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benoitG80
3 410 abonnés
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3,5
Publiée le 19 novembre 2016
"Iris", un polar machiavélique qui repose davantage sur une forme soignée, doublée d'un scénario efficace, le tout baigné dans un univers sado-maso, plutôt que que sur la psychologie des personnages eux-mêmes... Jalil Lespert privilégie en effet son travail sur l'intrigue en se focalisant sur des rebondissements assez efficaces, tout en distillant des indices, voire des explications ensuite sous forme de flash-backs utiles mais presque frustrants pour le spectateur qui a déjà échafaudé de son côté ses propres hypothèses. Il n'en reste pas moins que cette histoire à tiroirs imbriqués fonctionne pour nous tenir en haleine, d'autant plus que les fantasmes des personnages ajoutent un plus à cette ambiance particulière... Quelques incohérences font malgré tout surface, comme ce duo de flics pas mal trouvé, mais qui ignore curieusement et totalement l'utilisation de toutes les nouvelles technologies pourtant évidentes à de réelles investigations, mais qui auraient aussi sans doute gêné en permettant un dénouement trop rapide et très différent ! Jalil Lespert, Romain Duris et Charlotte Le Bon assurent tous les trois en impliquant une tension à fleur de peau, et rendent ainsi le film suffisamment intriguant pour qu'on s'y accroche... On se laisse donc emporter par ce trio infernal sans savoir qui aura le dernier mot ou presque ! Une histoire bien tordue avec une idée de départ qui l'est tout autant, mais qui aurait juste mérité une écriture des personnages un peu plus travaillée !
Iris, un thriller français du réalisateur de Jalil Lespert dont il tient également un rôle principal dans ce récit à suspense quelque peu provocant. Après son honnête biopic qu'était Yves Saint Laurent, il s'attaque à un registre totalement différent dans lequel il n'a pas l'habitude de produire. Dès le début d'Iris, le spectateur est plongé au cœur de l'intrigue. On suit cette femme mystérieuse avec son riche banquier spoiler: au restaurant, mais la femme en question disparaît après le dîner... Où est-elle passée ? Est-elle morte ? Est-elle en vie ? Un autre personnage apparaît : un garagiste endetté qui pourrait bien être notre suspect... ! J. Lespert manipule sans cesse le public, c'est un vrai film à tiroir avec des flash-backs qui viennent sans prévenir, sans indication de temps... On s'y perd facilement, et c'est dommage... Pourtant, l'introduction s'avère prenante et intrigante avec quelques rebondissements assez étonnants afin de capter notre attention. Une atmosphère de Paris filmé sous un autre angle, c'est plutôt réussi qui est à la fois sombre et glauque avec des endroits malsains spoiler: - la maison indépendante dans laquelle on y trouve un club de sadomasochisme, de perversion - par exemple. Une belle photographie ! Et un casting vraiment pas mal dans l'ensemble ! Charlotte Le Bon dans le rôle de cette Iris spoiler: fragile et manipulatrice s'avère excellente et sublime. Romain Duris a tout dans le regard ! Glaçant mais très bon. Le thriller lui va comme un gant. De son côté, Jalil Lespert a un premier rôle troublant, spoiler: en possédant deux personnalités : avec une scène à la Cinquante Nuances de Grey, il aime ça on dirait... Aussi, l'actrice de Connasse - Camille Cottin - en flic se démène pour trouver la vérité, convaincante sans pour autant être surprenante. La bande son colle bien à ce long-métrage, c'est impeccable. Par contre, le dénouement de l'histoire est complètement bâclée et décevante. Fini en queue de poisson : spoiler: le garagiste et Iris sont à l'hôtel, font l'amour et le lendemain, ils s'en vont chacun de leur côté en partageant l'argent... On peut m'expliquer ?! Pour conclure, Iris est un thriller français particulier, il n'a pas la carrure d'un Gone Girl ou d'une Fille dans le train de ce monde mais ce film est une toile d'araignée. Nous sommes piégés, impossible de s'en sortir !
