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    Trois souvenirs de ma jeunesse
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    182 critiques spectateurs

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    Roub E.
    Roub E.

    772 abonnés 4 853 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 mai 2016
    Le hasard a voulu que je vois ce film le lendemain de San Andreas. Si ce dernier est le stéréotype du Blockbuster américain décérébré qui inondent trop souvent les écrans, à l opposé trois souvenirs de ma jeunesse est le stéréotype du film français ennuyeux à mourir qui polluent tout aussi régulièrement les écrans depuis quarante ans et la nouvelle vague que certains essaient encore de reproduire pas souvent pour le meilleur mais surtout pour le pire. Trois souvenirs de ma jeunesse est un film verbeux, sans fond, racontant les amours contrariés d adolescents improbables à un rythme de paresseux cacochyme qui m'a plongé dans des abysses d ennui comme j en ai rarement connu. Un mot sur la voix off insupportable qui décrit pendant tout le film le néant que l on voit à l écran et le chapitrage assez inutile si ce n est que j ai vu apparaître le mot épilogue avec une sensation de délivrance jouissive. Seul Mathieu Amalric toujours impeccable sauve un petit quelque chose dans la scène finale du bar ( non pas que cette dernière soit vraiment extra ordinaire, mais le reste est tellement pénible que cela passe pour un moment fabuleux). Je parlais de San Andreas au début de la critique, ce dernier a eu au moins le mérite de me faire rire tellement il était mauvais, alors que si je dis la seule chose que m a fait trois souvenirs de ma jeunesse je vais recevoir un message du modérateur d Allociné.
    dominique P.
    dominique P.

    794 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 mai 2015
    Ce film est intéressant quand c'est M. Amalric qui est à l'écran et quand on le voit enfant et jeune adolescent en Russie.
    Ensuite, dès qu'il rencontre Esther, malheureusement que ce film devient pénible !
    C'est une très longue partie quand il est avec elle et c'est ennuyeux, il y a trop de longueurs et franchement cette fille est détestable tellement elle est complètement inconstante, coureuse et immature.
    Cela m'a gâché tout le film.
    btravis1
    btravis1

    100 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Je fume quand je lis, je fume quand je parle, je fume quand je regarde la télé, je fume quand je téléphone, je fume quand je me rase, je fume quand je caresse ma petite amie, je rallume une cigarette quand la précédente se termine, je suis, je suis ... le héros d'un film de Desplechin. Je suis pauvre, j'ai du mal à me loger, mais je peux m'acheter mes 5 paquets de cigarettes chaque jour. A chaque plan, un des personnages allume une cigarette, ça en devient ridicule, comme une bonne partie du film d'ailleurs. Pas le plus mauvais desplechin, car Paul est attachant par moment, notamment avec l'épisode russe, puis on retrouve des dialogues écrits, une histoire d'amour peu passionnante et cette approche intello, qui finit par nous faire trouver le temps long.
    virnoni
    virnoni

    93 abonnés 578 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 mai 2015
    Rarement je me demande au ciné ce que je fais là...ce fut ici malheureusement le cas, rrrroooonnn! C'est tout ce que je déteste au cinéma : suffisance et prétention. Merci Desplechin! Mue par la curiosité d'enfin découvrir un de ses films et poussée par une amie, j'ai osé! Et j'ai vu! C'est lent, c'est plat, c'est faussement brillant (à la Donzelli par exemple!). Il y a bien sur des idées, des interprètes frais et concernés, une mise en scène parfois inventive et dynamique (essentiellement dans la première partie, de loin la meilleure et qui laissait présager une belle suite pourtant), des petits piques de sensations et d'émotions, mais, la partie 3 (la plus longue... malheur!) est assez convenue et d'une lenteur abyssale. Le jeu de la comédienne qui interprète Esther est bon et touchant dans ses névroses, mais elle reste antipathique, ce qui est assez embêtant. L'interprète de Dudalus est truculent à souhait et ses répliques raisonnent ou comme des couperets ou comme des odes à l'amour. MAIS, voilà, ça ne fait pas un film et on se moque très rapidement des 3 souvenirs de Mr Desplechin. D'ailleurs, quel est le lien entre tous? Aucun véritablement. L'histoire d'amour pré-adulte a été mainte fois explorée, filmée et en beaucoup plus subtil et intéressant. Encore de l'intello pour bobo parisien inutile qui donne envie de rendre sa carte d'abonnement! Circulez y'a rien à voir!
    crachou94
    crachou94

