Mon compte
    Une femme d'exception
    Note moyenne
    3,8
    1373 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Une femme d'exception ?

    81 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    33 critiques
    3
    32 critiques
    2
    9 critiques
    1
    2 critiques
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    velocio
    velocio

    1 204 abonnés 3 048 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2019
    Il y a 3 mois, qui d'entre vous avait entendu parler de Ruth Bader Ginsburg ? A coup sûr, une minorité infime. Et voilà que, le 10 octobre 2018, est sorti le documentaire "RBG" qui lui était consacré et 3 mois plus tard, "Une femme d'exception", biopic qui couvre une partie de l'existence de cette femme qui, toute sa vie, s'est battue pour faire progresser dans son pays l'égalité entre les femmes et les hommes. Comme on pouvait s'y attendre, ce film réunit les qualités et les défauts des biopics "à l'américaine", un genre dont le cinéma d'outre-atlantique est particulièrement friand : aucun temps mort étant la qualité principale, avec l'interprétation, superbe, de Felicity Jones, l'accompagnement musical presque permanent et le côté grandiloquent, le défaut principal. Il faut aussi reconnaître que, vu le sujet, le monde des affaires judiciaires aux Etats-Unis, le film est parfois difficile à suivre. A noter qu'une grande partie du film est consacré à une des très nombreuses affaires qui ont fait la gloire de Ruth, l'affaire Charles Moritz, célibataire à qui l’on refuse une déduction sur ses impôts sous prétexte qu’il est un homme (et non une femme) soignant sa mère. Eh oui, une affaire dans laquelle, pour une fois, c'est un homme qui subit une discrimination sexiste, une affaire dont l'astucieuse Ruth a deviné le potentiel en cas de victoire pour faire progresser la cause ... des femmes. Et maintenant, soyons futile : au début du film, au cours d'une soirée dont j'ai cru comprendre qu'elle se déroule en 1956, on entend en fond sonore la chanson "Slippin' and Slidin'" interprétée par Little Richard ; plausible, le 45 tours étant sorti en mars 1956. MAIS, dans le jeu auquel participent les étudiants, on y parle de Buddy Holly qui, en 1956, était encore un illustre inconnu et de la version Elvis Presley de "Blue Suede Shoes", qui n'est sortie en 45 tours que le 8 décembre 1956. N'y aurait-il pas un os ?
    Pascal I
    Pascal I

    687 abonnés 4 073 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2020
    Un bon biopic parfois indigeste sur le plan juridique mais captivant pour le combat mené. Bonnes interprétations et mise en scène linéaire (trop ?). Reste que cela se passe il y a bien peu de temps ... tristement ! 3.5/5 !!!
    moket
    moket

    457 abonnés 4 227 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 février 2020
    Un biopic très classique et sans surprise qui bénéficie d'une belle interprétation mais est un peu plombé par un jargon trop technique.
    Codger
    Codger

    36 abonnés 1 111 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2020
    Déçu !
    Petit film pour une femme si brillante et combative
    Le film est fouillis on s y perd un peu
    Par ailleurs il manque de nuance comme pour la plaidoirie finale on a du mal à comprendre comment les juges peuvent être touchés alors que 5 minutes avant totalement hermétiques...
    Bref dommage
    djams
    djams

    30 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Film qui retrace le combat d'une femme à éliminer les lois sexistes qui étaient légion à son époque aux Etats-Unis. C'est un combat qui est très bien raconté et on suit assez facilement le déroulé des choses. La seule chose qui me déplaît c'est le titre : une femme d'exception ? Je le comprends dans la première partie du film où elle suit ses cours à l'université et ceux de son mari spoiler: malade pour ne pas le pénaliser
    . J'étais vraiment impressionnée mais après je ne comprends pas trop. Elle a certes su porter son militantisme jusqu'au bout sans jamais lâcher mais c'est l'histoire de beaucoup d'hommes et de femmes dans l'Histoire. Je le trouve un peu trop prétentieux surtout qu'il y a des hommes et des femmes d'exception aujourd'hui qui ne seront jamais connus !
    Aure L
    Aure L

    19 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2019
    Le combat d'une femme pour se faire une place dans le monde très patriarcale du droit. Une histoire vrai et un parcours qui donne du sens au féminisme et à la détermination
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 211 abonnés 4 030 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2019
    « Une femme d'exception » est un drame biographique basé sur la vie de la juge à la Cour suprême américaine Ruth Bader Ginsburg. Aujourd’hui âgée de 85 ans, Mimi Leder relate le début de la carrière de celle qu’on surnomme RBG. Dans une mise en scène chronologique, le film nous plonge des années 50 à 70. La jeune avocate vient d’entrer à Harvard et doit faire sa place parmi les hommes où il y réside encore de la discrimination. On la voit ensuite s’intéresser à défendre un homme à qui la loi a fait preuve d’une discrimination fondée sur le sexe. L’occasion pour elle de mener une lutte pour l’égalité des sexes et d’être reconnue comme avocate et non seulement une femme et une épouse. L’actrice Felicity Jones emploie un jeu tout en retenue. Sa prestance fait néanmoins honneur à la vraie Ruth et nous permet de découvrir le portrait d’une femme déterminée.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Roub E.
    Roub E.

