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    Get Out
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    1 185 critiques spectateurs

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    Pasthen
    Pasthen

    46 abonnés 1 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juin 2017
    Get Out est un thriller très efficace. La tension va crescendo, quelque chose cloche et l'on découvre les faits en même temps que le personnage principal, Chris. Ce qui renforce considérablement l'attrait pour l'oeuvre du réalisateur Jordan Peele. L'idée de base est vraiment porteuse et originale mais l'on peut regretter un propos axé exclusivement sur la condition des noirs aux Etats-Unis. Après tout, la couleur de peau importe peu pour ces nantis recherchant avant tout des spoiler: hôtes potentiels
    . Reste que Get Out est intéressant jusqu'au bout, que le personnage principal est cohérent dans son raisonnement et ses réactions et que le dernier quart d'heure du film est tout bonnement excellent.
    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    141 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mai 2017
    Film phénomène qui explose le box-office Américain, voilà qui n’est pas spécialement attirant et qui laisse à penser à une machine bien huilée. Pourtant, première surprise, « Get Out » est un film à petit budget (à défaut d’être indépendant) mais surtout, il ose traiter du racisme à la sauce film d’horreur !
    La curiosité l’emportant, un passage en salle obscure s’est imposé et grand bien m’en a pris.
    Premier point fort, le scénario se permet quelques innovations dans un genre à la croisée du thriller et du film d’horreur. L’intrigue est hyper malsaine avec quelques points d’orgues vraiment flippants sans pour autant abuser des ficelles habituelles.
    De plus, le thème actuel est bien exploité, bien qu’un peu trop caricatural par moment, il dépeint tout de même une réalité forte de la société Américaine qui fait réfléchir sur les préjugés et les stéréotypes entres communautés noires et blanches.
    Le fait que les acteurs ne soient pas tous connus, ajoute une sorte de crédibilité car nous les appréhendons sans préjugés, au contraires des personnages qu’ils incarnent !
    L’histoire est convaincantes jusqu’à un certain point et même si elle part dans des sentiers un peu trop perchés, elle ne se perd pas dans le surnaturel ou le monstre mort-vivant et c’est fort bienvenu. A l’image du premier massacre à la tronçonneuse, il y a très peu de passages sanguinolents, tout se passe dans notre imaginaire, qui est fortement malmené !
    L’abject, le repoussant, ainsi que la peur, viennent plus naturellement et nous marquent beaucoup plus car ils ne sont pas aussi codifiés que d’habitudes et évitent majoritairement les poncifs du genre.
    Dès le début du film, on oscille entre rire et malaise qui ne cesse d’être grandissant et qui fait grincer des dents.
    Voilà un pamphlet très acide sur l’Amérique de l’après Obama… non dénué d’humour noir, dans tous les sens du terme ! Une curiosité qui vaut le détour même si ça n’est pas une révolution du genre.
    Naughty Dog
    Naughty Dog

    815 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 avril 2017
    Enorme phénomène aux Etats-Unis pour un film de genre et ayant fait l'effet d'une petite bombe avec les critiques presse et spectateurs, Get Out est de ces films qui suscitent la curiosité !

    Jordan Peele, déjà connu pour Key & Peele (une excellente série humoristique absolument hilarante qui jouait des codes de la religion, la sexualité, l'ethnie, le mariage, l'amitié, l'amour, la délinquance et des tonnes d'autres sujets) signe ici son premier film.

    Get Out donc nous montre l'histoire de Chris Washington,un Afro-Américain de 26 ans qui s'apprête à rencontrer les parents de sa petite amie Rose dans leur domaine familial. Sous une ambiance de rencontre où tout va bien, Chris commence à se rendre compte que quelque chose ne va pas. Je ne dirai rien de plus sur l'intrigue,qui mérite d'être savourée sans rien connaître d'autre, ni même de regarder la bande-annonce.

