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    Le Sabre de la vengeance
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    JoeyTai
    JoeyTai

    18 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 mars 2024
    J'ai eu la curieuse impression de voir un épisode de la série Ken le survivant en regardant ce film ! Héros peu loquace et extrêmement fort, gerbes de sang à gogo, clans rivaux, puissants seigneurs entourés de troupes faibles... Tout y est ! On retrouve logiquement les mêmes défauts, dont un manque de profondeur caché par d'innombrables combats qui solutionnent tous les problèmes. Il s'agit d'un film japonais de plus qui insiste sur l'importance de l'honneur, du respect des codes, des traditions, etc. Celui-ci est plutôt bon, les combats sont sympas à voir, les effets spéciaux tantôt réussis tantôt ratés, ce qui leur confère un effet comique bienvenu.
    White Fingers
    White Fingers

    6 abonnés 1 040 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2024
    « Le sabre de la vengeance » est un film japonais qui a la particularité de reprendre (volontairement ?) certains codes du western spaghetti. La lenteur narrative s’accompagne de combats spectaculaires un peu gore par moments. Les mouvements rapides et précis, ainsi que le montage, rendent les combats efficaces. Le personnage principal, interprété par Tomisaburo Wakayama, est fascinant : charismatique et taciturne, et mélange violence et vengeance d'une manière saisissante. J'apprécie particulièrement le concept du héros entravé - ici, un bébé - qui rend ses exploits martiaux encore plus impressionnants. L'histoire prend son temps pour s'installer, mais une fois qu'elle a pris son rythme, on est emporté par l'intrigue et l'atmosphère. Les scènes de dialogues sont assez intelligentes et ne sonnent pas creux, contrairement à la plupart des westerns spaghetti. « Le sabre de la vengeance » est un film qui offre une expérience de visionnage assez intense et visuellement puissante, malgré quelques aspects kitsch qui témoignent de son époque. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    320 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 juillet 2021
    Itto Ogami, seul homme autorisé à décapiter les seigneurs féodaux, voit sa position briguée par le clan Yagyu, maîtres d'armes officiels du Shogun.

    C'est le Japonais Kenji Misumi qui adapte le manga Lone Wolf and Cub. Le scénario a été écrit par Kazuo Koike et Goseki Kojima. Ce fut le premier opus de la saga Baby Cart composé de 6 films.

    Retour au Japon pour cette cinquième étape du Festival du Vidéo Club organisé par CinéPop. Encore une fois, je n'ai pas été sensible à ce style Nippon un peu daté.

    Le gros problème est que j'ai trouvé ce film ultra kitsch. Il y a une fracture avec le cinéma d'aujourd'hui, qui pour certain peut être un charme, mais pour moi c'est plutôt le contraire. Je tiens à nuancer mes propos car cela ne s'applique par sur tous les films me concernant, notamment les Français où j'aime la touche de nostalgie que cela provoque. En revanche, forcément, ce sentiment ne peut pas ressortir venant d'un pays et d'un mode cinématographique que je ne connais pas assez.

    J'ai trouvé les dialogues beaucoup trop clichés. Ils sont récités d'une manière très virulente, m'ayant donné comme l'impression d'en faire beaucoup trop.

    Ceci est plutôt dommage car en soi l'histoire n'est pas inintéressante. On est plongé dans ce Japon à l'ancienne où la loi se fait par le sabre. Une guerre de pouvoir bien tournée qui est sympa à suivre. Les enjeux sont simples à comprendre, et la motivation par la vengeance est toujours un carburant efficace.

    Après il faut aimer ce style, ce qui n'est pas le cas de tout le monde, moi compris. Les combats sont plutôt sommaires, voir un peu rater avec la fausse hémoglobine un peu trop dosée. C'est plutôt le bushido (code des principes moraux) qui va être mis en avant avec la noblesse de son personnage malgré son côté abrupt.

