Chaque magazine ou journal ayant son propre système de notation, toutes les notes attribuées sont remises au barême de AlloCiné, de 1 à 5 étoiles. Retrouvez plus d'infos sur notre page Revue de presse pour en savoir plus.
44 critiques presse
Elle
par Françoise Delbecq
POUR : Le film est bavard, lyrique, parfois hystérique, mais la caméra de Xavier Dolan a su divinement capter les regards d’une cérémonie d’adieu qui vire au chaos. L’intensité dramatique est à son comble. On est bouleversés.
La critique complète est disponible sur le site Elle
Femme Actuelle
par Valérie Beck
Voilà un huit-clos magnifique et poignant sur une famille en plein chaos, incapable de communiquer. Grand Prix du festival de Cannes, ce film, qui oscille entre retenue et éclats, offre à des comédiens pourtant déjà bien aguerris l'une de leurs plus belles prestations, à fleur de peau.
La critique complète est disponible sur le site Femme Actuelle
Franceinfo Culture
par Pierre-Yves Grenu
Le Québécois s'est mis en danger avec ce nouveau film : adaptation d'une pièce de théâtre, un casting de stars françaises… Pari réussi : la magie Dolan fait son œuvre, une nouvelle fois.
La critique complète est disponible sur le site Franceinfo Culture
La Croix
par Jean-Claude Raspiengeas
Grand prix et prix du jury œcuménique au Festival de Cannes, cette libre adaptation de la pièce de Jean-Luc Lagarce confirme l’immense talent de Xavier Dolan, le petit génie du cinéma québécois.
La critique complète est disponible sur le site La Croix
Le Dauphiné Libéré
par Jean Serroy
Cela donne un repas vociférant et apocalyptique, où Xavier Dolan, dans un style baroque parfaitement maîtrisé, enterre avec rage et brio non seulement ses démons intimes mais la part adolescente de son cinéma que ceux-ci ont jusqu’ici nourrie.
Le Monde
par Jacques Mandelbaum
Le film est un traité clinique de la folie familiale, une saisissante coupe in vivo de l'égarement de l'amour.
La critique complète est disponible sur le site Le Monde
Télérama
par Louis Guichard
POUR : Faire jouer à ces acteurs-là (sans oublier Léa Seydoux), tous célèbres et rayonnants, une partition aussi noire, radicale et minoritaire, d'un dramaturge plutôt méconnu, voilà un geste artistique fort et ambitieux. Une manière exemplaire d'entretenir la flamme de la cinéphilie.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
CNews
par La Rédaction
La mise en scène de Xavier Dolan filme l’hystérie de l’urgence à dire les choses par des gros plans sur les visages des acteurs, une nouvelle fois incroyablement dirigés.
Cahiers du Cinéma
par Vincent Malausa
Le cinéma de Xavier Dolan est insatiable (…) "Juste la fin du monde", son sixième long métrage, concentre cette voracité – débauche d’énergie, de lyrisme, de vertige – dans un dispositif minimaliste de psychodrame.
CinemaTeaser
par Renan Cros
Profondément beau, parfaitement mal aimable, "Juste la fin du monde" est le film d'un cinéaste amer, inquiet de l'oubli à venir...
La critique complète est disponible sur le site CinemaTeaser
L'Express
par Eric Libiot
Un bel exercice formel nourri par une brochette de comédiens dont les costards de star ne nuisent jamais au propos.
L'Obs
par Pascal Mérigeau
Moins sentimental, moins séduisant que "Mommy", "Juste la fin du monde" offre à Xavier Dolan l’occasion de démontrer qu’il n’est pas prisonnier de l’image que certains ont cru pertinent de dessiner de lui et de son cinéma.
La critique complète est disponible sur le site L'Obs
LCI
par Romain Le Vern
POUR : Le témoignage d’un jeune mec qui a peur de mourir avant 30 ans.