    Sous ses airs de "film d'horreur" et de critique du racisme, le film n'est en fait rien de cela, ou plutôt devrai-je dire est bien plus que ça : Get Out est tout simplement un film absolument unique dans son traitement, renvoyant constamment à la Quatrième Dimension ou Black Mirror. Ici nulle question de technologie, le film part d'un principe tout bête : le malaise lorsqu'on se retrouve entourés d'un groupe de personnes où l'on ne se sent pas à sa place.

    En effet, il est question ici d'un Black entourés de personnes blanches, mais le film va aù-delà de ça (et désamorce complètement la question du racisme dans le 3e tiers du film) et le malaise est réellement perceptible quel que soit le spectateur.

    La grande force du film est indéniablement son ambiance, qui est tout simplement extraordinaire. Après un prologue en plan-séquence remarquable, on rentre dans la petite vie de Chris et Rose, où leur romance est très crédible, pour ensuite dériver lentement vers un film à l'ambiance étrange, bizarre, constamment tendue.

    Ici point de violence graphique, de gore ou de jumpscares gratuits, tout passe par le montage parfait, le cadrage ultra maitrisé et la photographie sublime. Un visage, une intonation ou même un son précis sont pris et tournés de manière à instaurer un malaise tangible, et c'est réellement un tour de force prodigieux pour la 1e réalisation de Jordan Peele.

    Les acteurs sont tous excellents, Daniel Kaluuya (Black Mirror, Sicario) en tête, Allison Williams, Catherine Keener, Bradley Whitford, Lakeith Stanfield (peu présent mais excellentissime comme à son habitude) et Lil Rel Howery (vraiment top en comic relief du film,naturel et sans en faire trop).

    La musique du film est également excellentissime, très travaillée et contribuant grandement à l'anxiogénéité du film.

    Visuellement somptueux et maitrisé, Get Out fait office de petite claque dans la gueule pour une première réalisation avec un sujet pertinent et un traitement intelligent de par son caractère unique, qui même si elle comporte quelques clichés inhérent au genre, arrive à en digérer les codes pour les réutiliser de manière juste. L'intrigue est très bonne et comporte son lot de surprises (le film est comme je l'ai dit vraiment unique),on pourra sans doute regretter une fin un poil trop prévisible (une version alternative imaginée initialement pour le film est présente sur le blu-ray) et une certaine lenteur das son premier tiers, le film reste passionnant, prenant, simple mais brillant,ambitieux et modeste à la fois, avec encore une fois une ambiance absolument top.

    Bref vivement la prochaine réalisation de Jordan Peele, qui prouve qu'avec seulement 4.5 Millions de Dollars, on peut faire des films uniques : foncez voir Get Out, une vraie pépite, et retenez bien "[i]ne gâchons pas la matière grise[/i]"
    Kinopoivre
    Kinopoivre

    29 abonnés 200 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 mai 2017
    Il n’est pas surprenant que ce film au scénario et à la réalisation absolument ridicules soit sorti au festival de Sundance, qui accueille tous les films politiquement corrects, sans qu’on se soucie beaucoup de leurs qualités réelles. Cette histoire commence comme une satire du racisme anti-Noirs, avec l’accueil trop cordial du petit ami de Rose, une Blanche, qui, lui, est noir, et que la belle-famille couvre de prévenance. Mais cette belle façade est trop optimiste, et on ne tarde pas à douter, à cause de son excès.

    Si on s’en était tenu à la satire, le film eût été passable, mais l’ennui est qu’ensuite, il dérive vers le pseudo-fantastique et le film d’horreur, et cela devient aussi ennuyeux que bête.

    Le succès de cette pellicule est inexplicable, et les lauriers que lui a tressés la critique montrent que les auteurs de ces éloges n’ont vu que ce qu’ils avaient envie de voir, comme presque toujours.