    22 abonnés 427 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 mai 2015
    Dommage le film commençait bien, avec cette double identité, mais après, que c'est long surtout les scènes qui concernent Esther,ça traîîne en longueur, bref je me suis ennuyée les 3/4 du film.
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    152 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 mai 2015
    Respect pour ceux qui ont aimé, mais pour moi, quelle purge ! Un film poseur, maniéré, touchant parfois au ridicule. On reste de passifs et distants spectateurs devant cette amourette adolescente exagérément montée en épingle par une mise en scène et des dialogues artificiels. La comédienne qu'on peut sans doute trouver charmante m'est affreusement antipathique. La musique évoque de temps en temps le Truffaut de "Tirez sur le pianiste" ou le Hitchcock de "Vertigo" mais Desplechin n'est vraiment pas à la hauteur. J'ai découvert "Comment je me suis disputé" avec plaisir quand j'avais 18 ans. "Rois et reines" reste une très belle émotion de cinéma (même si surfaite de temps en temps). "Un conte de Noël", passe encore. Mais celui-là, impossible...!
    Jonathan M
    Jonathan M

    116 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 mai 2015
    Fleur au fusil, je pars voir le Desplechin avec hâte. Le recalé (scandaleux) de la sélection aurait donc mérite à être choyer. Non, non non. Fade, sans relief, je n'y crois d'abord pas. Je me dis que çà va venir, trop euphorique et mal rentré dans l'histoire. Non, toujours rien après une heure. Esther n'y peux rien, malgré une très belle promesse d'avenir, elle joue dans le film que Desplechin aurait du jamais faire. Il vient d'acter un cinéma boboïsant, surfait et sans effet. J'ai bien peur qu'après le déclin du Jimmy P., le cinéaste s'engloutisse dans le néant.
    titicaca120
    titicaca120

    356 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2015
    autant les deux premiers souvenirs sont abordés de façon concises autant sa passion
    dévorante est filmée sous tous les angles et toutes les coutures.
    s'en devient lassant on a l'impression de revoir les mêmes scènes pas renouvelées.
    sinon bon jeu d'acteur en général.
    Richard L.
    Richard L.

    15 abonnés 140 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 mai 2015
    Le film commence plutôt bien, une usurpation d'identité découverte par la DGSE et dont on apprend que la victime était consentante pour des motifs tout à fait honorables. La troisième partie, la plus longue, se traîne en longueur, pour nous conter une histoire d'amour sans intérêt. Mathieu AMALRIC méritait mieux que ce navet soporifique.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 juin 2015
    Ai beaucoup aimé les précédents films de Desplechin. Là je me suis ennuyée de pied ferme. Lourd, lourd, lourd. Et fondamentalement misogyne : le point de vue sur Esther n'est pas que celui du jeune ado, c'est aussi celui de Desplechin. La soeur n'est pas beaucoup mieux traitée.
    Quant à l'épisode qui donne un peu d'aspérité sur l'adolescence - le passeport en Russie- : archi bâclé.
    Grande déception.
    jacquesecret
    jacquesecret

    3 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 mai 2015
    Je suis allé voir ce film la fleur au fusil. Sans être fan de Despleschin je lui reconnais un certain talent dans la narration, parfois bavarde, avec des personnages-acteurs (ou l'inverse) qui s'écoutent parler. Il y a un style Despleschin. On aime ou on n'aime pas.

