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    Trois souvenirs de ma jeunesse
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    182 critiques spectateurs

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    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2015
    Un film superbe et émouvant de bout en bout. Les souvenirs d'enfance et d'adolescence, parfois drôles, parfois douloureux, s'entrechoquent dans une mise en scène subtile et un découpage intelligent. L'influence de Truffaut sur Desplechin n'a jamais été aussi patente, notamment avec le recours aux lettres que s'envoient les jeunes amoureux. Les 2 jeunes comédiens sont magnifiques, Desplechin nous livre avec ce film l'un de ses plus beaux.
    selenie
    selenie

    5 565 abonnés 6 041 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 mai 2015
    Après la petite déception "Jimmy P." (2013) Arnaud Depleschin revient avec un prequel de son film "Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle)" (1996) pour lequel il retrouve son acteur fétiche Mathieu Amalric (6ème film ensemble). Le film est malheureusement bancal car rien ne semble en adéquation, que ce soit entre les différents actes ou que ce soit enter les deux films.Quand arrive la fin une chose s'impose d'elle-même, pourquoi ne pas avoir fait un film juste sur Esther et Paul ?! Un film intéressant et qui aurait pu être plus fidèle au film originel, le résultat est au final trop bancal et finit par créer des longueurs.
    poet75
    poet75

    260 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 mai 2015
    « Que sais-tu de la longue attente
    Et ne vivre qu'à te nommer
    Dieu toujours même et différente
    Et de toi moi seul à blâmer
    Que sais-tu du malheur d'aimer »

