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    Café Society
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    464 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    787 abonnés 2 288 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2016
    c'est une comédie romantique qui a du souffle dans ses dialogues, mais qui a très peu d'humour, j'ai noté deux passages forts, et qui peine à surprendre, on sera davantage auditeur, que spectateur donc...
    Woody Allen, ici manque un peu de tonus, il n'a aucun point de vue philosophique et se contente de narrer une histoire de l'après guerre, avec de nombreuses références au cinéma des années 40, 50 , mais très courtes et anecdotiques, (je ne pense pas que beaucoup sauront qui est Irene Dunn,)...
    le film n'est ni subtil, ni cérébral, mais a une certaine vivacité dans le montage et le jeu des acteurs (on reconnaitra Kristen Stewart, Jesse Isenberg) et parvient quand même à retenir l'attention sans trop de subterfuges.....
    Woody Allen signe ici un "petit testament", il revint à ses amours new yorkaises, à son amour du cinéma, mais hélas ne parvient pas à émouvoir ni à faire rire, un peu frustrant pour le maitre qui reste quand même au dessus du lot de la comédie romantique telle qu'elle est offerte au grand public...Un film intelligent certes, mais pas inoubliable, à réserver aux aficionados......Quant à moi, je suis Woody où qu'il aille....
    ninilechat
    ninilechat

    68 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 mai 2016
    Ho! le nanar. Devant cette pâtisserie boursouflée, dégoulinante de crème au sucre, on reste sans voix.

    Le moitié du temps du film est occupée par d'interminables scènes de parties hollywoodiennes et/ou de night-clubs new yorkais, où l'on voit danser des couples vieux (ou pas), moches, le plus souvent (les hommes, toujours), et plus scintillants qu'un arbre de Noël. Bon, la reconstitution du bon vieux temps des Studios, on nous l'a fait plus d'une fois.... (allez plutôt voir Dalton Trumbo). Une bonne louchée de folklore juif, naturellement, les parents du héros étant ce petit couple de boutiquiers juifs qu'Allen nous a déjà montrés trente fois. Et une larmichette de sentimentalerie baveuse.

    Le pitch: la très jolie Vonnie va t-elle choisir le tonton, Phil (Steve Carell), riche et célèbre agent d'acteurs, ou le neveu, Bobby, benêt de la côte Est venu tenter sa chance à Hollywood? L'intérêt se focalise sur les acteurs, le Bobby de Jesse Eisenberg qu'on voyait a priori complètement à contre emploi, et l'exquise Kristen Stewart dont le charme rend le film supportable... A noter que le second personnage féminin est interprété par Blake Lively, qui elle aussi est fort loin d'être moche.... Ca, le Woody, on ne peut pas lui reprocher de ne pas savoir choisir les jolies filles.....

    A noter que dans la famille Dorfman, il y a aussi un frère aîné, gangster (c'est lui rachète le night club), ce qui nous vaut la seule bonne réplique du film (mais on l'attend longtemps!) lorsque la yiddishe mamma éplorée s'écrit à son sujet "Ca ne lui suffisait pas d'être un assassin, il a fallu aussi qu'il devienne catholique". Ne vous endormez pas juste avant le moment où vous allez rire...

    Rien ne sauve ce film avec son côté gnangnan, sa voix off (!!!!), sa prévisibilité totale, son côté déjà vu... et son scénario sans humour. A fuir!
    Dan S.
    Dan S.

    16 abonnés 413 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2016
    Toujours entouré de bons acteurs, Woody Allen nous fait encore voyager dans une poésie romantique pleins d'humour propre à lui seul. Pas fantastique non plus de par son scénario mais qui en réalité ne cherche pas à l'être. C'est pourquoi on est toujours autant charmé et on ne se lasse pas.
    btravis1
    btravis1

    101 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 mai 2016
    Comme chaque année, on a droit à notre film de Woody Allen, celui-ci n'apporte rien à sa filmographie. On passe un moment agréable mais pas très emballant. On ne rit pas, la critique du monde du cinéma est légère, quelques bons mots sur la religion, pour le reste, c'est assez banal. Même si Kristen Stewart est magnifiquement filmée dans ce film, ça ne justifie pas le déplacement. A l'image de la scène où le jeune new-yorkais appelle une prostituée, la situation paraît comique, on attend en vain le déclic mais il ne se passe rien, la scène tourne en rond et se termine au bout de 5 minutes, comme un coup dans l'eau.
    bobmorane63
    bobmorane63

