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Ufuk K
523 abonnés
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3,0
Publiée le 29 novembre 2016
"Louise en hiver" film d'animation acclamé par la critique m'a déçu. En effet l'histoire ne raconte pas grand chose de plus le rythme est lent et l'ennuie guette. Cependant j'ai trouvé le graphisme à l'ancienne très beau ainsi que des beaux moments poétique et philosophique sur le temps qui passe,la solitude et vieillesse.
Un beau film d'animation avec de vrais moments de grâce et de poésie. On pourra lui reprocher un rythme un peu trop languissant par moment (je ne le conseille d'ailleurs pas aux jeunes enfants) mais cela participe aussi à son charme à part, avec la voix de cette grand-mère (immense Dominique Frot) qui reste longtemps dans nos têtes après le film. Et ce dernier se révèle surtout une belle réflexion sur la solitude, la vieillesse et la vie qui passe.
Louise en hiver est, avant en tout, selon moi, un film de fantômes. Louise, qui n'est plus reconnue par ses pairs et qui semble vivre les événements de sa vie en cycle réitéré, est comme un spectre qui veut se croire en vie. Laguionie montre parfaitement, et c'est la grande force du film, les souvenirs de la vieille dame avec la plus grande des sensibilités dignes du scalpel. Dans ces moments, Louise en hiver est très personnel, aux images fulgurantes et d'une grande beauté. Ironique est la rencontre de la jeune fille avec un squelette pendu aux arbres, comme témoin étalon d'un temps figé auquel la femme se raccroche. Le film évoque tour à tour Shining et son hôtel où habitent des fantômes et quelques épisodes de la quatrième dimension (le temps momifié, la ville désertée, la confusion des souvenirs et de la réalité). La rencontre de la vieille dame et du chien, qu'on imagine puant le mouillé, mais très touchant, est superbe. Dommage que le récit, parfois trop contemplatif, tourne parfois en rond, on attend des surprises qui ne viennent pas. On aurait aimé plus d'affrontement avec les éléments comme le début du film pouvait le laisser prévoir. Le tableau, film précédent du cinéaste, était plus fort, plus délirant. Saluant aussi la beauté du dessin, de la lumière et de la juste utilisation de la musique. Catherine Frot, à la voix méconnaissable, campe très bien une vieille dame touchante. Un bon film d'animation qui montre la qualité de la France dans ce registre après les beaux La tortue rouge et Ma vie de courgette.
Excellente surprise que ce film d'animation franco-canadien. Car non seulement "Louise en hiver" est très réussi visuellement mais en plus nous avons le droit à une histoire qui possède une bonne dose de poésie, en grande partie grâce à la présence de son personnage principal, une vieille dame, qui s'avère bien attachante.
Avec "Louise en Hiver", Jean-François Laguionie signe un beau film d'animation sur la vieillesse et la solitude. Il enrobe ces thèmes d'un fort parfum de mélancolie et de nostalgie nimbé de poésie et d'onirisme. La partition musicale y est en plus superbe tout comme l'animation. Pourtant, malgré toutes ces indéniables qualités, "Louise en Hiver" n'a pas réussi à me transporter dans ce voyage à travers le passé, à travers les souvenirs et les rèves de cette femme âgée, abandonnée de tous. En dehors de rares moments, je n'ai pas été touché par cette histoire. Peu d'émotions ressenties alors que les longueurs étaient, elles, bien présentes. Pas réceptif mais je salue néanmoins le travail de Jean-François Laguionie.
Ratant son train pour quitter sa station balnéaire, Louise, une Robinson Crusoé version troisième âge, va se retrouver seule dans une ville fantôme en proie aux éléments. Un film sur la solitude et la vieillesse plein de poésie mais un brin longuet.
Oeuvre après oeuvre, Jean-François Laguionie poursuit son travail méticuleux et poétique, qui lui vaut sa place parmi les meilleurs cinéastes français d'animation. "Louise en Hiver" est un très bel essai animé sur l'attente et la solitude. Celle d'une vieille femme obligée de vivre dans une station balnéaire hors saison. Il s'agit en réalité d'un double pari gagnant. Le dessin sur papier à grain est superbe et l'histoire chargé de moments émouvants. Les souvenirs convoqués par Louise ajoutent une profondeur supplémentaire au propos. Même si on ne peut s’empêcher (rarement heureusement) de trouver le temps un peu long,
Encore un film d'animation de qualité. Une histoire toute simple, celle de Louise, une vieille dame qui, ayant manqué son train, reste toute seule dans une station balnéaire. Son unique compagnon est un chien. Elle rêve, elle songe à son enfance et à sa jeunesse... Un beau film touchant qui nous rappelle que les vieilles dames ont eu une enfance, une jeunesse, et qu'elles auraient bien des choses à raconter si on le leur demandait... 7,5/10
Joli film d'animation, très original, très audacieux dans ses sujets (la "vieillitude", la solitude, le trouble existentiel, la rêverie sénile...) et dans son traitement, ses traits, très doux, poétiques, métaphoriques...
Un joli film d'animation avec de belles couleurs pastel et un graphisme qui changent des productions actuelles, notamment japonaises. De la douceur, de la rêverie, de la poésie, une belle musique d'accompagnement,mais parfois de l'ennui. Cette histoire par contre ne nous apprend pas grand-chose, beaucoup d'invraisemblances et un récit difficile à suivre.
A 78 ans, Jean-François Laguionie, qui fut autrefois l’élève de Paul Grimault, doit être le plus vieil animateur encore en activité, du moins en France. Cette appartenance au temps d’autrefois explique que ses travaux possèdent un côté posé et doucement suranné, reposent majoritairement sur des techniques d’animation traditionnelles et présentent des préoccupations bien éloignées des enfantillages de l’offre dominante. Ici, c’est Louise, une vieille dame qu’on oublie (ou qui se laisse oublier?) dans une station balnéaire de la mer du nord, désertée par les estivants durant la basse-saison. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur, elle décide de vivre sa propre robinsonnade sur la plage. Le journal de bord de cette épopée survivaliste à petits pas est un prétexte pour poser une réflexion sur la vieillesse, le fait de la passer dans la solitude et de perdre le fil de ses souvenirs, et donc le lien avec sa propre histoire. ‘Louise en hiver’ n’a pourtant rien d’une histoire triste ou pessimiste : au contraire, le personnage de Louise est combatif, espiègle, heureuse de vivre ces petits bonheurs qu’on néglige lorsqu’on possède une vie trop remplie. Si sa lenteur et sa teneur très psychologique ne destinent pas vraiment le résultat aux enfants, ce mélange de dessin traditionnel et d’animation numérique et sa colorisation au pastel sur du papier à grain, afin d’obtenir un rendu de “peinture animée�, devraient aisément emporter l’adhésion des plus âgés.
Un film d'animation correct sur la thématique de solitude, la vieillesse et la nostalgie de la jeunesse définitivement révolue. On pourra pester principalement contre le rythme général du film qui à tendance à pousser à la somnolence.