Avis : L'Extraordinaire voyage du Fakir - Page 3

Un film qui fait du bien !!
On se laisse porter par la fable et ce voyage extraordinaire
Drôle ,tendre et émouvant
Excellents acteurs !!
Musique extraordinaire ...
A la fin de la séance on ne se lèverait pas !!....sous le charme !!

Visiblement ce récit adapté d’un succès littéraire traîne dans les cartons depuis quelques années et a vu tourner bon nombre de réalisateurs et de têtes d’affiches avant d’être vraiment mis sur les rails. C’est étonnant tant c’est le type de production world cinéma (sous-entendu où de multiples nationalités peuvent mettre leurs efforts en commun, du casting à la production en passant par la mise en scène, en vue d’une diffusion internationale) prompte à plaire au plus grand nombre. C’est finalement Ken Scott le réalisateur du succès québecois « Starbuck » qui s’y est collé mais avec un casting moins bankable que prévu. Hormis Gérard Jugnot et Bérénice Béjo pour la France, le reste de la distribution n’est pas des plus célèbres. Peu importe au final car le produit fini remplit son contrat premier de divertir et de faire voyager avec une bonne dose de bons sentiments dans son escarcelle.

Il faut cependant admettre que tout cela sent fortement le déjà-vu. On a un zeste du « Fabuleux destin d’Amélie Poulain », une louchée de « Slumdog Millionnaire » saupoudrée d’une pincée de tous ces feel-good movies où il arrive des aventures incroyables et géographiquement mobiles à un quidam. On est en plein dans le conte de fées. Partant de ce postulat, il faut admettre les grosses ficelles, les joies des coïncidences et les aléas bienveillants de la vie. En gros, les cyniques, les misanthropes et les sceptiques risquent de ne pas y trouver leur compte. C’est quand même assez dégoulinant de féerie bon marché et de rêveries sucrées bien que certaines séquences aient le mérite certain de montrer la réalité de notre monde (on pense notamment aux séquences avec les réfugiés qui, bien qu’elles soient édulcorées, ont le mérite d’être montrées).

Mais on passe un moment sympathique à suivre les pérégrinations de cet indien à travers l’Europe. C’est coloré, très rythmé et ça donne plutôt le sourire. On apprécie que, vu le positionnement du film, les contrées et villes visitées ne sombrent pas dans la caricature écœurante. Certes, on montre les beaux endroits de Paris et Rome mais on a déjà vu pire de la part de réalisateurs venant tourner leurs films dans ces villes mythiques. La mise en scène de Ken Scott est vivante et regorge de petites idées de mise en scène s’adaptant parfaitement à son sujet. La morale est belle et l’histoire donne le sourire. Si vous avez envie de vous changer les idées avec un joli petit film qui ne mange pas de pain et qui vous fera évacuer votre quotidien morose, « L’extraordinaire voyage du fakir » est le film qu’il vous faut. Mais, paradoxalement, il n’y a rien de cinématographiquement extraordinaire là-dedans non plus.

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un film sans fausse note. l'acteur Danush rempli parfaitement son rôle dans le film. a voir en VO si possible. un film familial rempli de rebondissements et d'émotions.

Bonjour,
        Pour notre séance d'aujourd'hui, nous sommes donc allés voir l'extraordinaire voyage du fakir de Ken Scott, qui raconte les aventures rocambolesques mais également très touchantes de Aja.  
Ce film nous fait voyager de l'Inde vers l'Europe et je dois bien l'avouer nous fait bien marrer, enfin surtout dans la première demie heure du film, car après le ton change quelque peu.
De situations parfois touchantes en moments parfois totalement "WTF" lo,l nous passons dans l'ensemble un très bon moment. Dhanush est un excellent acteur que personnellement je ne connaissais pas du tout n'étant pas friand de "Bollywood". En tout cas il joue très juste, tout comme la plupart de tous les seconds rôles. A ce sujet ne vous fiez pas à l'affiche qui est la pour faire vendre, en effet Gerard Jugnot n'a qu'un tout petit rôle et on le voit 15 secondes dans le film, mais bon ce n'est pas très important.
Le petit souci que j'ai avec ce film qui m'a encore un peu gâché la séance, et je dois le dire c'est quand même très redondant avec le cinéma français, c'est le trou d'air au milieu du film où une certaine lenteur s'installe et m'a profondément ennuyé. C'est tellement dommage car le début et la dernière partie du film sont vraiment très bien et auraient mérités un 4/5 facilement.
Spécial dédicace à la scène dans le commissariat à Londres qui m'a bien tordue de rire.
A bientôt...

une fable aux aventures rocambolesques d'un indien venu à paris apporter les cendres et rencontrer son père. et dès le départ on sait qu'il reviendra dans son pays.et la morale de l'histoire est que l'herbe n'est pas forcément plus verte ailleurs.le films n'est ni très long et ni captivant..juste un bon moment souriant rempli de bons sentiments

le titre ne fait pas spécialement envie, l'affiche non plus. Mais allez-y c'est un joli petit film très poétique et très frais.