    Bref, le film a, si j’ose dire, le derrière entre deux chaises, et s’assied donc dans le vide.
    Solid S
    Solid S

    20 abonnés 105 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2019
    Comme toutes les productions Blum, ce film est ennuyeux à mourir. Jason Blum est surement le plus grand escroc du 7éme art vu comment il arrive à faire cartonner ses navets grâce à ses petits budgets.
    Domnique T
    Domnique T

    55 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 mai 2017
    On nous prend pour des débiles ou quoi ?
    Mais franchement c’est le film le plus pitoyable qu’il m’ait été donné de voir depuis des années ! Aucun poncif éculé du genre ne nous est épargné ! On a droit aux portes qui couinent, aux planchers qui grincent, aux trophées de gibier inquiétants, aux envolées de violons grinçants, aux grands coups de cymbales, et les petites notes de harpes suraiguës aussi ! Je n’avais rien entendu de tel depuis des années ! Et puis, cette multitude de détails navrants comme la collision avec une biche qui ne provoque aucun dégât sur une voiture, du bois qui dégage une fumée ahurissante quand on le fend etc. … Une intrigue famélique déjà vue mille fois, basée sur la comparaison des races dans une Amérique bourgeoise caricaturée à l’extrême. Au bout d’un certain temps, j’ai pris le parti d’en rire … et là, cela devient savoureux même si l’on est loin de « Frankenstein junior » ! Référence que j’assume car le dénouement est quasiment le même. C’est dire si tout ça est nouveau ! Non, vraiment, ce film nous prend pour des débiles mentaux !
    Joffrey F
    Joffrey F

    8 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 mai 2020
    Le film en lui même est regardable , c'est plutôt sous le fond sur le problème se pause.
    Les méchants c'est les blancs , l'avenir , la robustesse et gentils ce sont les noirs.
    Un film tourné en inversant les rôles , je vous dis les réactions de SJW/Twitter étc
    Alscyom
    Alscyom

    15 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 mai 2017
    Moi qui me fie essentiellement aux critiques spectateurs Allociné pour savoir ou non si mes deux prochaines heures en vaudront la peine...
    4 étoiles 1700 votes ? Sérieux ?
    9 € la place divisé par 1700 : Cotisez vous : ça ne fera pas cher à chacun pour me rembourser ! Un petit point pour la prise de risque mais c'est tout.
    Car mélanger autant l'humour raté/film d'horreur raté à ce point oui en effet il fallait oser... Sauf que rien ne marche du coup. On ne peut pas avoir peur. Les quelques pauvres jumpscares ou la peur psychologique sont systématiquement cassés quelques secondes après par une grosse vanne ratée d'humour black foireux façon Brooklyn caricaturé. Et quand ce ne sont pas les noirs ce sont les blancs qui entrecoupent de jeux de mot très "noirs" faussement racistes mais même pas drôles.
    La salle entière riait. Mais de dépit plutôt que de réelle adhésion à la situation ou à la vanne.
    Et il n'y a même pas de surprise au final : l'animal qui s'écrase sur la voiture, la communauté de fous, spoiler: et la trahison d'un personnage
    : tous les clichés du genre connus sont déjà là.
    tixou0
    tixou0

    639 abonnés 1 972 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 mai 2017
    Voir dans cette oeuvrette grand guignolesque une fable antiraciste, comme le proclame doctement la critique bien-pensante, me paraît très surfait. Cependant, au passage, ces Armitage (père, mère, fille, fils, et pas mal plus...) font une assez réjouissante synthèse de bobos (des deux côtés de l'Atlantique, ce sont les mêmes), comme ceux qui s'enthousiasment à la critique de cet horrifique "Get out". Si le début du film (qui semble effectivement pouvoir revenir sur la thématique d'un "Devine qui vient dîner ce soir", 50 ans après le film de Stanley Kramer - jusqu'à l'arrivée in situ : les parents de Rose n'ont rien de "racistes", puisque tout au contraire "Obama friendly", pour faire court) installe avec une certaine opportunité des éléments troubles, gagnant en caractère anxiogène avec subtilité, dès que l'on atteint le "climax" cette dernière disparaît en un éclair, et l'on tombe (à une variable près - mais alors que Chris, comme ses devanciers chez ces drôles de gens, soit noir, ne présente guère, voire pas du tout, d'intérêt : exit la charge contre le racisme des vilains Blancs à l'encontre des gentils Noirs) dans de l'horreur vue, et revue (avec ses bonnes vieilles figures imposées gore), en dépit d'une fin abrupte. Côté casting, seul atout : Katherine Keener (la mère). Pour moi, un pétard mouillé, tant sur le plan "politique", que sur le plan cinématographique.
    Jorik V
    Jorik V

