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    Trois souvenirs de ma jeunesse
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    182 critiques spectateurs

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    Ufuk K
    Ufuk K

    475 abonnés 1 414 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 juin 2015
    trois souvenir de ma jeunesse recompensé lors du dernier festival de cannes dans la séléction la quinzaine des réalisateurs est une jolie histoire,c'est un peu un roméo et juliette revisité j'ai trouvé le film drôle,émouvant, tendre.Quentin Dolmaire crève littéralement l'écran quand à Lou Roy elle est très bien aussi.Le seul bémol du film est ses excés de lyrisme et l'histoire met du temps à s'installer.c'est une bonne surprise tout de même,j'ai quitté la salle avec une pointe de tristesse.
    MemoryCard64
    MemoryCard64

    37 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 janvier 2016
    Grâce au festival Télérama, j'ai pu voir ce film que j'avais volontairement esquivé à sa sortie, n'étant pas très attiré par un prequel d'un long-métrage que je n'ai pas vu... Mais entre temps, j'ai eu le temps de découvrir le cinéma de Desplechin, et j'étais plus qu'impatient de voir ce qu'il pouvait faire dans Trois souvenirs de ma jeunesse. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, les trois souvenirs présentés n'ont pas la même importance, et donc pas la même durée. Cela prend tout son sens quand on voit le plus long, celui consacré à Esther. Il s'agit du premier amour de Paul Dédalus, un amour complexe et dur mais véritablement flamboyant. Leur vie amoureuse est bancale, en particulier à cause de la distance qui les sépare, mais cela ne les empêche pas de partager de beaux moments. Quand même, cette relation épistolaire est magnifique ! Les séquence où les personnages récitent face caméra leurs lettres remplies de banalités sont à la fois futiles et pleines de poésie. Le seul défaut que je peux trouver à leur relation, c'est leur rencontre et leur première discussion : j'ai du mal à concevoir que Paul puisse trouver quelque chose à Esther, qui se conduit vraiment comme une garce. Pourtant, cela s'accorde totalement avec le caractère des deux personnages, au fil du film on constate que l'effrontée s'assagit au contact du garçon un peu lourdaud, qui lui va légèrement s'affirmer. Cette (subtile) évolution s'opère en grande partie grâce aux acteurs qui, il faut bien le dire, sont très bien dirigés par Desplechin. Il les fait jouer de la même manière qu'il fait jouer Amalric et Devos. Cela se voit dans leurs mimiques et dans leur diction, et cela ne tombe jamais dans la simple copie. Le jeu des deux jeunes acteurs est assez singulier, il faut le reconnaître, mais cela reste tout à fait crédible dans le registre du bizarre. De la même façon, le texte est très littéraire, ce qui n'empêche pas les acteurs de bien poser leurs intonations sur chaque syllabe. Je pense d'ailleurs qu'il n'y a que Desplechin qui peut tirer quelque chose d'aussi authentique avec un langage aussi particulier. Et on arrive au point qui m'a chiffonné : cette authenticité est en quelque sorte mise à mal par les très nombreux regards caméra. Je ne sais pas s'ils sont là pour interpeler le spectateur ou pour lui demander de prendre du recul sur ce qu'il est en train de voir. En tous cas, voir une scène contenant beaucoup de réel se terminer par un effet mettant en avant l’artificialité de la scène, cela me freine beaucoup. À la manière d'Un Conte de Noël, je n'ai pas énormément apprécié le film à cause de certains choix de réalisation, mais je considère que Trois souvenirs de ma jeunesse est un bon film, très juste dans sa représentation d'un amour passionné mais difficile, éreintant mais nécessaire.
    Matching P.
    Matching P.