    Des trois parties de ce film, j'ai bien aimé les deux premières, Enfances et Russie, prometteuses. Et puis, patatras ! la troisième, Esther, est longue, trop longue, avec trop de manières, d'afféteries cocasses mais sans beaucoup de chair. Je n'ai pas cru un seul instant à l'amour entre Paul (jeune) - au demeurant fort bien interprété par un débutant qui fera du chemin, Quentin Dolmaire - et la jeune Esther, mignonne, mais minaudante, inconstante, passant d'un garçon à l'autre. Lui, déclamant son amour comme s'il jouait dans un théâtre-amateur de lycéens. Cela sonne faux, ce n'est plus du cinéma... Et cette voix off, vite insupportable ! Paul dit à Esther: "Veux-tu que je te raccompagne ? " et la voix off de reprendre: "Il demande à Esther si elle voudrait qu'il la raccompagne". C'est presque comique ! Et pas moyen de l'oublier un instant, elle est là, insistante au cas où les spectateurs ne comprendraient pas bien ce qu'ils voient sur l'écran...
    Autre grand moment: les jeunes, vautrés sur un canapé, regardent à la Tv la chute du Mur de Berlin. Paul nous sort cette imbécillité "je regarde la fin de ma jeunesse" . Est-ce tout l'effet que cela lui fait ?! Là aussi, cette phrase

    Enfin, l'épilogue qui dure peu (dommage !) est un grand moment. Paul Dédalus, vivant seul à Paris et travaillant au Quai d'Orsay, rencontre par hasard à la sortie d'un concert un de ses anciens camarades, bien rangé et marié à une jolie femme. Comme il a la rancune tenace, il va se venger de ce vieil ami qui lui avait ravi Esther, en se conduisant comme un butor devant cette jeune femme et en dévoilant sciemment devant elle un secret de garçons. C'est à la fois d'une grande méchanceté de la part de Paul (quelle vengeance !) et très jouissif !

    Au total et de mon point de vue, un film "déséquilibré" par une des trois parties, trop longue, trop bavarde, trop "théâtre filmé" , involontairement comique par bien des côtés. Je n'ai rien vu de sublime et, par avance, je demande pardon si je froisse quelqu'un en disant cela...
    PLR
    PLR

    414 abonnés 1 492 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 mai 2015
    Assez typique des sélections pour le Festival de Cannes. Un film compliqué, avec des personnages compliqués, dans de situations compliquées à dessein de manière assez injustifiée. Sur fond de dialogues très littéraires. De beaux dialogues certes mais alors autant lire un livre ! Au cinéma, un texte finement ciselé et déclamé par les acteurs ne fait pas tout. Il faut aussi des images, du rythme, de l'action. Et ici ça manque cruellement ou plutôt ça reste somme toute assez incompréhensible. Dommage, avec la matière de départ qui était présente et le talent des jeunes acteurs, d'avoir voulu servir une élite plutôt que le grand public.
    Jorik V
    Jorik V