    1 205 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2017
    Comme on l’a souvent entendu, « Get Out » nous apparaît vraiment comme un lointain remake de la comédie « Devine qui vient dîner ce soir ? », cependant déguisé en thriller horrifique décérébré. On salue l’excellence de la mise une bouche précédant le générique qui s’avère aussi percutante et signifiante que pouvaient l’être celle des « Scream » à la grande époque du renouveau des slashers, à la fin des années 90. Il est vrai qu’ensuite le réalisateur Jordan Peele prend un peu plus son temps. Que l’on pourra trouver le début bavard. Il installe peut-être trop tranquillement ses personnages et son intrigue, ce qui est psychologiquement et sociologiquement intéressant mais source de quelques redites et longueurs dans la première partie.

    Le cinéaste dont c’est le premier film soigne tout particulièrement ses plans et sait instaurer une ambiance pesante voire malsaine où l’on sent que quelque chose cloche. Une atmosphère tirée au cordeau qui installe un effroi constant. Il n’a pas son pareil pour nous faire ressentir le malaise ambiant avant un final grand-guignolesque et gore comme il faut. Mais tout cela serait juste formellement intéressant et gage de frissons bon marché et réussis si « Get Out » n’avait pas en plus la singularité de son sous-texte. En l’occurrence une critique acerbe d’une certaine bourgeoisie américaine de gauche, pas si évoluée et avant-gardiste qu’elle en a l’air. Et cela fait écho à certains retours de racisme propre à notre époque, voire au passé esclavagiste des Etats-Unis.

    Cela faisait longtemps qu’un film d’épouvante ou une série B ne s’était pas targuée d’un propos sociologique voire politique intéressant. Cela sonne comme un retour aux productions horrifiques des années 80 avec plusieurs niveaux de lecture et un fond protestataire en arrière-plan. Même si on aurait apprécié qu’il aille encore plus loin dans le propos sur le racisme comme sur la violence sèche, on apprécie vraiment le menu original offert par le long-métrage de Jordan Peele. Des frissons et de la terreur intelligente en quelques sorte. Les quelques touches comiques, à travers de nombreux traits d’humour dans les dialogues, sont également bienvenues et enfoncent le clou d’un racisme ambiant maquillé et hypocrite. Un humour très noir dans tous les sens du terme qui donnent une tonalité encore plus particulière à ce petit film qui a créé la surprise par son immense succès mérité cet hiver outre-Atlantique.
    Benito G
    Benito G

    596 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2020
    Une très bonne surprise ou le twist final nous surprend mais pas dans sa totalité. Avec toutefois une histoire plus ou moins original selon comment on voit la chose. Mais arrive à nous tenir en haleine sans que l on ne s ennuit même si quelques indices sont semés. Les acteurs dont l acteur principal joue brillamment chaque moment, installant une certaine tension étrange mais bien plaisant et nous amenant un peu d empathie pour l acteur. Tres bon moment qui change un peu des films actuels tentant le genre...
    floflo2204
    floflo2204

