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L'Info Tout Court
416 abonnés
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2,5
Publiée le 1 mars 2017
Paula Becker, une artiste sans cœur ? Tout au long du biopic, la jeune femme paraît insensible et détachée. Le réalisateur fait d’elle un monstre d’égoïsme, uniquement intéressée par son ambition et sa réussite. Si l’on conçoit que l’artiste délaisse les autres au profit de son art, on l’imagine difficilement aussi imperméable aux sentiments humains. Les proches de Paula débordent de souffrance et d’amertume. Elle, ne dégage rien d’autre qu’une mécanique rageuse du pinceau.
Dommage : ce film révèle des moments poétiques et impressionistes intéressants,le jeu des acteurs est bon.Bravo à Carla Juri .Il manque une envergure ,ça peut être plat et mièvre parfois.
Trop facilement on tombe dans le cliché du Paris bohème,comme les poncifs sur la France en général.Ça n'étonnera pas les connaisseurs de l'Allemagne ,ou ceux et celles qui y ont vécu : du typisch deutsch finalement : )
Il fallait vraiment rendre hommage à la première artiste femme de l'histoire de l'art. Hélas le film manque de profondeur et de rythme. il est difficile d'accrocher tant les interprétations sont sans réelles et touchantes émotions. Dommage.
Paula Modersohn-Becker annonce dans ses œuvres de début de siècle le grand mouvement de peinture expressionniste allemand, qui, lui-même, avec les cubistes parisiens, ouvrira l'art, la littérature à la modernité. C'est tout l'enseignement de ce film "Paula" qui raconte en substance l'histoire même de l'acte de création. Car cette Paula est déterminée à réussir, non seulement dans la peinture, certaine de son talent, mais aussi dans sa vie de femme. La photographie rajoute à ce projet de création des paysages très bucoliques, notamment dans la première partie, lumineux comme des peintures, et romantiques à souhait. La jeune Paula, autant fiévreuse qu'enfantine, est déterminée à faire de sa vie une œuvre. Elle se résigne au mariage avec un peintre qui lui permettra toute son existence de s'adonner à son art. L'idée du film est tout à fait passionnante. La mise en scène par contre, d'un classicisme consternant, est ratée. La première partie du film, qui est sans doute la meilleure, se déroule en Allemagne. Le réalisateur semble à l'aise dans ces décors poétiques, même si les personnages se perdent dans des mimiques souvent caricaturales, nimbées par une musique pompeuse. La seconde partie, à Paris, tombe cette fois dans le stéréotype total de la belle époque. On y croise une Camille Claudel ridicule et ivre, un Rodin absent, et toute une palette de personnages insignifiants et peu vraisemblables. Il faut toutefois rester patient car le meilleur vient au générique final, permettant avec délice de voir ou de revoir les œuvres magnifiques de la grande peintre.
En 1900, Paula Becker a vingt-quatre ans. C’est une jeune femme émancipée qui veut consacrer sa vie à sa passion, la peinture, et veut briser le carcan dans lequel les femmes sont encore enfermées. Dans la colonne d’artistes de Worpswede, près de Brême, elle rencontre un jeune veuf, peintre comme elle. Elle l’épouse. Mais elle rêve de partir à Paris y élargir sa palette.
Je ne connaissais pas l’œuvre de Paula Modersohn-Becker jusqu’à l’exposition que lui a consacrée l’an dernier le Musée d’art moderne de la ville de Paris. J’ai patiemment fait la queue pour y accéder et ai découvert des nus, des autoportraits, des paysages caractérisés par un refus aussi radical de l’esthétisme que du vérisme. Cette exposition m’a donné envie de lire le livre qu’a consacrée à la peintre Marie Darrieussecq (qui prend encore la poussière sur ma P.A.L.), de voir le documentaire qui en a été tiré et enfin ce film sorti en Allemagne l’an passé.
Le biopic de Christian Schwochow n’échappe pas hélas à l’académisme contre lequel Paula s’est rebellée sa vie durant. Il suit paresseusement l’histoire de sa vie de son arrivée à Worpswede en 1900 jusqu’à sa mort sept ans plus tard.
Le film hésite entre deux partis. Faute de moyens, ce n’est pas une immense fresque historique qui brosse la Belle époque, entre Worpswede et Paris – dont on réalise quelle attraction elle exerçait sur les milieux artistiques allemands. Ce n’est pas non plus un drame intimiste construit autour des tourments de Paula, mariée à un homme incapable de lui faire l’amour et cherchant à Paris un père pour l’enfant qu’elle rêve d’avoir. L’actrice Carla Juri ne m’a pas convaincu. C’est elle pourtant qui a été retenue pour jouer dans « Blade Runner 2049 » aux côtés de Harrisson Ford et de Ryan Gosling.
Pffff la barbe !! Ce biopic me tentait beaucoup car je ne connaissais pas cette peintre allemande et j'avais très envie de la découvrir mais franchement le film est trop pénible pour accrocher qui que ce soit !! Voir cette femme lutter pour ses idées, pour son envie de liberté aurait pu être passionnant mais la réalisation fout tout en l'air !! C'est trop lent, trop académique et j'ai vite décroché !! Vraiment dommage !
Un biopic sans relief et qui m'a ennuyé. Pourtant l'histoire de cette peintre qui a défié les conventions avait tout pour être intéressante mais le film est fade. Les acteurs sur-jouent, les clichés sont nombreux, les dialogues sonnent faux. La narration est par moments obscure et maladroite. La mise en scène n'arrive pas à nous emporter. Je n'ai pas ressenti l'importance que cette femme a pu avoir dans l'histoire de l'art, c'est dommage. D'autant plus qu'elle ne suscite pas forcément d'empathie dans le portrait qui lui est dressé. Le seule intérêt demeure dans la lumière que jette le film sur cette artiste que je ne connaissais pas.
On aimerait être dithyrambique pour ce film: de bons acteurs, en particulier l'actrice principale, une histoire attachante, un personnage à la destinée tragique, une artiste trop méconnue qui annonce l'expressionnisme allemand et qui brusque la belle époque face à une culture germanique engoncée dans les lourdeurs d'un empire déclinant... Au final, un long métrage pataud, académique qui n'a pas su rendre le souffle créatif et révolutionnaire de cette artiste auquel cet hommage reste bien conventionnel.