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moreapacifique1
9 abonnés
93 critiques
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2,0
Publiée le 5 novembre 2016
Film lugubre, éclairé à la bougie et à la bande son incompréhensible.Huis clos montrant une série de trognes ne connaissant pas le coiffeur.Film sans musique sauf à un moment où une symphonie magistrale soulage un instant l’atmosphère.Film qui tout au long de ses deux heures signe surtout la lente agonie du malheureux spectateur; A côté, le huis clos de Sartre est un divertissement!
Le sujet du film est intéressant et l'acteur livre une très grande prestation. Cependant l'ambiance générale est vraiment âpre, lourde, difficile et pesante. Pendant tout le film le roi est dans sa chambre. On suit sa souffrance sur plusieurs jours. C'est un film glauque et étouffant.
Bon, il est temps d'annoncer la mauvaise nouvelle au peuple, en l'an de grâce 1715, l'année pour un roi à l'agonie pendant 2h, rend son dernier souffle pas sereinement, le corps gangrené, c'est une réalisation morbide. Avec ses gros plans sur sa propre personne intouchable, le devoir des conventions, ça en devient lassante cette drôle de mise en scène.
Le roi Soleil état de décomposition, s'achève un cycle de règne laissant le soin à son enfant Louis, la succession dynastique, c'est prémonitoire ce film dans un unique décor glauque, la chambre royale, Madame de Maintenon le maintien ferme à son chevet. Le spectacle mortuaire continue avec ces médecins d'autres régions, ce qu'il n'y a plus rien à sauver quand l'heure est venue.
La noblesse, le clergé et le tiers état, des serviteurs qui pleurent leur protecteur, sire votre seigneur, on verra ce qui attend les capétiens XV et XVI et bastille annoncée pour le plus grand roi de France cité.
que l'agonie d'un roi peut être longue. pendant deux heures d'images fixes et de scènes interminables dans une huis clos éclairé a la bougie , et pour finir avec l'éviscération !!! .c'est un essai de cinéma très particulier et en fin de compte très ennuyeux, qui est réservé a un public très averti de la chose médicale du 17 ème siècle.Jean Pierre Léau a d'impressionnantes mimiques faciales , mais il n'avait pas d'autre chose a faire.
« La mort de Louis XIV » ne vaut vraiment que pour l'étonnante qualité de son exercice de style. Dès les premières minutes, il est évident que la reconstitution est parfaitement documentée et d'un réalisme impressionnant... très académique, en réalité. La force de l'interprétation n'y est sans doute pas pour rien, tant les acteurs nous plongent profondément au cœur du cocon royal, avec ses plus proches conseillers, ses meilleurs médecins et ses proches... pendant l'interminable agonie de ce très vieux monarque. C'est souvent intéressant, parfois un peu glauque mais il faut bien reconnaître que c'est également très ch... ! Interminable en réalité ! À réserver aux passionnés d'histoire médiévale ou aux étudiants en quête de savoir, sinon...
Si on voit ce film comme un tableau, c'est magnifique mais pendant 2h, on se lasse..et l'on souhaite que l'on en finisse au plus vite, tant pour le pauvre Louis XIV que pour nous, malheureux spectateurs qui peinent pendant la moitié du film pour comprendre les dialogues souvent inaudibles et, après y avoir renoncé, luttent pendant la dernière moitié pour ne pas s'endormir ! A conseiller à son pire ennemi
Je peux faire à ce film des reproches identiques à ceux que je faisais récemment à "Réparer les vivants". Dans les deux cas, on veut trop en dire, trop en montrer, on bourre les films, on les remplit, on ne laisse plus place à rien d'autre qu'à un spectacle et on annihile l'émotion. Montrer tout le processus qui va des premières atteintes de la gangrène jusqu'à l'agonie, la mort et mêmespoiler: l'éviscération du cadavre du roi Louis XIV n'est pas une très bonne idée. Bien sûr, le film offre des scènes intéressantes, on apprécie quelque peu les interventions des médecins et des hommes d'Eglise au chevet du roi, mais voir Jean-Pierre Léaud engoncée sous son épuisante perruque jouer le malade et l'agonisant pendant tout un film, c'est éprouvant. Il n'y a rien de plus mystérieux que l'agonie et la mort d'un homme mais, dans le film d'Albert Serra, il n'y a pas de mystère, il n'y a que du spectacle. 5/10
Nous assistons ici aux derniers jours de Louis XIV emporté par la gangrène. Le film est presque intimiste. Pas de remontée dans le temps de l'époque du Grand Roi. Jean-Pierre Léaud est parfait dans le rôle. Il manque, pour moi, un moment plus fort. Et ce départ du roi a quelque chose de bien ordinaire. Peut-être était-ce voulu?
