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vincenzobino
96 abonnés
390 critiques
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4,5
Publiée le 12 mai 2016
Quel plaisir de retrouver Woody inspiré. Manhattan, les années 1930: Bobby, coincé et rêvant de liberté a l'opportunité de rejoindre Hollywood où son oncle est un véritable "recruteur de stars". Au début discret, sa rencontre avec la belle secrétaire de son aïeul va quelque peu bouleverser sa vie, d'autant que, sur la côté est, son frère propriétaire du Café Society s'avère avoir des fréquentations plus que douteuses. Et Bobby va être contraint de prendre le destin de sa famille juive en mains. Ses amateurs le savent, Woody n'est jamais aussi inspiré que lorsqu'il parle de New-York, plus exactement Manhattan. En témoignent entre autres (Meurtre mystérieux à)Manhattan, ses deux chefs-d'œuvres. Ici, il se risque à comparer le mode de vie californien avec celui new-yorkais. Et avec une jubilation qu'on ne lui avait pas connu depuis un long moment. Une réplique illustre particulièrement son film: "la vie est comme un scénario écrit par un auteur sadique". Et Woody l'est tout spécialement envers une certaine classe sociale théâtre d'une satire mémorable; envers également l'industrie hollywoodienne qui en prend quelque peu pour son grade. Envers enfin les indécis(es) amoureu(ses)x qui ne sont pas épargnés, illustration particulière avec Vonnie (parfaite Kristen Stewart) incapable de choisir l'élu de son cœur et dont le motif du choix final ne pouvait être autrement au vu de la logique du réalisateur new-yorkais. Et la musique joue un très grand rôle. Omniprésente, ses teintes jazzys enchantent (notamment les premières notes d'un saxo en ouverture de film) et les amoureux du genre seront comblés. A recommander vivement et pas surpris des très bonnes retombées cannoises...
Plans irréprochables, belles images, cadrages soignés mais l'émotion ne perce pas. Ce film esthétiquement réussi m' a paru bien froid. Il me fait penser à une pin-up qui promet beaucoup mais offre en réalité peu.
Woody Allen explore (encore une fois) un nouvel univers jusque dans ses propres fondements. Codes, valeurs et rituels, nous pénétrons dans l’entre de la Café Society au rythme des périples sentimentales de Bobby. Le film répond aux chroniques d’un soap hollywoodien loin de tous clichés avec élégance et raffinement. La mise en scène explose de passion et le casting pétille de visages brillants. La fin nous laisse sans voix, surprenant ou déçu, nous ne savons pas vraiment mais peu importe. En effet, nous avons passé un moment dévorant et amoureux au sein de la sphère hollywoodienne et c’est ce qui compte.
Bilan : Le Festival de Cannes a rarement vanté son ouverture avec de si belles œuvres. Woody Allen signe une nouvelle surprise annuelle.
VO - Je ne suis pas un grand fan de Woody Allen. Depuis Vicky Christina Barcelona qui m'avait plus que déçu, je n'avais pas retenter l'expérience. Mais le synopsis et le casting me plaisaient bien donc... Et voilà, sans être transcendant, le film se laisse regarder. L'image est très agréable à regarder, le jeu des acteurs est très bon, un peu moins pour les actrices qui sont un peu en dessous à mon avis. Et puis l'époque est vraiment un cadre idéal pour un film. L'histoire d'amour n'est pas tellement intéressante en soit mais on ne s'y intéresse pas trop finalement et le jeu et la restitution de l'époque rendent le film regardable. Bref, à voir pour le bien-être que provoque les années 30.
Un Woody Allen pur toujours entre sentimentalisme et réalité qui déchire même les liens les plus forts. La fin? C'est à vous de la construire, comme toujours...
Je suis une inconditionnelle de Woody ALLEN. J'ai beaucoup aimé tous ces derniers films qui étaient plein d'humour spoiler: et avec une vraie histoire. Les critiques de la presse sont dithyrambiques. Hors j'ai été extrêmement déçu par ce film, très bien fait, certes, très bien joué. Mais c'est un gentil film sans vraiment d'intrigue l'histoire est assez plate. Il manque de nerf dans ce film qui se laisse regardé mais qui est loin d’être le meilleur film de Woody ALLEN.
