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poet75
270 abonnés
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3,0
Publiée le 2 janvier 2019
Le sous-titre français l’affirme : l’histoire est vraie, c’est celle de Richard « White Boy Rick » Wershe qui, est-il précisé à la fin du film, a été libéré de prison en 2017 après y avoir passé trente ans de sa vie. Le pire, c’est que, quand il fut arrêté, jugé et condamné à Detroit en 1987, il n’était qu’un adolescent de 17 ans et déjà père d’une fillette. Il n’en fut pas moins condamné en vertu d’une loi draconienne concernant le trafic de drogue. Le film raconte, par quels enchaînements, un si jeune homme a fini par être assujetti à une aussi lourde peine. D’entrée, le cinéaste montre le garçon, qui n’a encore que quatorze ans, entraîné par son propre père à un marché aux armes. Ce dernier, en effet, se livre à un petit trafic d’armes à feu qui lui donne à peine de quoi vivre. Toujours est-il qu’avec un père comme celui-là, le jeune Richard ne tarde pas à être repéré et par la police et par le FBI qui parviennent sans trop de peine à le convaincre de s’introduire dans le milieu de la drogue afin de leur servir d’informateur. Adolescent fragile d’à peine 14 ans à ce moment-là, comment Richard pourrait-il entrevoir le piège funeste qui se referme déjà sur lui ? Car d’informateur pour le FBI, il ne tarde pas à devenir lui-même un trafiquant. Les sommes d’argent qu’il gagne ainsi lui permettront, espère-t-il, de faire sortir de la misère non seulement son père mais sa sœur, déjà à moitié détruite elle-même par la drogue. Dans la ville sinistrée qu’est Detroit dans le courant des années 80, le trafic bat son plein. Le jeune Rick se trouve pris dans un engrenage fatal. On ne fréquente pas impunément le milieu de la drogue. Quant à la police et au FBI, même quand ils jurent leurs grands dieux qu’on peut leur faire confiance, il vaut mieux se méfier… En mettant en scène des méthodes policières pour le moins douteuses sinon corrompues, le réalisateur a fait un film puissamment politique. C’est le point fort d’un film qui, d’un autre côté, n’offre pas de grandes surprises. Il laisse plutôt une impression de déjà-vu. L’une des scènes ultimes, se déroulant à la prison, fait néanmoins surgir l’émotion. spoiler: Quand un père, même « mauvais », visite son fils emprisonné, cela ne peut laisser dans l’indifférence. Aussi « mauvais » soit-il, le père, dans ce film, aime vraiment ses enfants, son détenu de fils et sa paumée de fille.
Rien de bien original, mais les années 80 sont bien reconstituées, l'histoire se suit avec plaisir. On pouvait s'attendre à un peu mieux du réalisateur du film 71, mais l'histoire, inspirée de faits réels, ne permettait peut-être pas de sortir de ce cadre assez formel. Donc pas une véritable confirmation pour ce réalisateur prometteur.
l'histoire d'une jeunesse gâché, le jeune garçon qui joue le rôle est très touchant et attachant, aussi l'excellent Mathieu joue un rôle à la perfection, c'est un peu long mais pas ennuyeux.
Une histoire intéressante qui mets en scène un adolescent naïf peu éduqué typique de la jeunesse américaine pour qui l espoir d une vie meilleure ne passe que par l argent facile. La duplicité de son entourage médiocre ou corrompu l entraînera à sa perte et l amour ne le sauvera pas. Un bon film mais une mise en scène molle qui rends compte de l immense ennui de cette société US sans culture
"Undercover : Une histoire vraie"(2018) est à découvrir sans hésiter. J'ai bien aimé cette histoire de trafiquants de drogue. Même si je m'attendais à un résultat final plus percutant, j'avoue que l'interprétation est impeccable du culturisme McCaunaughey + le jeune Meritt. Dommage que l'ensemble manque de souffle épique. On a un peu trop souvent l'impression d'avoir vu ça de nombreuses fois à l'écran. Quant au portrait de la ville de Detroit, il est tout bonnement saisissant. Je vous recommande "Undercover : Une histoire vraie". Il n'est certes pas extraordinaire mais il vaut largement le détour malgré tout. puis real français donc cocorico !
