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    Jeune Femme
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    102 critiques spectateurs

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    L?c!s_H00d
    L?c!s_H00d

    189 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Un film de désespérée et plein de vie, une sorte de survival dans Paris où le classicisme du fond est surpassé par la forme. "Jeune Femme", primé à Cannes par la caméra d'or, est un film sur la solitude, le désespoir, où la vie a une part importante.

    J'ai eu la chance de discuter avec Leonor Seraille, car en effet, le film est dans un certain sens autobiographique et fantasmé. Si Leonor, sortie de La Femis, voulait faire de son héroïne une personne sans gêne, à l'inverse d'elle-même, l'évolution de Paula dans Paris est similaire à son parcours. Paris est une ville où l'on est anonyme, où l'on se perd. Mais "Jeune Femme" n'est pas totalement le reflet d'une génération, bien que la course à l’emploi, la débrouille financière ou la fracture sociale soient universels. Car on touche de l'intime, on a l'impression de connaître Paula depuis toujours, c'est une femme faite de mots. Là se trouve le point fort du scénario, qui devait au final faire un résultat filmique de 3h30. Paula est un personnage de papier, elle souffre de sa vie, on l'a poussé de rien dans sa jeunesse, seulement d'amour. Sa mère, l'a accepté, depuis sa jeunesse, mais elle est différente de Paula. Paula est folle, hystérique, bipolaire et délivre un message social ; elle pousse son entourage à leur extrême limite (la scène du médecin par exemple, où Paula diagnostique son docteur). Seulement, tout le monde ne vit pas comme cela, c'est en ca que le film n'est pas le reflet d'une génération, c'est le portrait d'une femme. Mais qu'est-ce qui a poussé Leonor a écrire un personnage d'une telle envergure ? Est-ce un personnage ordinaire pour elle ? Laetitia Dosch en tout cas, n'est pas ordinaire. L'histoire était écrite en pensant à elle (et réécrit pour d'autres comédiens), qui elle-même inspire du Gena Rowlands ou du Cassavetes. Ce qui est sûr, c'est que l'actrice joue à merveille, et porte ce film haut en couleurs, surprenant et captivant. Un film qui vieillira, car marqué par son temps et sa bande originale (très bonne), mais qui sera intéressant en tant que document d'époque et portraitiste.

    La réalisation est quant à elle plutôt convaincante et arrive à ne pas faire penser au manque de budget, grâce à une immersion complète et une intimité forte. Le montage est libre, tout comme Paula, constamment déchainée ; cette sensation de virevolter, de passer d'un moment de sa vie à un autre sans en comprendre comme on en est arrivé là se reflète, appuyant sur les personnalités de chacun des personnages, tous les plus complexes et attachants. Leonor a écrit ce moment de vie pour son diplôme de concours, tout en étant sous la dureté de son petit ami, la poussant à se dépasser, à intéresser le spectateur sur une histoire déjà vue. Si l'ensemble est réussi, il reste cependant quelques baisses de rythme, mais toujours reprises par une scène palpitante. Car le film est palpitant, et où la jeune femme passe, il n'en reste que tendresse et essoufflement.
    dominique P.
    dominique P.

