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Jorik V
1 268 abonnés
1 952 critiques
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2,5
Publiée le 17 novembre 2016
Jalil Lespert avait étonné le monde du cinéma avec son biopic acclamé et bien sous tous rapports sur Yves Saint-Laurent bien que celui de Bertrand Bonnello, injustement boudé par le public, se révélait être encore plus réussi. On retrouve ici une réalisation léchée et très esthétisante qui colle au propos mais malheureusement la qualité de ce thriller n’est pas celle attendue en dépit d’un casting original et d’une histoire à priori captivante à défaut d’être originale.
D’ailleurs les acteurs ne semblent pas vraiment y croire, tous réduits à des silhouettes fantômes, se donnant la réplique d’un air absent. Seule Camille Cottin dans le rôle d’une femme flic désabusée tire quelque peu son épingle du jeu. Romain Duris ne semble pas à l’aise et Charlotte Le Bon se prête bien au jeu de la femme fatale mais n’a pas assez de scènes pour le faire valoir.
Le scénario se voulant retors enchaîne les rebondissements et les coups de théâtre qui, s’ils s’avèrent une fois sur deux surprenants, ne sont que les cache-misères d’une histoire pétri d’invraisemblances et d’incohérences. « Iris » braconne sur les terres des thrillers érotiques américains des années 90 sans en avoir le goût sulfureux et les ambitions. La scène dans le club de bondage est un exemple frappant de ratage où les clients masculins semblent être des mannequins encore plus beaux que les escort-girls.
Il se dégage une tristesse de ce film agrémenté par une partition musicale certes magnifique mais qui ne colle pas vraiment à ce que l’on y voit. Les images, ultra glacées, semblent directement sorties d’une publicité pour parfum et donnent un certain standing visuel au film mais le rendent complètement froid et désincarné. A la limite du monotone, ce qui joue sur le rythme… On suit donc cette intrigue cousue de fil blanc avec une distanciation totale au lieu de sentir le venin qui est censée la parcourir. « Iris » est donc une déception sans pour autant être un naufrage artistique.
Film frustrant. Des comédiens assez repute , un scenario pas mauvais mais des dialogues moyen et un ensemble que ne fonctionne pas vraiment et qui laisse un sentiment que cela aurait pu etre un bon film.
Avec Iris, Jalil Lespert réalise son premier polar, qui se solde par un résultat en demi-teinte.
Dans la continuité de son Yves Saint-Laurent, Lespert nous offre une réalisation léchée et minutieuse. Certaines mauvaises langues parlent de l’esthétique comme semblable à un téléfilm de France 2, mais ce n’est pas le cas. Le travail sur la lumière est très intéressant. Grâce à son chef opérateur, le réalisateur joue sur les faux semblants jusque dans l’image avec ce jeu d’ombre, ces plans grisâtres et maussades, parfaits reflets de l’état d’esprit des divers personnages, notamment celui de Romain Duris.
Iris aurait pu être un film très intéressant car les rebondissements sont plutôt bien réfléchis, mais la tension et la dynamique ne permet pas au spectateur d'entrer et être captivé par l'histoire
Tous les éléments d'un thriller policier y sont. L'intrigue de départ, les fausses apparences, l'enquête policière, le rebondissement, le dénouement. Sauf que tout cela est mal équilibré : 4 étoiles pour l'intrigue de départ, 3 étoiles pour les fausses apparences, 2 étoiles seulement pour l'enquête policière car le couple de policiers est vraiment très vite sur une piste (on se demande d'ailleurs pourquoi celle-là) et en plus c'est peu ou prou la bonne du premier coup ! Pour un thriller, pas très heureux. Viendra le dénouement, bof 2,5 étoiles car trop vite prévisible pour le spectateur et sans beaucoup de surprises. La moyenne fait bien 2,5 étoiles (2,3 exactement). Avec une bonne matière de départ, les amateurs de thriller pouvaient sans doute s'attendre à mieux. Que le réalisateur soit aussi le scénariste, je le conçois. C'est un moyen d'éviter de la déperdition dans les idées qui soutiennent le projet. Mais que le réalisateur scénariste s'attribue un rôle, je crois qu'il n'aurait pas fallu pousser si loin le bouchon. Et je me demande si ce qui ne colle pas trop dans ce film ne vient pas de là ?
Tout d'abord, que les choses soient claires, et en réaction aux nombreuses critiques lues ici, on ne peut qualifier ce film de téléfilm. Loin s'en faut. Il est rare, de voir un téléfilm à la lumière si travaillée, au cadrage si réfléchi ou au montagne soigné. Non, "Iris" est un vrai film de cinéma. Néanmoins, la magie ne prend pas. La faute au scénario (le retournement de situation arrive bien trop tôt), à la froideur de l'ensemble qui fait qu'aucun personnage n'est attachant, à la mise en scène trop tape à l'œil et au côté érotique chic qui frôle le ridicule.
