, la scène en apnée nous cloue à notre siège tandis que celle de l’enterrement à l’église se révèle à la fois sobre, forte et hautement symbolique. Et la réalisation de Vinterberg, si elle n’est pas exempte de défauts et pêche par classicisme, recèle parfois quelques idées bienvenues comme le format de l’image qui s’agrandit quand le sous-marin part en mer pour se resserrer une fois tous les marins morts. Les acteurs paraissent parfois peu dirigés (Colin Firth semble absent par exemple) mais font ce qu’ils peuvent sans vraiment croire au texte qu’ils récitent. A la sortie de la projection c’est donc la déception qui prime sans pour autant passer un désagréable moment mais il est certain que cette production ne restera ni dans les annales, ni dans nos mémoires et qu’un hommage plus marquant aurait été de rigueur.

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    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 815 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2018
    Ce film catastrophe sur l'histoire vraie d'un sous-marin (le Kursk), naufragé en mer de Barents, est assez prévisible quand on connait un peu l'histoire. Il y a quelques scènes de bravoure intéressantes avec un Matthias Schoenaerts qui fait le job mais sinon le soufflé retombe vite. Psychologiquement, Thomas Vinterberg ne se foule pas pour nous infliger des morales à deux sous sur les naufragés mais dépeint mieux l'attente des familles restées à quai. Pas vraiment emballant dans l'ensemble.
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 novembre 2018
    On est loin de Festen, le meilleur film à ce jour de T.Vinterberg. Sorte de docu à grand spectacle Kursk fait parler dans la VO les marins Russes en Anglais (prod. L.Besson oblige), ça commence mal... Ensuite toutes les ficelles sont là pour nous faire tomber dans tous les panneaux alors que l'histoire vraie est déjà bien suffisante et ne mérite pas toute cette armada de sensiblerie. Une juste sensibilité aurait pu en faire un bon film plutôt qu'un blockbuster déplacé, gênant pour la mémoire de ces marins.
    khesanh76
    khesanh76

    16 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2018
    Le film a été fait avec de petits moyens, bien loin de "A la poursuite d'octobre rouge". Enfin le naufrage du Koursk n'a pas été mis dans le contexte de reprise en mains de l'Armée et de la Marine Russe par Poutine ! Tout est mis sur le dos de l"Amiral soviétique, que l'on fait apparaître comme un incompétent ! Enfin il aurait fallu mettre une chronologie des évènements : samedi à telle heure, dimanche à telle heure...Bref vous pouvez passer votre chemin !
    Eselce
    Eselce

    1 386 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 avril 2019
    Bof. Plutôt déçu par ce film sans surprise. Tout est attendu, les séquences émotions, les blagues, les relations tendues entre les russes et les sauveteurs... Et les quelques désastres qui ont lieu. C'est surjoué et les moments d'émotions sont si classiques qu'on à du mal à trouver une accroche émotion. Pas terrible. Vite regardé, vite oublié.
    moket
    moket

    523 abonnés 4 323 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 janvier 2020
    On a connu Thomas Vinterberg en meilleure forme. Il nous livre ici un film très plan plan, alternant entre victimes, familles et secouristes sans vraiment creuser les enjeux politiques. Les scènes dans le sous-marin sont bel et bien anxiogènes mais, à l'image des secours, le film tergiverse trop. Longuet.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 355 abonnés 4 167 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 30 mars 2019
    Produit par Luc Besson, le nouveau film de Thomas Vinterberg est un blockbuster de commande. « Kursk » est l’adaptation de l’ouvrage d’un journaliste qui décrit avec minutie l’affaire du Koursk. Nous sommes le 10 août 2000 et le sous-marin nucléaire russe K-141 Koursk est endommagé. Vingt-trois marins tentent de survivre tandis qu’au sol, les tentatives d’opérations de sauvetage ne sont pas convaincantes. Matthias Schoenaerts et ses collègues font le job dans une mise en scène sobre évitant tous les artifices du film d’action. Léa Seydoux est moins à l’aise en mère de famille désespérée. Mais avouons-le, il est loin le temps de « Festen », Vinterberg signe une œuvre fade où l’intérêt est difficilement perceptible.
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    ManoCornuta
    ManoCornuta

    271 abonnés 2 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 juillet 2024
    Le résultat final laisse un peu le spectateur dubitatif: bien sûr l'histoire est connue (au moins dans ses grandes lignes) et plutôt bien rappelée. Néanmoins, les faiblesses de rythme, les séquences de début et de fin qui se dressent en "générateurs de pathos", les acteurs pas spécialement surinvestis malgré les noms alignés, tout ceci fait de Kursk une évocation assez ordinaire d'un drame terrible, à la tension trop peu soutenue. Un peu étonnant de la part de l'auteur du brillant La Chasse.
    CH1218
    CH1218