    Si la saga donne plus de profondeur, elle pourrait être intéressante à suivre.
    cylon86
    cylon86

    2 297 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 mars 2017
    Depuis le temps que des images de "Baby Cart" trottaient dans ma tête, il était temps de se lancer dans le visionnage de la saga. Début avec "Le sabre de la vengeance" donc pour cette adaptation d'un célèbre manga mettant en scène l'ancien bourreau d'un Shogun contraint de fuir avec son jeune fils à la suite d'un complot. Car oui à l'époque au Japon, être le seul bourreau autorisé à décapiter les seigneurs, c'est une place de choix et un clan se met donc en tête de destituer Itto Ogami de son poste. L'homme parcourt donc les routes du Japon, prêt à louer son sabre et son enfant, cherchant la vengeance. Ce qui surprend dans le film, c'est d'abord sa violence. On ne s'attendait pas à une violence aussi graphique avec des membres tranchés et du sang qui gicle autant. Mais "Le sabre de la vengeance" ne s'arrête pas là. Avec ses allures de western et son héros solitaire trimballant son fils dans un landau aménagé pour le combat (et blindé en dessous s'il vous plaît), "Baby Cart" installe un personnage charismatique dans un pays gangréné par des bandits et par l'ambition des seigneurs prêts à tout pour prendre le pouvoir. Certes, le récit est assez simple mais propose d'ores et déjà un univers riche et un style unique qui séduit d'autant plus qu'il ne semble pas avoir peur de choquer. On se régale donc de cette aventure violente en attendant de découvrir la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 21 mars 2016
    Un film de samouraï à la savoureuse sauce western spaghetti.
    Le scénario mélange habilement intrigue politique, complots, vengeance, ronins et errance dans une introduction de saga dont j'espère que les suites seront à la hauteur de ce volet.
    L'écriture du personnage principal m'évoque celle d'un "héros" typique de western spaghetti : silencieux, ni bon, ni mauvais, Ogami Itto ne suit que son objectif, se montrant aussi humain qu'impitoyable.
    La musique également m'a semblé très morriconienne donnant encore plus au film cet aspect western que j'apprécie énormément.
    La réal, à l'image du personnage principal, marche au beau milieu d'une rivière torrentielle et d'un braiser ardent. Plus sérieusement j'ai trouvé le film marqué d'une certaine dualité, oscillant entre calme absolu et violence exacerbée, plans sobres/classiques et plans expérimentaux, visuellement magnifiques remis dans le contexte de leur époque.
    Mélange improbable entre Leone, Kurosawa et Tarantino, ce film est pour moi un petit chef d'œuvre.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 858 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 janvier 2016
    Juste pour préciser j'ai vu le film dans une qualité un peu dégueu qui ne lui rend absolument pas hommage et il est assez évident que si je veux voir la suite il va falloir que je me procure d'autres copies.

    J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le film au début, principalement parce que je captais pas trop qui était qui, ce qui se tramait et puis finalement le film arrive à devenir plus simple, à synthétiser, à catalyser la violence ce qui a fini par m'emporter mais il y a bien un quart d'heure vingt minutes au début où je ne comprenais pas où il voulait en venir surtout que je ne savais rien du tout.

    Je ne sais pas si c'est une hérésie de dire ça, mais j'ai beau trouver l'histoire absolument géniale, ce type qui se promène seul avec son gosse et qui ne laisse derrière lui qu'un amoncellement de cadavres, niveau combats je préfère quand même un bon Wu Xia Pian. Je n'ai pas encore trouvé de Chanbara qui arrive à me convaincre pleinement de ce côté là. Après les combats sont très sympas, vraiment sanglants, il y a du démembrement, les coups sont rapides et précis (et le montage permet de les rendre très efficaces), mais je ne sais pas, je préfère voir des chinois se taper dessus que des japonais au niveau des techniques de combat.

    C'est un film qui tout ce qu'il faut là où il faut, de l'action, un personnage charismatique taciturne, des seins, du sang, de la vengeance, de la violence...

    D'ailleurs j'aime bien le principe de mettre un handicap au héro (ici un bébé, mais ça peut être d'être aveugle ou de n'avoir qu'un bras), ça rend ses exploits martiaux encore plus impressionnants, le type fait tout ça et en plus il a un bébé dans les mains...

