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    Félicité
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    velocio
    velocio

    1 172 abonnés 3 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2017
    Agé de 45 ans, le réalisateur franco-sénégalais Alain Gomis propose avec "Félicité" son 4ème long métrage. Ce film, il est allé le tourner à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, une ville tentaculaire et bouillonnante, dans laquelle il s’est immergé pendant plusieurs mois et dont il a capté la fièvre au travers d’une femme, Félicité, chanteuse de bar fière et courageuse. Cette femme au fort caractère gagne grâce à ce travail de quoi la faire vivre, elle et son fils, de façon certes modeste mais tout à fait convenable. Sauf qu’un accident de moto conduit son fils à l’hôpital et qu’il lui faut trouver très rapidement l’équivalent de 1000 Euros pour qu’une opération puisse être pratiquée afin d’éviter l’amputation d’une jambe. Une recherche qui s’avère difficile et parfois même dangereuse, racontée en parallèle avec la drague menée auprès d’elle par Tabu, un client du bar où elle se produit, coureur de jupons, buveur invétéré, violent lorsqu’il a trop bu, plein d’attention et très doux lorsqu’il est à jeun.

    Film à la fois social et, à sa façon, romantique, film âpre utilisant avec bonheur deux styles de musique qui sont aux antipodes l’un de l’autre, "Félicité" est un film puissant et attachant qui montre qu’en Afrique comme un peu partout dans le monde, la femme représente l’avenir de l’homme.

    Auréolé du Grand Prix du Jury qui lui a été attribué lors du récent Festival de Berlin, on peut espérer que ce magnifique portrait de femme rencontre un public plus conséquent que les trois premiers films de son réalisateur.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    169 abonnés 1 857 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 mars 2017
    J'ai beaucoup de mal à comprendre l'engouement de la critique pour ce film. Certes l'intention est bonne, le sujet dramatique, mais c'est filmé si maladroitement, avec des images sombres, sales, incompréhensibles, de longs plans fixes, ça manque tellement de rythme et de scénario digne de ce nom qu'on s'ennuie ferme, d'autant que Félicite dure plus de deux heures. Serait-ce la mauvaise conscience occidentale qui inciterait les critiques à voir un chef d'oeuvre dans ce qui ressemble beaucoup à un documentaire d'amateur ? On imagine ce qu'un Ken Loach aurait pu tourner sur un sujet pareil, dans n'importe quel pays du monde. Restent quelques bonne scènes, émouvantes par leur intensité dramatiques, même si elles sont aussi mal filmées que les autres. Tout ça ne fait pas vraiment un film.
    traversay1
    traversay1

    3 111 abonnés 4 627 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 avril 2017
    Il y a deux films dans Félicité. Le premier est le portrait d'une chanteuse de bar de Kinshasa, doublée d'une guerrière qui arpente les rues de la ville pour trouver l'argent qui sauvera la jambe de son fils accidenté. Le plus souvent caméra à l'épaule, le réalisateur Alain Gomis fait ressentir les vibrations électriques d'une cité dévastée après la dictature et les guerres. Réaliste et nerveuse, la mise en scène suit pas à pas le combat de cette femme courageuse, étanche aux compromissions et déterminée jusqu'à l'aveuglement. Puis vient donc la deuxième partie du film et là, à moins de s'abandonner à ce qui pourrait passer pour de la poésie noire, tout devient opaque avec un aspect mystique et magique à peu près indéchiffrable. Félicité ressemble alors à une oeuvre quasi expérimentale dont toutes les explications du monde, fournies après la projection, ne sauraient excuser son caractère foutraque, dans une direction qui cette fois ne semble plus être en contrôle. Aujourd'hui, le précédent film d'Alain Gomis, était d'un ennui carabiné. Félicité est tout de même moins pénible à voir malgré ses côtés abscons, cela laisse de l'espoir pour le prochain.
    François CHAUPITRE
    François CHAUPITRE

    2 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 mars 2017
    Félicité, après un début prometteur, distille un ennui profond, avec des scènes incompréhensibles, mal filmées, avec des photos de nuit mal éclairées. Je me suis retenu pour ne pas quitter la salle avant la fin. Je ne comprends pas comment ce film a pu obtenir un prix à Berlin.
    Olivier Barlet
    Olivier Barlet

    266 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 février 2017
    (...) C’est un intense et émouvant hommage que rend ainsi Alain Gomis à ceux qui cessent de se penser comme victimes pour se coltiner leur quotidien et se réconcilier avec eux-mêmes. Félicité a la dignité de ceux qui ne s’arrêtent pas à la laideur du monde mais en font au contraire le socle des possibles. Point n’est besoin de traduction pour comprendre ce qu’elle finit par chanter a capella, entraînant son auditoire avec elle. Ne nous dit-elle pas qu’en Afrique aujourd’hui, se joue certes le scandale du monde mais aussi, si l’on veut bien la regarder sans la réduire et écouter le chant de chacun comme dans le plan final, les voies du renouveau ?
    poet75
    poet75