    196 abonnés 2 879 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2021
    Contrairement à d’autres films relatant un fait connu de tous (je pense à « Apollo 13 » par exemple), « Kursk » n’arrive à aucun moment à créer une quelconque tension, ni le moindre suspense sur ce qui s’est passé. La platitude se ressent continuellement et une fois le film terminé, on se dit, un peu tard forcément, qu’on aurait mieux fait de voir autre chose.
    Jonathan P
    Jonathan P

    67 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 décembre 2018
    On chasse tout espoir de vie. Ici, on torpille en vain la bureaucratie à l'émotion invisible au radar, pas de festen cinématographique.
    VOSTTL
    VOSTTL

    94 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 juillet 2019
    Je ne voudrais pas jouer les pinailleurs, mais ce « Kursk » me chiffonne un peu. A commencer par le casting. J’ai bien compris que la firme Besson vise l’internationale. Donc en version anglaise. Ce qui fait qu’on voit les protagonistes russes parler anglais avec des acteurs non russes ! Venus de Belgique, d’Autriche, d’Allemagne, de Suède et de France. Pour la partie britannique, l’honneur est sauf avec Colin Firth. Après tout la série « Versailles » était en langue anglaise ! Ça m’a chiffonné rassurez-vous. C’est dommage. La version française était la plus appropriée sans doute ; elle donnait un caractère neutre. Pour en arriver à envisager une V.F, moi qui ne jure que par la V.O, je me demande si "chiffonné" n'est pas un doux euphémisme ! Autre vétille : un suspens vain avec les survivants. Des films à caractère historique où l’on connaît la fin, il y en a des pelles. Par exemple : « First man » ; on sait très bien que Neil Armstrong a posé le pied sur la Lune, mais ce qui est intéressant c’est tout le cheminement qui l’a mené à poser le pied sur la Lune. Ce sont tous ces hommes et ces femmes qui ont permis par leur travail de répondre aux souhaits de John Fitzgerald Kennedy. Et surtout, c’est appuyé par des témoignages. Lesquels se découvrent et s’ajoutent aux anciens peu à peu au fil des ans. Sans compter de nouvelles images d’archives. Ici, quid de ce qui s’est vraiment déroulé pour les survivants ? Personne n’a recueilli un témoignage et pour cause : aucun survivant ! Evidemment, des films qui imbriquent la petite histoire (fiction) dans la Grande Histoire (le réel), il y en a aussi des pelletés. Je rassure : « Kursk » est un bon divertissement ; même gêné par le casting, j’ai passé un bon moment. Mais le film aurait pu avoir une autre démarche artistique. Très bien de nous présenter ces marins à la fraternité cimentée à travers un mariage, payés avec des roupies de sansonnet. Très bien de les voir s’égailler à l’intérieur de leur sous-marin nucléaire. Mais après l’explosion, il aurait fallu ne plus les voir. Thomas Vinterberg aurait dû avoir l’audace d’occulter cette partie vaine. Il aurait dû placer le spectateur à hauteur des familles et des sauveteurs. Après l’explosion, le spectateur aurait été dans la même angoisse, dans les mêmes questionnements que les familles et les sauveteurs. Le spectateur aurait été embarqué avec les mêmes inquiétudes que celles des sauveteurs. Et le spectateur aurait partagé le même soulagement avec Gruzinski à l’écoute des coups de marteau. Je pense que le film aurait gagné en intensité. Il aurait été judicieux voire audacieux que les soi-disant survivants soient en hors champs ; excepté lors de l’ouverture trop tardive de l’écoutille issue des secours du Commodore David Russell. Le choix du réalisateur Dan Trachtenberg pour « 10 Cloverfield Lane » était un point de vue externe tout le long du film. Le spectateur avait du mal à croire aux propos du type joué par l’acteur John Goodman. On ne savait pas si c’était un psychopathe ou un protecteur. Tous les bruits angoissants et le lieu même n’inspiraient pas confiance. C’est pourquoi, je maintiens que ce « Kursk » aurait gagné en intensité et en valeur artistique si le réalisateur avait changé son point de vue après l’explosion. Ce qui est intéressant dans ce film ce n’est pas la vie en sursis de ces survivants, c’est la gestion calamiteuse, irresponsable des autorités russes dans l’opération de sauvetage. Toute cette partie est terrifiante et instructive. Tout ce cheminement fait d’hésitation, d’atermoiement, d’interrogations stériles, d’orgueil mal placé voire assassin est révoltant ; découvrir un pays qui envoie des cosmonautes dans l’espace, incapable de secourir des survivants, prisonniers dans un sous-marin en raison de moyens techniques dégradés, insuffisants est navrant. Un suspens aussi vain me direz-vous ? Non. Là on a des témoignages. Et je le répète, tout ce cheminement qui a conduit à la mort ces survivants est instructif. Ce sont des éléments que j’ignorais. « Kursk » aurait pu être plus qu’un film catastrophe à grand spectacle. Les russes savent faire. Seulement, Poutine aurait-il laissé faire ?
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