    775 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 mars 2020
    Je craignais en me lançant dans le visionnage tomber sur un film convenu ayant pour seul intérêt de faire découvrir l'histoire vraie de son personnage principal. Quand je pensais convenu , je n'aurai pas cru à ce point. Franchement cette femme brillante aurait mérité un film un peu plus ambitieux et enlevé que ça. Mise à part la prestation solide de Felicity Jones il n'y a pas grand chose à sauver dans ce qui ressemble plus à un téléfilm avec des moyens qu'à du bon cinéma.
    Cinememories
    Cinememories

    447 abonnés 1 437 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mars 2022
    Il y a toujours eu une différence majeure entre les sexes opposés, où le dominant finit par dicter sa culture autour de lui, sans concessions. Telle une religion, on se permet de fixer des limites qui ont eu un sens, car personne ne proteste à la lumière. Il a donc fallu qu’intervienne une lumineuse personne, qui a remodelé la vision trouble des droits communs. Ruth Bader Ginsburg constitue une figure emblématique pour défendre la position de la femme et d’améliorer ses perspectives d’évolutions, dans un monde longtemps resté masculin.

    Felicity Jones endosse alors la cape d’une juge en devenir et qui aura un équilibre à rétablir, une justice à redessiner. Pourtant, il est difficile de se frayer un chemin parsemé d’embûches inconstitutionnelles. Les débordements complètent ainsi le tableau, lorsque l’on mentionne subtilement le harcèlement, morale ou non. Les détails comptent dans ce film à procès, où les hommes remettent en cause les fondements qui les ont placés si haut. Mais ils ne s’avèrent pas intouchables, preuve que Ruth Ginsburg conquis l’audience dans son élan de bienveillance et de charisme. Le mouvement féministe semble alors plus qu’inévitable, sachant que les tendances actuelles ne cessent d’envahir Hollywood ces dernières années. C’est pourquoi, il ne fallait pas louper le coche avec ce biopic, synonyme d’acte de foi et d’espoir pour la société moderne.

    L’Amérique a vécu tant de souffrance, mais continue de la nourrir avec d’autres formes, plus passives, mais plus persistantes. La loi appartient à tout le monde, mais elle n’est pas forcément adaptée à tous les cas. La force de proposition de Ruth comme avocate est soulignée par la polyvalence dont elle a fait preuve, notamment pendant ses études à Harvard, puis à Columbia. Cet épisode scolaire fut un tournant dans ses choix de carrière, distinguant les vertus et les nuances entre le sexe et le genre. Indépendante et forte, elle devient l’égale de son mari sur le plan social, car elle hérite à la fois du rôle de femme au foyer et de chef de famille. Cet exemple propose également une interprétation plus profonde dans le sens où l’homme n’est pas délaissé, afin de comprendre en quoi le combat de la femme a de l’impact. Les magistrats sont conservateurs et l’objectif est de briser cette routine idéologique. Si on peut supposer qu’elle y parvient, notons avant tout le désir de rendre hommage à l’individu qui a permis d’unifier les genres dans la constitution.

    À la suite du documentaire « RBG », le rebond est formel et édifiant pour cette icône du droit civique. « Une Femme d’Exception » (On the Basis of Sex) peut échouer par son manque d’audace, car se préserve pour son discours final, méthodique et percutant. L’entourage de l’héroïne est un peu lisse à la lecture, à commencer par son mari, idéal masculin et neutre dans un affrontement qui manque parfois d’envoûtement émotionnel. On se contente d’iconiser chaque pas de Ruth, vers son affrontement final. Toujours au milieu de ses homologues masculins, illustrés par l’absurde, elle ne relâche jamais l’étendard de sa justice. Sa posture, sa force de caractère et son idéologie grandissante en témoignent, avec toute l’admiration partageable à son égard.
    HamsterPsycho
    HamsterPsycho

