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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 janvier 2018
Les Espagnols sont vraiment des grands maîtres du film d'épouvante, on est rarement déçus par un film de ce genre quand un réalisateur espagnol est aux commandes. C'est bien le cas ici et le film est d'autant plus impressionnant qu'il relate une histoire authentique, avec témoignages policiers à l'appui. C'est pourtant un exercice difficile : compte tenu du nombre important de films existants consacrés au spiritisme, il est particulièrement ardu d'être original et de sortir du parcours habituel (avec les victimes qui tombent les unes après les autres). spoiler: Ici, il s'agit d'enfants qui veulent parler à leur père défunt grâce à la fameuse planchette. Le réalisateur a su habilement mêler l'épouvante au quotidien et le résultat est plus que probant. Le film vaut aussi pour l'interprétation des acteurs, en particulier la jeune Sandra Escacena, tout à fait crédible dans le rôle principal, celui d'une attendrissante grande sœur chargée de responsabilités. Gageons qu’on entendra beaucoup parler d’elle et qu’un bel avenir cinématographique attend cette jeune fille aussi belle que talentueuse.
Il faut savoir que ce film fantastique/d'épouvante raconte une histoire véridique qui s'est passée en Espagne en 1991. Une jeune fille de 15 ans a joué au Ouija avec deux amies à l'école et a libéré une entité maléfique qui a pris possession de son corpsspoiler: et elle en est décédée.
spoiler: Elle avait déjà joué auparavant à ce jeu et rien ne s'était passé.
Là les trois amies ont été interrompues par un professeur qui a cassé le jeu, ce qui libéré une entité maléfique.
Il y a eu une enquête de police et la mère et les frères et soeurs de la jeune fille ont témoigné. Le film est très bien fait et c'est réellement angoissant, surtout quand on sait que tout cela est vrai. Aussi la reconstitution du début des années 90 est bien faite.
Un bon film inspiré d'une histoire vraie même si le genre est bien connue. on se s'ennuie pas ...les acteurs mêmes jeunes arrivent a insuffler de l'esprit (c'est le cas de le dire) dans ce film horrifique espagnol de bon niveau
Si l’issue de l’intrigue est sous-entendu dès le début, la narration ne ménage pas son suspense quand au déroulement. Des amies, une éclipse, une table de Ouija, un pitch basique, relevé par la présence de l’entourage de la courageuse Verónica. Ses jeunes frère et sœurs ajoutent la tension dramatique et l’angoisse nécessaire à nous tenir en haleine. Sandra Escacena (Verónica) réalise d’ailleurs une performance talentueuse alors que la situation devient de plus en plus compliquée à gérer pour son personnage.
Le mot espagnol pour «ouija» est «ouija», fait qui peut expliquer pourquoi ce film est comme tout autre film ouija.
Heureusement, Verónica est bien écrit (et basé sur une histoire vraie), bien réalisé et l'actrice principale (Sandra Escacena, qui n'a que 16 ans) est nominée pour le meilleur espoir féminin au prochain Goya. Les fans de films d'horreur trouveraient du quoi à s'amuser ici, surtout s'ils ne sont pas trop exigeants.
Après un [REC]³ Genesis décevant, on avait un peu peur d’avoir perdu Paco Plaza mais avec Verónica, il signe un nouveau grand film d’épouvante diaboliquement efficace qui le place en nouveau maître de l’horreur espagnol. Il se dégage une ambiance particulièrement angoissante tout le long du film grâce à un sublime travail sur l’image et le son. Mais c’est aussi la véritable révélation de la jeune et talentueuse Sandra Escacena qui porte vraiment le long métrage sur ces épaules. Une actrice espagnole qui pourrait remporter un Goya parmi les sept auquel le film est nommé et devrait rapidement refaire parler d’elle. [lire la critique complète sur Freakingeek.com]
Une trio de jeune fille d’une quinzaine d’année va jouer au ouija et bien sûr l’une d’entre elle va avoir affaire avec un être maléfique.
