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islander29
861 abonnés
2 354 critiques
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4,5
Publiée le 24 novembre 2016
le film est d'une grande douceur picturale, philosophique....Il raconte l'histoire d'une vieille femme qui avec le temps se sent marginale à son environnement humain.....Plus d'amis, plus de famille..... Alors tout devient calme, tout est en ton pastels, une sorte d'harmonie coréenne (je ne sais pourquoi) se dégage des dialogues rares, des couleurs, et de la philosophie minimaliste auxquelles se trouvent confronter spectateurs et personnages.....Au fond la vieillesse quand elle est peinte ainsi (on peut parler de peintures) apaise...certes il ne se passe pas grand chose en 70 minutes, mais n'est ce pas le propre de la contemplation de s'émerveiller de peu, le film y parvient totalement......Laissez vous tenter
Dans une ville fantôme, une vieille dame fait un voyage imaginaire au milieu d'êtres étranges sortis d'un rêve. Superbe portrait de la vieillesse sublimée par une délicatesse folle dans les images et la musique par touches. "Condamnée à la solitude" rêve-t-elle. C'est l'abandon des hommes qui la contraint à vivre son rêve éveillé pour revivre son passé. Le thème de la mémoire est formidablement émouvant avec les images furtives de son enfance qui reviennent par bribes. Vraiment beau et d'un optimisme fou sur la façon d'appréhender la vieillesse.
Les films sur la vieillesse sont rares. "Louise en hiver" est de ceux-là. Mais bien plus qu'un récit sur la vieillesse esseulée, le film se veut d'abord un exemple de beauté et de grâce. Le récit se passe à Biligen sur Mer, une cité balnéaire qu'on imagine entre la Normandie et la Bretagne, à cause de ces jolies images du Mont Saint Michel qui habillent la maison de Louise, et les hautes falaises blanches où elle aime se promener. Une fois l'été passée, la vieille dame rate le dernier train qui rejoint la ville, et elle se retrouve donc malgré elle, contrainte de passer l'hiver totalement seule dans la cité désertée. Elle ne se démoralise pas pour autant et conquiert la côte, dans une baraque loufoque, fabriquée de ses propres mains. "Louise en hiver" ressemble à un livre d'illustrations. Les dessins sont très soignés, et une musique envoutante, légèrement jazzy, composée à partir de variations sur des thèmes classiques (Beethoven Schubert etc.), accompagne ces joyaux de couleurs et de lumières. Le spectateur assiste au désarroi, jamais misérabiliste, de cette femme qui se pense condamnée à une solitude éternelle. Quelques confusions narratives brouillent le scénario. Mais cela n'enlève rien à la beauté très sobre de ce long métrage qui tranche fermement avec la plupart des films d'animation qui abondent sur les écrans. On regrettera que ce petit bijou soit si peu diffusé. "Louise en hiver" est une expérience poétique et maritime de la vie, quand elle s'abandonne à l'essentiel, que le monde se vide et que la mort approche.
Voilà un film d'animation bien énigmatique sur la mémoire, le temps qui passe et la solitude. Mais quel régal pour les yeux ! On suit l'imperturbable Louise d'aquarelle en aquarelle, toutes plus belles les unes que les autres, se baladant d'un pas sûr et tranquille tantôt sur les plages de Normandie, tantôt dans ses souvenirs. On plonge dans son quotidien solitaire comme dans un bon bain chaud, portés par la voir fatiguée de Dominique Frot et des airs de piano délicats. Le film reste très ouvert. Laguionie ne dévoile pas tout de son personnage et laisse le soin au spectateur de combler les trous (de mémoire) de l'histoire de Louise. Il nous laisse surtout avec la sensation d'avoir passé avec elle un moment d'une douceur infinie...
Voilà un très beau film d'animation. C'est agréable à regarder et c'est intelligent. J'ai particulièrement aimé le chien. Un petit reproche : la voix de Louise est très désagréable et déplaisante (voix grave, rauque, moche).
Ce film d'animation est mal distribué mais j'ai pu trouver un cinéma qui le diffuse. C'est un petit bijou d'animation et d'humanité. C'est court (dommage) et par moments ennuyeux mais le propos est très intéressant et c'est agréable et reposant. Le petit chien "pépère" est adorable.
