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    Nosferatu le vampire
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    241 critiques spectateurs

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    romano31
    romano31

    251 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2014
    Pour apprécier ce film, il faut bien évidemment le remettre dans le contexte de l'époque. Datant de 1922, Nosferatu le vampire est la première adaptation cinématographique de Dracula, le roman de Bram Stoker. Plus de 90 ans après sa sortie, je trouve que le film muet de Friedrich Murnau garde toujours un certain charme. Il y a cet aspect gothique propre au roman de Stoker, ces jeux d'ombres et d'apparitions plutôt bien réussis pour l'époque et cette superbe musique de Hans Erdmann qui nous accompagne tout au long du film. Nosferatu le vampire est un classique du cinéma muet qu'il faut voir au moins une fois, ne serait-ce que pour sa culture cinématographique personnelle.
    Fabien S.
    Fabien S.

    476 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 novembre 2020
    Un chef d'oeuvre sur le mythe du vampire . Un film noir et blanc flamboyant , magnifique, terrifiant.
    Kloden
    Kloden

    115 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 février 2016
    Il y a des idées magnifiques dans ce qui était à n'en pas douter un chef-d'oeuvre, bien que j'aie du mal à le voir comme tel. Sa fin, tout d'abord, où Nosferatu se livre lui même au Soleil qui le détruira sans même un effort de la femme pour le retenir. Comme si le personnage rencontrait enfin un destin qu'il avait si souvent incarné. Son carton conclusif, ensuite, qui nous dit que "[...] dans les rayons victorieux du Soleil matinal, on vit disparaître l'ombre de l'oiseau de la mort" - comme si tout ceci n'avait été qu'une nuit, qu'un cauchemar. Ce faisant, quelques simples lignes étirées par la mélancolie étrange de la musique du film, ramènent d'un coup cette histoire dans la sphère troublante de notre intimité en l'éloignant de celle du mythe et du récit. On pourrait aussi bien entendu parler de l'expressionnisme de l'image comme l'une de ces nombreuses qualités. Pourtant, c'est précisément de lui que vient ma déception, ou plutôt de son utilisation, que j'aurais presque tendance à trouver trop parcimonieuse. C'est compréhensible, après tout : à l'époque, ce film de Murnau était la première adaptation du roman de Stoker, et l'histoire fascinait déjà assez par elle-même sans qu'il fut besoin d'y ajouter une autre dimension. Après avoir vu les films de Coppola et Herzog, et connaissant donc parfaitement la légende, j'aurais quand même pour ma part eu besoin de voir quelque chose de plus revisité, à l'aune d'une vision plus marquée. Je le répète une fois encore : l'expressionnisme qu'adopte petit à petit le film s'en charge, s'acheminant vers une conclusion au pouvoir de fascination il est vrai intact. Mais durant une bonne partie du film, j'ai seulement vu une nouvelle variante d'un récit que je connais par cœur un poil engoncée dans les codes canoniques utilisés pour la mettre en images (je sais bien que c'est un non-sens de dire cela du premier film sur le sujet, mais j'ai malheureusement fait les choses à l'envers en le voyant bien trop tard). Il restait quand même, même dans cette première partie qui ne m'a pas assez surpris à mon goût (rassurez-vous, j'ai un peu honte moi-même de dire cela quand je sais très bien que c'est de ma faute) quelques éléments que le film porte en lui-même de façon meta et qui m'ont quelque peu fasciné. De façon tout à fait personnelle, d'abord, j'ai eu à remonter le temps de la sorte (de Coppola vers Murnau en passant par Herzog) cette drôle d'impression de retourner aux racines originelles d'un mythe que j'avais le sentiment fugace de toucher du doigt, comme s'il s'apprêtait à traverser l'écran pour se matérialiser pour de bon. Ensuite, la frénésie inhérente au cinéma muet (les personnages se doivent d'être excessifs dans leurs attitudes pour compenser ce que le dialogue ne peut pas apporter) s'imbrique de façon évidente avec la folie ambiante de cet univers. Enfin, une anecdote rapportait qu'Hitler, en son temps, était un grand fan du film de Murnau (assez ironique quand le nazisme condamnait l'expressionnisme comme un mouvement dégénéré). La nature d'Hitler ou un parallèle déplacé ne sont absolument pas mon propos, je voulais simplement souligner que même pour les hommes de l'époque, Nosferatu était un classique, un film du passé. Devenu, par ce simple constat, un passé du passé, le film de Murnau finit par rejoindre l'histoire même qu'il raconte dans une sphère légendaire et rappelle que, si Nosferatu a toujours fasciné d'une époque à l'autre, c'est que le mythe contient avant tout des cauchemars bien humains, eux-aussi éternels et ici parfaitement imagés. Je n'ai donc pas adoré ce long-métrage, mais à vrai dire, c'est surtout de ma faute.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    104 abonnés 2 932 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 décembre 2023
    Hormis l'aspect horrifique du film il y a beaucoup de mise en scène et une histoire bien racontée compte tenu de l'époque. Par ailleurs c'est purement du fantastique avec des effets de disparition plutôt que de l'horreur bien que la mise en valeur de l'aspect monstrueux soit le substrat de l'ensemble, le parallèle avec la peste est historiquement assez fondé. Les effets sont plus nets et le tout plus compréhensible que ce à quoi je m'attendais.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    79 abonnés 1 525 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2017
    Difficile d'écrire une critique de ce long-métrage muet de 1922. Tout a déjà été dit de ce film : chef d'oeuvre expressionniste pour les uns ou film un peu surcoté pour les autres.