L’intrigue est plus dans le jeu des jeunes acteurs et l’ambiance flippante qui née au fur et mesure des 1h45 du film que dans le scénario lui qui traite un sujet bateau.
Très bien réalisée et le suspense est bien maîtrisé.
Il semblerait que cette histoire soit tirée d’un faut unique en Espagne relatée par la police.
Paco Plaza sort de la saga [Rec] mais reste dans le genre avec ce Verónica. On a déjà vu beaucoup de choses sur le sujet (la possession démoniaque). Des films de plus en plus mauvais et de plus en plus identiques, venus surtout d’outre-atlantique. Je partais donc peu confiant même si le réalisateur espagnol m’a toujours bien mis les pétoches. Je suis assez blasé sur les films d’horreur mais tout ce qui touche à la possession et à l’exorcisme me met toujours très mal à l’aise. D’entrée, ce fut le cas. Il faut dire qu’on rentre très rapidement dans le vif du sujet. Pas de temps perdu en bla-bla inutile. Le fait que le scénario, très maitrisé, tout comme la mise en scène, tendue, rythmée, jamais démonstratrice, soit inspiré d’un rapport de la police madrilène relatant des faits jamais expliqués (le tout légèrement modifié pour y inclure le drame familial), a indéniablement joué un rôle sur mon esprit. Dès la première séance de spiritisme une belle angoisse m’a noué les tripes pour monter crescendo en terreur jusqu'à la dernière minute. Les effets spéciaux sont très réussis mais pas envahissants, il y a peu de scènes gores. Tout est question d’ambiance. Elle est ici oppressante au possible. L’interprétation joue aussi pour beaucoup. La jeune Sandra Escacena, premier rôle à l’écran, est vraiment très convaincante. Les jeunes acteurs qui jouent les frères et sœurs aussi. Et on retrouve l’excellente Ana Torrent (Cria Cuervos) dans le rôle de la mère. Bref, Paco Plaza persiste et signe dans le genre horrifique pour notre plus grand plaisir et nos plus belles frousses. Il ne renouvelle pas le genre mais le dépoussière sérieusement. Efficace et terrifiant !
Avec "Verónica", le co-créateur de saga "REC" s'attaque (assez librement sur les faits) à la fameuse affaire Vallecas transformée ici en "Verónica" aka la première fois que la police espagnole a reconnu officiellement dans un rapport la présence de phénomènes surnaturels inexplicables lors d'une enquête au début des années 90.
Le principal souci de "Verónica" est d'arriver avec une bonne dizaine d'années de retard (voire plus).
Formellement, il n'y a pas grand chose à dire, le film tient on ne peut plus la route avec certains plans magnifiques renvoyant à une certaine époque bénie de l'épouvante, impression appuyée par l'excellente bande originale rétro. Même au niveau des manifestations surnaturelles, quelques-unes parviendront à surprendre les plus aguerris du genre (parmi d'autres beaucoup plus banales). De plus, le style ibérique de "Verónica" l'ancre bien plus dans la réalité que la majorité des productions US avec le quotidien de cette adolescente obligée de s'occuper de ses soeurs et de son frère à cause d'une mère trop souvent absente, cette qualité est évidemment renforcée par l'aspect "histoire vraie" de l'ensemble. Enfin, l'interprétation n'est pas en reste en apportant une bonne dose de crédibilité à cette histoire avec la révélation Sandra Escacena dans le rôle principal.