"Iris" est le prénom de l’épouse du banquier Antoine Doriot, interprété par Jalil Lespert, acteur donc et réalisateur de ce thriller sur un faux enlèvement dont l’intrigue va permettre de connaître les tenants et les aboutissants. Sans vouloir spoiler, le casting même fait perdre à l'intrigue une partie de son suspens. On se rend bien compte que Charlotte Le Bon (c’est l’occasion de voir Charlotte Le Bon dans un rôle peu commun et en petite tenue) n’est pas Iris puisqu’elle est créditée du prénom de Claudia. Le film se réduit donc à savoir le pourquoi de ce faux enlèvement et comment l’auteur du rapt Max, le mécanicien (Romain Duris), va réussir à se sortir de cette situation. Même s’il bénéficie d’une belle image, le film peine à décoller malgré un sujet sulfureux et souffre d’un scénario un peu faiblard.
Iris est un thriller français porté par l’interprétation réussi de ses acteurs : Romain Duris, Jalil Lespert, qui est aussi le réalisateur, et Charlotte Le Bon, l’atout séduction du film ! Le scénario est plutôt bien ficelé, c’est agréable, mais le rythme est malheureusement assez lent, un point particulièrement gênant pour nous, même si d’autres apprécieront. On est quand même rentré dedans et on l’a suivi avec intérêt, grâce son ambiance sombre et son casting efficace. Bref, pas le thriller de l’année, mais réussi quand même, surtout pour un film français !
Iris, la femme d’Antoine Doriot, un riche banquier, disparaît en plein Paris. Max, un jeune mécanicien endetté, pourrait bien être lié à son enlèvement. Mais, il ne faut pas se fier aux apparences.
"Iris" est un thriller un peu coquin et à l'histoire cousue de fil blanc dont on peut difficilement parler sans dévoiler de spoilers. Les protagonistes se déchirent autour de l'enlèvement d'Iris mais dans cette histoire, tout le monde manipule tout le monde. Face au fait divers et ses complications, 2 flics un peu paumés et pas trop convaincants... Le film se laisse voir mais on anticipe parfois certains retournements de situations tordus et on ne peut s'empêcher de sourire... Coté casting, Romain Duris est bon dans le rôle du kidnappeur manipulé (mais pas que..) et Charlotte Lebon est agréable à regarder. Jalil Jaspert interprète le rôle du banquier et signe ici son sixième film, un peu tendre au vu du sujet traité.
Coté jeux pervers et manipulations, je lui ai préféré très largement "Mademoiselle".
Avec ses innombrables gros plans, ses fonds noirs, avec lumières colorées scintillantes, ses effets de pluie, la mise en scène sophistiquée du film de J. Lespert lorgne outrageusement sur la photo du cinéaste génial : Michael Mann. L'atmosphère du film est de bon aloi, pourtant quelque chose cloche.Surement le scénario qui use de facilités et de compromis invraisemblables. On sent le film de commande. Les acteurs surjouent et sont peu crédibles dans leurs rôles. Quant à l'histoire, elle démarre bien et on s'attend à un thriller de haute volée. Mais pour les raisons citées ci dessus, c'est la déception en grande largeur. Comme d'habitude la fin est ridicule et nous sortons du cinéma déçus. A la prochaine Jalil !
La bande annonce donne franchement envie de se plonger dans ce qui paraissait être un retour en force du thriller noir. Malheureusement, l'ambiance est mal posée, les acteurs peinent à rendre leurs personnages crédibles et l'histoire se perd dans des rebondissements sans surprises.
Mention spéciale à Camille Cottin et Adel Bencherif, les acteurs policiers les moins crédibles de ces dernières années.
Je ne suis pas d'accord avec les critiques qui disent que l'on a tout compris dès le début. Au contraire, le film réserve moult rebondissements mais c'est tellement alambiqué qu'on finit par s'y perdre. Par exemple, je n'ai toujours pas compris comment le mari a pu déterrer le cadavre de sa femme sachant qu'on ne lui avait pas dit où elle avait été enterrée...
Un thriller naviguant entre perversion et manipulation, qui démarre très bien mais qui s’essouffle dans la deuxième partie. En plus l’interprétation est assez moyenne, si bien qu’on ne croit pas bcp à l’histoire. Prometteur mais au final décevant.
Plutôt décevant. Nous avons ici un film qui n'entre pas assez dans l'intrigue, on reste en surface du début à la fin même si l'histoire est bouclée. De plus, je trouve que Romain Duris ne correspond pas à ce genre de personnage.