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    Ce Qui Nous Lie
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    Jean-Michel Jeantet
    Jean-Michel Jeantet

    7 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 mars 2017
    Excellente histoire où tout le monde peut se reconnaître quand il s'agit de l'héritage moral et affectif de ses parents. Les paysages sont magnifiquement filmés et mis en scène. Le jeu des acteurs est juste et a été unanimement apprécié des professionnels du vin présents lors de l'avant première de Beaune du 24 mars 2017. A consommer sans modération.
    LeFilCine
    LeFilCine

    166 abonnés 566 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 juin 2017
    Ce n'est pas la première fois qu'un film a pour cadre une nos belles régions viticoles françaises. Mais plus qu'un long-métrage sur l'art de faire du vin, Ce qui Nous Lie est surtout un très beau film sur la famille et la force de la fratrie. Ana Girardot, François Civil et Pio Marmai incarnent celle-ci avec talent et justesse. Ils forment un trio de jeunes acteurs prometteurs. Pourtant, c’est surtout Pio Marmai qui concentre les regards : parce que l'enjeu principal du film tourne autour de son personnage, mais aussi parce qu’il est bluffant d'authenticité et a sans nul doute un très bel avenir cinématographique devant lui. Cédric Klapisch a souhaité filmer les vignobles de Bourgogne aux quatre saisons. Il a soigné tout particulièrement ses décors et a su mettre en valeur les paysages saisis aux plus belles heures du jour. Il nous offre également un très beau scénario qui parle, tout à la fois, des valeurs de transmission et d’héritage, des traditions et du terroir, et surtout de la fraternité. On y trouve aussi quelques beaux moments de rire offerts par le surprenant Pio Marmai. Avec Ce qui Nous Lie Cédric Klapisch prend quelques risques en s'éloignant un peu de son style de prédilection qui a fait sa renommée. Et son pari est réussi, parce qu’il nous offre un joli film tout en douceur sur la force de la fratrie.
    Chris58640
    Chris58640