    159 abonnés 1 907 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2016
    Le nouveau film de Woody Allen cuvée 2016 est tout simplement un délice !! Je suis souvent partagé avec les longs métrages que réalise le cinéaste, soit bien, soit pas terrible, mais là c'est du bon surtout dans la qualité de l'image qu'on voit à l'écran (c'est mème bluffant) et puis explorer le cinéma d'Hollywood des années 30 avec des anecdotes croustillantes sur les vedettes de l'époque, moi qui regarde souvent la chaine 'TCM Cinéma", c'est du bonheur. Mais avant tout, "Café Society", on parle d'amour avec une liaison du héros avec la petite amie de son oncle travaillant dans le milieu, une liaison embarrassante et partagé, elle fera son choix, lui aussi. Le temps passe pour lui qui marche bien dans les affaires en tenant un Night Club et rencontrant sa future femme auquel ils auront des enfants, je ne vais pas plus loin pour raconter l'histoire sans spoiler. j'ai passé un bon moment, Woody Allen signe là un de ses films en haut de l'échelle de sa filmographie. Jesse Eisenberg est excellent dans le role principal entouré des belles et talentueuses Kristen Stewart, Blake Lively. En revanche, j'ai trouvé Steve Carell un peu transparent. C'est bien filmé, bien écrit, on ne demande que ça quand on va au cinéma.
    Elisabeth G.
    Elisabeth G.

    166 abonnés 1 040 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 mai 2016
    Esthétiquement irréprochable, le dernier Woody Allen provoque un ennui abyssal et fait à peine sourire.
    Une critique plus détaillée et d'autres sur
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    50 abonnés 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2016
    Woody aime le jazz et New-York. Il nous raconte surtout Hollywood dans les années trente sur fond musical jazzy.
    Woody ne joue pas mais commente seulement en voix-off, c’est plaisant, on reconnait la patte, les dialogues, mais c’est plus mature, moins torturé.
    Une femme hésite entre deux hommes, deux générations, deux rives opposés de l’Amérique. Les acteurs sont habillés fabuleusement, l’écran ruisselle de paillettes, derrière cette façade, on règle les comptes en famille plus ou moins violemment. L’image est légèrement jaunie comme d’un temps ancien, révolu. La caméra est d’une fluidité sans égale pour suivre l’agitation de ce monde de stars et de producteurs. Un film court, pas agité mais plein.
    Woody aime sa ville, et terminera au bout de la nuit au bord du lac de Central Park. Une pincée d’humour juif pour assaisonner le tout, mais moins qu’avant. Nostalgie et brio, Café society n’est pas un film exceptionnel, mais très plaisant à savourer.
    juin 16
    tony-76
    tony-76

    1 027 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2016
    « La vie est une comédie écrite par un auteur sadique. » Présenté en ouverture du Festival de Cannes, Café Society est à la fois un hommage à l'âge d'or de Hollywood et un regard ironique sur la célébrité que nous offre le vétéran Allen. Qu'il change de genre, de ville ou d'acteur, le cinéma de Woody Allen est reconnaissable ! C'est au sein des années 30 qu'il admire depuis toujours que se déroule son énième long métrage : Café Society. Un Hollywood fantasmé avec ses innombrables stars qui feront saliver les cinéphiles... L'amour est à nouveau au cœur de ses préoccupations ! Cela concerne un jeune homme naïf (Jesse Eisenberg), son oncle (Steve Carell) agent des plus grandes vedettes et sa secrétaire (Kristen Stewart). Un triangle amoureux mignon ! Jesse Eisenberg se bidonne allègrement et il amuse. Un constat similaire pour l'hilarant Steve Carell qui est parfaitement dans son élément. C'est Kristen Stewart qui surprend totalement, la nouvelle muse de Woody avec une présence charmante. De même pour l'exquise Blake Lively !! Elle est canon, il y a pas à dire... Corey Stoll en mafieux, convaincant mais ne vaut pas le charisme Tom Hardy (Legend). Le narrateur qu'est M. Allen s'avère captivant et agréable. Un casting aux petits oignons, donc ! Le scénario riche en dialogues truculents multiplie les sous-entendus à l'oeuvre. Ce qui est le plus mémorable dans cette charmante escapade est la splendeur des images. L'élégant Café Society est certainement le film le plus beau visuellement de son auteur. Une photographie sidérante ! Beaucoup plus ludique est la mise en scène d'Allen qui se la joue old-school avec son montage et sa bande son folle de musique de jazz. Tout cela pour vous dire que Café Society est peut être qu'un simple divertissement qui met de bonne humeur mais cette légende de 80 ans a déjà plus de 45 films au compteur. C'est déjà énorme !! Ses fans seront aux anges. Un délice !
    velocio
    velocio

