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    Le Souffle
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    chrischambers86
    chrischambers86

    12 221 abonnés 12 169 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 octobre 2020
    Il y a des films que l'on peut difficilement oublier dont les images vous restent à jamais. "Le souffle" de Alexander Kott en fait parti! De la steppe kazakh èclatante à tous les ètages! On n'en prend plein les mirettes! Sur le thème du triangle amoureux, du choc des cultures et de la technologie, le rèalisateur russe met de la lumère à l'ècran en signant une oeuvre originale et poètique! Kott a choisi un sujet simple et fort! Immèdiat et essentiel, sans l'ombre d'un dialogue! Ses personnages sont vrais, cocasses et attachants! Comme un poème - c'est à dire avec le rèalisme d'une histoire vraie et avec le lyrisme d'un poème! Dès le dèbut du film, on cherche à comprendre ce qu'il se passe, on sait qu'il y a un secret sans savoir exactement quoi! Du coup ça fait fonctionner l'imagination! En somme un très beau film d'auteur, un voyage immersif et èmouvant dans une nature que l'on n'a pas l'habitude de voir au cinèma! Avec une sublime comèdienne, Elena An, qui imprime la pellicule de sa beautè et de son regard inoubliable...
    jean-paul K.
    jean-paul K.

    8 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    Quelques superbes images, mais il est dommage que le sujet principal du film ne soit abordé que dans les cinq dernières minutes. De plus j'ai trouvé que le reste du film est long et l'histoire (au fait y-a-t-il une histoire?) n'a aucun intérêt.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    38 abonnés 1 093 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 juin 2016
    A la fin de la projection, en présence du réalisateur moscovite, certains ont souligné la poésie et la beauté des images (superbes steppes du Kazakhstan) et de la lumière (y compris à l’intérieur et la nuit) ; c’est vrai mais le réalisateur a sacrifié, un peu comme un débutant (qu’il n’est pas), le fond à la forme, abusant des plans fixes lointains et des vues aériennes, se prenant un peu pour Terence Malick dernière version ! Cela en fait un film ennuyeux et trop long (95 mn). Pourtant, il avait un sujet en or et hautement politique : spoiler: les 456 essais atomiques soviétiques faits à ciel ouvert au Kazakhstan (dans la région de Semipalatinsk devenue Semeï) à partir d’août 1949 (date correspondant à la fin du film et dont les dernières images sont les plus passionnantes).
    Il y mêle, à tort, une bluette sentimentale où un jeune russe, passionné de photos et un jeune Kazakh, cavalier, se disputent la main d’une jeune fille (dont le beau visage illustre l’affiche du film) qui vit avec son père dans une maison, sans eau, ni électricité, au milieu de nulle part. .
    alain-92
    alain-92