Remake du film "Chaos" (1999) de Hideo Nakata. A y regarder de plus près l'enquête est secondaire. En effet ce qui se dessine c'est une réflexion sur les frustrations sexuelles, les compromis légitime ou non au sein d'un couple, la routine avec laquelle on vit... On a tous les codes du Film Noir pour un thriller qui se veut érotique, doté d'une intrigue solide et d'un réel fond. Malheureusement Jalil Lespert, bien que cinéaste solide, n'est ni Kubrick, ni Verhoeven, ni Hitchcock ni De Palma.
Pour un thriller français, il faut avouer que "Iris", bien qu'étant un remake d'un film japonais, regorge de mystère grâce à un trio de personnages manipulateur et ambigu. Ce film est un mirage qui aime jouer avec les faux semblants jusqu'à risquer d'y perdre le spectateur qui ne perçoit plus aucune logique dans un premier temps. Le montage sous forme de puzzle est déstabilisant et dérangeant car il réussit à nous manipuler à l'image de ses personnages. Dès que notre raison saisit le nœud de l'intrigue, on distingue clairement une nature humaine vicieuse et égocentrique dans un paysage parisien glauque et tendu. Sexe, argent, meurtre ; "Iris" confronte une classe sociale aisée (Jalil Lespert) avec une classe précaire interprété par Romain Duris, et un entre-deux qui tente tant bien que mal de s'en sortir via un atout charme évident (Charlotte Le Bon). On se laisse entraîner dans le pétrin d'un enlèvement organisé où les véritables alliances ne sont pas celles que l'on croit et dans le jeu bien conduit de la mise en abyme du "faire semblant" et du mensonge qui est le fil rouge. Un acteur fait semblant, certes, car il joue un personnage mais Jalil Lespert pousse cette ambiguïté dans ses retranchements en insérant mensonges et manipulations sans mettre le spectateur de mèche. Charlotte Le Bon est sublime dans ce rôle érotique et obscur tandis que Romain Duris campe à la perfection un personnage farouche qui peut se montrer dangereux. On se fait prendre à leur jeu et on y croit, surtout à Jalil Lespert dans le rôle du mari à la recherche de sa femme disparue. On est donc pris au piège, perdu et déboussolé à l'image de cette inspectrice de police jouée par Camille Cottin ; très juste et très loin de ces rôles types habituels. On prend un malin plaisir à découvrir quel personnage tire le plus les ficelles car l'arroseur se fait constamment arroser et chacun en prend pour son grade. C'est un jeu aux conséquences imprévisibles et violentes et je trouve la réalisation franchement bien faite. De plus, l'accompagnement sonore est top et nous maintient dans une atmosphère pesante et tendue. Difficilement prévisible à mon gout, voire même tiré par les cheveux à certains moment, "Iris" est un thriller qui se respecte et qui vaut son pesant d'or. Si vous appréciez les Hitchcock ou des films plus récents comme "Gone Girl", je crois que "Iris" peut vous surprendre !
Un bon petit thriller. On arrive à être surpris, à ce retrouver dans la même impasse que le personnage, sans imaginer pouvoir en sortir. On voit la vie de chaque protagoniste et on commence à comprendre. Plus on avance, plus on perçoit comme on peut sur quelques images, quelques soupçons s'imaginer tant de mal sur des personnages, les voir machiavéliques sans que ce ne soit nécessairement le cas, ou alors qu'on se trompait de personnage. Pour le reste, on retrouve ce que l'on voit dans la vie, une sorte de confrontation entre l'argent-pouvoir (Jalil Lespert), la beauté-pouvoir (Charlotte Lebon), et la fatalité du pauvre (Romain Duris). Mais comme dans la vie, le film nous rappelle que lorsqu'on n'a plus rien à perdre, le plus malin n'est peut-être pas celui qui détient tout, qui à lui, plus à perdre. Donc rien de neuf, il faut juste ce prendre au jeu et résoudre l'énigme avant que la fin du film ne sonne le glas. Bon visionnage !