Seulement, on connaît hélas quasiment tout de cette histoire avant même de la découvrir. Séance de spiritisme avec une planche Ouija, esprit qui a apprécié qu'on le sonne et qui n'a pas dans l'idée de partir, manifestations de plus en plus oppressantes, silhouette louche à tous les coins de portes avec le sale projet de posséder quelqu'un à un moment ou à un autre... "Verónica" déroule tous les poncifs du genre avec, parfois, une certaine habilité, il est vrai, mais pas à une dose suffisante pour arriver à les transcender. Le discours métaphorique qui semble un moment se développer autour du parallèle du passage de l'enfant à la femme avec l'arrivée de ce démon nous fait miroiter une direction plus intéressante mais celui-ci disparaît complètement en cours de route... Bien trop de films auparavant ont déjà emprunté les mêmes sentiers pour que "Verónica" puisse créer la moindre surprise. Il en résulte ainsi un long-métrage qu'on n'a pas vraiment envie de détester, on ne s'y ennuie pas trop après tout, mais qu'on aura assez vite effacé de nos mémoires. Dommage... En tout cas, si Paco Plaza dispose d'une machine temporelle pour retourner au début des années 2000, c'est à cette époque qu'il doit aller sortir son film, nul doute qu'on l'aurait alors encensé. Aujourd'hui, il n'est juste qu'un produit banal mieux emballé que la moyenne.
Je me suis régalée du début à la fin. Inspirée d'une histoire vraie on se laisse tout de suite happée par l'histoire de cette adolescente qui à la suite d'une séance de spiritisme va vivre 3 jours de terreur. Ce que j'ai apprécié contrairement à beaucoup de critiques c'est que tout est suggéré à travers le regard de Veronica ou de ses soeurs; même l'esprit maléfique apparaît de manière sobre sans effet spectaculaires sans en faire des tonnes en effets spéciaux, sans des scènes gores ouf Non vraiment on y croit et on espère tellement qu'elle va s'en sortir.... A voir
Dans ce film inspiré du seul rapport de police en Espagne qui confirme la présence de phénomènes paranormaux, il n'y pas de chichis, pas d'innombrables effets visuels ou de bruitages, juste là pour créer des situations "épouvantables." Ce film est non seulement réaliste, mais il est également pédagogique, très instructif. En effet, il démontre clairement, qu'il faut laisser le monde des esprits aux esprits, et le monde des vivants aux vivants. Deux parallèles ne doivent jamais se rencontrer. Vouloir le faire, c'est ouvrir une brèche et créer un conflit... Chacun doit rester à sa place, et ne pas se faire croire que s'amuser avec les esprits, de la lumière ou de la noirceur, est sans conséquence. C'est ce que j'ai compris et aimé dans ce film.
Excellent film meme si un TOUT petit peu long à démarrer....Ces jeunes acteurs sons impeccables! Certains disent que ça n'apporte rien au genre et ben moi je dis tout le contraire !! De très bonnes trouvailles comme le cauchemard superbement imaginé & réalisé au momentspoiler: ou elle a ses règles . Je ne me suis pas ennuyé et on suit cette ado qui veut protéger les siens. Génial aussi lorsqu'elle croit en spoiler: s'enfuyant qu'elle porte son petit frère ... Pas toujours flippant mais toujours prenant et C ça qui fait un bon film. 19/20. Mieux que Rec qui était bien et surtout beaucoup mieux que Insidious 4 sorti récemment.
Heureusement que je n'ai pas pris en compte les avis négatifs sur ce film, sinon je serais passée à côté d'un petit bijou de l'épouvante. Franchement, ce film est "honnête" puisqu'il est basé sur une histoire vraie. Donc ne vous attendez pas une succession d'effets spéciaux ou de revirements de situation toutes les cinq minutes. C'est pour ça que j'aime les films basés sur des histoires vraies, ça va à l'essentiel. J'en frissonne encore.
Le réalisateur de REC nous raconte ici une histoire tirée de faits réels, sur une séance de spiritisme qui va finir très mal pour une jeune fille. Le rythme est assez lent mais il prend justement le temps de bien poser les bases et d'instaurer une ambiance assez malsaine tout au long du film. Il n'y a pas forcément de grands effets spéciaux ni de grand frissons, mais une sensation assez gênante, voire déplaisante. Le jeu de l'actrice principale est en tout cas très bon, ainsi que de ses frères et sœurs. A voir pour les amateurs de ce genre de film. cinephile-critique.over-blog.com