    74 abonnés 379 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 mai 2017
    Sur fond de culte obscur et de racisme, Get Out réussit de façon surprenante à nous montrer jusqu'où le racisme ambiant des Etats-Unis est capable d'aller. On se plonge avec appréhension dans une histoire qui semble relativement classique au premier abord mais qui a le mérite de changer d'orientation rapidement pour devenir quelque chose qu'on n'aurait que difficilement imaginer. Le film a fait un grand tapage aux Etats-Unis notamment pour sa qualité mais aussi le sujet abordé. Il faut avouer que le racisme revient toujours au cours du long-métrage que ce soit par une réflexion ou bien par une situation plus évidente. C'est d'ailleurs bien plus intéressant comme cela plutôt que d'avoir consacré un film sur les tensions raciales tout en usant d'actions usées. Bref, le film nous raconte son histoire avec beaucoup d'attention et de soin. On n'est jamais abandonné et on se retrouve bien au contraire vite aspirer par ce qui se passe à l'écran. Le jeu d'acteur est très bon, Daniel Kaluuya et Allison Williams forment un duo d’acteurs tout en maîtrise. Cependant, j’ai été plus impressionné par les prestations toute en subtilité de Catherine Keener et Betty Gabriel mais aussi celle plus folle de Caleb Landry Jones. En ce qui concerne les autres rôles majeurs de ce long-métrage on aurait pu être en droit d’en attendre davantage. L’ambiance du film est surement un de ses plus gros points fort sur ce soit par la musique ou par les décors entrainant on se retrouve plongé dans cette histoire sans avoir les moyens d’y échapper. On se retrouve souvent à rire devant certaines situations et à être dans l’expectative dans d’autres cas. De ce point de vue, il est vrai que l’atmosphère entourant le film est surement ce qui nous intrigue le plus et nous entraîne le plus au fin fond de ce scénario. On s’interroge longuement sur les événements à venir et bien qu’on ait droit à un certain lot d’indices, on est souvent loin du compte. Cela constitue également une qualité, on ne nous laisse jamais imaginer exactement ce qui va se passer et c’est ce qui rend le film aussi intéressant. La réalisation de Jordan Peele est impressionnante par moments mais assez brouillonne à d’autres ce qui est d’ailleurs très regrettable. Certaines scènes sont superbes tandis que d’autres nous laisse un certain sentiment d’inachevé dans la réalisation. Dans tous les cas, Get Out a réussi son pari qu’était de livrer un long-métrage intriguant et réussissant à traiter du racisme tout en filigrane sans jamais tomber dans les clichés.
    Citrouilleman
    Citrouilleman

    61 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 mai 2017
    Un film terrifiant avec une intensité dramatique terrible et un "je ne sais quoi" de malsain et d'étrange qui va croissant tout au long de la première partie. La seconde partie du film peut paraître un peu "too much". Une très belle interprétation également. A voir.
    7eme critique
    7eme critique