    185 abonnés 733 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2017
    Ah, le pinard ! Il n’y a qu’en France que l’on peut construire des films quasiment intégralement sur le seul sujet du vin ! Quand on lit le pitch de « Ce qui nous lie » (joli titre, au passage), on pense d’emblée au film de Gilles Legrand « Tu seras mon fils », qui évoquait peu ou prou le même sujet, en le situant dans le Bordelais. Mais la comparaison n’est pas pertinente. Le film de Gilles Legrand était lourd, versait dans le drame psychologique alors que le film de Cédric Klapisch est beaucoup plus léger. Pour reprendre la comparaison avec le vin, le cru Klapisch est plus agréable en bouche et moins complexe que le cru Legrand, un bon Bourgogne bien charpenté face à un Bordeaux plus ambitieux, ou plus prétentieux, ça dépend de quel point de vue on se place. Klapisch, qui n’est pas le premier venu, filme avec une tendresse évidente les vignes de Cote d’Or et de Saône et Loire. Ces paysages (que je connais un petit peu, c’est ma région quand même…) vaguement vallonnés, avec des vignes à perte de vue, des petits murets, des grandes exploitations avec la cour intérieure, où chaque mètre carré porte un pied de vigne, jusqu’au bord du bord de la route, Cédric Klapisch leur rend hommage, en proposant de beau time-laps (soit en plans très larges, soit en plans très rapprochés), c’est un effet un peu facile mais qui fonctionne toujours. Il réussi un film bien charpenté, qui ne connait pas (trop) de longueurs (à part peut-être sur la fin, qui tarde un tout petit peu à venir), bien rythmé, avec des jolis plans. Il propose des petits flash back plein de tendresse, qui parfois même se mêlent au présent. Là encore, ce n’est pas un procédé révolutionnaire mais c’est bien fait, c’est bien dosé. Le film, qui dure presque deux heures, passe tout seul et si j’osais, je dirais qu’il se boit comme du petit lait ! Klapisch est un réalisateur qui a, quoi qu’on en dise, une « patte », même si elle est subtile. Et il s’offre un petit rôle de figurant, à la fin, juste le temps d’un mouvement de caméra. Bref, techniquement je ne vois pas grand-chose à redire, c’est un réalisateur que j’affectionne particulièrement et depuis bien longtemps. Pio Marmaï, Ana Giradot et François Civil sont parfaits, immédiatement attachants, parfaitement crédibles et bien entourés de quelques seconds rôles bien croqués. Difficile de départager ces trois comédiens, qui d’emblée nous donnent l’impression d’une fratrie crédible, à la fois pétrie d’affection mais en même temps minée par les problèmes habituels de la fratrie : rivalités, difficulté d’être dans la position de l’ainé, problème de succession et d’indivision spoiler: (car le papa va rapidement mourir…),
    agrémenté d’un soupçon de chantage affectif, comme dans toutes les fratries qui se respectent ! Tout cela est psychologiquement bien crédible. D’ailleurs, c’est d’abord le sérieux du scénario que je veux souligner, car « Ce qui nous lie » est un film sur le vin d’abord et avant tout. C’est un sujet sérieux et le film de Klapisch est très documenté : on y discute technique, œnologie, chimie organique mais aussi « robe », « cuisse » et « longueur en bouche ». La trame du scénario n’est pas bien compliquée : une fratrie de trois se retrouve, des décisions sont à prendre concernant la terre, le vin, le domaine, les parcelles, la maison, tout cela sur fond de droits de succession et de rivalités avec les viticulteurs voisins, qui lorgnent sur les parcelles « grands crus ». Jean l’ainé, n’en finit pas d’hésiter entre sa famille en France, et celle qu’il s’est construit en Australie et qui lui manque, il est à la fois incapable de rester et incapable de partir, et il résiste mal, malgré tout, à l’envie de régler quelques comptes avec une adolescence pénible. Jeremy, le petit dernier, qui a épousé la fille d’un viticulteur voisin très riche et très autoritaire, à bien du mal à tenir tête à un beau-père envahissant et péremptoire. Et puis au milieu Juliette, certainement la plus douée et la plus passionnée, qui peine à trouver sa place dans un monde assez masculin. C’est assez subtil mais c’est toujours là, ce machisme ambiant et inconscient qu’elle doit subir : quand elle prend une décision, on lui demande si elle est sure d’elle, on s’adresse toujours à ses frères en premier, et elle mettra longtemps avant de taper un peu du poing sur la table ! Le scénario, même s’il souffre de quelques faiblesses et cède parfois un petit peu à la facilité, est quand même bien solide. spoiler: On peut regretter une « happy end » qui tarde à venir, alors qu’elle faisait bien peu de doute.
    On peut trouver aussi que certains rebondissements sont un peu gros, un peu téléphonés spoiler: (la lettre trouvée dans la poche)
    mais ce ne sont que des tout petits défauts. Le film est plein d’humour, un humour à la Cédric Klapisch, tendre et léger, sucré en première intention mais avec une pointe d’acidité en fin de bouche, jamais lourd, jamais malvenu, parfaitement dosé pour faire passer les moments plus douloureux, plus tendres ou plus complexes. Non, franchement, « Ce qui nous lie » est un film réussi devant lequel j’ai passé un excellent moment de cinéma, et c’est en plus un hommage à la Bourgogne, ce qui me touche particulièrement.
    Bernard D.
    Bernard D.