    11 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 juin 2015
    C'est le premier film de Desplechin que nous allons voir, attirées par les critiques dithyrambiques !
    Après un très bon début : intrigue de faux espionnage de l'époque de la guerre froide, récit d'une enfance marquée par la maladie de la mère, on tombe dans du narcissisme-nombrilisme, des dialogues interminables d'ados sur leurs amours, leurs doutes, leurs séparations, leurs réconciliations etc...
    On cherche vainement un lien entre le début et toute la partie centrale du film qui est trop longue, on se lasse, on ne s'intéresse plus aux personnages. La fin rebondit un peu grâce au coup de gueule d'Amalric qui ne veut pas jouer le jeu des retrouvailles entre vieux potes et des relations mondaines et c'est bien dit.
    La partie la plus longue (dans tous les sens du terme !) du film est un mélange de Rohmer et de Truffaut. Les personnages à la Rohmer, la lenteur et le bavardage sans fin, un genre de cinéma qui a vécu. Côté Truffaut, on a compris que Paul Dédalus était un nouveau Antoine Doisnel, et d'ailleurs Paul jeune joue faux comme Jean-Pierre Léaud. Et puis Dédalus...clin d'oeil bien sûr à l'Ulysse de Joyce ! N'oublions pas une scène à la Hitchcock au début. Cet usage excessif de références cinématographiques ou littéraires nous a paru quelque peu prétentieux. Et pourtant nous qui aimons tant le cinéma nous nous amusons souvent à repérer quelques références, fières de notre "culture" cinématographique !
    Mathieu Amalric est, comme d’habitude, très convaincant, ici dans le rôle d'un homme blessé, la jeune fille est pulpeuse à souhait et le jeune garçon a le physique romantique de l'emploi.
    Mais c'est l'ennui qui l'aura emporté !
    Steph N.
    Steph N.

    39 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 juin 2015
    Histoire pas très intéressante ... Un film "français" dans le mauvais sens du terme... c'est long long long...
    Jean Francois L
    Jean Francois L

    12 abonnés 600 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 juin 2015
    Tout ça pour ça!!! Un couple dont l'histoire n'en finit pas de tourner en rond. Des relations amicales et parentales. Et ça donne un film!
    Matthias T.
    Matthias T.

    39 abonnés 612 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 décembre 2016
    Près de vingt ans après Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle), Arnaud Desplechin en reprend les personnages principaux, mais moins âgés, pour proposer une sorte de « prequel » marquée par les efforts de mémorisation d’un Paul Dédalus désormais anthropologue au Tadjikistan.
    A l’image du nom du protagoniste, on peut aisément se perdre dans les dédales et les labyrinthes d’un scénario très dense et à plusieurs strates, qui joue avec malice des flash-backs et des flash-forwards et propose un film entièrement mental, construit, donc, à partir des « trois souvenirs » de jeunesse dudit Paul Dedalus.

    Une fois de plus, Desplechin s’écarte délibérément du naturalisme pour proposer un romanesque qui lui est manifestement personnel, traversé de références cinématographiques et littéraires. On verse sans conteste du côté de la fiction la plus pure.

    Il parle en virtuose, avec une grande délicatesse et non sans humour de la « toute première fois », des émois amoureux qui arrivent quand on a 18 ou 20 ans. Surtout, et c’est ce qui va nous intéresser tout spécialement, il trouve une forme particulière pour traduire ce sentiment extraordinaire d’être amoureux pour la toute première fois, avec split-screens, travellings inattendus, plans en iris et harangues face caméra. Le film s’octroie beaucoup d’audaces, ose.

    En parallèle de l’amour, c’est aussi pour Desplechin l’occasion de parler une fois encore d’un autre sujet qui lui tient à cœur, à savoir l’identité. Lui qui s’est intéressé à la psychanalyse et a consacré un film à ce sujet propose avec ‘Trois souvenirs de ma jeunesse’ une plongée introspective d’un homme qui se penche sur lui-même, son passé, celui qu’il a été. A cela s’ajoute l’histoire de passeport sus-citée : en donnant ses papiers à un autre c’est pour Paul Dedalus une manière de se dédoubler. Lors de la magnifique séquence finale, Paul parle à Esther de cette histoire. Esther lui donne un baiser, et déclare malicieusement qu’il est bien le bon.