Film poignant se déroulant dans un Détroit apocalyptique des années 80. Certaines longueurs qui font qu’on a tendance à décrocher rapidement. Un peu long à se mettre en route. Mais on y passe un bon moment tout de même. Je vous laisse juge! À voir.
Ce film explique comment la police des Etats-Unis a décidé d'enrayer l'épidémie de drogue à New York. Elle utilisait des habitants de ses quartiers qu'elle exploitait pour avoir des informations sur ces trafiquants. Le bon coté des choses c'est spoiler: qu'elle arrivait à mettre la main sur des trafiquants mais le mauvais coté des choses c'est que ce n'était jamais les grands trafiquants qui étaient appréhendés. J'apprends à travers ce film qu'ils utilisaient d'une manière inhumaine les gens pour arriver à leurs fins c'est-à-dire sans reconnaissance du travail fourni pour les aider. Le pire c'est qu'ils étaient même manipulés pour le faire ! Alors quand c'est le cas parce qu'on a décidé de vendre à son tour de la drogue pour s'en sortir parce qu'on en connait les ficelles grâce à la police, est-ce condamnable ? Je maintiens que non ! Quand on fait un choix, l'être humain est sensé pesé le pour et le contre avant. S'il décide de faire ce choix c'est qu'il est prêt à en subir les conséquences c'est-à-dire la prison. Le film s’apitoie sur le sort de cet infiltré devenu vendeur de drogues parce qu'il a été utilisé et jeté en prison par la police. Doit-on s'en étonner ? Non ! Il a peut-être aidé à arrêter des trafiquants mais ça ne lui donne pas le droit de briser celles des jeunes et moins jeunes à qui il vend sa drogue et qui leur pourrit la vie !
Après "'71" qui se déroulait dans un contexte bien réel, Yann Demange s'intéresse cette fois-ci à une histoire vraie, celle de la famille Wershe et plus particulièrement à celle du fils Rick qui était indic pour le FBI et trafiquant de drogue à l'âge de 14 ans. Une histoire peu commune sur le papier et qui pourtant l'est beaucoup plus dans les faits. Si l'on ne peut déplorer le manque d'originalité quand il s'agit d'une histoire vraie, on peut quand même s'attendre à un traitement plus poussé et des personnages mieux développés. Le film est bien, mais il a pas mal de choses sous-exploitées comme la relation père-fils alors que c'est surement ce qu'il y a de mieux dans la dernière partie ou alors tout le travail effectué par Rick pour le FBI. À la place, nous avons quelque chose de plus classique avec l'ascension d'un petit voyou avec tout ce qui vient avec à savoir l'argent, les filles et la même fin pour tous à croire qu'ils ont tous la même vie. À défaut de dresser un vrai portrait à cause de cette vie si riche qui comprend pas mal de personnes, le réalisateur se contente de montrer certains instants de vie. Ce qu'il y a de mieux dans ce film, c'est les personnages et l'authenticité du récit. Richie Merritt n'est pas le plus charismatique, mais il est justement crédible et convaincant tandis que Matthew McConaughey est très bon. Je regrette vraiment que son personnage soit si sous-utilisé, car on passe à côté de quelque chose de profond, voire touchant, avec ce père qui fait de son mieux pour sa famille même s'il est maladroit et que le milieu dans lequel il fait baigner ses enfants n'est pas le meilleur. En fin de compte, "White Boy Rick" est un film qui est pas mal si on aime ce genre d'histoire, mais qui aurait pu être bien meilleur avec un scénario un peu plus détaillé, car pas mal de choses restent en suspens, et palpitant puisque ce n'est jamais réellement divertissant.