Le Figaro
par Etienne Sorin
"Juste la fin du monde" va faire parler, diviser, agacer ou émouvoir, irriter ou bouleverser. Dans les repas de famille ou ailleurs. Tant mieux. Cela fait combien de temps qu'un film n'a pas animé les conversations, déchaîné les passions? Une éternité. Ces derniers temps, le cinéma ne ressemble le plus souvent qu'à un loisir inoffensif destiné à écouler du pop-corn.
La critique complète est disponible sur le site Le Figaro
Le Journal du Dimanche
par Alexis Campion
Sans accent québécois mais avec une intensité qui lui colle à la peau, Dolan aboutit ici un fort beau drame sur la difficulté de s’aimer et de se parler, avec cinq acteurs qui donnent le meilleur d’eux-mêmes.
Le Parisien
par Thierry Dague
POUR : Dans le rôle du fils exilé qui revient annoncer à sa famille sa mort prochaine, Gaspard Ulliel émeut sans rien dire, ou presque. (...) Avec ce casting 100 % français, Xavier Dolan confirme qu'il est un grand directeur d'acteurs, mais perd au passage un peu de l'énergie nord-américaine qui irrigue ses autres films.
La critique complète est disponible sur le site Le Parisien
Les Inrockuptibles
par Jean-Marc Lalanne
Portrait d'une justesse coupante d'un transfuge social, la solitude afférente, le sentiment de honte qu'induit de façon plus forte que toutes les autres cette différence-là. (...) Moins ornementé que d'autres, comprimé jusqu'à l'asphyxie, "Juste la fin du monde" est le film le plus rêche de Xavier Dolan. Mais pas un des moins fulgurants.
Ouest France
par Gilles Kerdreux
On sort de cette heure trente lessivé, épuisé... Mais conquis par la musique et les sentiments. Xavier Dolan est parfois énervant, mais quel talent !
Positif
par Emmanuel Raspiengeas
Si "Juste la fin du monde" peut parfois donner la sensation que le style de son auteur marque un (relatif) coup d'arrêt à la courbe ascendante de sa carrière et de sa maturation stylistique, il reste l'expression puissante et parfois déchirante d'un absolu besoin d'être aimé.
Première
par François Léger
La fin d'un cycle pour le cinéaste, et l'aboutissement de son obsession pour le foyer dysfonctionnel et l'amour-haine. Canalisé par le non-dit, enfin mis à nu, le cinéma de Xavier Dolan n'a jamais été aussi beau.
Public
par Florence Roman
Si ce sixième opus n'est pas son meilleur, Xavier Dolan est sans conteste le cinéaste le plus attachant de sa génération. Bref, juste un bon film au casting exceptionnel.
aVoir-aLire.com
par Alexandre Jourdain
Troublant de désinvolture, le nouveau Dolan fait poindre un spleen jamais sentimentaliste et infiniment romanesque. Autant d’étourdissements émotionnels portés à leur firmament.
La critique complète est disponible sur le site aVoir-aLire.com
Bande à part
par Olivier Bombarda
Fougueux comme jamais, Dolan filme les visages qui s’apostrophent avec insistance, la caricature est parfois drôle, aux dépens de la grammaire sensuelle à laquelle il nous avait habitués.
La critique complète est disponible sur le site Bande à part
Critikat.com
par Morgan Pokée
Morgan Pokée : Une oeuvre étrange, traversée par un courant mortifère qui déplace quelque peu la direction que semblait prendre le cinéma de Dolan.
La critique complète est disponible sur le site Critikat.com
Culturopoing.com
par Sophie Yavari
Tout concourt alors à faire de "Juste la Fin du Monde" un grand film, tout… ou presque tant on aurait aimé retrouver des acteurs de la trempe de ceux qui jouaient dans "Mummy" ou "Laurence anyways", tellement préférables au casting clinquant mais inégal de ce dernier film.
La critique complète est disponible sur le site Culturopoing.com
GQ
par Toma Clarac
On peut admirer cette volonté d'insuffler une forme de lyrisme au moindre détail insigniant d'un plan. Le problème réside plutôt dans le sort réservé aux personnages, tous plus ou moins condamnés d'entrée. Ce manque d'empathie a une conséquence fâcheuse : le sentiment de participer à petit jeu de massacre.