Cette oeuvre poétique et allégorique parle de la vieillesse et de l'amour de la vie, par le biais d'une superbe animation : impression de peinture animée grâce à des images de synthèse, avec des douces couleurs pastel.
C'est un film par lequel il faut se laisser porter pour en saisir toute la tendresse.
En fait je me suis trompée je n'ai pas fait attention que c'était un film d'animation je pensais à un film avec acteurs et actrices mais au final ce n'est pas bien grave l'histoire est superbement réalisée et tient la route franchement ce film est un petit bijou drôle tendre émouvant sincère Louise est une délicieuse et émouvante grand mère et on craque quand pépère fait les yeux doux , pour petits et grand à recommander sans modération , décidément cette année les films d'animations sont tous plus superbes les uns que les autres
Le cinéma d’animation décidément nous procure de belles émotions avec une diversité de moyens qui peut étonner les cinéphiles les plus endurcis. Cette fois les pastels et le grain du papier apparent rendent magnifiquement les lumières de l’océan, une musique discrète accompagne délicatement la solitude d’une vieille dame qui se retrouve hors saison dans une station balnéaire vidée de ses vacanciers. Il est question de solitude, du vieillissement, quand l’enfance revient, sans tabou ni trompette, avec une économie de mots naturelle, comme sont comptés les pas d’une force tranquille, avec lucidité, douceur, lenteur. Une spectatrice à la sortie du cinéma Le Méliès disait : « mélancolique, pas nostalgique », mais aussi tendre, beau, poétique, contemplatif, limpide.
A Billigen-sur-Mer, station balnéaire normande au bord de la Manche, Louise rate le dernier train de 19h de l’été. Elle se retrouve seule dans la ville où tout est fermé. spoiler: Elle rentre dans sa maison et y reste 3 jours à cause des tempêtes d’équinoxe qui ont inondé la ville, isolée du reste du monde. Personne ne vient la chercher. Elle se rend aux Nouvelles Galeries pour se procurer des outils et se construire une cabane sur la plage. Le temps passe : 15 novembre, 24 décembre, 7 février, 17 avril et 1er juillet . Les dessins, mélange du style de la ligne claire et de gouache sur papier Canson à grain, ont beaucoup de charme et donnent au film un côté artisanal. Il est plein de poésie et constitue une réflexion sur la vieillesse, la solitude, la mémoire et les souvenirs d’enfance (peut-être trop présents). Une ode à l’art de vivre suédois, « Lagom », art de vivre avec moins, en se concentrant sur les plaisirs simples de la vie. spoiler:
Parmi la longue liste des films de très bonne qualité méconnus du grand public, il y a Louise en hiver, une petite merveille d'animation réalisée par un grand nom du genre en France : Jean-François Laguionie, notamment connu pour Le Château des singes (1999) et L'Île de Black Mór (2004). Pour son sixième long-métrage d'animation, Jean-François Laguionie signe son oeuvre la plus personnelle, la plus intime, nourrie de ses souvenirs d'enfance dans la Normandie d'après-guerre. Louise en hiver raconte la solitude et les souvenirs d'une vieille dame, coincée dans un port balnéaire normand après le départ du dernier train de touristes. Seule, Louise doit patienter jusqu'à l'été suivant dans ce cadre abandonné et inhospitalier, n'ayant que pour compagnon Pépère, un vieux chien lui aussi rongé par la vieillesse et la solitude. Durant ces longs mois, elle revient également sur les lieux de son enfance et revit ses souvenirs avec sa famille, ses amis et ses amours. Poétique, mature, intime et dramatique, ce film d'animation profite également d'un style graphique artisanal et authentique influencé par la peinture du début du XXème siècle, qui participe au caractère personnel de l'oeuvre. En dépit du faible nombre d'entrées en France (environ 80 000), Louise en hiver reste un film d'animation de grande qualité, explorant les thèmes de la vieillesse, des souvenirs et de la solitude avec une sincérité réconfortante et une douceur mélancolique.
Superbe, surprenant et tellement touchant. Avec une grande comédienne Dominique Frot pour la voie de Louise, jeune fille facétieuse avec quelques années de vol au compteur.
Une animation d'une fluidité exceptionnelle. Certains décors sont parfois décevants - surtout lorsqu'on voit le grain du papier ou de la toile ! Malgré cela, c'est une belle histoire - une fois passées les dix premières minutes qui effrayent un moment par leur lenteur. Mais quelle animation !