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    Creepy
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    81 critiques spectateurs

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    jaspir
    jaspir

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 juin 2017
    J'ai rarement vu un film possédant autant de critiques positives de la presse et des spectateurs, qui pouvait me décevoir à ce point. je reconnait une maitrise de l'ambiance lourde et oppressante du film qui lui donne son aura de thriller éprouvant. Mais tout cela est gâché par une accumulation d’incohérences absolument incroyables. Le flic qui donne son dos à un tueur. L'ancien policier qui tombe par hasard sur une affaire complétement imbriquée avec son voisinage. Une jeune fille traumatisée une fois par les questions de l'ancien policier qui revient se faire engueuler. Une fille qui dit à l'ancien policier que l'homme avec qui elle vit n'est pas son père et l'ancien policier qui n'en tient absolument pas compte (alors que cet ancien policier a des doutes sur son voisin, le soi disant père). Un homme agressé par un chien qui remercie presque le chien. Une conférence sur les serials killers ridicules: on les catégorise entre organisés, désorganisés et mixte. Une police japonaise qui a l'air d'une bêtise confondante: par deux fois elle laisse partir un suspect. Un chef de police qui va seul chez un suspect sans absolument aucune méfiance. Et qui tombe dans un piège auxquels seul les enfants peuvent croire. Et une fin incohérente en acceptant la plupart des incohérences, c'est le comble !!! Et je pourrais en rajouter dans les exemples..il y a un catalogue superbe. Encore une: l'ancien flic qui comprend que son voisin est louche à cause de la disposition des maisons similaires à une autre affaire, je n'ai rien vu de tel. Ou il est génial (ce qui est loin d’être un élément du film) ou c'est ridicule.
    gjolivier1982
    gjolivier1982

    64 abonnés 330 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2017
    Il y a un savoir faire indéniable dans la mise en scène et les acteurs sont tous excellents mais que le scénario est nul et d'une bêtise affligeante. C'est interminable et sombre dans le ridicule et grotesque pour un résultat absolument hallucinant. Le film est insupportable et ce que l'on ressent c'est moins le malaise qu'une envie de gifler tous les personnages plus débiles et passifs les uns que les autres. C'est à se demander ce qu'ont fume les critiques qui le qualifient de chef d'œuvre. Ils ont très certainement du en rester au nom Kurosawa mais ils n'ont pas du se rendre compte que c'était un homonyme du réalisateur des 7 samouraï.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 147 abonnés 5 132 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Passablement ennuyeux avec une histoire franchement inintéressante et ridicule. La première moitié de film est très longue et bavarde et l'attente n'est vraiment pas récompensée avec cette histoire de voisins psychopathes. Soit on est dans le film d'horreur, soit dans la parodie et on est ici entre les deux. Peu captivant.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 juin 2017
    Le comportement des personnages autour du psychopathe par ailleurs excellent est pour le moins incohérent et énervant de passivité, les coïncidences sont bien pratiques, les ficelles grossières, les effets sonores et lumineux se voulant dramatiques sont tellement énormes qu'on imagine sans peine le technicien sur le plateau... Impossible de rentrer dans cette histoire sordide mais surtout ridicule....
    Scaar Alexander Trox
    Scaar Alexander Trox

    14 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 juin 2017
    1/5, débandade totale. Au risque d'en énerver certains, Creepy est un des plus mauvais films que l'auteur de ces lignes a pu voir ces dernières années dans le registre du film qui se croit trop bon. Alors qu'il ne manque pas de gueule… mais c'est précisément ce qui rend la chose d'autant moins excusable. Explication. Creepy partait avec quelques sérieux atouts : d'abord, Kurosawa et son passif avec les récits de tueurs en série, plus précisément le génial Cure (vingt ans, déjà !). Ensuite, le caméléon Kagawa Teruyuki en méchant, allant comme un gant au titre, qui signifie quelque chose d'à la fois glauque et louche. Enfin, la craquante Takeuchi Yûko, grand fantasme personnel d'il y a dix-quinze ans (avec Yomigaeri, Ima ai ni yukimasu, Haru no Yuki, et la série télé Pride), même si vous vous en foutez royalement. Mais c'était oublier qu'en quinze ans, Kurosawa n'a vraiment réussi que… deux films, et pas d'horreur, mais des drames sociaux (Tokyo Sonata et le doublé Shokuzai). C'était oublier que l'homme, qui en a toujours fait des tonnes dans l'allégorisme et le mysticisme (dépassant un poil la limite avec Kairo, même si ça reste efficace en tant que film de fantôme sous perfusion de Ring), semble définitivement piégé par ses vieilles lubies. Car Creepy ne fonctionne pas. Au final, on dira même : pas du tout.