    Bref j'ai pas grand chose à dire si ce n'est que c'était plutôt sympa, mais que j'ai été un peu déboussolé par le début.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 1 octobre 2014
    Premier épisode de la série des "Baby Cart", ce film marque par sa manière d'associer un rythme lent et posé à une violence froide. L'acteur principal (Tomisaburo Wakayama) incarne à la perfection le personnage de Ogami Itto et crève l'écran tant il est charismatique. Cet excellent film de sabre est à sa manière une sorte de western spaghetti à la sauce japonaise. Immanquable dès lors que l'on s'interresse aux films de samouraïs.
    Truman.
    Truman.

    207 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 mai 2014
    Un premier épisode qui semble avant tout poser les bases doucement, un traitement narratif qui offre des flashbacks assez peu intéressant car on sait rapidement comment ils vont se dérouler et ceci n'offre que peu de surprise .

    Une belle mise en scènes et plus d'un plans qui s'en sort en étant très beau .
    De l'action sanguinolente et un héros charismatique ce Baby Cart premier du nom est donc une belle réussite de vengeance violente et stylisé .
    Julien D
    Julien D

    1 127 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juin 2013
    Adapté du célèbre manga créé par Kazuo Koike et dessiné par Goseki Kojima, Le sabre de la vengeance n’est que le premier volet d’une saga de six épisodes qui marqua autant le genre du chambara que purent le faire, à la même époque, les œuvres d’Akira Kurosawa ou la série Zatoïchi, et, par là même, le cinéma d’action occidental et, encore plus tard, les jeux vidéo. Le personnage de guerrier peut en effet aisément se rapporter à ceux des westerns spaghettis tandis que la qualité visuelle, aussi bien des scènes de combat que de l’image sombre et froide donnée au Japon féodal, furent à leur époque des véritables révolutions dans le cinéma japonais qui commençait tout juste à s'exporter. Les amateurs du genre ne pourront s’empêcher de vouer aux aventures d’Ogami Itto un culte bien mérité.
    Kill-Django
    Kill-Django

    37 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 janvier 2012
    1er volet de la saga Baby Cart, ce premier volet nous pose tous de suite dans un univers différent. Le sabre de la vengeance est un des plus grand film de sabre jamais réalisé, ses couleurs, la photographie, tous les acteurs, tous, est merveilleux. Violent, gore, politiquement incorrect. Le sabre de la vengeance est un film punk comme on en voit plus. Les scènes de combats sont magnifique. Ce film a même inspiré Quentin Tarantino pour son Kill Bill. Malheureusement trop peu connu, ce film mériterait pourtant une grande connaissance du publics. Film GRANDIOSE, tout simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 décembre 2011
    1er volet de la saga Baby Cart, ce Sabre de la Vengeance est un pur chambara dans la tradition : Héros solitaire froid et stoïque en toutes circonstances, répliques à la voix sèche et gutturale (à voir en VO donc...) et surtout combats de sabres épiques, vifs et sanglants dans un japon médiéval qui n'est pas sans rappeler les grandes plaines sauvages du western spaghetti... Notons aussi un code de l'honneur tellement exacerbé qu'il en devient presque absurde, des mercenaires aux sales trognes sans foi ni loi qui rappellent les méchants de Sergio Leone, une scène érotique assez insolite et un héros qui traverse le Japon en poussant son fils dans un landau... Mais le point fort du film, c'est la tension permanente qui s'en dégage, notamment à travers les regards, et qui explose lors des scènes de sabre. Les gestes sont vifs et précis, les membres se coupent nets, le sang gicle tel un geyser, les corps tombent lourdement au sol, le héros rengaine son arme et la tension retombe... Le combat a été rapide mais c'est cette soudaine explosion de violence qui fait le charme des films de sabre (Quentin Tarantino s'en inspirera d'ailleurs pour Kill Bill). Seul petit point noir : Le bruiteur devait être un stagiaire à mi-temps, car quelques moments ne sont pas bruités, mis à part les voix et le choc des lames se percutant. Heureusement cela ne dure pas, et si l'on fait abstraction de ce petit défaut, ce Sabre de la Vengeance se laisse regarder avec grand plaisir... Le Punisher Japonais s'appelle Itto Ogami et ça va saigner!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2011
    L'univers du samouraï, dans ce qu'il a de plus traditionnel, de plus simple, de plus authentique ! Un classique du genre !
    Jean-François S
    Jean-François S