    256 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 avril 2017
    A Kinshasa, dans un « café tapageur », comme dirait Rimbaud (mais sans « lustres éclatants »), accompagnée par un groupe de musiciens aux rythmes dansants, s'élève la voix de Félicité. Elle est chanteuse, c'est son gagne-pain. Mais c'est un métier qui ne rapporte pas suffisamment pour payer la forte somme demandée pour opérer son fils de 14 ans dont elle apprend qu'il est à l'hôpital, gravement blessé à la suite d'un accident de la route.
    Commence alors pour la femme une recherche inlassable d'argent afin de pouvoir payer les frais d'hôpital. Elle est capable de tout pour le salut de son fils, même à supporter les humiliations et les avanies. Rien ne l'arrête. Elle prend des coups, mais sans jamais baisser les bras.
    C'est un film étonnant qu'a réalisé Alain Gomis. Dans cette ville grouillante et violente qu'est Kinshasa, le portrait de Félicité, la femme-courage, oscille d'un bout à l'autre entre le réalisme et l'onirisme. Les scènes brutales font place à des scènes qui semblent venir d'un songe. Et il en est de même quant aux dialogues, tantôt empreints de sécheresse et de dureté tantôt s'élevant jusqu'à des sommets de poésie (une voix off fait entendre, durant une des scènes, un poème de Novalis).
    Mais c'est la musique qui réserve le plus de surprises. Elle bascule, elle aussi, d'un extrême à l'autre et marque tout le film de sa présence. Il y a, d'un côté, les rythmes dansants dont j'ai déjà parlé, les percussions, la voix de Félicité. Et, de l'autre, le film offre de longues séquences tout imprégnées d'une musique totalement différente, qui n'a rien à voir avec les rythmes africains, puisque c'est celle de l'estonien Arvo Pärt. Etonnante rencontre des cultures : ces compositions venus d'un pays balte sont interprétées par un orchestre, une soliste et un choeur entièrement congolais. Le résultat est merveilleux, beau comme une porte ouverte sur le ciel.
    Dommage que le film soit, à mon avis, un peu trop long. Raccourci de quelques scènes qui ne m'ont pas semblé très intéressantes, il serait fascinant. Cela dit, il mérite amplement le déplacement. 7,5/10
    Stéphane C
    Stéphane C

    54 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2017
    Grand prix du jury à Berlin.
    Une œuvre sombre dont la musicalité et le lyrisme sont animés par la très bouillonnante Kinshasa; c'est aussi le magnifique portrait d'une femme forte, déterminée et n'acceptant pas la compromission ...
    Laurent C.
    Laurent C.

    238 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 avril 2017
    Elle a le regard noir, déterminé, le visage levé et ferme, et elle s'avance au milieu du tumulte d'un café congolais, jusque la scène où elle va chanter. Elle, c'est Félicité, l'héroïne magnifique de ce film, totalement dévouée à sa carrière de chanteuse et sans doute moins son métier de mère. Mais il suffit d'un seul évènement pour que le destin se précipite, à savoir un accident de circulation de son fils. S'engage alors pour Félicité une course folle à travers Kinshasa pour réunir la somme qui va permettre de soigner la jambe de son fils. "Félicité" est tout à la fois un film particulier, en l'occurrence le portrait d'une mère courageuse, et universel, à savoir la vision sur une Afrique, qui à l'instar du frigidaire de Félicité, succombe en permanence à des pannes malgré les réparations qu'il reçoit. On peut dire aussi que "Félicité" est un film musical. Alain Gomis est malin d'ailleurs. En effet, il ne cède pas à la facilité africaine en se contentant de mettre en scène des musiciens africains, au contraire, il mélange les styles classiques qui donnent à son œuvre une portée véritablement universelle et tragique. On pourra regretter un format trop long, notamment dans la seconde partie du film qui aurait mérité quelques raccourcis. Néanmoins, "Félicité" demeure un film lumineux et éblouissant comme la voix de cette femme qu'elle donne à entendre d'un bout à l'autre du long-métrage.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2017
    Félicité tient sa première originalité dans sa structure narrative : deux blocs de récits que tout oppose. Une première partie montrant une femme qui coure dans les rues, à la quête d'argent pour sauver la jambe de son fils, moments durs, violents, entrecoupés d'une superbe partition musicale et de belles scène de chansons où tout virevolte. Cette partie du film, parfois décevante car à certains moments manquant de chair, mais à d'autres endroits d'une belle force d'évocation, évoque nettement Ma Rosa de Brillante Mendozza, mais selon moi plus fort que le film philippin. La deuxième partie, beaucoup plus poètique et onirique nous montre des personnages assommés au départ avant de retrouver une certaine fois en la vie. Les personnages observent la violence de la vie qui les entoure. C'est la partie du film la plus personnelle. Félicité est aussi un film sur le deuil. La femme, au demeurant pas très sympathique, à la bouche fermée, exhibant sans vergogne ses retondités peu seyantes, se bat de toutes ses forces pour la survie de son fils (la scène chez l'homme riche reclus est d'ailleurs remarquable). Abattue ensuite, aboulique, elle sourit enfin après avoir rêvé et été aidé par son compagnon, touchant mais maladroit. Véronique Beya Mptu campe avec un grand talent une femme combattante qui passe par tous les états. Félicité, dont le prénom résonne poétiquement, est un bon film subtil à qui il manque un choix plus affirmé dans la volonté de montrer la vie ... A voir cependant et découvrir Alain Gomis.
    islander29
    islander29

