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Nicothrash
370 abonnés
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1,5
Publiée le 21 septembre 2018
Premier long métrage de Jacques Audiard qui me déçoit de la sorte, lui qui a habituellement une telle facilité à faire vivre ses personnages, à les filmer de sorte que l'on ne distingue plus fiction et réalité ou encore à créer de l'émotion en partant de trois fois rien, il s'est ici complétement fourvoyé. L'ensemble est pompeux au possible, les dialogues inintéressants, les personnages peu voire pas du tout attachants et surtout dieu que c'est lent ! Autant la lenteur n'est pas systématiquement une tare au cinéma, bien au contraire d'ailleurs, mais là, à part un ennui profond, ça ne provoque rien d'autre. L'intrigue n'avance pas, les personnages sont débiles ou alcooliques ou les deux, même les décors ne sont pas forcément bien mis en avant, reste une reconstitution intéressante mais sérieusement qu'est ce que c'est long !!! Une vraie déception donc, avec des messages qui cherchent à passer en force mais n'atteignent quasi jamais leur cible, je suis clairement passé au travers et très franchement, avec un tel casting je m'attendais clairement à autre chose !
1pour John C. Reilly dont on se demande d’ailleurs ce qu’il fait dans cette galère ! Jacques Audiard prétend signer un western... mais n’est pas John FORD ni Sergio Leone qui veut.... Un western se veut taiseux, ces 2 frères sont bien trop bavards et les dialogues se veulent philosophiques et là n’est pas MICHEL Audiard qui veut.... ce ne sont que des « tu veux bien être mon ami ? » ou des « les temps changent ! »... Bref creux et nuls. La musique est hors sujet, des scènes d’une incohérence hallucinante, une tenancière de saloon ou un travelo, on ne sait pas trop... Et pour conclure, une fin digne de la « petite maison dans la prairie. » !! Impression que tout a été laissé au stagiaire, il a découvert comment faire du vomi et il nous en colle toutes les 3 scènes, idem avec le sang... pourquoi ce rêve de corps démembrés à la hache ? A part 4/5 photos, rien à garder.. RIEN. Et dire que la presse est dithyrambique....
J'ai compris rapidement que le film pourrait ne pas me plaire. La scène d'ouverture est particulièrement ratée et puis soudain la musique, une musique qui ne respecte pas le code du genre et je me suis alors senti définitivement décalé et cela jusqu'à la fin. Le nombre de scènes ratées est considérable. Le choix des acteurs et leur direction sont irréprochables, mais le film s'avère d'un ennui abyssal. Le film manque singulièrement de rythme et de souffle et le fil narrateur est franchement ténu. Quel supplice ce film.
" les frères sisters " de Jacques Audiard acclamé par la presse et lion d'argent du meilleur réalisateur au dernier festival de Venise fut un supplice pour moi. En effet j'ai trouvé ce western d'un ennuie pas possible sans intérêt seul le dénouement, les paysages et le casting à réussit à me tenir en éveil. à fuire.
N'est pas réalisateur de western qui veut ! En s'attaquant à ce genre américain, Jacques Audiard s'est bel et bien planté, nous gratifiant, au début du film, de 60 et quelques minutes sans aucun intérêt particulier et éminemment ennuyeuses. Vers la 65ème minute du film, il commence à se passer des événements dignes d'intérêt et, si on est gentil, on peut même voir dans cette dernière partie du film un plaidoyer écologique montrant que la recherche du profit maximal aboutit au crépuscule de l'humanité. Quant à la musique d'Alexandre Desplat, elle est insipide et totalement hors sujet.
Décevant !!! Beaucoup trop long pour une histoire sans rebondissement, Des longueurs dans les scènes, pas de rythme, une histoire sans suspense, musique trop forte et pas top, La fin tout simplement nulle, je me suis embêté pendant ce film. On est loin des 8 salopards de Tarentino.
Dire que je venais de revoir IEUF dans l'Ouest... La comparaison fait mal pour les frères Sisters. Très mal. Et pourtant 4,3 de moyenne. La presse voit donc là un chef d'oeuvre. Est-ce un complot ? Un tel engouement est difficile à comprendre, quand on ne voit poindre de l'émotion que dans la dernière partie du film. Avant, ces personnages laissent de glace. Et Desplat, encensé partout ! Mais quelle partition nous livre-t-il ? Un brouet insipide, décalé. Tellement loin de Morricone. Ah si, un morceau est vraiment bon... sur le générique de fin. Quant aux acteurs, leur jeu est trop lisse, sans aspérité. En conclusion, un film décevant, plutôt ennuyant. À se demander si la presse a cédé à une dictature de la vénération pour tresser à Audiard de tels lauriers. Totalement immérités.
Les frères Sisters sont tueurs à gages. Dans l'Amérique de la ruée vers l'or, ils vendent leurs talents au plus offrant. Charlie le cadet (Joaquin Phoenix) est le plus insouciant des deux, qui boit et qui couche dès que l'occasion s'en présente. Eli l'aîné (John C. Reilly) est le plus sensible, qui peut abattre de sang froid un homme mais ne supporte pas de voir une bête souffrir. Leur donneur d'ordres, le mystérieux Commodore, leur a désigné leur prochaine cible : Hermann Kermit Warm (Riz Ahmed) un alchimiste auquel ils devront, avant de l'exécuter, arracher la formule qu'il a inventée. Un détective privé est déjà sur ses trousses : l'élégant John Morris (Jake Gyllenhaal).