    97 abonnés 1 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mars 2020
    Le film est très académique mais c'est logique pour une biographie, principalement judiciaire qui plus est. L'objet n'est pas de faire l'originalité mais dans l'historique. C'est chose faite dans cette chronique où l'on nous fait comprendre les enjeux juridiques et sociaux du combat de celle qui deviendra la première femme juge de la Cour suprême fédérale. Le film se limite à une tranche d'une quinzaine d'années, dommage.
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    96 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 septembre 2021
    Je connaissais Mimi Leder pour son Deep Impact, film qui reste aujourd'hui un de mes plaisirs "coupables" en matière de cinéma. Question culpabilité, elle aplanit bien les choses en assénant On the basis of sex, œuvre qu'on croirait écrite par un avocat tant c'est un festival d'éloquence judiciaire (je n'étais pas loin de la vérité : c'est le neveu de l'avocate dont il est question dans l'histoire qui l'a écrit).

    Évidemment, c'est une éloquence un peu fallacieuse, adaptée au divertissement, qui me fait regretter la demi-mesure de son ton réaliste, peu épique et davantage concentré sur la saveur des biopics modernes que sur celle des fameuses épopées judiciaires qui ont brillamment ponctué l'histoire du cinéma américain. Mais je m'égare en pinaillage à seule fin de m'assurer que je ne l'ai pas adoré par erreur, ni pour le désavouer aussitôt. Mais voilà une semaine que je l'ai vu et le souvenir reste intact.

    Confrontation constante du conservatisme et du progressisme, le film peut difficilement laisser somnoler notre sens critique, mais ne l'éveille pas non plus pour le happer dans un circuit fermé : il captive mais instruit, puisant dans l'historique de la loi américaine pour l'exposer avec juste ce qu'il faut de pédagogie, sans condescendance ni revendications particulières, ni larmoyer ou s'emporter. Le film est un hommage à la beauté intérieure de toutes les femmes, présentant l'abnégation et la frustration comme les fardeaux que des générations d'entre elles ont dû porter pour arriver à se faire entendre de la société sur un de ses retards les plus reniés : leur place. Des fardeaux mais aussi des raisons pour nous d'en vouloir plus de la part de cette histoire captivante, de cette ambiance qui régale, et de Felicity Jones.

    Ça fait du bien de profiter de deux heures d'un divertissement jouissif quand on sait que de tels efforts ont existé et porté leurs fruits. Encore plus quand on sait que c'est un biopic chaudement approuvé par la personne dont il dépeint la vie.
    nokidoki
    nokidoki

    66 abonnés 549 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 juillet 2019
    Le film mérite vraiment son titre. Un biopic d'une femme exceptionnelle interprétée par une actrice exceptionnelle.
    La mise en scène est telle qu'on est captivé dès le début du film. Les 2 heures passent tellement vite qu'on arrive à la fin sans les avoir senti passer.
    Felicity Jones m'épatera toujours dans son jeu d'actrice. Et ici, elle a été magnifique.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    67 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2020
    Difficile de s'enthousiasmer pour ce film certes sans grand défaut, mais bien trop propre sur lui. Le scénario ne cherche à faire aucune vague et se déroule de façon beaucoup trop académique et balisée, dans une platitude rédhibitoire malgré des enjeux censés être fondamentaux. Les personnages restent finalement assez superficiels et ne suscitent que peu d'empathie ce qui est forcément problématique dans ce genre de récit. Les acteurs sont à l'image du reste, corrects mais peu inspirés, et on se demande pourquoi avoir castée une actrice anglaise, Felicity Jones, anglaise, pour jouer une américaine, sans même avoir travaillé l'accent.
    bug bunny
    bug bunny

    40 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 janvier 2019
    Un film superbe très bien construite et qui montre bien la réalité de la vie d une femme passe un moment fort agréable prenant et on voit passé les deux heures car film prenant
    Loïck G.
    Loïck G.

    303 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 janvier 2019
    C’est une fois encore un cas exemplaire que nous rapporte le cinéma américain à travers la lutte de Mme Ginsburg, 85 ans aujourd’hui et toujours en activité au sein de la Cour Suprême. Un poste obtenu après des décennies de combats pour s’imposer en tant que femme, mère et juive au sein des différentes institutions judiciaires des USA. Un modèle indissociable de la lutte des femmes qui n’en finit pas. La réalisatrice nous fait le portrait d’une femme forte, intelligente, opiniâtre et tenace. Dans un cadre assez formaté pour ne pas renouveler ce genre de démonstration qui plus est, tourne ici souvent à la formulation technique. Le droit fiscal n’est pas très spectaculaire à mette en scène. L’affiche compense quelque peu ces réserves avec en premier lieu Félicita Jones dans le rôle-titre.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top