Un film très émouvant et rigolo Des acteurs sublimes et un sujet très touchant.
La photographie toujours fascinante de Vicent Mathias et une musique qui t'emmène au bout du monde.
Bravo !!!

Très bon film à la fois drôle et émouvant qui convient à toute la famille, on ne s'ennuie à aucun moment et les chansons et chorégraphies sont rythmées et entraînantes.

un film émouvant, drôle.. tout y est pour voyager pendant plus de 1h30 !
Chaque personnage est attachant.. le Fakir est génial !
Une musique sensationnelle qui donne envie de se lever et danser avec eux..
J'irai le revoir en famille avec les enfants pour leur faire découvrir cette belle histoire!

J’ai trouvé, sans trop chercher, au moins six journaux français qui définissent ce film comme un « feel good movie ». Pourquoi, en effet, s’entêter à écrire en français ? On notera aussi que le titre original du roman français ayant inspiré le film a été amputé de toute allusion à la firme Ikea, dont le nom n’apparaît nulle part à l’écran. Enfin, que les distributeurs tiennent les spectateurs français pour des crétins, puisque, par deux fois, la ville natale du héros, désignée depuis 1995 sous son nom de Mumbaï, redevient « Bombay » dans les sous-titres  ! On attend qu’Istandul retrouve son ancien nom de Constantinople, voire de Byzance !

C’est donc l’histoire d’un enfant indien, pauvre et sans père, Aja, qui devient prestidigiteur et un peu voleur, et qui tient à s’enrichir afin de faire le grand voyage de sa vie, à Paris, où, inévitablement, il trouvera l’amour, puisque c’est la spécialité locale ! Tout cela est impossible à résumer, ce qui d’ailleurs n’aurait pas grand intérêt.

On a échappé au pire : le film a failli être réalisé par Marjane Satrapi, ce que le cinéma d’Iran a produit de plus douteux en matière d’imposture. Le film a été réalisé par Ken Scott, cinéaste québécois dont on avait apprécié en 2012 le fameux et réjouissant « Starbuck », qui a donné lieu à un remake en France, du reste totalement raté.

Une sorte de version au rabais de Slumdog millionnaire. L'impression en voyant le film, c'est qu'il lui manque un peu de tout pour être une réussite: manque de rebondissements, manque de réalisme, manque d'émotions ... Peut-être que le personnage central manque de charisme. Le film est parfois un peu trop naïf ou bisounours pour que l'on accroche vraiment. Cela reste néanmoins un joli conte à suivre mais qui sera vite oublié.

Tiens ! Quelle surprise ! Au milieu de toutes ces daubes formatées voici UN VRAI FILM... avec en plus une histoire et même UN SCÉNARIO...!!! On en voit pas souvent des films qui ont cette ambition poétique, humaniste ... à conseiller à ceux qui refusent de voir la réalité du monde des "migrants" (quel vilain mot).....

De l'Inde à la France en passant par l'Espagne et l'Italie, ce film qui est un film Franco-belgo-Canado-italo-indien nous fait vivre comme ses origines et le titre l'indiquent les folles aventures d'un indien à travers le monde. Parti pour Paris afin d'exaucer le souhait de sa mère décédée, Aja va être baladé de ville en ville chaque fois à cause de raisons farfelues. "The Extraordinary Journey of the Fakir" est un film bienveillant, naïf, poétique, léger, amusant, attendrissant et divertissant. Oui, tout ça à la fois. À chaque ville sa rencontre et à chaque rencontre, de nouvelles péripéties et de nouvelles expériences enrichissantes. C'est un film qui est aussi riche qu'enrichissant. C'est uniquement positif et plein de belles valeurs, c'est aussi pour cela que je dis que c'est un film naïf. Un film impossible à caser dans un genre, car il y a vraiment de tout. De la romance avec la rencontre avec Marie, du drame avec le sort de ces réfugiés qui eux aussi sont baladés à droit et à gauche, du burlesque avec ces courses-poursuites, des aventures et pas qu'un peu ainsi que de l'action. De nombreux genres, mais aussi pas mal de sources d'inspiration puisées dans toutes ces origines liées aux endroits que Aja visite. C'est tout simplement un vrai feel-good movie qui fait juste du bien en étant rafraîchissant, divertissant et touchant.