    307 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 mars 2016
    Toutes les émotions peuvent submerger devant ces images qui défilent sans le moindre dialogue. Un film à la fois muet et bruyant. Le fracas du vent, celui de la pluie, ou encore une hélice d'avion, mais aussi le galop d'un cheval, le moteur d'un vieux camion, pour mieux revenir aux bourrasques de ce vent furieux. À noter aussi, la très belle musique d'Alexeï Aïgui. Un scénario minimal et le dépouillement extrême tirent le sectateur vers de grands moments de contemplation ou, peut-être, un ennui profond. Pour ma part je me suis laissé emporter par ces paysages du Kazakhstan, grandioses et désolés à la fois. La photographie, admirable, procure un sentiment de dépaysement absolu avec une angoisse qui ne cesse de s'intensifier. Habilement, la mise en scène laisse monter cette tension qui ne faiblit pas malgré l'issue finale tout à fait prévisible. Les dernières images sont spectaculaires et monstrueuses par ces ravages causés dans cette région du monde. C'était en 1949. Le réalisateur Alexander Kott a déclaré : "Je rêvais de faire un film muet depuis longtemps; j’ai donc posé cette condition à ma participation et le producteur m’a donné carte blanche. Je suis heureux de dire que j’ai tourné le film que je voulais.". Un réalisateur que je suis heureux d'avoir découvert au travers de ce film inhabituel et d'une grande force.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 octobre 2015
    Pulvérisant, “Le souffle”, le film m'a soufflée. J'y ai tremblé, j'ai frémi. J'ai eu peur et j'ai ri. En phase avec lui, la beauté de l'image où chaque plan est tableau, peinture - aquarelle sublime : cette steppe kazakhe sèche et désertique où l'on devine la chaleur du jour, le froid de la nuit, la grâce ambiguë du vent, la pluie à verse qui lave ou tue. Une oasis pourtant où l'eau est dans le puits, qui coule et arrose l'arbre mort - on y croit, à la résurrection - les oiseaux dans les nids. La justesse des visages dans chaque expression. De la joie à la peine, la colère à l'incompréhension face à la menace. Quoi, qu'est-ce ? Qu'elle est-elle ? Mieux vaut venir ici en aveugle. Goûter à cette ode à la vie, à l'amour. Garder le secret en soi. Laisser agir les métaphores visuelles. Le geste, les images puis qu’aucun mot n'est échangé entre ce père, sa jeune fille des steppes - déjà une si grande personne - et ses deux prétendants. La vie est là et la culture - un poste de radio, une carte géographique du monde - et l'art - un dessin, un collage, un herbier ou la photographie. La drôlerie aussi, incarnée en le clown acrobate amoureux aux allures de Petit Prince. Ou le père qui gobe chaque jour le soleil au crépuscule. Ici les âmes sont pures loin des destructeurs comme une menace armée. “Le souffle”, j'y suis venue en aveugle et le choc fut si violent que bien après le générique les spasmes, mes torrents de larmes ont duré inextinguibles. Un bouleversement indicible. Souffle d'une explosion intérieure où quand la vie s'arrête, qu'il n'y a plus rien.
    Ciné2909
    Ciné2909

    66 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 septembre 2015
    Autant vous prévenir tout de suite, c'est un cinéma particulier que nous propose le réalisateur russe Alexander Kott. Absence totale de dialogues, mise en scène minimaliste mais extrêmement soignée ; Le souffle a toutes les chances d'interpeller certains spectateurs (traduction : ça pourrait en ennuyer plus d'un !). C'est avec un silence absolu qu'on peut apprécier le bruit de l'eau jeté sur la roche brûlante ou celui d'allumettes craquées dans la nuit ; une atmosphère unique peut être un tantinet long mais cela est compensé par une conclusion inattendue et réellement explosive. Une très belle séance découverte, une savoureuse poésie et qui surtout dévoile un moment important de l'histoire du Kazakhstan.
    ferdinand
    ferdinand

    12 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juillet 2015
    C'est vraiment superbe, il est seulement dommage que ce parti pris de non communication entre les personnages conduise à quelques absurdités. On ne saura jamais pourquoi le père meurt, s'il avait un travail etc. Et on aimerait aussi savoir ce qu'il y avait sur le courrier apporté par le facteur.. Tel qu'il est, le film est complètement fascinant, et très proche dans l'esprit de "Terre éphémère" ce dernier étant un peu supérieur.
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juillet 2015
    Rien autour n'a d'importance. Seuls existent le bruit du vent, le clapotement d'une rivière, le soleil sur notre peau. Dans les steppes kazakhes, un père et sa fille vivent en autarcie, à l'abri de tous, loin du danger. Du moins, le croyaient-ils. Car pendant que la jeune femme est en pleins tourments amoureux, des essais nucléaires ont lieu sans que personne ne le sache.

    Film muet, Le souffle est une expérience cinématographique unique. Visuellement somptueux, Alexander Kott filme le quotidien de ses personnages avec une minutie époustouflante. Chaque plan est un tableau que l'on pourrait admirait pendant des heures. Chaque bruitage (ajouté en post production) sonne tel un murmure susurré à nos oreilles. Délicat et poétique, cette œuvre est une véritable prouesse technique.

    Si l'esthétique est assurée, le message l'est tout autant. Le cinéaste réalise un western intimiste où les paysages désertiques donnent un ton primitif à l'ensemble du film. Ce récit donne l'impression d'assister à la première histoire d'amour qui a lieu sur Terre. Mais face à pareil sentiment, le bonheur ne peut durer bien longtemps. En renversant sa narration, Kott passe de l'apaisement total à la destruction massive.

