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    La Passion d'Augustine
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    alain-92
    alain-92

    318 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2016
    Un film inclassable. À la fois délicat et virulent dans certains propos, avec pour cadre le Canada des années 60. Québec en particulier. La photographie et l'éclairage sont remarquables. La réalisation très sage se met au diapason de ce que devait être la vie d'un pensionnat pour jeunes filles à cette époque. Si certaines situations semblent dérisoires de nos jours, il n'est guère difficile de se laisser emporter par la musique qui côtoie, ici, la vie des ces religieuses dont on apprend, pour certaines, les causes réelles de leurs engagements. "Des femmes rétrogrades côtoyaient des femmes de la gauche progressiste." déclare la réalisatrice. De jeunes virtuoses, face à ces religieuses en charge de leur éducation, verront tout un enseignement mis à mal par une série de réformes politiques. Dans l'éducation plus précisément. Il est également question de l'émancipation féminine. À ce sujet Léa Pool déclare "C’est sûr que cela fait partie de mes préoccupations. Faire du cinéma quand tu es une femme est déjà un acte d’émancipation. En tout cas, c’était le cas il y a trente ans. Aujourd’hui, il y a plus de femmes. Et encore, pas tant que ça… " Les actrices sont toutes remarquables. L'ensemble des jeunes pensionnaires, passionnées de musique bercent le film avec, entre autres, les musiques de Beethoven, Chopin, Bach, Mozart. De purs moments d'enchantement.
    jcguerrero
    jcguerrero

    130 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Bach, Mozart, Liszt, Beethoven, Chopin, Schubert, Purcell, (excusez du peu…) ce sont eux tout d'abord les "stars" de ce film !

    Leur musique au piano et leurs chants en chœurs.

    Ne vous laissez pas arrêter par le titre ou l'affiche un brin austère de ce film : "La passion d'Augustine" est un petit bijou, maîtrisé de bout en bout, plein d'énergie, de scènes drôles (le cirage du parquet en rythme entre autres), d'inattendu, d'émotion et, par-dessus tout bien sûr, de musique.

    Si vous aimez la musique dite "classique", si le son du piano vous fait vibrer, si les chœurs d'enfants vous font monter les larmes aux yeux, alors soyez-en sûr, vous allez complètement fondre devant ce morceau d'anthologie d'émotion pure.

    Quel film étonnant en effet que ce "petit" film québécois ! Autant par son thème que par son traitement.

    Par son thème d'abord, la vie d'une communauté religieuse au Québec dans les années 60, dirigée par Mère Augustine, une virtuose du piano qui s'efforce d'insuffler à ses jeunes pensionnaires la passion de la musique et qui va se retrouver confrontée à des bouleversements majeurs dans son couvent comme dans son existence.

    Par son traitement ensuite car, en nous entraînant dans un tourbillon de notes, de gammes et d'arpèges, de Bach à Chopin, de Schubert à Liszt, la réalisatrice joue sur les émotions avec autant de brio que de subtilité.

    "Ce n'est pas du tout un film sur la religion mais sur la spiritualité qui s'exprime par la musique" a déclaré sa réalisatrice Léa Pool.

    Nous lui en donnons acte bien volontiers tant la musique est ici somptueuse et tant son interprétation littéralement à couper le souffle (et réalisée pour de vrai par des musiciennes-comédiennes) élève le spectateur.

    "La passion d'Augustine" raconte également le dégel d'une société et l'ouverture de l'Eglise au monde moderne et à la culture contemporaine suite au concile Vatican II. La scène du dévoilement est, à ce titre, un moment d'une intensité rare que vous n'êtes pas prêts d'oublier.

    C'est donc aussi un film qui parle d'émancipation féminine et de liberté, de renoncement et d'espoir, un film d'une grande humanité qui vous fait passer par toute une palette de sentiments.

    On est subjugué par tant de beauté, bouleversé par cette musique sublime dans laquelle baigne tout le film et finalement emporté par une émotion incontrôlable.