La critique complète est disponible sur le site GQ
Les Fiches du Cinéma
par Chloé Rolland
Dolan + Lagarce : l'équation était appelée à faire des étincelles. Fidèle à lui-même, le cinéaste agace et trouble à la fois.
Paris Match
par Yannick Vely
S’il ne reproduit pas totalement le miracle de «Mommy» et «Laurence Anyways», il confirme en tout cas qu’il possède une voix unique.
La critique complète est disponible sur le site Paris Match
Studio Ciné Live
par Thierry Cheze
Tape-à-l'oeil, parfois agaçant, mais puissant et toujours fascinant, "Juste la fin du monde" est un film tout en contrastes. À l'image de son réalisateur.
Télé 2 semaines
par Thomas Colpaert
Ce qui frappe d’emblée, et comme toujours chez Xavier Dolan, c’est la mise en scène, sublime, qui transcende une histoire somme toute simpliste quand bien même elle s’avère dramatique. (...) Problème : il est difficile au spectateur de comprendre l’hystérie de la quasi totalité des personnages de ce huis-clos champêtre (...).
La critique complète est disponible sur le site Télé 2 semaines
Voici
par Lola Sciamma
Un huis clos étouffant au casting de luxe.
Chronic'art.com
par Jérôme Momcilovic
(...) à l’exception d’une Nathalie Baye parfaitement à l’aise avec son masque (et d’un Vincent Cassel plutôt à son avantage dans un registre de vulgarité insane), on se sait pas trop à qui, des personnages ou des acteurs, est dû l’embarras puissant qu’inspire parfois le film.
La critique complète est disponible sur le site Chronic'art.com
Elle
par Anne Diatkine
CONTRE : La caméra ne s’éloigne jamais des acteurs. Il n’y a pas de plan d’ensemble, qui permettrait de voir où se déroule ce qui est filmé, et les voix semblent étrangement décalées par rapport aux corps. On attend le film américain que le cinéaste surdoué s’apprête à tourner avec, notamment, Jessica Chastain.
La critique complète est disponible sur le site Elle
L'Humanité
par Dominique Widemann
Ces problématiques auxquelles Dolan s’attache d’un film à l’autre manquent ici de justesse. Le parti pris de non-réalisme affiché n’est pas en cause. L’affiche fait trop de bruit pour la matière.
La critique complète est disponible sur le site L'Humanité
LCI
par Marilyne Letertre
CONTRE : Restent cependant de grands numéros d’acteurs, chacun ayant une belle partition à défendre. Tous sont irréprochables mais bouffés par une mise en scène surfabriquée qui empêche l’émotion de jaillir. Très regrettable.
La Voix du Nord
par Philippe Lagouche
Circonscrite au trio chambre-cuisine-habitacle de voiture, l’action vite soûlante – avide de très gros plans et de courtes focales– relève du théâtre filmé, du psychodrame pleurnichard, du mélodrame rance, du huis clos asphyxiant.
La critique complète est disponible sur le site La Voix du Nord
Sud Ouest
par Sophie Avon
Beaucoup d'effets. Ralentis, jeux de regards, plans de détails. Peu de mystère. Tout est à la surface quand chez Lagarce, tout est dessous. L'émotion a du mal à circuler dans ce ballet familial sous la loupe du cinéaste. Louis observe, apaise et fuit. De fait, il disparaît.
La critique complète est disponible sur le site Sud Ouest
Ecran Large
par Simon Riaux
Mécanique, dramatiquement essoré, le cinéma de Dolan est en panne sèche.
La critique complète est disponible sur le site Ecran Large
La Septième Obsession
par Claire Micallef
Dolan bousille immédiatement son film avec des scènes de groupe dont le grotesque serait à la rigueur acceptable s’il n’était le cache-misère de la vacuité abyssale des dialogues et de la psychologie.