    470 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2017
    Même si on devine l'intrigue bien trop rapidement, "Get out" dispose bel et bien d'un excellent scénario !
    Ce cinéma de genre continue donc de se renouveler, preuve en est avec cette belle fraîcheur qu'est "Get out", succédant parfaitement aux "It follows" ou encore "Don't breathe" qui ont su se démarquer dernièrement. Bien que pourtant pas assez subtil dans son approche pour surprendre véritablement, les scènes et dialogues offrant bien trop d'indices en ce qui concerne l'évolution de l'histoire (notamment les comportements des invités, paroles douteuses et regards braqués sur le personnage central en permanence etc...et même si ce genre de scènes découlent d'un vrai travail sur le second plan, elles en dévoileront un peu trop, au point de déceler les véritables intentions de cette famille bien en avance), "Get out" n'en reste pas moins terriblement captivant. Face à l'originalité de son scénario mêlée à une atmosphère mystérieuse sous un soupçon de racisme omniprésent, "Get out" tire son épingle du jeu et surprend dans ce registre. Les acteurs sont irréprochables, certaines scènes font leur petit effet (notamment la première scène d'hypnose ou encore le sprint du jardinier), la bande originale trouve son charme (Childish Gambino entre autres), l'ambiance à la fois étrange et oppressante renforce notre investissement, tout est plutôt bien étudié dans ce long-métrage pour capter le spectateur. En revanche, le concept de spoiler: cohabitation dans un même corps
    forge un côté too much au scénario. En effet, spoiler: transformer des personnes en domestiques (ou esclaves réjouis) via l'hypnothérapie
    aurait amplement suffit et aurait offert encore plus de crédibilité à cette histoire, mais "Get out" a souhaité atteindre son quota horrifique et renforcer son côté angoissant en allant jusqu'au délire spoiler: neurochirurgical.
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mai 2017
    Une surprise de taille que les critiques surestiment un peu dans sa globalité. « Get Out » est un bon film d’auteur qui a l’audace de traiter le sujet sensible du racisme à travers des tons si bien équilibrés. Jordan Peele surfe sur son premier long-métrage, après son grand succès dans la comédie américaine à travers les sketchs télévisés « Key an Peele ».
    Le travail sur l’ambiance est d’une malaisance que chacun encaissera au mieux. Le sentiment est rapidement partagé avec le protagoniste principal Chris Washington (Daniel Kaluuya), avec qui l’isolation et l’asphyxie seront nos guides. On se laisse baratiner avec plaisir, bien que la mise en abime de certains rôles soit hautement prévisible. Michael Abels ajoute alors sa touche sonore tout au long de cadrage si proche des acteurs que l’on ne sentirait soi-même pris au piège.
    Le film puise ses forces dans l’humour. Le spectateur ne s’attend pas forcément à ce que sa présence soit constante, mais il s’avère bien bénéfique. Le sentiment d’angoisse est d’autant plus efficace si l’on peut rire de temps en temps, se déstabilise assez vite. Nous sommes alors pris au dépourvu et l’horreur rattrape le coup et terrifie efficacement. Autant dire que le timing est parfait. De plus, quelques « screamers » sont à noter dans le premier tiers de l’intrigue afin de poser une certaine confusion chez le spectateur qui commence peu à peu à se questionner sur les préjugés. Cette notion naît en fonction du milieu social, notamment fréquenté par les personnes de couleurs.
    On dénonce ici une « Amérique Blanche », en rappelant bien l’époque colonial car des indices sont fortement présentes. On sombre dans le cliché, parfois grotesque, mais le rythme de l’intrigue éclipse tous ces petits détails que l’on ne développe pas jusqu’au bout. C’est pourquoi la réflexion est bien réel si l’on s’engage à voir « ce que l’on ne nous montre pas ». Le Noir n’est pas totalement remis à son « état sauvage » entend-t-on. On en tire tout de même des avantages dans un but plus spirituel, digne de la bourgeoisie, proche des idéologies d’American Nightmare.
    Et c’est lorsque les chaînes sont rompues que tout le travail en matière de « manipulation mentale » éclate dans nos esprits, devenus alors si étroits. On en tire un côté jouissif, bordé par empathie sans débordement à signaler. Le dénouement se démarque pour cette remarque. On revient sur des repères retro, même si l’idéologie peut trouver un rapport trop décalé sur le coup.
    Ce qui est à regretter, c’est de savoir un tel projet dans un ton trop Hollywoodien. Une fois encore, tout est explicite pour le bonheur du grand public. Cet acharnement, cette insistance de nous détailler les propos d’un sujet méritant davantage un envol intellectuel, tout tombe à l’eau. Le film peine alors sur des longueurs qu’on aurait pu nous épargner, mais nous avons beau le rappeler, la formule restera intacte pour le malheur de notre conscience. Le personnage de Rod Williams (Lil Rel Howery) effectue donc les narrations, stimulant quelques pousses d’humour, mais abusives à la longue. Nous aurions apprécié un meilleur traitement, sans forcément changer son état d’âme.
    Il faut malgré tout reconnaître que la morale parvient à s’étendre sur la globalité des personnages et plus loin encore. Les préjugés sont un point que le mensonge subtil vient compléter. La crédulité est également de la partie, tout aussi effacée qu’elle puisse paraître dans ce déluge avant tout social. Une affaire politique et ludique que l’on ne verra plus du même œil désormais, l’ère post-Obama recontextualise le thème.
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