    Dans de très belles séquences, le réalisateur capte toute la grâce fragile de ses adolescents Quentin Dolmaire et Lou-Roy Lecollinet dans les rôles respectifs de Paul et d’Ester, et tous deux très rafraîchissants. Sans tomber encore une fois dans l’écueil du naturalisme, il sait obtenir d’eux une sorte de naturel assez confondant, et ce malgré la sophistication à l’oeuvre dans l’écriture des dialogues. Quant aux acteurs adultes, s’ils ne bénéficient que de brèves apparitions fugaces, la plupart convainquent : Gilles Cohen en truand à la petite semaine, Olivier Rabourdin de « Des hommes et des dieux » en père dépressif depuis le décès de sa femme, André Dussollier en flic ou Mathieu Amalric en Paul Dédalus âgé. Par leur talent respectif ils arrivent à imposer un personnage et un caractère malgré la brièveté de leur présence sur l’écran.

    Enfin, comme d’habitude chez Desplechin, c’est un cinéma très paradoxal auquel on a droit : à la fois classique et moderne, s’affirmant « d’auteur » à chaque plan mais travaillant simultanément les genres (d’enquête, du teen-movie, du film d’espionnage, de la rom’ com’…). Où l’on s’écrit de longues missives bien littéraires mais où l’on écoute en parallèle du George Clinton, du Run D. M. C. et du White & Spirit – la bande-son, entre parenthèses, s’avère détonante. Où le dialogue très écrit n’empêche pas l’histoire d’avoir mille rebondissements et ne paralyse jamais le récit.

    En somme c’est un cinéma très riche où chacun pourra piocher et trouver « à boire et à manger », et on ne peut que lui souhaiter de gagner les principaux Césars lors de la prochaine cérémonie fin février.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 mai 2015
    Un bon film...malgré un épilogue raté la scène entre Mathieu Amalric et son ami sonne faux et l'actrice qui joue le personnage d'Esther est tout simplement agaçante et antipathique dommage
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    70 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 septembre 2017
    Arnaud Desplechin est l'un de ses rares cinéastes français à réussir à sortir du lot en proposant un cinéma différent dont les film parviennent à raisonner au plus profond des spectateurs. "Trois souvenirs de ma jeunesse" est l'un de ses long métrage les plus accessibles mais aussi selon moins le meilleur. Avec une apparente simplicité, Desplechin brille par la justesse de chaque parti pris, créant un contenu global cohérent et prenant. Que ce soit par sa mise en scène très classe, par la finesse de ses dialogues ou par la justesse de son écriture, Desplechin maîtrise tout ce qu'il entreprend. Tous les personnages sont superbement bien écris et le regard empli de compassion que pose sur eux Desplechin nous amène à tous les apprécier pour ce qu'ils sont. Le récit d'une grande porté romanesque se mêle à une volonté de réaliser un quasi-documentaire qui évite tous les clichés pour amener progressivement l'émotion. Concevoir un film d'une telle justesse dramatique, mêlant avec autant d'aisance une légèreté apparente et une émotion puissante est un véritable coup de maître dont peu des cinéastes sont capables mais que Desplechin nous offre avec "Trois souvenirs de ma jeunesse".
    Marie L
    Marie L

    11 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2015
    Bah je ne vais pas dire que cela m'a déplu même si durant les 20 premières minutes, je me demandais ce que je faisais là...mais je ne vais pas dire que cela était passionnant...! Un peu spécial ... Le côté poétique est sympathique mais le côté onirique vraiment loufoque ... Je n'ai pas très bien compris le lien entre la grande histoire d'amour avec Esther et son voyage en Russie ...?!
    stans007
    stans007