Le Parisien
par Pierre Vavasseur
CONTRE : Sur les planches, c'était une pièce implacable, heurtée, fébrile. Sous la caméra de Dolan, c'est un numéro de cirque épuisant, la plupart du temps filmé au plus serré, une manie, décidément.
La critique complète est disponible sur le site Le Parisien
Libération
par Luc Chessel
Dolan a cette façon bien à lui de ne pas faire confiance à ses acteurs, de ne jamais leur abandonner la charge de produire un écart (un jeu) entre le texte et la signification. Chacun d’eux résiste donc comme il peut à cette rivalité du film avec la star (...).
La critique complète est disponible sur le site Libération
Transfuge
par Frédéric Mercier
Entre impressionnisme et personnages-types, "Juste la fin du monde" confine à la mélasse aussi ambitieuse et personnelle que niaiseuse.
Télérama
par Jacques Morice
CONTRE : Il n'y a pas grand-chose d'aimable dans ce psychodrame familial en huis clos. Où les acteurs sont volontiers disgracieux. Où l'on suffoque très vite, l'asphyxie durant jusqu'au bout et ravivant un vieux concept, qu'on croyait révolu : le théâtre filmé.
La critique complète est disponible sur le site Télérama
Elle
POUR : Le film est bavard, lyrique, parfois hystérique, mais la caméra de Xavier Dolan a su divinement capter les regards d’une cérémonie d’adieu qui vire au chaos. L’intensité dramatique est à son comble. On est bouleversés.
Femme Actuelle
Voilà un huit-clos magnifique et poignant sur une famille en plein chaos, incapable de communiquer. Grand Prix du festival de Cannes, ce film, qui oscille entre retenue et éclats, offre à des comédiens pourtant déjà bien aguerris l'une de leurs plus belles prestations, à fleur de peau.
Franceinfo Culture
Le Québécois s'est mis en danger avec ce nouveau film : adaptation d'une pièce de théâtre, un casting de stars françaises… Pari réussi : la magie Dolan fait son œuvre, une nouvelle fois.
La Croix
Grand prix et prix du jury œcuménique au Festival de Cannes, cette libre adaptation de la pièce de Jean-Luc Lagarce confirme l’immense talent de Xavier Dolan, le petit génie du cinéma québécois.
Le Dauphiné Libéré
Cela donne un repas vociférant et apocalyptique, où Xavier Dolan, dans un style baroque parfaitement maîtrisé, enterre avec rage et brio non seulement ses démons intimes mais la part adolescente de son cinéma que ceux-ci ont jusqu’ici nourrie.
Le Monde
Le film est un traité clinique de la folie familiale, une saisissante coupe in vivo de l'égarement de l'amour.
Télérama
POUR : Faire jouer à ces acteurs-là (sans oublier Léa Seydoux), tous célèbres et rayonnants, une partition aussi noire, radicale et minoritaire, d'un dramaturge plutôt méconnu, voilà un geste artistique fort et ambitieux. Une manière exemplaire d'entretenir la flamme de la cinéphilie.
CNews
La mise en scène de Xavier Dolan filme l’hystérie de l’urgence à dire les choses par des gros plans sur les visages des acteurs, une nouvelle fois incroyablement dirigés.
Cahiers du Cinéma
Le cinéma de Xavier Dolan est insatiable (…) "Juste la fin du monde", son sixième long métrage, concentre cette voracité – débauche d’énergie, de lyrisme, de vertige – dans un dispositif minimaliste de psychodrame.
CinemaTeaser
Profondément beau, parfaitement mal aimable, "Juste la fin du monde" est le film d'un cinéaste amer, inquiet de l'oubli à venir...
L'Express
Un bel exercice formel nourri par une brochette de comédiens dont les costards de star ne nuisent jamais au propos.
L'Obs
Moins sentimental, moins séduisant que "Mommy", "Juste la fin du monde" offre à Xavier Dolan l’occasion de démontrer qu’il n’est pas prisonnier de l’image que certains ont cru pertinent de dessiner de lui et de son cinéma.