    Vous avez peut-être entraperçu sa moyenne critique sur Allociné, qui est pour le moins élevée, et vous demandez peut-être : « dafuq ? ». Mais d'une, le bobotrotskiste branchouille du microcosme parisien se sent toujours obligé d'encenser ce genre de films, Kurosawa bénéficiant de sa complaisance depuis un bail ; et de deux, quand on se penche sur les arguments, force est de constater qu'ils se concentrent sur la forme et le sens. Indéniablement, Kurosawa sait mettre en scène. Même ses films érotiques des années 80 témoignaient d'un sens du cadrage impressionnant. Creepy est très vite oppressant, anxiogène, il s'offre quelques plans carrément hypnotiques (notamment les subjectifs), la tranquillité des quartiers résidentiels n'a jamais été si trompeuse, et les premières apparitions de l'antagoniste procurent un plaisir aussi nerveux que masochiste. Et la critique d'une société nipponne habitée de ses propres démons, au solidarités traditionnelles rongées par la modernité déshumanisante, aux êtres en détresse livrés à la merci des dogmes (en l'occurrence, des gourous), ne manque pas de pertinence. Mais Kurosawa a oublié un truc, trois fois rien : une histoire, c'est mieux quand ça se tient. Sans ça, les plus beaux plans du monde ne sauveront pas l'embarcation – à moins d'être une pub pour parfum, ce que n'est pas Creepy.

    Manque de bol : sur le plan scénaristique, Creepy ne fonctionne justement pas. Et ça commence assez tôt, dès que l'épouse, au départ simplement naïve face à la menace pourtant évidente (elle veut sympathiser avec le voisin, ignorant que pour vivre heureux, vivons cachés), se révèle invraisemblablement demeurée. Genre, trop. Vous savez, ce regrettable moment où, face à un film mal écrit, vous vous dîtes : « Ouais, euh, non, c'est pas possible, là » ? Les deux derniers tiers du film sont un festival d'incohérences, d'inconnues frustrantes (par exemple, pourquoi Moi se comporte-t-elle ainsi ? Ou encore, pourquoi la seule survivante de la famille se rappelle-t-elle soudain tout ?) et d'énormités (mention à l'ancien coéquipier qui s'en va seul dans la gueule du loup alors qu'il sait clairement qu'un truc ne tourne pas rond, ou encore à la pire police de l'histoire du cinéma, pas foutue de vérifier l'identité d'un gars). Mais c'est surtout le comportement des personnages qui fait tiquer tant il est souvent surréaliste sur le plan psychologique, à commencer par celui de l'épouse Yasuko, dont rien n'explique ni n'annonce un basculement aussi radical dans l'addiction (parce qu'elle est une femme au foyer nipponne un peu déboussolée par son déménagement ? Yay, background !), et même du protagoniste, qui laisse ladite épouse croupir dans leur maison à dix mètres d'un psychopathe et finit par s'en soucier après une ridicule scène d'interrogatoire. À l'écran, la performance en plastique du souvent mauvais Nishijima Hidetoshi (deux expressions au compteur), ainsi que la direction d'acteurs hystérique dont seul Kagawa Teruyuki ressort indemne, n'aident pas vraiment. Alors, autant dire qu'au final, le spectacle en devient soit hilarant, soit exaspérant. Et quand on n'a pas trouvé la force d'en rire, on passe la dernière heure occupé par un seul brûlant désir : celui de filer des baffes aux personnages. À la fin, avec son twist sans queue ni tête, on est bien trop déconnecté émotionnellement de l'action pour frémir, ou même se réjouir [spoiler alert !] de la mort du méchant, alors qu'on espérait quelque chose du niveau de Carrie ou de The Chaser ! C'est comme ces mauvais slashers où les baby-sitters font tout ce qu'il faut pour se faire zigouiller : on n'a qu'une seule envie, les voir se faire zigouiller. Et là, pareil. On a vu mieux, pour un thriller socio-philosophico-psychologique.

