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    Eddie The Eagle
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Eddie The Eagle" et de son tournage !

    L'échec héroïque

    Michael "Eddie" Edwards, surnommé "The Eagle", s'est fait un nom à la fin des années 1980 ; alors que rien ne l'y prédestinait, il a forcé son destin et été l'unique représentant de la délégation britannique aux JO de Calgary 1988. Malgré ses échecs, alors qu'il finit double dernier des compétitions auxquelles il a participé (70 et 90 mètres en saut à ski), son optimisme sans faille lui fait gagner une popularité sans précédent.

    Adaptation patiente

    C'est en regardant avec ses enfants Rasta Rockett, qui raconte la participation de quatre Jamaïcains à l'épreuve de bobsleigh de ces mêmes Jeux Olympiques de Calgary en 1988, que Matthew Vaughn, le réalisateur de Kingsman : Services Secrets, a repensé à l'histoire d'Eddie The Eagle, qu'il avait déjà pensée à adapter avec Guy Ritchie une quinzaine d'années plus tôt. Il en a ainsi récupéré les droits, trois mois avant le début du tournage.

    Histoire de rencontres

    Dexter Fletcher jouait dans Arnaques, crimes et botanique (1998), l'un des premiers films produits par Matthew Vaughn et dans lequel il tenait également un petit rôle. Amis depuis, Vaughn a suivi de près le passage à la réalisation de Fletcher en 2011 avec Wild Bill, avant de lui proposer le projet. Quant à Fletcher, il s'est véritablement intéressé à l'histoire d'Eddie après sa participation au jeu télévisé Splash au Royaume-Uni, une compétition de plongeon qu'il a remportée en 2013.

    10% vrai ?

    En juin 2015, Michael Edwards avait dit à la BBC que le film de Dexter Fletcher serait à 90 % non conforme à la réalité.

    Personnage fictif

    Bronson Peary, ancien sauteur à ski au passé trouble interprété par Hugh Jackman, est un personnage inventé de toutes pièces pour le film. Hugh Jackman était lui-même fan de Michael Edwards et rêvait enfant de participer aux Jeux Olympiques : "Mais jamais je ne serais allé aussi loin", avoue-t-il.

    Mimétisme

    Taron Egerton est né près de deux ans après les Jeux Olympiques de Calgary. S'il n'était pas familier de l'histoire d'Eddie the Eagle, il a tout de même relevé le défi et rencontré le skieur. Par souci de fidélité, il a enfilé une perruque, d’épaisses lunettes, pris quelques kilos et adopté l’accent de Cheltenham pour jouer le rôle.

    Courage inconscient

    Le courage de Michael "Eddie" Edwards a véritablement impressionné les acteurs d'Eddie The Eagle. "Je ne ferai jamais un saut de 90 mètres ! Il faut s’exercer tous les jours dès l’âge de 4 ans juste pour ne pas courir trop de risques. Voilà pourquoi Eddie n’arrête pas de se blesser", confesse Taron Egerton. Quant à Hugh Jackman, il avoue avoir été tétanisé bien que les conditions de sécurité aient été optimales : "Je devais tourner une scène où je me tenais assis en haut du tremplin, et j’étais câblé pour me rattraper et m’empêcher de me tuer au cas où j’aurais glissé. Et même comme ça, j’avais une peur bleue ! Quand on pense à ce qu’a accompli Eddie aux Jeux Olympiques après n’avoir fait que quelques sauts dans sa vie, il avait un sacré cran !".

    Pénurie de neige

    Alors que le tournage se déroulait en Allemagne et en Autriche, les équipes d'Eddie The Eagle ont dû faire face à une pénurie de neige, en raison d'un hiver exceptionnellement doux. Il a donc fallu récupérer de la neige à une altitude plus élevée et la déverser sur les lieux de tournage.

    Règle "Eddie The Eagle"

    Après l'exploit réalisé par Michael "Eddie" Edwards, le Comité international olympique a renforcé les conditions d'acceptation aux compétitions de saut à ski, rendant un tel scénario impossible à reproduire : cette nouvelle mesure a été appelée "règle Eddie the Eagle" et a empêché le sportif de se requalifier en 1994 et 1998. En 2010, Eddie a toutefois été choisi pour porter la Torche Olympique avant les Jeux de Vancouver.

    L'important, c'est de participer

    L'histoire exceptionnelle d'Eddie The Eagle illustre l'adage du Baron Pierre de Coubertin, fondateur des Jeux Olympiques modernes : "Le plus important aux Jeux Olympiques n’est pas de gagner mais de participer, car l’important dans la vie ce n’est point le triomphe mais le combat ; l’essentiel n’est pas d’avoir vaincu, mais de s’être bien battu".

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