    1 213 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mai 2015
    Attention on entre de plein pied dans ce que l’on peut nommer le cinéma d’auteur français pur jus. Certains le trouveront chiant et préfèreront s’abreuver d’images de films formatés pour les prime-time TF1 sans aucune aspérité ni réflexion. C’est leur choix. Mais le cinéma de Despleschin constitue au fil du temps une œuvre importante de notre patrimoine culturel français ; c’est un cinéma particulier mais jamais poseur qui, comme le vin rouge, s’apprécie avec le temps et l’envie de sortir des sentiers battus. Ces fragments de jeunesse auxquels il nous invite se confondent souvent avec des fragments de la nôtre et c’est aussi ça la magie de son cinéma.
    On avait peur qu’il ne rentre trop dans l’analyse psychologique en raison du postulat autobiographique jamais masqué de son film - ce serait en effet la continuité de « Comment je me suis disputé… Ma vie sexuelle » avec déjà Paul Dédalus, son double, comme personnage principal. On y échappe fort heureusement et on se plait à suivre ces aventures sentimentales d’adolescent prenant place à Roubaix et convoquant souvent les nôtres à la manière d’une madeleine de Proust, auteur dont il est souvent mais vaguement fait allusion ici. On ne saurait dire pourquoi, peut-être par la magie d’instants de grâce, on en vient à être fortement émus alors que les scènes ne s’y prêtent pas. C’est aussi ça la magie de son cinéma.
    Cette œuvre n’est pas exempte des défauts inhérents au cinéaste et rendant ses films trop hermétiques pour beaucoup : voix off sentencieuse et inutile, personnages qui parlent face caméra, dialogue parfois trop écrits, … De plus la dernière demi-heure est un peu longue et pesante. Et à la fin de la projection on en vient à se demander pourquoi ces trois souvenirs… Alors que les deux premiers ne prennent qu’un quart du film et ne servent finalement pas ce qui constitue son cœur. Ce fameux cœur où il est question de cette passion amoureuse et qui cristallise le troisième souvenir. Étrange mais c’est aussi ça la magie de son cinéma…
    Il ne faut pas oublier, dans cette année à peine commencée et visiblement emplie de jeunes révélations masculines, la découverte extraordinaire de Quentin Dolmaire, plus que de Lou Roy Lecollinet (tout de même très bien). Après Rod Paradot pour « La Tête haute » la semaine dernière, voilà dans un tout autre registre, un acteur prometteur. Troublant, agaçant, charmeur, érudit, chacune des facettes de son personnage est habitée et incarnée majestueusement. De son timbre de voix à sa dégaine, encore un dont on n’a pas fini de parler et qui fait beaucoup dans cette parenthèse du souvenir verbeuse mais intéressante.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 mai 2015
    En allant voir "Trois souvenirs de ma jeunesse", je m'attendais à découvrir une sorte de ballade mélancolique ou alors une sombre chronique sentimentale, dont le climax global aurait obligatoirement emprunté à l'atmosphère brute des années 70 car le sujet, épaulé par ses 3 cadres d'espace et de temps, étalés entre les années 60 et le début des années 90, auraient pu se prêter admirablement bien avec ce type de cinéma, qui se veut proche de l'être humain et de son cheminement de vie, - or, à la place de cela, le cinéaste impose un film rendu lourdingue, avec son statut de "film d'auteur" et par son "intellectualisme" pompeux et grandiloquent, mais aussi avec ses acteurs qui semblent réciter platement leurs textes avec cet air agaçant "d'absence" et de quasi déconnexion du réel, que ça en devient embarrassant pour certains cinéspectateurs habitués à des jeux d'acteurs naturels, que le doute s'impose entre s'endormir la tête renversée en arrière, s'affaler comme des "blobs" idiots dans leurs sièges ou se goinfrer de popcorn jusqu'à l'éclatement pour éviter de s'endormir.
    Car en effet, dans ce film, beaucoup de ses composants semblent avoir été conçus de façon à toiser doctement le spectateur - donc un peu comme le ferait un prof devant ses élèves ^^ - pour tenter de lui faire gober qu'il serait en train de découvrir un film hautement "réfléchie", porteur d'une pénétrante et "méditative réflexion", concernant les relations humaines et les rapports établis entre les hommes et les femmes, lorsque ces derniers sont jeunes et obligés de s'imposer des concessions douloureuses, notamment, pour se séparer afin de continuer des études qui obligent parfois à voyager aux 4 coins du globes...

    Comme nombre de film possédant des prétentions "d'auteur", "Trois souvenirs de ma jeunesse" se révèle lent, assez misérablement confus, parfois tordu, assez soporifique dans sa mise en forme, vide et creux dans son fond, et à cela, il faut tenir compte de sa forte dose d'incohérence qui est injectée dans certaines scènes, comme celle où l'on découvre le personnage principal - Paul Dédalus - alors adolescent, qui ose corrompre au jugé de visu, le premier agent de l'union soviétique, qu'il croise dans le métro, en lui tendant un simple paquet de cigarette, car, c'est vrai qu'en Europe de l' Est, tout le monde fumait des clopes et de ce fait, tout le monde était rendu potentiellement corruptible en agitant un simple paquet de Marlboro à moitié vide (!)...
    A cet effet, la présence de ces absurdités scénaristiques, est encore aggravée par une narration empruntée à Godard et à sa "Nouvelle vague" car les séquences imposent des voix-off inutiles, comme pour signifier au spectateur que ce qu'il voit, est bien en train de se dérouler sous ses yeux, des fois que le spectateur soit un malvoyant qui s'ignore !...