Retour au "film en costumes" pour WA - avec sa période d'élection en la matière, l'Entre-deux-guerres, celle par exemple aussi de "Magic in the Moonlight" (2014). Entraînés par Woody Allen lui-même (en récitant), nous suivons, entre côte Est et côte Ouest (puis retour), le jeune "Robert"/"Bobby", frêle silhouette de Juif new-yorkais, genre "chevreuil ébloui par les phares d'une voiture". Du moins au début. S'il ne se passe pas grand chose à l'écran (mais la filmo allénienne est-elle celle d'un cinéaste du spectaculaire, de l'aventure, du thriller, etc. ?...), cette chronique douce-amère (sans conclusion...) est bien trempée, côté "film d'apprentissage". Le plaisir pris à visionner cette livraison 2016 ("Café Society" - où la frivolité n'est que de surface...) tient pour le spectateur au soin extrême apporté aux détails - costumes, lumière, décors, évidemment... Mais aussi aux touches successives faisant le portrait du jeune homme, très "littéraires", dans le meilleur sens du terme (et au savoureux des dialogues - mais pas que..). Le tout baignant dans ce fameux humour allénien, décalé, si reconnaissable. Jesse Eisenberg ("Bobby") est parfait - atout principal côté casting des rôles principaux. Quand Steve Carell paraît moins à l'aise, en oncle agent de stars et barbon amoureux, et Kristen Stewart carrément transparente (la première "Veronica"). Les personnages secondaires (comme le reste de la famille de Bobby) étant, pour leur part, croqués avec malice, et incarnés avec talent par toute une galerie d'acteurs convaincants.
On aime le raffinement et la délicatesse du nouveau Woody Allen, avec cette patte si caractéristique du cinéaste ! On voyage à travers les années 30, au son du jazz et de la douceur de vie de l'Amérique volubile et festive. Les 1h30 de film passent très vite. C'est plutôt bon signe non ?
Avec quelques parenthèses, le triangle amoureux est désormais la spécialité de Woody Allen. Habitué à la Croisette, le cinéaste fait encore l’ouverture du Festival International du Film et on comprend pourquoi. Son Café Society nous plonge dans le Hollywood des années trente, avec son show-biz, ses magouilles, ses costumes et les premières ambiances bling-bling. Encore une fois, le ton léger et jazzy ne prend aucun risque. Le film met d’ailleurs en scène des acteurs aux talents qui ne se présentent plus. Jesse Eisenberg et Kristen Stewart sont effectivement les nouvelles starlettes à avoir dans son long-métrage pour faire de l’audience. Café Society est donc une histoire qui se savoure et les voix-off de Woody apportent une pointe d’ironie attrayante. Mais l’élégante comédie romantique ne suffit pas à nous attendrir car le sentiment de déjà vu est bien présent. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
Comme "Magic in the moonlight" le dernier Woody Allen est beau et bien écrit. Nostalgique des années 30, entre New York et Hollywood, les femmes sont très belles et les intérieurs sont élégants. L'histoire et les personnages nous montrent un univers mondain avec humour et légèreté. C'est un moment de cinéma un peu superficiel mais très agréable.
Café Society permet de retrouver un Woody Allen passé maître dans l'art de sublimer jeux d'acteurs, photos et mouvements de caméra virtuoses et de nous replonger entièrement dans l'atmosphère des années 30, Le scénario est plus à l'avenant mêlant inutilités scénaristiques, autocritique/humour d'on ne sait plus très bien quel niveau de degré juif et une incapacité visible à conclure la fin de l'histoire. L'on se prend même à se demander s'il ne s'agirait pas d'une forme d'happening en soit Kristen Stewart explose littéralement l'écran.
Quelle déception. Fans de Woody depuis longtemps, mais là quelle platitude...poncifs, enchaînement de scènes-type, pas d ame, a tel point que l on se demande si ce n est pas une forme de testament... Bref pas d intérêt
Un Woody Allen très reconnaissable par l'ambiance, les décors, la musique et les dialogues. Jesse Eisenberg et Kristen Stewart sont irrésistibles en amoureux transis, Blake Lively est éblouissante et Steve Carell toujours aussi juste.