    Préparez vos mouchoirs… pour un vrai P'tit Bonheur de film !
    velocio
    velocio

    1 297 abonnés 3 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Née en Suisse en 1950, à Soglio, Canton des Grisons, Léa Pool a émigré au Canada en 1975. Très vite, elle s’est dirigée vers le cinéma, avec la réalisation d’un court métrage dès 1978, puis celle de "Strass Cafe", un moyen métrage en 16 mm, en 1980. Suite logique en 1984 : la réalisation de son premier long métrage, "La Femme de l’hôtel". Depuis, Léa Pool a enchaîné les films, des films qui malheureusement, ont rarement eu droit à une sortie hexagonale. Pourquoi malheureusement ? Tout simplement parce que, à la vision de "La passion d’Augustine", on se dit que les distributeurs français nous ont probablement privés de quelques heures de pur plaisir cinématographique. En matière de cinéma, la facilité consiste, depuis plusieurs années, à partager les films en deux catégories : les films « grand public » d’un côté, les films « pour cinéphiles » de l’autre. Concernant "La Passion d’Augustine", bien malin celui ou celle qui arriverait à prouver que ce film fait partie d’une catégorie et pas de l’autre ! En fait, ce film est, simplement, tout à la fois intelligent, drôle, émouvant, passionnant, le montage est parfait, la musique qu’on y entend est de toute beauté, la photographie est magnifique et le jeu des interprètes remarquable de justesse. Il est évident que, malgré toutes ces qualités, certains critiques « pisse-froids » vont trouver le scénario trop prévisible et la réalisation trop académique. Ne les écoutez surtout pas !
    Pen Sardin
    Pen Sardin

    4 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 août 2015
    Bonjour !
    Attention : chef d'oeuvre !!!
    Décors (naturels) choisis et travaillés, lumière lumineuse, actrices (et qqs acteurs) au jeu si naturel qu'on en oublie leur performance ; musiques bouleversantes et émouvantes, sans oublier un humour à propos que vient renforcer le si typique accent canadien ... Et surtout UNE histoire et un scénario ramenés à une époque où le modernisme (extérieur) vient "investir" ce couvent si particulier, bouleversant les corps et les âmes, où nul n'en sortira indemne.
    Nous n'avions pas connu de telles émotions (cinématographiques) depuis si longtemps.Puisse ce film si "à part" rencontrer chez nous tout le succès qu'il mérite.
    Bien à vous.
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 avril 2016
    dans les glaces du Quebec une institution religieuse accueille une école de jeunes filles dont la passion est le piano. pendant près de deux heures nous vivons le désarrois, le bonheur de cette école . c'est simple et pourtant ce film est un miracle comme on en voit peut. la mise en scène est sublime, les cadrages de toute beauté, le montage géant l'interprétation hors pair , comment ne pas vibrer a la beauté des images et de la musique. il est des films touchés par la grâce c'est un pur chef d'oeuvre.
    labellejardinière
    labellejardinière

    84 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2016
    Un bien joli film, et un film nécessaire. La musique se marie à la perfection avec la prière - la Beauté va de pair avec la foi - du moins la foi chrétienne.... On est à la moitié des années soixante, quand Vatican II abîma le catholicisme, en prétendant le "moderniser" : en voulant se rapprocher des fidèles, on commença à en perdre. Beaucoup... Illustration avec "La Passion d'Augustine", au Québec. C'est la foi qui avait, en grande partie, permis au Canada français de résister à l'"anglo-standardisation". En cédant aux sirènes de la mondialisation, le pays perdit son âme. spoiler: Et une certaine congrégation, au final, "Augustine" (alias "Simone Beaulieu"), servante de Dieu, mais aussi de Bach, Beethoven, Chopin, Liszt....
    Allez découvrir son histoire, et celle de son couvent sur les bords du Richelieu, dans ce qui était encore vraiment la "Belle Province".... Du temps suspendu... pour un mélo (rien de péjoratif, en l'espèce) unique.
    poet75
    poet75