LCI
POUR : Le témoignage d’un jeune mec qui a peur de mourir avant 30 ans.
Le Figaro
"Juste la fin du monde" va faire parler, diviser, agacer ou émouvoir, irriter ou bouleverser. Dans les repas de famille ou ailleurs. Tant mieux. Cela fait combien de temps qu'un film n'a pas animé les conversations, déchaîné les passions? Une éternité. Ces derniers temps, le cinéma ne ressemble le plus souvent qu'à un loisir inoffensif destiné à écouler du pop-corn.
Le Journal du Dimanche
Sans accent québécois mais avec une intensité qui lui colle à la peau, Dolan aboutit ici un fort beau drame sur la difficulté de s’aimer et de se parler, avec cinq acteurs qui donnent le meilleur d’eux-mêmes.
Le Parisien
POUR : Dans le rôle du fils exilé qui revient annoncer à sa famille sa mort prochaine, Gaspard Ulliel émeut sans rien dire, ou presque. (...) Avec ce casting 100 % français, Xavier Dolan confirme qu'il est un grand directeur d'acteurs, mais perd au passage un peu de l'énergie nord-américaine qui irrigue ses autres films.
Les Inrockuptibles
Portrait d'une justesse coupante d'un transfuge social, la solitude afférente, le sentiment de honte qu'induit de façon plus forte que toutes les autres cette différence-là. (...) Moins ornementé que d'autres, comprimé jusqu'à l'asphyxie, "Juste la fin du monde" est le film le plus rêche de Xavier Dolan. Mais pas un des moins fulgurants.
Ouest France
On sort de cette heure trente lessivé, épuisé... Mais conquis par la musique et les sentiments. Xavier Dolan est parfois énervant, mais quel talent !
Positif
Si "Juste la fin du monde" peut parfois donner la sensation que le style de son auteur marque un (relatif) coup d'arrêt à la courbe ascendante de sa carrière et de sa maturation stylistique, il reste l'expression puissante et parfois déchirante d'un absolu besoin d'être aimé.
Première
La fin d'un cycle pour le cinéaste, et l'aboutissement de son obsession pour le foyer dysfonctionnel et l'amour-haine. Canalisé par le non-dit, enfin mis à nu, le cinéma de Xavier Dolan n'a jamais été aussi beau.
Public
Si ce sixième opus n'est pas son meilleur, Xavier Dolan est sans conteste le cinéaste le plus attachant de sa génération. Bref, juste un bon film au casting exceptionnel.
aVoir-aLire.com
Troublant de désinvolture, le nouveau Dolan fait poindre un spleen jamais sentimentaliste et infiniment romanesque. Autant d’étourdissements émotionnels portés à leur firmament.
Bande à part
Fougueux comme jamais, Dolan filme les visages qui s’apostrophent avec insistance, la caricature est parfois drôle, aux dépens de la grammaire sensuelle à laquelle il nous avait habitués.
Critikat.com
Morgan Pokée : Une oeuvre étrange, traversée par un courant mortifère qui déplace quelque peu la direction que semblait prendre le cinéma de Dolan.
Culturopoing.com
Tout concourt alors à faire de "Juste la Fin du Monde" un grand film, tout… ou presque tant on aurait aimé retrouver des acteurs de la trempe de ceux qui jouaient dans "Mummy" ou "Laurence anyways", tellement préférables au casting clinquant mais inégal de ce dernier film.
GQ
On peut admirer cette volonté d'insuffler une forme de lyrisme au moindre détail insigniant d'un plan. Le problème réside plutôt dans le sort réservé aux personnages, tous plus ou moins condamnés d'entrée. Ce manque d'empathie a une conséquence fâcheuse : le sentiment de participer à petit jeu de massacre.
Les Fiches du Cinéma
Dolan + Lagarce : l'équation était appelée à faire des étincelles. Fidèle à lui-même, le cinéaste agace et trouble à la fois.
