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WutheringHeights
112 abonnés
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4,5
Publiée le 22 avril 2016
Une mise en scène remarquable, une photographie somptueuse et une métaphore politique intelligente, voici le programme de ce film d’une « inquiétante étrangeté » aux accents parfois lynchéens.
On a rarement vu un cinéma sensoriel aussi réussi! Pour une plongée dans une Grèce hallucinatoire, aux paysages arides et au soleil qui échauffe les esprits... Un voyage cinématographique, au sens plein du terme. Et une jeune réalisatrice à l'avenir lumineux!
Blind Sun est un film à l’atmosphère particulière. Tourné dans une Grèce frappée par la chaleur, le pays traverse une passe difficile où l’eau de fait rare et irrite des personnes prêtent à imploser. Ashraf garde une villa. La solitude ne le dérange pas et il trouve toujours à s’occuper. Mais le manque d’irrigation, insuffle à son cerveau des fabulations idiopathiques. Le film se situe alors entre le simple drame et le film fantastique. Le soleil prend une place importante dans l’histoire et pèse sur la stabilité du personnage central. L’attention accordée à la photographie est maîtrisée, les couleurs et la lumière donnent le sentiment d’être dans un désert aride. Blind Sun est un film minimaliste où il serait inopportun de croire que l’intrigue se situe dans un simple contrôle d’identité. Non le film dépasse les mots et relève plutôt du psychologique. Ce premier long-métrage de Joyce A. Nashawati est curieusement arriviste. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Et bien qu'est-ce que j'ai eu chaud pendant ce film et dans tous les sens du terme ! Ambiance suffocante, prenante, angoissante qui ne vous lâche pas du début à la fin. La réalisatrice, dont je crois que c'est le premier film, arrive à instaurer un sentiment de tension incroyable. Son héros principal est beau comme un Dieu, très énigmatique. La photographie est magnifique. Franchement une découverte à laquelle je ne m'attendais pas.
Solaire, angoissant et enivrant, une véritable exaltation des sens ! Dès le premier plan, la tension s'installe, et ne nous quitte plus jusqu'à la fin du film, jusqu'à cette dernière scène incroyablement belle, où l'apaisement semble apparaître enfin. Mention spéciale aux deux acteurs du film, Ziad bakri dans le rôle d'Ashraf, et Laurène Brun dans le rôle d'Alice, qui sont véritablement magnétiques dans ce film.