Après un premier long remarqué avec "'71" (2014) le réalisateur français revient avec une histoire vraie dans le sous-genre très américain du destin hors norme d'un jeune caïd de la drogue. Dans un sens, si un place le contexte social difficile et l'adolescence on pourrait dire que "Sweet Sixteen" (2002) est l'anti-thèse du film de Demange, ce dernier restant dans la zone de confort du canevas habituel du genre... Néanmoins, le sujet se prête de toute façon à un intérêt qui reste assez fascinant, avec Un bon point néanmoins sur les liens intra-familiaux et les acteurs sont excellents. Site : Selenie
Inspiré de la vie de Richard Wershe Jr, ce film raconte, dans les années 80, la vie d'un jeune adolescent de Détroit navigant entre trafic d'armes et négoce de stupéfiants. Il va également être recruté par une unité anti-drogue du FBI, très rare à l'époque surtout à l'âge de 14 ans ! Le rythme est bon et l'intrigue plutôt prenante, l'atmosphère de la période 1980-1990 est très bien dépeinte. Je suis loin d'un coup de coeur mais le ressenti final est plutôt pas mal. Potable. --> Site CINEMADOURG <--
L’itinéraire d’un gamin de 14 and à Détroit dans les années 80, utilisé comme informateur par le FBI pour lutter contre le trafic de drogue. Inspiré d’une histoire vraie, un polar froid et saisissant, au récit très noir mais manquant de d'intensité, porté par les presta impeccables du duo Richie Meritt/Matthew McConaughey.
Yann Demange, le réalisateur remarqué en 2014 d’un premier film époustouflant sur le conflit historique irlandais, saute dans le grand bain américain avec un film noir sur la pègre des petits dealers de crack dans un Detroit crépusculaire. La réussite est moins évidente. La confusion du déroulé - montage laborieux ? - nuit à la fluidité et à la compréhension d’un scénario sinueux. Heureusement, le casting de choix, dont le fabuleux Matthew McConnaughey en loser sentimental, permet à ce film de sortir du lot. Mention spéciale aussi à la reconstitution de la ville sinistrée de Detroit, la motown de Ford et General Motors qui souffrit (souffre ?) de la chute de l’industrie automobile, d’une ségrégation sociale et raciale exacerbée et de la gangrène de la drogue. Les dialogues souvent percutants - film à voir si possible en VO pour le jeu des accents notamment - propulsent parfois ce film au niveau de certains films-culte.
Yann Demange avait plutôt impressionné avec son précédent long métrage 71’, fort d’un réalisme soutenu narrant le passé irlandais lors de ses années les plus lourdes. Passionnant et maîtrisé, l’interprétation de Jack O’Connell suivant le même chemin dans son intensité de jeu. On attendait donc beaucoup de Undercover – Une histoire vraie (White Boy Rick en V.O.) sachant que Matthew McConaughey était au casting. Pour l’originalité il faudra repasser, en effet le film ne tire pas vraiment sa force de sa structure, malgré le fait « inspiré d’une histoire vraie », Undercover – Une histoire vraie reste assez inégal. La faute à un rythme étrange, qui brasse un peu trop de sujets dans une même histoire, imposant des ellipses qui procurent au film une certaine perte dans l’attachement qu’on peut avoir envers le personnage principal. En résulte un léger manque d’émotion, s’ensuit une perte du spectateur dans son attachement aux personnages. Il y a pourtant un petit quelque chose à sauver dans ce film, une reconstitution du Detroit d’époque, des dialogues plutôt bien écrits et un Matthew McConaughey, rare mais très performant. Il n’en n’est pas de même avec Richie Merritt, un peu fade, un peu seul, qui s’avère au final manqué de charisme alors qu’il doit porter le film sur ses épaules. Sur un tel sujet, une histoire aussi incroyable, le film manque pourtant de souffle. Pas désagréable, mais moins bien que ce qu’on pouvait attendre du réalisateur après la découverte 71’. requiemovies.over-blog.com
Une histoire méconnue dans nos contrées européennes mais néanmoins instructives sur le système pénal américain. La mise en scène est particulièrement soignée et joue à notre attachement aux personnages. Néanmoins, le scénario, s'appuyant certes sur des éléments factuels et vérifiés, semble souffrir d'une trop grande interprétation des faits pour garder une totale légitimité.