    Concernant l'interprétation de Mathieu Amalric, celle-ci confirme qu'il est indéniablement l'un des plus mauvais acteurs de toute l'histoire du cinéma français, car ce n'est un secret pour personne, Almaric a toujours souffert d'une gamme d'expression quasi mono expressive et d'un jeu d'acteur mono tonique, faisant ressembler son visage à celui d'un poisson lune endormit depuis 6 semaines (!)...

    Évidemment, le cinéaste semble avoir recherché à tout prix à reproduire cette absence d'émotion déclinée en "arty effect" poussif - avec son personnage principal qui adopte un regard souvent lointain et absent, et quelque soit son age - en imposant un jeu identiquement mauvais au jeune acteur Quentin Dolmaire chargé d'incarner Paul Dédalus lorsque ce dernier en adolescent - et il s'avère que Quentin Dolmaire est assez sinistre et transparent, avec ses expressions quasi figées en permanence... - en regard de cela, on a l'impression que ce jeune acteur correspond à la "version adolescente de Mathieux Almaric "...

    A ce niveau, pour s'assurer de défaire jusqu'au dernier file, les jeux de ses personnages principaux, le réalisateur se complait à nous imposer une très mauvaise écriture du rôle de Esther (Lou Roy Lecollinet) puisque celui-ci met en scène, encore une fois, un personnage effacé, absent et lointain, qui semble psychologiquement avoir été calibrer pour s'accorder au mieux avec le psychisme du transparent Paul Dédalus !...

    Concernant ces 2 étranges personnages principaux que sont Paul Dedalus & Esther, ceux-ci étaient déjà présents dans le film "Comment je me suis disputés... (ma vie sexuelle)", datant de 1996, comme si que "Trois souvenirs de ma jeunesse" constituerait une sorte de suite, à retardement et décalée, au film de 1996...

    Bref, je suis allé voir ce film, avec des préjugés assez positifs et bienveillants en regard de son indéniable potentiel émotionnel, et en pensant embarquer pour un voyage menant parfois au Tadjikistan et en URSS - or, au lieu de cela, le spectateur obtient des décors relativement mal foutus, qui semblent avoir été reconstitués dans des bâtiments abandonnés qui sont situés dans le "9-3" parisien. - Me concernant, j'ai claqué ma soirée pour regarder ce cinéma prétentieux dédié au vide et évidemment, snobisme intellectuel oblige, le jury cannois a accordé une certaine importance à ce film pourtant mineur... ô-;- ))
    velocio
    velocio

    1 202 abonnés 3 045 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 octobre 2015
    Après de nombreuses années passées en Asie, Paul Dédalus va revenir en France, à Paris, où l’attend un poste au Ministère des Affaires étrangères. Dès sa sortie de l’avion, ce retour commence par un incident très inattendu : un interrogatoire policier justifié par l’existence d’un autre Paul Dédalus, un français né le même jour que lui, au même endroit que lui et vivant en Australie. Cet interrogatoire conduit Paul à retourner dans son passé et à revisiter trois moments importants qui ont marqué sa jeunesse : son enfance à Roubaix auprès d’une mère qu’il n’a jamais aimée, un voyage scolaire à Minsk, en URSS, au cours duquel il va donner son passeport à celui qui va devenir son « jumeau » australien et sa relation amoureuse avec Esther, lui, poursuivant ses études à Paris, elle, plus jeune, lycéenne à Roubaix. on trouve dans ce film, en cherchant bien, toutes les qualités et tous les défauts du cinéma de Desplechin. Il y a des scènes entre Paul et Esther qui ont beaucoup de grâce et de sensibilité, il y a des scènes ou des dialogues qui sont totalement grotesques (Un exemple ? La scène qui voit Bob s’embrouiller avec ses parents et finir par quitter le giron familial) et il y a même au moins une scène réunissant Paul, Esther et Jean-Pierre qui réussit à être émouvante tout en étant à la limite du grotesque. Autant dire qu’on passe souvent d’un certain plaisir à une irritation certaine !
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