    1 206 abonnés 3 049 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mai 2016
    On sait que Woody Allen est un new-yorkais pur jus et qu'il ne porte pas trop Hollywood dans son cœur, et, si on ne le savait pas, "Café Society" nous le montre sans ambiguïté. Les années 30, Bobby est un jeune juif new-yorkais qui, ne supportant plus de travailler dans la bijouterie de son père, part à Hollywood rejoindre Phil, le frère de sa mère, un très influent agent de stars. Nous voilà embarqués dans une histoire d'amours contrariés, d'hésitations sentimentales, de choix amoureux qu'on peut regretter mais il est impossible de revenir en arrière. Là dessus se greffent les modifications que l'on observe lorsqu'on vieillit, aussi bien sur les motivations de son existence que sur celles des autres. Se greffent aussi les histoires de la famille de Bobby, dont celle d'un frère qui fait partie de la pègre new-yorkaise. Dans "Café Society", Woody Allen fait beaucoup de "name dropping" tout en décrivant avec délectation les mauvais côtés d'Hollywood. Premier film de Woody Allen avec Vittorio Storaro comme Directeur de la photographie, "Café Society" a donc "bon fond", mais, franchement, on commence à se lasser de ces dialogues trop riches, trop brillants, trop artificiels, qui dégagent une impression désagréable renforcée par la fréquente présence d'une voix off. La distribution va du très bon (Kristen Stewart et Blake Lively) au pas très bon (Steve Carell) en passant par le moyen (Jesse Eisenberg). Quant à la musique, Woody Allen, dont les goûts musicaux sont souvent aux antipodes des miens, se délecte à m'imposer tout au long du film le type de jazz que je n'aime pas du tout et là, je lui en veux beaucoup ! En résumé, pour moi, un Woody Allen moyen, très moyen.
    cinono1
    cinono1

    265 abonnés 1 994 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 mai 2016
    Une constance s'impose dans les derniers films de Woody : la forme est de plus en plus abouti tandis que le fond devient superficiel. Très chiche en blagues, aucune émotion chez un Jesse Eisenberg transparent (et qui préfère Kristen Stewart à Blake Lively, c'est pas à moi que ca serait arriver), une étude des moeurs Hollywoodiens qui reste désespèrement en surface. Le plan final résume le vide de l'entreprise. On attendra le prochain Allen avec impatience mais indéniablement, c'est l'affiche qui reste la plus belle réussite de ce film...
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    41 abonnés 312 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 mai 2016
    On a connu Woody Allen plus inspiré. Il explore une fois de plus le milieu de la bourgeoisie, mais il manque l'étincelle et un petit grain de folie, qui aurait permis au film de se démarquer. Reste quelques dialogues très humoristiques, et une Kirsten Stewart absolument sublime.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    37 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2016
    Woody Allen a souvent mis en scène des histoires tournant autour du monde du cinéma, avec plus ou moins de succès. Celebrity, par exemple, parlait avec beaucoup de maladresse des personnes prêtes à tout pour se faire une place à Hollywood. Café Society, lui, fait exactement l'inverse : ses personnages gravitent autour du système sans chercher à être sous les projecteurs, ce qui leur permet de poser un regard plus critique sur le monde du spectacle. Les railleries viendront beaucoup du personnage de Vonnie, la secrétaire chargée d'apprendre les ficelles au neveu de son patron, Bobby. Son avis à contre-courant pique l'intérêt du jeune homme et leur permet de se rapprocher rapidement. Woody Allen parvient sans surprise à créer de la complicité entre les deux personnages avec beaucoup d'aisance. Le travail avec les acteurs, important chez le réalisateur, est une fois de plus impressionnant. Jesse Eisenberg s'approprie facilement le rôle de juif nerveux tandis que Kristen Stewart, bien que moins lumineuse qu'Emma Stone, développe un caractère posé et réservé qui la rend tout aussi attrayante. Les acteurs ayant déjà travaillé ensemble, le duo fonctionne bien et l'évolution de leur relation est tout à fait convaincante. Le cinéaste s'amuse d'ailleurs à développer leur intimité en faisant évoluer le cadre de leur discussions : elles se font au départ dans des lieux publics, puis dans un coin reculé d'un bar avant de se faire à la lueur des bougies. A propos de bougies, la lumière est très belle. Depuis Magic in the Moonlight (voire même avant, je ne me souviens plus), le réalisateur s'attache à faire quelque chose de particulièrement soigné au niveau de l'éclairage, ce que l'on retrouve dans ce film. Allen crée des environnements chaleureux en utilisant peu de lumière (généralement les intérieurs) et propose parfois exactement l'inverse avec des scènes plus lumineuses qui échangent ce côté accueillant contre quelque chose de plus distingué (le premier plan est un bon exemple). Par ailleurs, Café Society fait intervenir des décors et des costumes dont la qualité impressionne. Ils sont souvent imposants, mais le travail de composition de Woody Allen efface toute opulence. Il m'est arrivé de me rendre compte de la beauté des environnements en plein milieu d'une scène tant ils sont mis en avant avec discrétion. Je terminerai en parlant du ton du film. Café Society commence avec beaucoup de légèreté en suivant les attentes d'un garçon au moment de son entrée dans la vie active pour se terminer, des années plus tard, sur un homme accompli sur le plan professionnel qui contemple son passé. Le long-métrage chavire donc progressivement dans le dramatique et les épisodes de la vie de Bobby sont moins souvent joyeux, et sont parfois très triste, notamment une scène de retrouvaille dure, où l'on constate que les deux personnages sont partis dans des directions complètements différentes. Cependant l'ensemble ne vire pas dans le mélodrame, Allen n'hésite à multiplier les gags décomplexés sur les juifs pour redresser la barre vers quelque chose de plus neutre. Ainsi, la conclusion, ni heureuse ni malheureuse, arrive avec une émotion étrange, une sorte de mélancolie sans regrets... "Life is a comedy... written by a sadistic comedy writer" comme le dit si bien Bobby.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 mai 2016
    Un bon Woody Allen...divertissant...mais bon rien d'exceptionnel...les acteurs jouent bien...mais le film manque un peu de rythme...
    Jorik V
    Jorik V