    19 abonnés 1 248 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 avril 2021
    L’attirance insolite qu’exerce cette jeune fille vulnérable (Lou Roy Lecollinet remarquable) sur le jeune étudiant (Quentin Dolmaire) est bien traitée. Le reste est banal et présente un intérêt médiocre.
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    10 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 juin 2015
    "Trois souvenirs de ma jeunesse" est le retour d'un homme quadragénaire, Paul Dédalus sur 3 épisodes de sa vie qu'il est tenu de justifier à un enquêteur dans le cadre de formalités douanières. Son premier souvenir porte sur l'enfance : souvenir douloureux à l'âge d'une dizaine d'année où il menace sa mère avec un couteau, ne pouvant compter sur son père, il va habiter chez sa grand-mère. Le second souvenir porte sur les années de lycée, un voyage en Russie. Par affection pour son ami juif, il donne son passe-port pour qu'un jeune juif russe puisse s'expatrier en Israël. Ce don crée un double de son identité, deux Paul Dédalus et consécutivement un incident de frontière objet de l'enquête et origine de l'évocation de ses trois souvenirs. Enfin un troisième souvenir sur ses années d'étudiant et son grand amour pour Esther, une jeune fille un peu plus jeune que lui. Les deux premiers souvenirs sont exposés assez brièvement. En revanche le troisième souvenir représente les quatre-cinquième du film, ce qui n'est pas un hasard. Les premières évocations sont là pour situer le contexte familial, l'époque des années 70, la troisième évocation représente le thème principal. Arnaud Desplechin veut nous dire que les parents de ce jeune garçon sont en échec dans leur rôle de parent mais aussi sur le plan professionnel et même à tous égards. Il nous dit ensuite que les autres adultes, instrumentalisent ce jeune adolescent, sans prendre de risque et s'exposer eux-même pour servir leur cause. Les parents et les adultes éducateurs et ceux du réseau, ne sont pas à la hauteur de leurs responsabilités.C'est là me semble-t-il un premier message à notre intention. Qu'en est-il de la troisième évocation ? Elle porte sur les années d'études supérieures, les fêtes copieusement arrosées, les calculs et arrangements pour survivre sans argent et surtout pour son amour pour Esther. Cet amour a été tumultueux mais bien sincère et nous laisse à partager de belles émotions. Cet amour reste encore bien vivace lors de l'évocation de ses trois souvenirs. Paul Dédalus réalise qu'il a beaucoup voyagé, qu'il a eu une carrière riche en expériences vécues, mais aucune ne lui a procuré cette intensité de vie que son amour de jeunesse pour Esther. Est-ce autobiographique pour Arnaud Desplechin ? C'est possible.Trois souvenirs de ma jeunesse c'est donc un très beau film éminemment romantique. C'est aussi une occasion de nous inviter à nous retourner sur nos propres souvenirs. Que sont devenus nos rêves et amours de jeunesse ? J'aime beaucoup ce flm et je trouve les critiques professionnelles et des spectateurs pas assez élogieuses. Je lui donne une note proche du chef d'oeuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 9 juin 2015
    Merveilleux jeunes acteurs pleins de promesse, autant que celles contenues dans les trajectoires qu'ils poursuivent à l'écran.
    Miron
    Miron

    85 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2022
    La cuvée Desplechin 2015 est une réussite totale mais à voir seulement par celles et ceux qui ont le courage de se replonger dans les tourments de l'adolescence passionnée. Au fond chacun y trouvera ou retrouvera ce qu'il veut, moi c'était une certaine passion pour la vie, un certain regard sur le monde et l'intensité des sentiments les plus profonds et sincères. Une époque où on était vrai et intègre. No compromise ...
    julien_beauchesne
    julien_beauchesne

    10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 août 2015
    Tres bon debut, intrigue flash back mais le film s enlise progressivement dans un amour melo ado entre esther et paul. Dommage amalric dussolier excellents.
    HT29
    HT29

    10 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juin 2015
    Un film décousu et très inégal dans son ensemble, mais sympathique, avec des personnages attachants et parsemé de petites parenthèses incongrues.
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