    102 abonnés 609 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 juillet 2017
    Jean le fils aîné qui a la charge de sa sœur Juliette et de son frère Jérémy se sentant écrasé par le poids de son père quitte le vignoble familial « où les couleurs changent chaque jour mais où finalement rien ne change » pour arpenter le monde … pour finalement devenir viticulteur en Australie. Il revient en France une dizaine d’années plus tard car son père est mourant … et va bien sûr mourir juste avant le début des vendanges. Le notaire apprend alors aux 3 enfants que le père a légué sa maison et ses terres en indivision. Juliette est férue en œnologie comme Jean alors que son petit-frère, Jérémy est moins doué et sous la coupe de ses beaux-parents très autoritaires et caricaturaux, vignerons mais désireux de construire un espace de détente avec un spa dont le beau-fils « qui n’est pas fait pour ça (la vigne) » serait le gérant. Fort heureusement pour le film, Jean est un peu brouillé avec sa compagne australienne dont il a eu un fils comme par hasard le jour de la mort de sa grand-mère d’où son absence à l’enterrement … Jean va finalement rester un an, un année de répit et de réflexion (vendre ou ne pas vendre pour payer les droits de succession ?) va lui permettre de travailler la vigne familiale et comme « c’est en travaillant la terre qu’on lui appartient », il va évoluer entre son souhait initial de réclamer sa part pour éponger les dettes contractées en Australie, et son souci de maintenir la tradition familiale.
    Bref un grand retour aux valeurs bien françaises de la terre – cultivée bien entendue de façon « bio » - avec des flash-back sur l’enfance très lourds (superposition entre des scènes actuelles et anciennes) … et beaucoup de mélo en allant même jusqu’à mettre côte à côte dans une scène Jean et son père plus jeune et même un dialogue entre Jean adulte qui va finalement repartir en Australie, et Jean enfant qui reste sur ses terres auprès de sa sœur et de son frère. Très lourd également la symbolique de l’arbre (du savoir œnologique ?) dans lequel Jean et Juliette sont montés mais où Jérémy va se blesser « par la faute de son grand frère ». Très lourd la lettre qu’on retrouve dans la poche d’une gabardine du père, une lettre qui n’a jamais été envoyée à Jean mais où son père comprenait le pourquoi du départ de son fils aîné et lui pardonné. Très lourd aussi le jour du départ de Jean qui coïncide pile avec le début des nouvelles vendanges décidées cette fois par Juliette qui s’est affirmée dans son métier, et le déménagement de Jérémy qui habitait une petite maison près de ses beaux-parents.
    Je serai donc méchant en disant que c’est un excellent documentaire didactique… sur la vigne, les vendanges, la vinification et le vin avec une photo remarquable mais – je pense – bien retravaillée par les logiciels de traitement des images numériques … mais avec une psychologie très basique ! On est très loin de la fraîcheur naturelle de « L’auberge espagnole ».
    Au fait, les droits de succession ont été payés tout simplement par le vente des réserves de vin du domaine … en Australie où on fait du « vin frais qui ne se conserve que 2 ou 3 ans » !
    Sarah M.
    Sarah M.

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 juillet 2017
    Ennuyant au possible... ça traîne à n'en pas finir ! Des dialogues remplis de clichés, des scènes longues sans grand intérêt bref décevant.
    gene B.
    gene B.

    10 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 juin 2017
    Pas d'intrigue, peu d'émotion, lent et plat. Un film télé et encore! Dans mon canapé je me serais sans doute endormie! L'étoile que je lui donne est destinée aux comédiens qui jouent les deux frères . Pour le reste: TRÈS DÉCEVANT.
    aurore a.
    aurore a.

    1 critique Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 juin 2017
    Film sans grand intérêt.... Sujet qui aurait pu être traité de manière plus succincte.
    Manque de surprise, d'émotion
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 mars 2017
    J'ai eu la chance de voir ce film hier, en avant - première à Mâcon et je n'ai pas été déçue. Ce film, à la fois fiction et documentaire, nous offre de superbes images de la Bourgogne aux 4 saisons et de la viniculture. Nous en apprenons plus sur la fabrication du vin de A à Z, tout en suivant la vie de ces 3 frères et sœurs, confrontés à la perte d'un être cher. Leurs choix, leurs parcours de vie différents, leurs doutes, leurs certitudes, tout cela est sublimé par la caméra de Cédric Kaplisch. Pio Marmaï est excellent dans le rôle du fils tourmenté par son passé et par son couple, le semblant de fragilité et la sensibilité d'Ana Girardot ne la rendent que plus touchante, Jean - Marc Roulot est excellent dans son rôle de vigneron (milieu qu'il connaît, vu qu'il exerce également ce métier en parallèle de sa carrière d'acteur) et enfin, mon gros coup de cœur va à François Civil. En effet, c'est lui qui m'a le plus ému et qui m'a également fait le plus rire. Son rôle de petit frère, qui peine à trouver sa place au sein du domaine familial, sans cesse soumis aux ordres de son beau-père, lui va à merveille. Il est touchant de justesse et je lui souhaite (comme aux autres d'ailleurs) une longue et belle carrière.
    Courez voir ce film, du grand Cédric Klapisch.
    CatAstrophe2012
    CatAstrophe2012