    42 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 octobre 2010
    En 1972, Tomisaburo Wakayame, le frère ainé de Shintaro Katsu (producteur et interprète de la série Zatoichi), propose à son frère d'adapté la bande dessinée "Baby Cart" à l'écran et d'en faire une nouvelle franchise pour sa boîte de production.
    C'est Kenji Misumi, le réalisateur préféré des deux frères (déjà initiateur de la série Zatoichi) qui va lancer la série en réalisant les trois premiers films la même année.
    Mais bien que culte, le résultat n'est pas à la hauteur de la série Zatoichi. Baby Cart se distingue par un regain de violence et de sexe pour répondre à la demande du public (le sang est rouge vermillon, les membres décapités volent régulièrement dans les airs, entrainant des geysers de sang giclant à 3 m au moins).
    Mais à se plier au public, Misumi en perd son art et il sombre ici dans de la mise en scène de série B. Il faut dire qu'il n'est pas aidé par son équipe technique. Les décapitations sentent l'amateurisme aigüe. Son cameramen semble improviser constament son cadre et n'arrive pas à faire un panoramique constant. Et même ses lumières semblent constement artificielles. Mais le comble est atteint avec le son, qui n'a pas été pris lors du tournage et où le bruiteur semblait être en vacances durant la session de doublage. Dans les deux séquences cultes de combat, il n'y a aucun son en dehors des "zings" des katanas et des dialogues parlés ! Pourtant la première se déroule dans une rivière à coté d'une cascade (aucun bruit d'eau) et la deuxième dans une plaine balayée par les vents (pas le moindre souffle n'atteint nos oreilles). Qualitativement ce film est une montagne russe, entre des plans où Misumi parvient à son art et d'autres qui semblent ruiner par l'incapacité de ses techniciens.
    NeoLain
    NeoLain

    4 387 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 mai 2013
    Film d'une série de 6 volets. Baby Cart et tout comme Zatoichi une claque, un coup de katana dans la tronche, si vous voulez vous mettre dans le bain du Chambara (films de sabre japonais), alors vous faites l'un des meilleurs choix de votre vie. Issue d'un manga écrit par Koike, un surdoué du monde de la BD. C'est aussi le grand moment pour découvrir si vous connaissez pas, le grand acteur Tomisaburo Wakayama qui est autre que le frère de Shintaro Katsu (Zatoichi), bref. Ogami Itto est le bourreau du Shogun, qui est trahi et décide de se venger, sa femme est morte, rien ne va plus, faites vos jeux. Il part secouer terre et sang pour retrouver et massacrer c'est le mot qui faut dire tous les coupables, mais il est pas seul, il y emmène avec lui sur le chemin de l'enfer, son enfant. Un enfant fort mignon et attachant, dans une poussette et dévouer auprès de son père. A partir de là, le monde lui donne le nom du "Loup à l'enfant". Il est temps de vous plongez dans cette saga qui atteint le paroxysme de ce que représente la qualité, l'excellente qualité scénaristique, des prestations, des combats, de l'intrigue, mais aussi de la photographie et de la réalisation. Ogami Itto un personnage complexe et fort et c'est que le début, un premier volet qui vous lâche pas les tripes. Un monument du cinéma Asia.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 août 2010
    Une merveille pour l'époque et encore très impressionant aujourd'hui. Des combats de dingue, jamais réalistes, mais une fois qu'on a fait le pacte d'accepter ceux-ci, on en prend plein la tête. La référence de Tarantino pour Kill Bill.
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