Mine de rien, c'est bon de savoir que l'on est encore capable en France d'offrir de beaux spectacles comme cet « Extraordinaire voyage du Fakir ». Sincèrement, même si tout n'est pas parfait, j'ai vraiment passé un bon moment. C'est dynamique, plein de couleurs, il se passe des tas de choses : à sa façon, le film renoue avec les grands récits d'aventures classiques, sauce contemporaine quant à certains sujets plus que d'actualité, notamment concernant le sort des migrants, sans faire non plus dans le misérabilisme ou le pathos. Il y a un bel équilibre entre comédie et moments plus graves, ne se détournant jamais de sa logique de conte : totalement improbable mais charmante. Après, je n'ai pas tout adoré non plus : il y a de légères baisses de rythme, certains parties m'ont paru un peu longues spoiler: (notamment la seconde rencontre avec les clandestins)
, le déroulement dans les grandes lignes ne présentant en définitive pas tant de surprises, à l'image d'un dénouement et d'une morale assez attendues spoiler: (ah, l'amuuuuuuuuuuur, de quoi ne triompherait-il pas, celui-là!)
, mais porté par un acteur charismatique (Dhanush), joliment entouré de seconds rôles souvent savoureux (dont une Bérénice Bejo ici vraiment charmante) et quelques scènes épiques spoiler: (celle de la danse en boite de nuit en tête)
, voilà un divertissement de qualité, souvent dynamique tout en portant un discours humaniste salutaire en ces temps difficiles : jolie réussite.

Adapté du roman « L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea » (que je n’ai pas encore lu), le film de Ken Scott fait invariablement penser à un « Slumdog millionnaire » mâtiné de « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire », c'est-à-dire une sorte d’épopée improbable d’un personnage positif, entrainé malgré lui dans des aventures rocambolesque et qui débouche sur une jolie morale toute simple. On peut objecter que c’est surement un postulat un peu « cul-cul la praline » mais c’est oublier bien vite que ce genre d’aventure haute en couleur, c’est sont vieux comme le monde, ou tout du moins comme « L’Odyssée » d’Homère ! Ken Scott livre une copie trépidante, menée à un rythme très soutenu et qui ne laisse pas le spectateur souffler. 1h41 pied au plancher derrière les traces d’Aja, qui raconte à postériori ses aventures à 3 gamins des rues de Mumbaï (ce qui fait qu’on comprend immédiatement que son périple va le ramener chez lui, pas de faux suspens là dessus). Si Paris et Rome sont filmés comme des villes de carte postale, l’Angleterre et l’Espagne ne sont elles montrées que sous un jour policier ou administratif, et ne parlons pas des camps de réfugiés de Lybie. Coloré par une bande originale un peu tonitruante (oh, de l’accordéon quand il est à Paris, comme c’est original !) et sans imagination, le film de Ken Scott se laisse suivre sans ennui et sans déplaisir Il est agrémenté de quelques flash back, et de quelques scènes de danses et de chants (hommage à Bolywood, surement) un peu étranges et qui semblent arriver comme un cheveu dans la soupe (surtout la première). C’est honnêtement réalisé et surtout très bien casté. Mené par un rôle titre omniprésent, l’acteur indien Dhanusch (très bien), et riche en seconds rôles parfois anecdotiques mais toujours hauts en couleur (Bérénice Bejo, Gérard Jugnot, Sarah-Jeanne Labrosse ou encore Erin Moriarty), le film fait la part belle aux personnages un peu extrêmes, un peu borderlines, un peu improbables. Mais encore une fois, il faut accepter le fait qu’on soit davantage dans un conte moderne que dans un film traditionnel, les personnages sont marqués, la morale est un peu appuyée, c’est la règle du jeu. Je ne peux pas juger de la qualité de l’adaptation puisque je n’ai pas encore lu le livre de Romain Puertolas, ce qui me donne l’occasion d’un regard neutre sur le scénario. Forcément, les esprits chagrins peuvent le trouver lénifiant, improbable, moralisateur et flirtant plus que de raison avec le « n’importe quoi », c’est de bonne guerre et je peux l’entendre. Mais n’empêche, si l’on gratte un peu et qu’on va eu delà des aventures « picaresque » d’Aja (dont le nom complet est imprononçable), la peinture de l’Europe qui est faite par le film n’est pas dénuée d’intérêt. Mélange de carte postale pour touriste et de miroir aux alouettes pour migrants (l’Angleterre, le pays du lait et du miel), la réalité de l’Europe que découvre Aja est davantage faite de camps de transit, de police aux frontières, de chiens policiers et lits de camps. spoiler: Son véritable passeport ayant été pris pour un faux et détruit, voilà le touriste devenu sans papier et le glamour de l’Europe en prend en sacré coup.
C’est l’optimisme, la volonté et l’honnêteté d’Aja qui finira par le sortir de l’ornière. Oui le message est simpliste, il est plein de bons sentiments et dans une époque qui se vautre dans le cynisme ça fait bizarre. 1h40 de cinéma devant un film bourré d’ondes positives, d’humour, de tendresse et d’humanisme ça ne va pas changer le monde, ça ne va pas régler la crise migratoire, ca ne va pas modifier le regard raciste de certain peuple européens et certains français, mais honnêtement, ça ne va pas faire de mal non plus. Malgré ses faiblesses, son scénario improbable, ses seconds rôles caricaturaux (encore que le taxi parisien sonne drôlement vrai !), « L’Extraordinaire voyage du fakir » est un bouffée de fraicheur dans une époque oppressante, quelques minutes de cinéma pour grands enfants dans un cinéma mondial en panne d’imagination. Ce film met en scène un super héros d’un genre bien différent des blockbusters du moment, un tout petit peu plus crédible et humain.