    « Le malheur d'aimer » : c'est ce poème de Louis Aragon, qu'avait si bien mis en musique et chanté Jean Ferrat, qui me trottait dans la tête tandis que je m'en revenais de la salle où venait d'être projeté ce film beau et émouvant d'Arnaud Desplechin. Un film en trois volets, comme l'indique le titre, mais de longueurs très inégales. C'est le troisième des souvenirs ici évoqués qui occupe la majeure partie du film et c'est tant mieux car le plus beau, le plus touchant, le plus passionnant de cette œuvre se trouve là.
    En 1996, dans « Comment je me suis disputé... (ma vie sexuelle) », Arnaud Desplechin racontait, de manière assez tortueuse, la vie et les amours d'un certain Paul Dedalus, incarné à l'écran par Mathieu Amalric. On y découvrait, en particulier, la crise qui mettait à mal le couple qu'il formait avec Esther (Emmanuelle Devos), son amour de jeunesse. C'est ce même Paul Dedalus que nous retrouvons ici, mais rajeuni, puisqu'après avoir passé huit années en Russie, un problème d'identité le conduit à se remémorer son enfance et son adolescence. Son enfance dans un premier volet qui évoque la mort tragique d'une mère mal-aimée. Sa prime adolescence dans un deuxième volet où l'on découvre précisément comment, à la faveur d'un voyage en Biélorussie, l'identité de Paul Dedalus a été usurpée par quelqu'un d'autre. Et enfin et surtout sa jeunesse, dans un troisième volet qui, couvrant à lui seul les trois quarts du film, raconte l'histoire d'amour naissante entre Paul et Esther.
    C'est ce troisième volet qui emporte ce film vers des sommets, rappelant, il est vrai, certaines grandes œuvres de François Truffaut, mais sans nullement les imiter d'une manière scolaire. Incarnés par de jeunes acteurs très convaincants, Paul (Quentin Dolmaire) et Esther (Lou Roy-Lecollinet) apprennent la douceur, mais aussi la douleur, d'aimer. Le bonheur et le malheur, pour reprendre le mot d'Aragon. Paul voudrait conduire son amour pour Esther jusqu'à des sommets, jusqu'à une sorte d'absolu (on notera, d'ailleurs, que son frère Yvan, lui, se donne tout aussi passionnèment à Dieu dans la prière), mais c'est trop difficile et il n'y arrive pas. Ils ont beau s'aimer d'une manière exceptionnelle, ils sont également rattrapés par des contingences et par des obligations qui séparent. Paul est contraint de quitter Roubaix (où vit Esther) afin de poursuivre ses études d'anthropologie à Paris auprès d'une professeure d'origine béninoise. Ils échangent des lettres, se parlent au téléphone, mais cela suffit-il à préserver la force de leur amour ?
    C'est avec infiniment de subtilité et de justesse de ton, c'est en dirigeant formidablement ses jeunes acteurs et en usant de pleins de belles idées de mise en scène qu'Arnaud Desplechin fait sentir en même temps la joie d'aimer et la sorte de détresse qui en découle. Ce que voudrait Paul n'a pas de place sur terre et, même si son idéal d'amour pouvait réellement être atteint, ni Esther ni lui-même ne sont assez vertueux pour y prétendre. Tout en faisant parfois semblant de l'ignorer, ils le savent bien d'ailleurs et c'est ce qui les plonge à la fois dans la stupeur et dans une forme de solitude. L'amour est doux et l'amour est souffrance. Et, d'une certaine façon, cela fait peur.
    spoiler: Lors d'une des premières scènes du film, lorsque Paul est un enfant, le curé auquel il a affaire le surprend en train de prier. Il s'en réjouit, mais sa joie risquerait de se changer en peine s'il savait que l'enfant, dans sa prière, a demandé à Dieu la grâce, si l'on peut dire, de ne plus croire en lui !
    Paul n'était-il pas, en vérité, à la fois attiré et effrayé par l'absolu de l'amour de Dieu comme il le sera quand il rêvera d'atteindre des sommets d'amour avec Esther ? Sans jamais en faire trop, sans s'appesantir, Arnaud Desplechin, avec la complicité de ses acteurs, parvient à dévoiler, autant que faire se peut, la complexité du cœur qui aime, ses espérances, ses atermoiements, ses doutes et ses peines.
    Ce film enivrant, triste et magnifique en même temps, assez simple dans son déroulement, se doit d'être salué, me semble-t-il, comme le sommet, à ce jour, de la carrière de Desplechin. Une merveille d'intelligence de la mise en scène et de finesse dans l'approche et la perception des personnages. 9/10
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    167 abonnés 686 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2015
    Arnaud Desplechin est inconditionnel de la nouvelle vague, ça on le sait. Là où d'autres essaient d'imiter ce style bien défini et se plantent lamentablement, Desplechin arrive toujours à nous faire apprécier ce style bien français devenu désuet. Les trois souvenirs du personnage principal pourraient très bien être trois films distincts : le drame familiale, le film d'espionnage et l'histoire d'amour. Pour chacun d'entre eux, le cinéaste utilise une manière de filmer différente pour coller au sujet et ça marche. on passe d'un souvenir grâce à un titre mais même s'il n'était pas présent, ça passerait sans problème. Même les acteurs changent leurs jeux et le jeune Quentin Dolmaire va faire parler de lui suite à cette prestation. Ensuite, il faut savoir apprécier le style de la nouvelle vague à la Eric Rohmer car cela peut en décontenancer plus d'un. Desplechin surprend encore et tant mieux.
    tupper
    tupper

    120 abonnés 1 323 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 mai 2015
    Alléché par les critiques dithyrambiques je suis allé voir ce film en en ignorant tout. J'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans dérangé par la structure décousue et surpris par l'interprétation très théâtrale. Une fois familiarisé avec celle-ci j'ai fini par accrocher sur le 3ème souvenir (qui constitue heureusement la majorité du film) qui nous délivre une histoire d'amour dont la futilité adolescente laisse place à la passion tragique. Au final ça valait le coup de persister mais cela m'a demandé un véritable effort que tout le monde ne sera pas prêt à consentir.
    jean l.
    jean l.