    844 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 novembre 2017
    La bande annonce m'a attirée et j'aime bien l'actrice principale.
    L'histoire m'a intéressée, cependant, j'ai trouvé que l'ensemble était un peu trop foutraque.
    Cela dit, cela ce suit sans déplaisir et il y a quelques moments sympas.
    A voir surtout si on une carte d'abonnement.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    174 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 novembre 2017
    Un film bien plus sombre que ce que la bande-annonce laisse entendre. Paula est plus en mode "Sans toi ni loi" qu'en mode "Frances Ha". C'est particulièrement vrai dans les premières séquences où un certain malaise peut s'installer, surtout si vous avez connu ce type de personnes qui semblent elles-mêmes courir vers les emmerdes. Heureusement pour elle et pour nous, le monde est bien fait et l'humanité merveilleuse, donc elle trouve partout des gens prêts à accueillir sa folie douce. Cela permet de croiser des seconds rôles très bien construits et souvent attachants. Et puis nous finissons par être sauvés par l'idée que cet électron libre insaisissable peut lui aussi être aimé. Ouf. La comédienne principale est évidemment formidable ; son jeu est rempli de petits détails très justes. La mise en scène est vraiment soignée, particulièrement la lumière et la couleur, bravo. Et la bande originale pas mal du tout.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2017
    Une comédie assez déjantée, toujours sur la corde raide, flirtant avec le drame que le dynamisme de son héroïne parvient à repousser sans cesse. Un ton personnel qui renouvelle quelque peu le film "parisien", en mettent le doigt au passage sur les tares d'une ville de moins en moins accueillante.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    Paula, 31 ans, a l’air un peu paumée, mais sympa. Quand elle rentre à Paris après un séjour au Mexique, elle apprend que son jules la quitte et que sa mère ne veut plus la voir. La voilà donc sans domicile, sans job et sans le sou. Juste encombrée d’un gros matou sur les bras. Forcément les premières scènes de Jeune Femme ne sont pas gaies. Mais comme Paula assure qu’elle « sait s’adapter à tout », elle fait bonne figure et on la croit. Avant de se rendre à l’évidence : elle est coincée entre ses engagements et ses renoncements !
    Elle va bien vendre de la lingerie féminine, puis échanger du baby-sitting contre une piaule, mais son caractère direct et son côté foutraque ne résistent pas dans la durée. Et puis son bagout finit par épuiser les plus patients… Bref, Paula est une fille « borderline », comme d’autres avant elle : Frances Ha, Geni de Tous veulent le meilleur pour elle, Agathe de Queen of Montreuil ou Anna de Baden Baden. Toutes apprenties de la vie, qui se prennent « vents et râteaux » et se relèvent en souriant. Velléitaires têtues, fragiles perdantes.
    Pour son premier film, Léonor Serraille a réalisé un joli portrait de femme, touchant et plein de charme. Un portrait tout en rupture de ton où l’humour sert à dédramatiser le désordre intérieur de son héroïne. « Je suis attachée à ces tempéraments à la fois forts et vulnérables, dit-elle, trahis par leurs qualités, sublimés par leurs failles ». Paula, c’est Laetitia Dosch, actrice expressive et sincère. Scénario bien balisé, dialogues dynamiques et mise en scène brillante. Bref, la jeune réalisatrice a réussi avec panache son coup d’essai.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    " jeune femme " caméra d'or au dernier festival de cannes est une comédie sociale rafraîchissante. En effet nous y suivons le parcours chaotique d'une jeune femme qui vient d'arriver à paris le film décrit bien la violence urbaine, la précarité et la violence des relations sociales. Le film doit beaucoup à laetia dosch génialisme dans le rôle principale.
    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 novembre 2017
    Il y a d’abord et avant tout la confirmation Laétitita Dosch qui depuis « Keeper » hantait le cinéma français dans l’attente de ce premier grand rôle. La voici exaltante et révoltée en femme aventureuse dans un Paris qu’elle n’aime pas et qui la rejette à travers un passé qu’elle ne peut ranimer. Alors il lui faut réapprendre à vie et pour ce redémarrage, la caméra de Léonor Serraille lui sert de tuteur exemplaire. La réalisatrice, dans un premier film, la délivre ainsi de son surplus de raisonnable pour mieux la perdre là où elle entend aller Il faut savoir se perdre, nous dit-elle, savoir s’abandonner et abandonner son histoire pour mieux retrouver l’empreinte de ses pas. Ce n’est pas forcément facile à suivre, encore moins à vivre pour cette héroïne qui a malgré tout bien de la chance de s’être acoquinée avec une telle actrice. Laétitita Dosch,
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    FaRem
    FaRem

    8 796 abonnés 9 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 mars 2018
    Pour son premier film, Léonor Serraille a fait un très beau cadeau à Laetitia Dosch avec ce superbe rôle qui lui permet de s'exprimer totalement. Le film repose entièrement sur les épaules de cette actrice qui est bluffante et qui a logiquement été nominée pour le César du Meilleur jeune espoir féminin. C'est l'histoire qui veut ça, mais elle a eu toutes les libertés nécessaires pour s'épanouir dans ce rôle et pour montrer tout son talent. Dans ce film, on suit la descente aux enfers de cette jeune femme qui semble dans un premier temps plus triste de la perte de son confort que celle de son petit-ami... Dans un style parfois proche de celui d'un documentaire, on assiste à quelques instants de vie sur Paula qui se reconstruit sous nos yeux grâce aux nombreuses rencontres qu'elle fait qui permettent également d'introduire des personnages secondaires pour la plupart attachants et bienveillants. Cette épopée un brin féministe sur l'émancipation d'une femme est dynamique et rafraîchissante à l'image Laetitia Dosch qui incarne merveilleusement bien cette jeune femme perdue, mais pleine de ressources. Bien que simple et sans surprise, ce film qui oscille entre drame et comédie est très agréable.
    Hotinhere
    Hotinhere