    9 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juin 2017
    Quel dommage les acteurs sont tous formidables . Mais... le scénario est plat , les situations familiales tellement stéréotypées , les dialogues si convenus, les personnages aux limites de la caricature. On les aime bien pourtant tous . Quel dommage. On vous attend tous, chers réalisateur, acteurs et actrices dans vos prochains rôles .
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 14 juin 2017
    Un pur moment de poésie où nous vivons au rythme des émotions des personnages et de la vigne.
    Un vrai klapisch plein de finesse, de psychologie et de réalité.
    Gfa Cro
    Gfa Cro

    47 abonnés 573 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 juin 2017
    Vu et avis le 20170615

    Il a la touche en plus par rapport à un film qui n a rien à changer. Fin, intelligent, intéressant, touchant sa touche en plus est peut être la vérité, il touche souvent à des formes de grâce.

    Je ne sais pas si le film est vrai dans ce qu'il dit. Par exemple la date de première vendange en fonction de l épaisseur de la peau, de la couleur des pépins, mais au fond peu importe, ça fait vrai et c est ce qui importe. A tout moment, à tous les niveaux, le film fait vrai : la perte des consonnes, les ordres du père relayés aux enfants, tout change tous les jours et rien ne change sur 100 ans en même temps, pourquoi s embêter à travailler ? Parce que c est le moment de le faire, la sur-réaction par rapport au raisin gâché, pourquoi parler français alors que personne ne le comprend en Australie, payer pour hériter, etc. Tout dans ce film sonne / semble vrai. Les acteurs, la mise en scène, le scénario.

    On peut surprendre quelques rares effets artistiques. Le réalisateur s est fait plaisir mais ils ne sont pas du tout gênant. Par exemple au moment de l escalade dans l arbre qui fini en câlin familial. Au moment où la mère appelle pour réunir les enfants et faire un câlin collectif, coupure sèche sur jean en plein écran, et juliette et Jérémie qui sortent de derrière jean - les 3 se séparent donc, coupure sèche à nouveau sur la câlin familial tous réunis.Autre exemple du réalisateur qui se fait plaisir : la relation du passé et du présent qui évolue progressivement jusqu à la scène : c est elle ta femme ? Elle est jolie. A partir du moment où ce point a été atteint, il me semble que le film n évoque plus le passé - où en tout cas ce passé là - le présent est en paix avec le passé.

    Le film me parle et me parlera, je suis capable de le voir plusieurs fois d affilé dans la même journée. Peu de films y résisteraient.
    Claudine G
    Claudine G

    183 abonnés 485 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Un excellent trio de jeunes acteurs qui, chacun dans son personnage, a bien assuré son rôle. Mais quel métier!!! Les vendanges c'est toute l'année, à chaque saison, sans timing vraiment précis car il faut jouer avec la météo, la récolte en plein soleil n'est pas une mince affaire, de plus choisir les bonnes grappes qui feront les délices de nos papilles demandent non seulement un odorat mais également un goût raffinés. Je n'y connaissais rien dans ce métier mais j'ai vu avec ce film que ce n'est pas un jeu d'enfant. La Bourgogne est vraiment une très belle région. Quant à la famille, entre le passé et l'avenir, chacun a sa théorie, mais une chose est sûre le lien qui les unit est très fort et l'attachement à la terre, une corde solide. J'ai passé un agréable moment et ce que je peux dire c'est que ce film est un excellent crû.
    virnoni
    virnoni