    147 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 mai 2015
    Trois souvenirs de ma jeunesse est émouvant, drôle, magnifiquement interprété et mis en scène
    c'est le film le plus accessible d'Arnaud Desplechin, le plus abouti, et aussi le plus romantique
    annereporter94
    annereporter94

    47 abonnés 1 006 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Très partagée à propos de ce film... En fait, je ne sais pas trop où Desplechin nous emmène. On le suit, on apprécie les dialogues, on attend un évènement qui n'arrive jamais. En fait, je n'ai sans doute rien compris!
    calliphilus
    calliphilus

    7 abonnés 77 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 juin 2015
    Je sors à l'instant du cinéma et je suis très énervé. Je m'attendais à voir un film dans la même veine que "psychanalyse d'un indien d'Amérique". Au lieu de cela j'ai subi un film confus, sans queue ni tête, bavard, qui passe d'un sujet à l'autre sans réelle transition. Ce film aurait pu être une série télé en veillant à proposer les sujets différents par épisodes. Au lieu de cela, nous devons subir une bouillie dans laquelle Desplechin mélange tout: une scène irréelle entre un enfant en colère un couteau à la main qui interdit à une femme (sa mère?) de gravir les escaliers, une autre avec deux mamys qui papotent, une autre scène plutôt réussie d'interrogatoire avec notre André Dussolier toujours aussi magistral en cadre de la D.G.S.I;, un épisode (lui aussi réussi mais cela ne sauve pas le film) en Biélorussie, épisode qui tend à éclairer le fond de l'histoire. Suivent , après cet opaque brouet, de longues séquences sur une amourette entrelardée de dialogues d'une totale platitude, puis un monologue ampoulé dans un musée, monologue qui sonne bien faux après les banalités précédentes. On comprend qu'en donnant au héros le nom de "Dedalus" le réalisateur veut nous entrainer dans des chemins tortueux, mais, à trop en faire, il égare le spectateur qui finit par perdre le fil de l'histoire et s'ennuie à mourir. Je note, par ailleurs, que je ne me suis en rien retrouvé dans la reconstitution du monde estudiantin. C'est, sans doute, le sort de maints provinciaux qui, en ville universitaire à la recherche d'un logement et parfois d'un emploi, avaient d'autres soucis que ces fiestas endiablées.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 30 mai 2015
    Je n'avais jamais vu de films de Desplechin mais j'en avais toujours entendu parlé très positivement. Je n'ai pas été déçu ! Le cinéaste français nous raconte l'histoire de Paul Dédalus: son enfance, son voyage en URSS et surtout ses études d'ethnologies qui marque sa rencontre avec Esther dont il tombera fou amoureux. A travers ce récit initiatique d'une adolescence fantasmée, le réalisateur raconte beaucoup de lui-même et de son travail de cinéaste. Il réussit en plus à diriger à la perfection ces deux jeunes acteurs : Quentin Dolmaire tout en retenu et Lou Roy-Lecollinet qui crève l'écran. Mathieu Amalric est parfait et une mention spéciale à André Dussollier qui est tout simplement excellent dans son très petit rôle. Desplechin dresse en simultané le portrait d'une jeunesse insouciante et d'une vieillesse pleine de regrets. Un très bon film qui n'est pourtant pas parfait, la faute à un début de film moins passionnant et on peut regretter que ce film ne soit pas plus abouti. Toutefois, ce film est plein d'espoir et il donne envie de tomber fou amoureux. Même s'il démontre que les histoires d'amour finissent le plus souvent par une rupture, il résume la phrase magnifique d'Alfred de Musset écrite à l'intention de Georges Sand : "On est souvent trompé en amour, souvent blessé et souvent malheureux; mais on aime, et quand on est sur le bord de sa tombe, on se retourne pour regarder en arrière et on se dit : j'ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j'ai aimé. C'est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui."
    papalou
    papalou