Paris Match
S’il ne reproduit pas totalement le miracle de «Mommy» et «Laurence Anyways», il confirme en tout cas qu’il possède une voix unique.
Studio Ciné Live
Tape-à-l'oeil, parfois agaçant, mais puissant et toujours fascinant, "Juste la fin du monde" est un film tout en contrastes. À l'image de son réalisateur.
Télé 2 semaines
Ce qui frappe d’emblée, et comme toujours chez Xavier Dolan, c’est la mise en scène, sublime, qui transcende une histoire somme toute simpliste quand bien même elle s’avère dramatique. (...) Problème : il est difficile au spectateur de comprendre l’hystérie de la quasi totalité des personnages de ce huis-clos champêtre (...).
Voici
Un huis clos étouffant au casting de luxe.
Chronic'art.com
(...) à l’exception d’une Nathalie Baye parfaitement à l’aise avec son masque (et d’un Vincent Cassel plutôt à son avantage dans un registre de vulgarité insane), on se sait pas trop à qui, des personnages ou des acteurs, est dû l’embarras puissant qu’inspire parfois le film.
Elle
CONTRE : La caméra ne s’éloigne jamais des acteurs. Il n’y a pas de plan d’ensemble, qui permettrait de voir où se déroule ce qui est filmé, et les voix semblent étrangement décalées par rapport aux corps. On attend le film américain que le cinéaste surdoué s’apprête à tourner avec, notamment, Jessica Chastain.
L'Humanité
Ces problématiques auxquelles Dolan s’attache d’un film à l’autre manquent ici de justesse. Le parti pris de non-réalisme affiché n’est pas en cause. L’affiche fait trop de bruit pour la matière.
LCI
CONTRE : Restent cependant de grands numéros d’acteurs, chacun ayant une belle partition à défendre. Tous sont irréprochables mais bouffés par une mise en scène surfabriquée qui empêche l’émotion de jaillir. Très regrettable.
La Voix du Nord
Circonscrite au trio chambre-cuisine-habitacle de voiture, l’action vite soûlante – avide de très gros plans et de courtes focales– relève du théâtre filmé, du psychodrame pleurnichard, du mélodrame rance, du huis clos asphyxiant.
Sud Ouest
Beaucoup d'effets. Ralentis, jeux de regards, plans de détails. Peu de mystère. Tout est à la surface quand chez Lagarce, tout est dessous. L'émotion a du mal à circuler dans ce ballet familial sous la loupe du cinéaste. Louis observe, apaise et fuit. De fait, il disparaît.
Ecran Large
Mécanique, dramatiquement essoré, le cinéma de Dolan est en panne sèche.
La Septième Obsession
Dolan bousille immédiatement son film avec des scènes de groupe dont le grotesque serait à la rigueur acceptable s’il n’était le cache-misère de la vacuité abyssale des dialogues et de la psychologie.
Le Parisien
CONTRE : Sur les planches, c'était une pièce implacable, heurtée, fébrile. Sous la caméra de Dolan, c'est un numéro de cirque épuisant, la plupart du temps filmé au plus serré, une manie, décidément.
Libération
Dolan a cette façon bien à lui de ne pas faire confiance à ses acteurs, de ne jamais leur abandonner la charge de produire un écart (un jeu) entre le texte et la signification. Chacun d’eux résiste donc comme il peut à cette rivalité du film avec la star (...).
Transfuge
Entre impressionnisme et personnages-types, "Juste la fin du monde" confine à la mélasse aussi ambitieuse et personnelle que niaiseuse.
Télérama
CONTRE : Il n'y a pas grand-chose d'aimable dans ce psychodrame familial en huis clos. Où les acteurs sont volontiers disgracieux. Où l'on suffoque très vite, l'asphyxie durant jusqu'au bout et ravivant un vieux concept, qu'on croyait révolu : le théâtre filmé.
VSD
Un psychodrame hystérique, moche et vulgaire.