Fâcheuse tendance a crié sur tous les toits que Romain Duris est le meilleur acteur de sa génération, je vais donc faire de la complaisance pure et dure pour ce film. Au final, dans une lignée de film SM pas si courant sur la toile, Iris ne démérite pas. Un thriller qui a son lot de rebondissements. Vicieux mais pas assez, toujours dans un Paris bon genre, où le plastique remplace trop souvent le réel. Jalil Lespert est un cinéaste trop méthodique, qui ne laisse pas respirer ses intentions.
Une bonne surprise que ce film bien construit au scénario original et présentant un univers osé. Bon suspense. Des comédiens parfaits. Je conseille vivement.
Un riche banquier contacte la police afin de signaler l'enlèvement de sa femme Iris lorsque cette dernière disparaît après un déjeuner au restaurant et qu'une rançon lui est demandée. Très rapidement, une connivence apparaît entre Iris et son kidnappeur, un garagiste incarné par Romain Duris. J'ai trouvé que ce film parvenait plutôt bien à entretenir un certain suspense. Les personnages, tous nuancés et loin d'être manichéens, disposent ainsi d'une certaine profondeur. Le scénario repose sur différents degrés de manipulation et les éléments essentiels sont dévoilés de manière cohérente sous forme de flash-back. La révélation, reposant sur le fait que spoiler: le banquier cherchait en réalité à se débarrasser du corps de sa femme Iris tuée par son amante et qui a ainsi manipulé Romain Duris est fluide. Toutefois, la conclusion lors de laquelle spoiler: Romain Duris lui réclame une nouvelle rançon en ayant enlevé son amante cette fois et où le banquier se suicide m'a paru un petit peu expéditive.
Un thriller à la française qui pourrait presque rivaliser avec les productions US^^. Des acteurs au jeu méritant, ou chaque instant ; fait naitre une forme de tension (je me comprends). Pour le coup le scénario est assez original mais rentre bien dans le thème qu'on lui instaure. Lespert nous plonge dans ce "piège" sophistiqué et sulfureux avec une main de mettre et pour le coup. Même si on n'avait pas vu ce réalisateur depuis quelques temps. Il marque des points pour la globalité du film (en omettant quelques défauts^^). LE réal joue avec les règles du genre (j'ai même eu l'impression que parfois ; il voulait que le film nous la joue un peu à Hitchcokckien.. Mais même sans arriver à cela. Il contrôle tout à fait bien les règles et nous offre une Charlotte Le Bon assumant vaillamment son rôle plutôt érotique; objet du désir... Evidemment on est pas dans du David F. ou autre grand cinéaste mais grâce aux acteurs on arrive à mettre ce film comme un simple divertissement; mais avec un je ne sais quoi ou l'on flirte plus dans le drame psychologie (et heureusement il ne sacrifie le coté divertissement et le coté "drame". LE petit coté érotique, nous entraîne avec finesse et plaisir dans un tourbillon, de chantages, de frustrations amoureuse et j'en passe. Qui aurait pu amener cela dans l'excès ou dans le voyeurisme... Là le coté policier s'en fait ressentir. Mais allian cela convenablement avec le coté plus psychologique sado du personnage. Mais pour manipuler et instaurer un certains suspens, les personnages et la mise en scène de départ et bien ainsi que son déroulement. Nous amène à être aussi manipuler que si on n'était dans le film. Personnellement, l'ensemble du film m'a parfois fait penser à certains films, ou du moins à quelques variantes ; mais pas mener d'un bout à l'autre de cette façon. Dommage que le coté plus mystérieux soit levé peut être un peu trop tot ; rendant la suite moins haletante mais ou les personnages arrivent quand même à tenir le film (tout comme les incohérences que l'on sait que c'est habituel^^). Bref, avec un coté vaguement "Basic instinct" (enfin sur le principe). On se laisse prendre au jeu mais ou l'on sait qu'avec d'autres producteur ; il y avait de quoi faire un film vraiment à suspens (bien que les rebondissements soient là, ainsi que les clichés^^) et l'enrichir un peu en profondeur, là ou dans la seconde partie (va t-on dire) la prévisibilité de la chose nous parvient peut être trop tôt (enfin cela ne sera pas le cas pour tout le monde). Mais pour le genre et pour un made in French, cela reste correct.