    269 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2016
    Au début des années 60, au moment même où a lieu le Concile Vatican II, se déroule au Québec une période à laquelle on donnera l'appellation de Révolution tranquille. A cette époque-là, le gouvernement canadien décide, entre autres choses, de procéder à la séparation de l'Eglise et de l'Etat, ce qui entraîne de lourdes conséquences. L'Eglise qui, jusque là, pesait d'un poids énorme sur la société québécoise se trouve rapidement délestée de ses privilèges.
    C'est dans ce contexte que Léa Pool a choisi de situer son récit et, plus précisément, entre les murs d'une école tenue par des religieuses. L'originalité de cette école pour filles, c'est qu'on y forme des talents de musiciennes. La Mère supérieure, Mère Augustine, en fait un point d'honneur. Bientôt, c'est la propre nièce de la supérieure qui est admise au sein de l'institution scolaire, une jeune fille qui révèle aussitôt ses immenses talents de pianiste mais qui pèche volontiers par son impertinence.
    Dans le même temps, il s'agit de s'adapter à des temps nouveaux tout en se battant pour sauver une école qui, du fait des événements, est menacée de fermeture.
    Ce film offre de belles séquences de grâce et d'émotion. Quand la nièce de la supérieure se met au piano, c'est la grâce qui emporte tout. Quand les religieuses décident d'ôter leurs voiles et d'opter pour des tenues plus adaptées aux temps nouveaux, c'est une séquence d'émotion. Et il y en a d'autres au cours du film. Mais, malheureusement, la réalisation n'est pas toujours de ce niveau. Elle est trop souvent banale, scolaire, pourrait-on dire. Lors d'une scène, la nièce de la supérieure est rappelée à l'ordre par cette dernière parce qu'elle prend des libertés avec une pièce de Bach. Pas question d'improviser, dit Mère Augustine qui trouve inacceptable qu'un air de Bach se transforme tout à coup en air de jazz. Il faut être sage, trop sage. Sage comme l'est, le plus souvent, la mise en scène de ce film. 7/10
    vincenzobino
    vincenzobino

    114 abonnés 390 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2015
    Nouvelle merveille québécoise.
    Un mois après les garçons et Boychoir, ce sont des filles qui illuminent nos salles obscures. Des filles élèves d'une communauté religieuse et d'une école de musique avec spécification pour pianistes.
    Augustine dirige tant bien que mal cette communauté, confrontée d'une part a la rigueur catholique et d'autre part aux politiques voulant privatiser son collège et "dechasteter" ses occupantes. Elle va devoir en plus accueillir sa nièce qui, sous des airs rebelles apparents, s'avère une véritable virtuose du piano.
    Si la trame est assez convenue de prime abord et sans grande surprise, la réalisatrice nous offre une très touchante fable féminine (et non féministe) auréolée d'une satire piquante sur cette discipline.
    Dans le rôle-titre, Céline Bonnier est totalement convaincante. Mais c'est bien le prodige Lysandre Ménard qui crève l'écran par son jeu rappelant Scarlett Johansson et surtout par son don de pianiste jazzy exceptionnel et une grande sensibilité artistique sur l'une des pièces maîtresses pour piano donnant lieu a un magnifique final.

    Vous l'aurez compris, si vous avez l'âme mélomane, ce film est a recommander.
    Olivier B.
    Olivier B.

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2015
    J'ai découvert cette perle au festival d'Angoulême ce matin. Alors que le résultat du palmarès est attendu dans moins d'une heure, je suis convaincu que ce film va s'imposer par ses qualités exceptionnelles tant sur l'histoire de cette révolution vécue par nos cousins canadiens que par la douceur qui se dégage du film. Ce succès est une étape indispensable pour permettre à ce film d'être visionné par le plus large public francophone. Enfin merci à cette magnifique pianiste qui nous a fait l'honneur de sa présence pendant la séance.