J'ai trouvé le temps long,mais je n'ai pas passé un mauvais moment.Tout d'abord je trouve que c'est intéressant,même si tout ce que vous allez voir sont les derniers balbutiement (parfois incompréhensibles) et la longue agonie du Roi Soleil.C'est assez particulier comme film,c'est la première fois que je vois un film de ce type,où pendant deux heures,le film ne montre que l'agonie d'une personne. Le film est assez monotone,souvent les mêmes gestes qui reviennent,de longs plans fixes sur une personne,mais ce qui manque c'est l'absence de musique,que l'on entend seulement par bribes. Ce n'est pas un mauvais film,mais trop de défaut et un manque sur la "forme"aurait pu le rendre plus intéressant.
Film qui ne laisse pas indifférent : avant d'être le récit de la lente fin d'un roi, c'est surtout à l'agonie d'un homme âgé qu'on assiste. Les plans fixes et la bande sonore épurée sont des choix très judicieux. Mais, ils sont toutefois un peu trop long par moment et le son des voix n'est pas toujours audible. J'ai été en partie étonné et captivé (notamment par le parti pris cinématographique) ; mais je crois qu'il aurait été souhaitable d'aborder autrement quelques scènes.
Très beau tableau, mais nous sommes au cinéma et ici un Cinema narcissique, bâclé et improvisé, formaté pour la télévision. La bande son est de très mauvaise qualité sauf lorsqu'il s'agit de musique. Dialogues pauvres (toutefois, une bonne sortie, improviser par l’acteur catalan jouant M. Lebrun). Références aux mémorialistes réduites à peau de chagrin. Ne pas chercher de faits historiques. Les plus grosses images d’Épinal sont soulignées pour marquer la caricature sans qu’elles soient pour autant exhaustives ou enrichissent notre connaissance de ce roi.
On voit donc un vieil homme mourir… Et le vide autour. Où est l’homme, ou est le roi, où sont les tensions qui entourent sa disparition, où sont les caractères des personnages : inexistant.
Vacuité complète sur tous les sujets symbolisé par le roi, (le pouvoir), si ce n’est celui de mettre en avant le dernier courtisant, Albert Serra par sa mise en scène du sujet : Jean Pierre Léaud. Quelques riches notes de Mozart à travers le regard de Louis XIV nous propulsent un instant sur le siècle qui se présente et sa fin tragique. Ceux qui viennent pour une reconstitution historique ou un dialogue, (principale qualité du cinéma français), même en miroir de notre monde, seront déçus, hors Narcisse.
Unité de lieu, unité de ton, répétition des éclairages, absence quasi-totale de musique et de sentiments. La mort d’un roi respecte l’étiquette même si l’on comprend que tout ce qui a trait au politique se passe déjà ailleurs. Très impressionnant dans le rôle, Jean Pierre Léo ne rassemble plus autour de lui que ceux qui sont chargés de l’entretien de son corps et parfois ceux qui doivent procéder aux rites pour l’âme On regrettera que le film, long, lent et beau, soit plus une succession de scénettes qu’une agonie avec ce qu’elle comporte de souffrance et d’ultimes communications.