un thriller qui nous embarque dès le début. les acteurs sont bons et Charlotte Le Bon magnifique dans son rôle de femme libertine. moi c'est le dénouement que je n'ai pas compris mais j'ai aimé le reste.
thriler qui nous serre la gorge comme un boa , c'est rapide bien mis en scène avec des comédiens en plein dans le jeu , une intrigue assez savoureuse et des situation bien menées , quelque fois porno ou violents mais c'est du très bon , un bon moment de cinéma.
Jalil Lespert est un réalisateur précieux, il dessine la trame de son thriller avec élégance.
Un scénario, à tiroir, qui ne cesse de nous surprendre. On est trimballé jusqu’à la fin, comme sous hypnose.
La plume et les dialogues sont subtiles, rien n’est laissé au hasard et, sous la direction photo de Pierre-Yves Bastard, Paris s’habille de pluie et de lumière.
Un garagiste monte, en accord avec la femme d’un banquier, Antoine Doriot, un faux enlèvement. Mais c’est juste le début de notre histoire car on va aller de rebondissement en rebondissement.
Max Lopez est notre garagiste, interprété par Duris, il est crispé de bout en bout. Notre Joe Dalton national force le trait et ne joue pas, suffisamment, l’ambiguité.
Paradoxalement Jalil Lespert joue subtilement le banquier jusqu’à dans ses zones d’ombres.
Charlotte Le Bon sait mener sa carrière et faire les bons choix. Jolie, elle minaude un peu mais elle fait le job.
Dans le rôle des inspecteurs largués, implacable et retors Camille Cottin est au poil et Adel Bencherif joue bougrement juste.
Mais la vrai vedette, c’est le scénario qui sait nous saisir d’étonnement. On peut trouver quelques scènes racoleuses mais jamais vulgaires et si joliment filmées que tout devient supportable. Définitivement un bon film dans cette catégorie . Et, depuis « Des vents contraires », Jaspert nous prouve encore sa faculté à naviguer de film en film avec beaucoup de sensibilité.
Iris, la femme du banquier Antoine Doriot disparaît en plein Paris. Son mari prévient alors la police qui commence à enquêter, loin de se douter que Max, mécanicien endetté n’est pas étranger dans cette affaire… Difficile d’en dire plus sur l’intrigue d’"Iris" sans trop révéler les ressorts pervers qui la ponctuent. Thriller noir et vénéneux, cette nouvelle réalisation de Jalil Lespert vient confirmer l’espoir que l’on place dans le cinéma français en cette année 2016 avec une certaine envie de cinéma de genre qui se dessine : la comédie exotique "La Loi de la Jungle", le thriller "Irréprochable", la comédie "Victoria", le film d’aventure "L’Odyssée", la comédie noire et sociale "Un petit boulot" et même le cinéma d’anticipation avec la sortie de "Arès" prochainement. Des films parfois noyés sous la masse des gros poissons hollywoodiens mais qui ont tous une identité, une envie de cinéma singulière, celle de s’éloigner des sentiers battus. Dernier en date, voilà donc "Iris", librement adapté du film "Chaos" réalisé par Hideo Nakata.
Malgré un accueil de la presse des plus glaciales, Iris, le nouveau film de Jalil Lespert est une relative bonne surprise. Si les retournements de situations sont assez attendus et qu'il y a quelques intéressantes, ce thriller peuplé de personnages archetypaux réussit à séduire grâce à une mise en scène particulièrement soignée et élégante. Le trouble distillée par l'ambiance tour à tour froide et feutrée des images combinées à une bo hypnotique confère au film un certain charme artificiel. Quant à Charlotte Le Bon, sa beauté et son charisme sont l'un des atouts majeurs de ce thriller bancal mais assez envoûtant quelque part entre Hitchcock, De Palma et Fincher. Bien en dessous des modèles convoqués, le nouveau film de Jalil Lespert est néanmoins un projet de cinéma très ambitieux.