    Bravo M. BESNEHARD

    ob
    Daniel C.
    Daniel C.

    144 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Dans le genre, j'ai préféré "Soeur Sourire". La passion est dans le titre, mais je ne l'ai pas ressentie durant le film... L'image des deux religieuses se dirigeant vers une maison rouge est magnifique.
    Anne M.
    Anne M.

    70 abonnés 639 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mars 2016
    Ce film québécois se déroule dans les années 60, dans un passé révolu, à l’époque où l’Eglise catholique commençait à se moderniser et surtout à l’époque où l’enseignement dépendait des religieux et religieuses.

    Léa Pool a la finesse de ne pas se positionner franchement sur les questions religieuses, même si elle évoque ces femmes avec humour et tendresse.

    Ces questions toucheront les personnes qui ont connu ces temps passés.

    L’intérêt majeur du film réside dans le joli portrait de femme, celui de Soeur Augustine, laquelle au contact de sa nièce, douée mais un peu rebelle (Et quelle pianiste !), trouve de l’énergie…Mais je n’en dirais pas davantage.

    Deux petits reproches : j’aurais aimé en savoir davantage sur le passé de Soeur Augustine ; malgré les rebondissements et les personnages attachants, je trouve que du côté des émotions le film reste un peu plat.
    Lollie201
    Lollie201

    1 abonné 18 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 septembre 2015
    Vu à Angoulême, où ce film a reçu le prix du public... Prix ô combien mérité!! Un vrai bain de fraîcheur, sur un sujet original, avec une superbe photographie, des paysages magnifiques, d'excellents acteurs (et principalement actrices) , et -thème oblige- une musique classique superbe et qui sert magnifiquement l'histoire..

    Je ne résumerai pas celle ci (reportez vous au synopsis), mais elle m'a révélé une part de l'histoire du Québec que je ne connaissais pas, et ce à travers le personnage d'Augustine, passionnée de musique et d'enseignement, qui va se voir obligée de se battre contre sa hiérarchie religieuse.. Outre le jeu de mot du titre, le film offre une vision non manichéenne et touchante de ces nonnes et des jeunes filles dont elles ont la charge.

    C'est beau,amusant aussi, et intelligent, instructif, émouvant.. parfait! J'ai passé un excellent moment;
    P.  de Melun
    P. de Melun

    53 abonnés 1 121 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 avril 2023
    Sans être absolument exceptionnel, « La passion d’Augustine » tire habilement parti de l’environnement religieux dans lequel le scénario évolue. Ce film n’est ni simpliste ni fade et aborde quelques questions légitimes sur la foi, la force de la musique et la modernité qui nous accule aux changements de repères et de vie. La spiritualité est véhiculée non pas par la religion mais par la musique qui élève les âmes. Celle-ci est transcendée par la magnifique prestation de la jeune Lysandre Ménard. Les autres seconds rôles sont également touchants, avec de jolis portraits de femmes, notamment celui de Sœur Augustine, pétrie d’humanité. Cette belle histoire d’un « couvent musical » est un petit miracle à lui tout seul, avec des cadrages et des prises de vue de toute beauté du Québec.
    I'm A Rocket Man
    I'm A Rocket Man

    280 abonnés 3 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 septembre 2016
    Petit bijou d'émotion et d'humanité !!! Les actrices sont prodigieuses, l'histoire prenante et triste et quelle BO !! Le piano nous enchante et vraiment on se prend d'affection pour ces religieuses passionnées et touchantes !! Une belle surprise qui nous vient du grand Nord québécois et on en redemande !! Bravo !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Très belle musique, actrices d'une justesse incroyable.
    Le film parle à la fois de l'éducation des filles au Québec, de la libération de la femme, de la fin de l'emprise de l'église sur la vie des villages québécois et bien logiquement, de la révolution tranquille.
    Magnifique et touchant.
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