    94 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 juin 2017
    Jolie film de Klapish qui réussit encore le pari de nous émouvoir en parlant si bien, comme d'habitude, des émotions de la vie, de l'amour (sous toutes ses formes), la famille... C'est toujours bien vu, juste, sensible, intelligent, si vrai. Sa réalisation est tout autant subtile, tour à tour serrée sur ses personnages vibrants (qui vont reprendre vie par un deuil paradoxalement) ou large quand il s'attarde (longuement parfois!) sur la nature et ses méandres. Car on sent que Klapish, plus "mature", nous offre aussi SA vision du temps qui vit et passe, à travers le vin (on finit par l'aimer même quand on n'y connait rien!). C'est le dernier personnage du film, presque documentaire.
    MAIS l'ensemble peut semble assez faiblard côté écriture. Rien de neuf, rien d'inventif, scénario assez plat même. Il ne se passe pas grand chose et tant en même temps. Le réal prend son temps justement...ce qui fait un rythme qui peut sembler longuet. L'ensemble est "sauvé" par la force du réalisateur de tout embarquer avec lui quand il donne à montrer le sens de la vie, le courage d'avancer de ses personnages; d'exister tel qu'ils sont. Il n'y pas mieux que lui pour montrer la réalité du couple aussi (magnifiques moments d'ailleurs, de sensualité aussi entre Pïo et son amie).
    Reste dc la pâte si brillante du réalisateur qui emporte tout par une vague émotionnelle tjs aussi prégnante. Reste un trio d'acteurs sensationnels! Certaines critiques semblent s'étonner de voir ainsi Pio Marmaï alors qu'il a su montrer depuis lgtps son vrai et grand talent, choisissant avec patience, parcimonie, intelligence ses rôles. IL est ici plus mature tout en gardant sa grande finesse, sensibilité et fraicheur (voire naïveté). Ana Giradrdot éclate de plus en plus dans ses rôles. Révélation avec François Civil (vu dans la série 10%), avec un rôle en or : il y fait des merveilles.
    On en sort un peu sur sa faim, parfois déçu mais aussi ému et heureux de ce moment tout simple, sincère surtout.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 186 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 juin 2017
    « L’amour c’est comme le vin... Il faut du temps. » Quand j’ai entendu cette punchline dans la bande-annonce, je me suis tourné en direction du pote avec qui j’étais dans la salle et on a ri. C’était consternant de caricature. J’ignorais encore qui était l’auteur de cet énième film français qui semblait se réduire à une simple accumulation de stéréotypes visant à séduire le bobo parisien, mais en tout cas une chose me paraissait alors certaine : non seulement j’étais convaincu que ce film serait une véritable coquille vide, mais en plus il me paraissait acquis que je n’irai jamais le voir… « L’amour c’est comme le vin… » Non mais franchement ! …Et puis est apparu le nom de Cédric Klapisch… Et là… J’avoue que je me suis soudainement senti très gêné… Cédric Klapisch, quoi… Pour moi ce gars est l’un des rares cinéastes français qui mérite encore l’attention. Mais bon, même si le bon Cédric sortait d’un très intéressant « Casse-tête chinois », je savais aussi qu’il était capable de commettre des films comme « Ma part du gâteau ». Du coup, j’ai quand même voulu y aller, histoire de me faire mon idée, mais avec pas mal de réticence je dois bien l’avouer… Et… Oui, pour le coup je confirme : il n’y a pas que l’amour qui soit comme le vin ; il y a aussi ce « Ce qui nous lie. » Là aussi, il faut du temps ! …Il faut du temps parce qu’au début j’ai vraiment retrouvé toutes mes sensations de la bande-annonce. OK, la mise en scène était soignée, avait le sens du cadre et du rythme (le générique notamment est plutôt bien foutu, faute d’être véritablement original), mais toutes les scènes ne faisaient que puer la caricature de film fait par des bobos pour des bobos. Ces paysages, cette narration, ce petit décorum autour du vin, de la France métissée et apaisée, des gentils cyclistes qui roulent sur ces routes champêtres… C’est bien simple, j’avais l’impression de revivre « Une grande année » de Ridley Scott ! Même regard béat ; même narration de vacances ; même imagerie « carte-postale », et puis surtout, même intrigue insignifiante. Parce que oui, au début du film, ce « Ce qui nous lie » ne brille vraiment par son originalité et sa profondeur. On voit tout de suite où il veut en venir et par quels étapes il va passer. Bref, je revivais là ma triste expérience de la bande-annonce, avec pour seule et unique consolation le fait de me dire que le film avait au moins le mérite d’être propre formellement, avec quelques petites idées sympas sans qu’elles soient transcendantes… Mais bon… Comme dit plus tôt, ce Klapisch c’est comme le vin : il lui faut du temps. Non pas que l’histoire devienne plus originale ; non pas qu’on quitte ce décorum fantasmé de bobos ; ça non… Disons plutôt que, malgré tout ça, il y a quand même quelque-chose qui a fini par prendre le dessus chez moi : c’est la sincérité de la démarche. Alors oui, je sais que c’est un argument à la con, mais je trouve qu’il est quand même difficile de nier ça à Klapisch. Il est certes difficile de définir clairement à partir de quand un auteur n’est plus en mode automatique à enfiler des perles et à partir de quand on a l’impression qu’il livre quelque-chose qui vienne de lui ; quelque-chose de sensible… Seulement, ce fut un fait me concernant, il y a vraiment eu quelques scènes qui furent des pivots pour moi et sur lesquelles je n’ai eu aucun doute sur leur nature. Ce qui a fait la différence pour moi, ce fut sûrement la retenue, voire la pudeur. A de nombreux instants le film dissémine des moments d’émotion ; des moments que beaucoup auraient surappuyés. Eh bien pas Klapisch. Là ce n’est jamais long, c’est toujours en feutrant la démonstration d’émotion ( spoiler: Juliette qu’on voit pleurer en se remémorant son père qui lui a appris à conduire un tracteur, mais qu’on n’entend pas derrière son habitacle vitré… Les dernières retrouvailles entre Jean et son père qui ne se traduisent pas par un échange direct plein d’effusion mais par des narrations différés dans l’espace et dans le temps, le tout ne se traduisant au final que par une simple poignée de main… Les souvenirs nostalgiques où lieux passés rencontrent personnages du présent et vice-versa comme la fameuse balançoire qui revient comme un motif récurrent…
    ) Alors oui : c’est cliché, c’est bobo, c’est téléphoné, c’est Pio Marmai… Mais ça marche. Il m’a fallu attendre pour que ça marche, mais ça a quand même marché. Parce qu’après tout, moi j’aime bien aussi me manger des films assez classiques dans leur façon de mener les choses ; qui n’inventent rien ; mais qui ont au moins le mérite de faire ça bien. Ça vaut pour un bon actionner ou un film d’épouvante, comme ça peut valoir pour une comédie de mœurs bobo parisienne. Car non, en soit, le cinéma bobo parisien ne me dérange pas. Il me dérange quand il est omniprésent ; qu’il s’impose à nous avec toutes ses violences symboliques, et quand – surtout – il se risque à cette condescendance d’oublier de faire du cinéma parce qu’au fond il est au-dessus de cela. Eh bien ce n’est pas le cas de ce « Ce qui nous lie ». Ce film n’oublie pas de faire du cinéma. Ce film n’oublie pas de nous livrer une émotion qui se veut sincère. Alors après, certes, je ne le considère pas non plus ce film comme étant une œuvre mémorable de Klapisch ; ou bien comme un coup de cœur de l’année. Non. Malgré tout, il n’empêche que je trouve qu’il sait faire le job. Il a su me proposer quelques scènes que j’ai trouvées touchantes, drôles ou sensorielles. Et parce qu’il y a tous ces bons moments, et que tout le reste n’est pas hideux, eh bien au final – oui – j’adhère. Pas de chef d’œuvre pour moi donc. Mais un film qui se regarde, ce n’est pas si mal que cela non plus. Non ?...
    Dom Domi
    Dom Domi

    35 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juillet 2017
    Coucou,
    On pourrait résumer ce film en disant qu'il fait du bien
    Belle histoire, bien filmée, bien réalisée, portée par de bons acteurs.
    Tous les ingrédients pour passer un bon moment.
    C'est le cas.

    domi...
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