    14 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Il est trop fort Desplechin..... Il écrit du rhomer et fait du Truffaut !
    Il écrit trop et trop bien! Et au final c'est le cinema qui ce met en abîme .... Jou que cela devient compliqué!
    Même si a force de se regarder le nombril il finit par nous perdre dans le sens qu'il veut donner à tout cela ....moi j'ai bien aimé, cette douceur de se souvenir ! Une vrai mélancolie douce et amer ! Yes je me souviens de ....a la manière de Perec et avec cette intensité créatrice de Samy Fray qui pédaler sur scène en récitant toute la pièces, prouesse physique....
    Et bien Desplechin c'est une sorte de prouesse et d'énergie absurde de nous raconter les relations et premiers contaçt amoureux qui nous marque tous a un moment donnée dans notre parcours perso!
    Amalric extra ..... Et son double ado et jeune adulte devient comme un Antoine Doinel qui parcours tous les volet de sa saga!
    Ah mélancolie quand tu nous tiens!
    Bon finalement vous m'avez compris????
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    953 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mars 2016
    Il y a une tendresse et une facilité chez Desplechin qui est assez confondante. Trois souvenirs, c'est trois moments clés de la vie de ce jeune homme, tantôt dépité, tantôt exalté, malheureux ou amoureux. D'ailleurs, cette dernière partie, la rencontre, est vraiment émouvante. On parle de Truffaut mais on a la musique de Delerue en hommage quand il colle les photos sur le mur. C'est assez émouvant.
    Hotinhere
    Hotinhere

    445 abonnés 4 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2022
    Souvenirs de jeunesse d’une relation passionnelle et épistolaire. Une chronique romanesque et nostalgique, brillamment écrite et interprétée. 3,75
    defleppard
    defleppard

    323 abonnés 3 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2015
    Une première partie bien plus intéressante que la 2eme, dû au fait des monologues de la petite amie qui verse trop dans le "pathos". 2 étoiles et demie.
    Charlotte28
    Charlotte28

    98 abonnés 1 776 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 janvier 2020
    Malgré un postulat de départ intéressant - l'exploitation de trois souvenirs déterminants dans l'affirmation de la personnalité du héros - et une réflexion sur les difficultés à construire un être équilibré à travers le développement des névroses de l’héroïne, le film pâtit de dialogues affectés, peu répandus parmi les lycéens qu'un professeur fréquente régulièrement, et d'une posture bourgeoise dédaigneuse qui nous éloigne de l'émotion et de l'intrigue. Trop nombriliste dans sa forme pour convaincre.
    Christoblog
    Christoblog

    755 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juin 2015
    Il y a de plus en plus un air de Truffaut dans le cinéma de Desplechin.

    Je ne parle pas seulement de ce qui a été si souvent signalé : l'identification entre Desplechin / son personnage récurrent Paul Dedalus / son alter ego Mathieu Amalric, qui ressemble par bien des aspects au trio Truffaut / Antoine Doinel / Jean Pierre Léaud.

    Je veux plutôt évoquer cette façon de faire du cinéma qui m'apparaissait souvent chez Truffaut comme anti-moderne. Alors que bien des cinéastes expérimentaient des formes plastiques radicalement modernes, Truffaut filmait tranquillement des histoires à l'ancienne, alternant simplement les sujets et les styles.

    Desplechin fait la même chose : après un épisode américain sur un sujet très spécifique (Jimmy P.), le voici de retour dans un genre qui lui colle à la peau, le drame romantique au long cours. Il y a dans Trois souvenirs de la jeunesse des afféteries passéistes qui se moquent de la modernité en souhaitant probablement nous replonger dans l'époque (ce split screen 70's, ces fermetures et ouvertures à l'iris entre les plans).

    Et puis, Desplechin comme Truffaut, s'avèrent être avant tout des cinéastes de l'Amour. Si le premier et le deuxième souvenirs de ce film sont agréables à regarder (mais somme toute anecdotiques), c'est bien dans le troisième et long volet que Desplechin trouve à exprimer son souffle dramatique et romantique.

    Il faut le dire : le personnage joué par Lou Roy Lecollinet est un magnifique personnage de cinéma. D'abord sirène hyper sexuée dominant une tribu de petits cons qui paraissent avoir 10 ans de moins qu'elle, elle devient progressiment une amoureuse transie, puis une provinciale délaissée par un jeune homme qui fait son chemin intellectuellement. Ce n'est d'ailleurs pas le moindre mérite du film de donner à voir le temps qui passe, les trahisons, déceptions et tromperies qui y sont associées.

    Le film de Desplechin est comme une sorte de point médian dans le cinéma français actuel : l'égocentrisme d'Assayas, un substrat générationnel qui rappelle Klapisch, et l'ombre tutélaire de Truffaut qui plane.

    C'est très réussi, à défaut d'être absolument génial.
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