    Son art en ressort alors d'autant plus surprenant, et cette violence à l'image n'empêche pas l'auteur de la sublimer. Par un dénouement marquant, création et anéantissement forment un tout, indissociable et tragique.
    Fritz L
    Fritz L

    163 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 juin 2015
    En 1986, Andrei Tarkovski présentait à Cannes son dernier film d’une magnificence visuelle inouïe, « Le Sacrifice ». Parabole unique sur le pouvoir des mots et de la foi, les personnages évoluaient dans un endroit perdu dont un arbre était le repère d’espoir face à une menace post-apocalyptique. Trente ans plus tard, Alexander Kott (est-ce vraiment un hasard ?) choisit également le symbole de l’arbre (mort cette fois-ci) qu’il place au cœur de la steppe du Kazahstan où se situe l’action du film. La même épure, la même trame mais « Le souffle » se passe de mots, ne laissant s’exprimer que les éléments de la nature, les expressions d’un visage et plus encore des plans magistraux révélant un drame dont on ne soupçonne pas la portée au début mais qui se veut bien présent. Car d’espoir il n’est pas du tout question ici, et cette poignée d’habitants abandonnés le sait bien. Ils attendent fiévreusement, résignés, distillant ça et là des gestes de vie, des gestes d’amour. C’est ce triste quotidien de Dina, une jeune fille lumineuse, une héroïne candide que l’on suit, jour après jour dans un pays où l’on croque le soleil, où le vent cabotin ou furieux s’immisce en tous lieux, où la nature irradie de merveilles et d’une incroyable humilité. Dina est une Iiphigénie des temps modernes. Alexander Kott excelle dans l’art du non-dit et la stylisation des effets (ses cadrages sont ingénieux et audacieux). Son film est habilement construit et magnifiquement mis en lumière par Levan Kapanadze (une photo aussi impressionnante que chez Sven Nykvist). Tout au plus on pourrait lui reprocher quelques dedondances, pesant parfois sur la trame, mais ce n’est rien au regard de ce que l’on ressent face au choc de la scène finale et l’amertume qu’elle diffuse. On se souviendra longtemps de Dina, Tolgat, Kaysin et Max, qui redonnent une voix à cette population Kazakhe, véritables martyrs d’une cause injustifiée. Mais bien plus que la mort, ce qui restera en mémoire ce sont les sourires, les gestes tendres et cocasses, l’amour qui soufflent sur cette plaine et dont le souvenir se veut doux, sensible et sombre, une ode à la vie, mélodique et enivrante qui courre dans les « Steppes de l’Asie centrale » comme dans celles de Borodin.
    Yves G.
    Yves G.

    1 317 abonnés 3 316 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 juin 2015
    Vous vous riez de mon goût immodéré des films kirghiz muet en noir et blanc.
    Je vous parlerai donc aujourd'hui d'un film kazakh muet ... mais en couleurs !

    "Le souffle" de Alexander Kott.
    C'est le souffle du vent sur la plaine nue
    C'est le souffle de la passion qui embrase les coeurs : celui de Elena An (une beauté à couper ... le souffle !) et de ses deux courtisans, un Kazakh cavalier et un Russe poète
    C'est hélas aussi le souffle des explosions nucléaires effectuées par l'Armée rouge pendant plus de quarante ans dans ces zones désertiques.

    "Le souffle" est un film d'une beauté austère. D'immenses plans en Scope de la plaine kazakhe. Pas un mot n'est échangé entre quatre personnes mutiques : un père, sa fille et deux prétendants. Ce silence confine à l'exercice de style. Il est pourtant d'une grande cohérence : la beauté intimidante des paysages n'aurait pas supporté des dialogues futiles et envahissants.
    face à la plaine kazakhe infinie, on se tait .... et on savoure.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 juin 2015
    un film magnifique. tout est dans le visuel et précisément il l'est. Bravo à l'équipe photo. Non que le décor soit sublime, c'est complètement désertique ,il n'y a rien! mais c'est davantage la façon qu'a la caméra de le magnifier et c'est réussi! .C'est complètement intemporel , impossible sans indication de savoir quand l'histoire se déroule, loin des hommes ,loin de tout, isolé , désert, immense , brut de nature et de beauté. ceci dit il peut sembler étrange et incongru que le film soit muet mais justement, là ça colle parfaitement et participe largement à l'esthétique de l'ensemble : une savante et subtile miction compréhension /émotion sans avoir recours au dialogue. tout est dans l'expression des visages , ils en deviennent superbes tout comme la succession de plans finement dosée. La fille est envoûtante. une belle performance. Et c'est loin d'être creux car le sujet lui est grave...on le découvre à la fin. Je l'ignorais complètement avant d'aller voir le film. une belle réussite . Pour peu d'être un rien poète. Donc artiste.
    mem94mem
    mem94mem