    765 abonnés 2 276 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 avril 2017
    un film intéressant quand on le considère sous différents angles, la photographie sur Kinshasa, est pertinente et n'hésite pas parler de misère, de population , ensuite le film est un puzzle musical, avec de brillants morceaux typiques ou classiques..... Enfin les personnages dans les bars sont porteurs d'une grande sincérité, voire humanité;....Cela fait du bien de voir des gens sans arrière pensée ......
    Le petit point faible est le scénario qui parfois est imprécis, vague et qui s'étire par moments.....
    Mais on peut voir que l'Afrique bouge, qu'elle chante et qu'elle a des choses à raconter, cette félicité à la poitrine avenante est un oiseau volontaire dont la voix mérite d'être entendue.....Un fort joli film au fond....
    Loïck G.
    Loïck G.

    286 abonnés 1 633 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 avril 2017
    Ça part obligatoirement d’un bon sentiment (raconter le Congo d’aujourd’hui à travers les difficultés financières d’une femme seule) mais ça dérape très vite dans la stylisation. Alain Gomis aime l’architecture du cinéma et le vocabulaire qui va avec. Il en fait dans une première partie une œuvre absolument concrète, compréhensible qu’il transpose quasiment dans la seconde partie en un volet purement abstrait. La force symbolique des images entache alors tout discernement. Le scénario se délite et la bonne interprétation de l’héroïne, Véronique Beya Mputu devient de plus en plus énigmatique, sans qu’aucun signe perceptible ne vienne corroborer ses postures. Ça dure deux heures, et c’est très long …
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    soulman
    soulman

    69 abonnés 1 154 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 avril 2017
    Beau film qui aurait gagné à être plus court. Tout est passionnant pendant la première heure (jusqu'à la sortie du gamin de l'hosto), puis le récit se dilue au fil des minutes. Le cinéaste s'intéresse alors à d'autres personnages que Félicité, multiplie les ralentis et les plans nocturnes flous, supposés évoquer une certaine recherche spirituelle des protagonistes, sans que le spectateur soit entraîné par ceux-ci.
    Dommage, car le portrait de l'héroïne est attachant et l'orchestre (comme sa chanteuse) très convaincant.
    Ufuk K
    Ufuk K

    466 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 2 avril 2017
    "félicité " grand prix du jury du dernier festival de Berlin et bénéficiant de très bonne critique de la presse est un film surcote. En effet après une première partie intéressante dans laquelle nous suivons la course contre la montre d'une mère pour sauver son fils le film sombre dans la seconde partie ennuyeuse qui n'es qu'une succession de chroniques sans intérêt. C'est un gâchis.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 avril 2017
    Félicité est chanteuse dans un bar de Kinshasa. Plutôt sensuelle, même si le corps est lourd et le regard vide d’émotion. Dans l’ivresse et le brouhaha général, elle chante jusqu’à la transe des clients. Elle chante pour vivre et bientôt pour résister, quand elle apprend que son fils, victime d’un accident risque d’être amputé. « Si tu manques d’argent, aies des amis », lui susurre son dépanneur de réfrigérateur. Qui s’avèrera d’ailleurs meilleur connaisseur des bobos de l’âme que des frigos... Mais Félicité est une têtue : elle trouvera l’argent.
    Sur ce scénario assez mince, Alain Gomis, déroule sa trame. Avec une caméra à l’épaule pour suivre cette mère courage jusqu’au bout des nuits agitées de la capitale du Congo (RDC). Et dans cette mégalopole de 12 millions d’habitants, les jours sont tout aussi grouillants de monde, de misère et de violence, de débrouille et de corruption. Toute la première partie file à bon rythme. Puis le film tombe ensuite dans une certaine stagnation narrative qui transforme ce portrait ce de femme forte en œuvre au ton mystico-poétique plus étrange.
    Ce déséquilibre entre les deux registres est la limite même de l’œuvre du cinéaste franco-sénégalais. Même si le réalisateur a souhaité « confronter l’invisible au quotidien » pour montrer des personnages hors de tout soutien, comme livrés à eux-mêmes afin de leur donner davantage de force. « Tu seras courageux, puisque tu n’as pas d’autre choix » assure au garçon le réparateur des corps et des cœurs. Reste un film qui avance en équilibre instable entre réalisme ethnologique et lyrisme onirique. Avec Félécité, notre joie est partagée.
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 avril 2017
    Une immersion totale dans l'Afrique de Kinshasa, dans la musique instinctive des Kasai Allstars, un film qui rend hommage aux femmes africaines et par extension à celles du monde entier.
    Beaucoup de sensations, d'émotions qui vous laissent le goût d'un voyage au bout du monde.
    Alain Gomis filme la beauté africaine à travers une histoire d'amour très douce dans un tumulte absolu. Chapeau.
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