    1 218 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 mai 2016
    Notre ami Woody Allen livre ses films avec une régularité de métronome sauf lorsqu’ils sont présentés en festival. A peine son dernier film sorti il y a six mois que voilà déjà son nouvel opus sur les écrans, présentation en ouverture du Festival de Cannes oblige. Mais dans sa filmographie, le cinéaste alterne souvent films mineurs ou moyens avec pépites ou chef-d’œuvres. Néanmoins depuis trois films en comptant ce « Café Society » et avec « Magic in the Moonlight » et « L’homme irrationnel » on a l’impression que l’excellent cru se fait attendre et que le metteur en scène ronronne quelque peu voire beaucoup et s’endort sur ses acquis.
    Alors bien sûr un film de Woody Allen est toujours un plaisir haut de gamme qui fait que lorsqu’on est un tantinet déçus on aura tendance à dévaloriser son appréciation plus que pour n’importe quel autre film. C’est le prix à payer lorsqu’on est un cinéaste renommé, acclamé et qu’on ne présente plus. « Café Society » brille en cela peut-être un peu trop par sa vacuité, le metteur en scène ne renouvelant pas vraiment ses thèmes habituels (le sens de la vie, les rapports de classe, …) et configurant son histoire autour d’un trivial triangle amoureux. Jamais rien qui n’est déjà été dit ou fait ne nous interpelle dans les éléments qui constituent son nouveau film
    L’intérêt ici réside surtout dans la confrontation qu’il fait entre sa ville de cœur New York et son opposé sur la carte des Etats-Unis, Los Angeles. Une première pour lui à la Cité des Anges. Il dresse un tableau réjouissant du monde du cinéma et du gotha hollywoodien des années 30 et ne lésine pas sur les moyens pour les costumes et ses choix de lieux de tournage. C’est visuellement sublime et le septuagénaire montre qu’il en a encore sous le capot en ce qui concerne la mise en scène, belle, fluide et aérienne. Si ses dialogues sont toujours aussi parfaitement écrits, on n’est jamais surpris et il manque un peu de vitriol dans ce portrait de cette période faste tout comme un zeste d’originalité à l’ensemble. Allez Woody, la perle c’est pour le prochain !
    Loïck G.
    Loïck G.

    304 abonnés 1 642 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mai 2016
    C’est un film quasiment parfait et pourtant j’en ressors un peu vidé, sans émotion véritable, ni ressenti particulier. Techniquement on se laisse embobiner par des lumières mirifiques et des couleurs idoines. Le jeu des acteurs est sans reproche, parfaitement dirigé par un maître des mots qui à défaut de les prononcer désormais, les confie à un alter-ego tout à fait convenable Jesse Eisenberg. Son histoire, celle d’un gamin au pays des stars ne va pas forcément là où on l’imaginerait, mais quand la romance prend vraiment le pas sur la charge émotionnelle, Woody en oublie ses fondamentaux. Moins pertinent, paternaliste, il élève l’illusion amoureuse au rang de comédie romantique. Ca peut effectivement faire illusion, surtout quand l’une des messagères n’est autre que Kristen Stewart, fabuleuse dans son personnage de petite secrétaire d’un ponte d’Hollywood. Ce que Woody lui fait dire au sujet des dames de son entourage est merveilleux. A quel degré faut-il entendre la charge ? C’est un peu l’ennui de ce film qui dit et se reprend dans un décorum grandiose. Là encore, au détail près, il ne manque pas une moulure…
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