    95 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2015
    Vu en avant première, sous le titre "Le Test", lors de la semaine "Regards de Russie" en novembre 2014. C'est le film que j'avais préféré du festival. Alexander faite partie d'une fratrie de réalisateurs. Son frère Vladimir y présentait "Les Bas-fonds". Pas de doute, ils sont surdoués. Le souffle est une merveille visuelle et une merveille sonore, il est resté longtemps en mémoire et le restera longtemps. Je suis en effet retourné le voir. Le scénario est réduit, mais les paysages et les acteurs sont épatants. Je n'ai pas vu dans le film un exercice de style, mais une ode au Kazakhstan, à la nature. Les plans en plongée sont magnifiques et les scènes prises tôt le matin et tard le soir (je ne parle pas des nombreuses scènes de soleil) ont des ombres portées donnant tout un relief au film.
    Anne M.
    Anne M.

    64 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Le Kazakhstan, au milieu des steppes, une date entre 1949 et 1982. Ici le temps et l’espace n’ont pas la même dimension qu’en Occident. Le film rend avec beauté cet espace qui semble infini et cette temporalité lente avec de la vacance. Certains y verront source d’ennui, je pense qu’il est important de se laisser porter par le rythme du film pour éprouver le dépaysement et mesurer l’isolement (relatif) des gens.

    Ici chaque fait a l’allure d’un événement.

    Je ne trahirais rien de l’histoire, je n’en dirais pas davantage et je conseille le film.
    Dandure
    Dandure

    153 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 juin 2015
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: même le soleil se cache pour briller.
    Attention chef d'oeuvre ! Mais ce n'est pas forcement une qualité. Le film n'invite pas au divertissement ni à la poésie. L'histoire est rude et austère. On rit peu, on ne pleure pas. Son traitement est une démonstration conceptuelle d'une habileté implacable. La précision apportée aux cadres et aux lumières, la minutie apportée à chaque son, le mutisme des protagonistes, auraient pu passer pour un maniérisme gratuit façon « paysan dans les steppes, c'est dur mais qu'est ce que c'est beau ! » Non, si le film est une réussite cinématographique, c'est parce qu'il forme un tout cohérent où chaque élément contemplatif ou narratif trouve à rebours sa justification. Le souffle, c'est le rugissement du vent qui agite les steppes apportant son lot de bonheurs et de malheurs, c'est un chameau qui blatère, le crachotement mécanique des véhicules qui relient les humains dans l'immensité. C'est celui haletant d'un homme pas tout à fait épuisé, le clapotis de l'eau et même un rayon de soleil sur l'horizon. Car le souffle, c'est la vie. Le souffle, c'est aussi celui que vous retiendrez à la fin, sidérés quand cette histoire livre son dernier.
    Moralité : allez zou, direct au musée des drames passés sous silence.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 juin 2015
    Pas besoin de connaitre le Kazakh moderne pour suivre ce film, en effet les personnages contrairement à l'expérience que j'ai des solitaires n'échangent pas un mot avec les rares personnes qu'elles rencontrent. Il est rarissime que je quitte une salle avant la fin du film c'est pourtant arrivé avec Le Souffle. Ce n'est pas un film d'art et d'essai, si c'est un essai il est raté. Certains indulgents peuvent voir de la poésie alors que je n'ai ressenti qu'un ennui profond face à ces paysages de steppes qui fileraient la déprime au plus équilibré des individus. A fuir
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