    L'échec est flagrant, tant sur le plan dramatique que logique. Comment Takakura s'en sort, au juste ? Nosé, again. Oh, et puis on s’en fout, hein ! Kurosawa a commis un péché assez courant dans le cinéma japonais : il a accordé plus d'importance à la signification qu'à la cohérence. Cette tendance à une attitude assez superficielle vis-à-vis de certaines choses rappelle une autre tendance à eux, qui semblera en contradiction avec la première, celle d'accorder plus d'importance à l'effet qu'au sens (ce qui leur permet de porter des brassards nazis en cosplay sans le vivre mal), mais le présent texte n'est pas un essai sociologique, donc passons. L'important est que l'on est en droit d'attendre les DEUX. Apprécier Creepy ne tient pas à privilégier la forme sur le fond, ce n'est pas un film de Zack Snyder ou Tron : Legacy. Ça demande de laisser sa raison à l'entrée du cinéma. L'auteur de ces lignes tient à sa raison. Il veut pouvoir se branler sur le signifiant, le surmoi et les paraboles tout en suivant un récit qui se tient fait de personnages qui se tiennent, cf. le monumental Suicide Club 0 (Noriko no Shokutaku), qui traitait d'ailleurs un peu du même sujet que Creepy (l'aliénation urbaine).

    Cure, vingt ans déjà. À l'époque, le cinéaste savait bousculer le spectateur sans que cela ne se fasse au prix d'un grand n'importe quoi.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 27 juin 2017
    Commençons par le positif : de bons acteurs dans l'ensemble (l'enquêteur et le psychopathe notamment), une direction artistique et une bonne réalisation ainsi que l'ambiance relativement malsaine. Néanmoins, ces quelques éléments ne parviennent pas à sauver le film d'un véritable naufrage. En effet, si nous considérons "Creepy" comme un thriller (catégorie dans laquelle il est glissé) alors c'est un échec de bout en bout ; grosses ficelles scénaristiques (les deux affaires sont liées mais on le voyait venir depuis le début), incohérences aberrantes à la fois dans les réactions des personnages (des policiers à la limite de l'incompétence, un témoin qui était "amnésique" et se souvient de tout malgré la violence des interrogatoires) et dans l'histoire (des justifications poussives), fin longue et sans rebondissement... Presque aucun des éléments du thriller ne semble être maîtrisés. Certes, on peut parfois accepter un scénario "gros" et "irréaliste" voire même quelques incohérences, mais il y a des limites. Il faut tout de même que le film nous permette de concevoir ce qui est montré comme un minimum réalisable. Beaucoup de personnes dans la salle ont fini par rire, ce qui n'est pas l'effet recherché dans un thriller horrifique. Si le but recherché était de faire une comédie à suspens alors ce film aurait été très bon. Malheureusement, je ne pense pas que ce soit ce que cherchait à faire le réalisateur et il y a ainsi un décalage énorme entre ce qu'on veut nous montrer et ce que l'on perçoit vraiment. Un film que je déconseille vivement.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    268 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 février 2019
    Un ancien flic, des disparitions, un voisin bizarre... Polar bien indigent. Intrigue invraisemblable, comportements incohérents, dialogues d'une banalité consternante ou ridicules (ou mal traduits), ensemble inutilement long et conclu n'importe comment. Ceux qui ont aimé le Kiyoshi Kurosawa des débuts (Cure, Kaïro...) peuvent passer leur chemin.
    janus72
    janus72

    48 abonnés 269 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 28 juin 2017
    Voilà le type de film qu'il faut absolument aller voir accompagné, non pas parce que vous aurez un bras ami auquel vous accrocher en cas de grosse frousse, mais plutôt pour avoir une âme charitable qui veille bien vous réveiller en fin de projection !
    Enfin si elle-même ne s'est pas profondément endormie sur ce trépidant "thriller" navet nippon . . .
    Passez bien vite votre chemin.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 24 juin 2017
    J'ai eu l'impression de regarder un (mauvais) téléfilm japonnais. Thriller au scénario décevant, sans suspens.
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