    571 abonnés 4 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 novembre 2019
    Une comédie mélancolique et fantasque qui dresse le portrait d’une héroïne insaisissable qui tente de se reconstruire suite à une rupture sentimentale. Malgré quelques défauts (normal pour un premier long métrage), un film atypique remarquablement mis en scène, illuminé par l’interprétation grandiose de Laëtitia Dosch, et récompensé par la Caméra d’or à Cannes en 2017.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Comment ne pas se reconnaître dans ce portrait de la jeunesse du xxi ème siècle ? un film bien réalisé une actrice superbe mais ... ptet dommage que tout soit attendu sans surprise. ptet trop réaliste malgré ses ombres de folie ?
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2017
    Paula a trente-et-un ans. Ou vingt-neuf. Ça dépend. Elle se retrouve à la rue après une rupture traumatisante avec pour seul bagage le chat de son ex-copain, une cicatrice au front et un manteau rouge volé à l'hôpital.

    Caméra d'or au dernier Festival de Cannes, "Jeune femme" révèle une actrice hors pair. De tous les plans, la rousse Laetitia Dosch promène sa grande silhouette dégingandée dans un Paris pluvieux avec une grâce et une fragilité qui la rendent immédiatement attachante. Elle pleure, elle rit, elle crie, elle danse... Tour à tour forte et fragile, volcanique et éteinte, sophistiquée et naturelle, solaire et lunaire, elle démontre, d'un plan sur l'autre, une étonnante richesse de jeu.

    "Jeune femme" croque une héroïne de notre temps. Comme "Cléo de 5 à 7" en 1962, l'unité de temps en moins. Une femme en galère dans un Paris qui ne lui est pas spontanément accueillant - et qu'elle dit détester même si on l'imagine mal vivre ailleurs. Une femme en galère amoureuse mise à la porte par l'homme qu'elle a aimé pendant plus de dix ans et qui rencontre tour à tour une lesbienne qui aimerait la glisser sous sa couette (Léonie Simaga qui fut mon étudiante à Sciences Po avant d'entre à la Comédie-française) et un vigile prêt à la prendre sous son aile protectrice. Une femme en galère professionnelle qui trouve non sans mal un CDI dans le "bar à culottes" (sic) d'un centre commercial anonyme (Italie 21 à 500m de chez moi) et un boulot de fille au pair chez une bourgeoise faussement sympathique (Erika Sainte remarquée dans "Baron Noir").

    Tant les critiques que les spectateurs réservent depuis dix jours un accueil enthousiaste à ce premier film. J'aurais aimé partager une telle euphorie. Hélas, j'ai quelques réserves. Sans rien trouver à redire au jeu (d)étonnant de Laetitia Dosch, il ne m'a pas fait vibrer ; il ne m'a pas touché. Le personnage de Paula m'a semblé trop hystérique, trop indécis, trop incohérent, trop tout. Suis-je déjà trop vieux pour comprendre les émois des jeunes femmes de notre temps ? Quant au scénario de Léonor Séraille, si j'ai aimé sa conclusion, ouverte, j'ai trouvé qu'il cédait à une certaine facilité, en accumulant les rencontres à la va-comme-je-te-pousse au risque de nuire à l'unité du récit et de réduire les personnages secondaires à des silhouettes.
    tupper
    tupper

    135 abonnés 1 387 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2017
    Tranche de vie captivante qui oscille en permanence entre drame et comédie. Remarquablement interprété et réalisé, le film se concentre sur l’instant présent, sans réel fil conducteur, sans possibilité d’anticiper, nous plaçant dans la même situation que son héroïne qui progresse sans plan au gré de ses rencontres. Un 1er long métrage très prometteur pour l’avenir de la réalisatrice.
    Newstrum
    Newstrum

    50 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 novembre 2017
    Un film qui repose tout entier sur la talent de son interprète : Laetitia Dosch. C'est elle qui apporte de l'imprévu au récit et incarne l'idée de la liberté de cette jeune femme. A voir pour elle car elle est formidable. L'idée des yeux vairons est assez belle sinon. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    Onir
    Onir

    83 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2017
    Film sympathique et personnage principale attachante ... mais rien d'exceptionnel non plus je dois dire.
    On assiste à ce qui fait suite à la perte de repères d'une jeune femme, suite à une séparation
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    136 abonnés 2 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2019
    JF CHERCHE APPARTEMENT. Tu seras une femme. Attachante et fragile Laetitia Dosch casse la baraque. La fougue et le feu pour chercher la définition de la liberté. Une femme moderne, une femme blessée, une femme pressée. L'existence au quotidien.
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