De tels tombereaux d'éloges se sont déjà abattus sur Les Frères Sisters qu'on sera bien hardi d'en dire ici du mal. On le sera d'autant plus qu'on tient Jacques Audiard pour le plus grand réalisateur français contemporain avec Abdellatif Kechiche : tous ses films, à l'exception peut-être de "Dheepan", qui ne méritait pas la Palme, sont des chefs d’œuvre inoubliables de "Sur mes lèvres" à "De rouille et d'os" en passant par "Un prophète" et "De battre mon cœur s'est arrêté".
On lit qu'il tourne un "western crépusculaire". Expression ô combien galvaudée depuis que le western, genre éminemment daté, contemporain d'un âge d'or américain, qui n'en finit plus de connaître un long épuisement et dont on se demande diable ce que le réalisateur français est allé y chercher, dans des décors naturels espagnols ou roumains et avec des acteurs américains recrutés à prix d'or.
On lit aussi qu'il raconte "un sublime récit de fraternité" en mettant en scène deux frères au patronyme déroutant. On n'y voit pourtant, comme on l'a vu mille fois, qu'un duo de cowboys, ici unis par les liens du sang, qui incarnent chacun à leur façon des caricatures : l'aîné incarne la voix de la raison laissant au puîné le rôle du débauché capricieux et immature.
On lit enfin qu'il s'agit d'une "réflexion terrassante sur la banalité du mal", un sujet qui traverse l’œuvre de Audiard. C'est sans doute faire beaucoup de cas à ce quatuor de personnages dont l'histoire ne surprend guère, sinon par la scène, attendue pendant près de deux heures durant laquelle Warm teste enfin sa formule. Elle restera gravée dans les mémoires. Elle ne justifie pas à elle seule les éloges excessifs venus saluer cette odyssée américaine d'un réalisateur dont on espère le retour rapide à des horizons plus familiers.
décevant, consternant et pour le moins très ennuyeux? Histoire face et sans intérêt, décors fades filmés généralement de nuit et seuls les acteurs sauvent ce qui peut être sauvé. Film de commande, traité par dessus la jambe.
Pourquoi nommer ce film ‘’western’’ terme qui comme pour les comédies musicales, les polars noirs américains, les capes et épée, les films d’amour, les films érotiques etc… répond à des critères précis. Si ‘’les frères Sisters’’n’étaient pas présentés comme tel et que l''action se déroule dans le monde actuel, mon opinion serait moins désastreuse. En effet, ce film ne répond à aucune des nécessités du genre. Jamais la célèbre ‘’ambiance western’’ crée par les maitres du genre (Boetticher, Mann, Ford, Walsh,…) n’existe. Nous ne sommes pas dans l’Ouest et le merveilleux dépaysement recherché par les passionnés de ce genre purement cinématographique n’existe pas. En plus de cela, le scénario est inconsistant, les personnages sont conçus pour provoquer le rejet et non l’attachement, les extérieurs et le soleil absents. Tout ou presque se passe dans le noir sans que l’on puise discerner qui fait quoi. La mise en scène enfin est totalement inadaptée aux scènes d’action. Il n’y a hélas rien à sauver. Le réalisme outrancier dont fait preuve ici Audiard ne se justifie pas plus que le romanesque symbolique des années 50 à la différence notable qu’il est laid, autant en pensées qu’en actions. Le dernier western français réussi date 1977, nous le devons à Claude Lelouch : ‘’un autre homme une autre chance’’.
Film d'une violence inouïe qui ne fait que mettre en scène des banalités et du descriptif du premier millième de seconde au jusqu'au dernier avec des scènes et des ambiances violentes et angoissantes au possible pour une morale peu originale... Le jeu d'acteurs est bon mais ne suffit pas à faire tenir le long métrage pendant 2 TREEEES LOOOONGUES heures...... Certaines personnes dans la salle sont parties avant les autres spectateurs... Je ne me demande pas pourquoi. Comment trouver une once d'humanité chez les protagonistes après ce génocide cruel ??? La fin est peu convainquante ....
Consternation après avoir vu ce film. Annoncé comme un film de commande et réalisé par dessus la jambe. Pas d'action, pas de beaux paysages, une histoire terne, bref le bide total et c'est avec soulagement qu'on voit le générique de fin
Une histoire des plus classique dans une Amérique en pleine construction et....???? On peut largement s'ennuyer et avoir une impression de déjà tout brillant que soit le réalisateur. PLV : de grand acteurs, un grand réalisateur pour peu
“Le seul exploit du film est d’avoir trouvé des producteurs pour le financer. Ça semble invraisemblable�, écrit l'un de me confrères spectateur. C'est peut être vrai, mais vu le générique de début où la liste des producteurs semble plus longue que le casting (qui me semble même relégué en générique de fin, mais j'ai pu me tromper), ça a marché. Le reste ? Je ne me suis pas vraiment ennuyé et j'ai laissé le film se feuilleter comme un Lucky Luke sans Goscinny. Les acteurs s'en dépatouillent aussi bien qu'ils peuvent, mais le reste ne signe pas le renouveau du western, ni celui du réalisateur. Qui, pour son prochain film pour lequel il trouvera forcément des producteurs, peut aussi chercher un musicien. En effet, la musique des Frères Sisters, si elle arrive trop souvent à contretemps (pour compenser la pauvreté de l'intrigue ?) est de plus assez pauvre et ne restera pas plus dans les mémoires que le film qu'elle accompagne. Jacques Audiard n'est pas le Sergio Leone français et Alexandre Desplat n'a rien d'Ennio Morricone.. Mais, encore une fois, je me sens un peu seul avec ma déception.