    Mais après tout, cela ne fait pas de mal de rappeler le contexte du film afin de mieux le comprendre : "Nosferatu le Vampire" a acquis sa notoriété grâce à la veuve de Bram Stoker, l'écrivain de "Dracula", qui cherchait à faire détruire toutes les copies de ce film qui adaptait illégalement les romans de son défunt époux. Elle a presque réussi puisque seules quelques copies ont été gardées précieusement et n'ont été diffusées qu'à la mort de Florence Stoker.
    Une fois planté ce décor, on comprend mieux à quel point voir ce film en 2016 relève presque du miracle et possède quelque chose de précieux.

    Mais cette préciosité ne réside pas seulement dans le fait que l'on aurait pu ne jamais voir ce film. Elle réside aussi dans le fait que ce long-métrage allemand a inspiré beaucoup d'autres classiques du cinéma.
    En le regardant et en découvrant le personnage de Thomas Hutter, j'ai immédiatement pensé à Polanski et à son "Bal des Vampires" dont le personnage principal ressemble à Hutter jusque dans ses mimiques. De façon moins évidente, on peut aussi penser aux films de monstres de Guillermo del Toro qui classa d'ailleurs ce film dans son top 10.
    Enfin, on ne peut pas nier que ce film inspira fortement les films de la Hammer.

    Pour un cinéphile, voir "Nosferatu le Vampire" sera forcément enrichissant pour mieux appréhender les films cultes qu'il a vu ou qu'il verra.
    Il est donc aisé de comprendre pourquoi ce film garde une telle aura 94 ans après sa sortie.

    Pour autant, il est important de nuancer le propos : ce n'est pas un chef d'oeuvre. Oui, le film est bien mais il a tout de même des défauts. En premier lieu, une certaine niaiserie dans les sentiments des personnages et une naïveté dans leurs comportements : Hutter a 100 000 indices qu'il va avoir à faire à un vampire et il fonce tête baissée dedans. De même, la romance entre Hutter et sa femme dégouline de bons sentiments un peu cucus. Face à la violence qu'a pu représenter ce film pour un spectateur des années 20, ce côté naïf fait un peu tâche.
    En second lieu, je l'ai trouvé un peu long. Certaines scènes auraient pu être facilement coupées pour garder ce rythme posé mais ne pas ennuyer le spectateur par moment avec des scènes qui n'apportent rien à l'histoire.

    Côté défauts, je m'arrêterai là car il y a plus lieu à louer le talent de metteur de scène de Friedrich Wilhelm Murnau qu'à descendre le film.
    Nosferatu et ses apparitions sont magnifiquement mises en lumière pour trancher avec la pénombre ambiante. Même chose lorsque le metteur en scène joue avec l'ombre de Nosferatu et la taille immense de son comédien Max Schreder : Murnau accentue ainsi la menace et augmente l'angoisse du spectateur. Pour un film muet, c'est un beau tour de force !

    Ainsi, il faut voir "Nosferatu" pour ce qu'il est : un classique du cinéma qui a inspiré de nombreux réalisateurs grâce à son réalisateur talentueux mais qui peut parfois être longuet et niais pour un spectateur de notre époque.
    Scorcm83
    Scorcm83

    90 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 janvier 2016
    Noter un film culte pareil de la sorte peut-être une hérésie pour certains. Tant pis, je prends le risque. Disons que ce n'est pas seulement l'hermétisme des films muets de l'époque vis à vis de mon expérience spectatorielle moderne qui a fait pencher la balance, c'est également et surtout l'histoire du mythe Dracula. J'avais déjà vu le Dracula de Francis Ford Coppola, je connaissais donc déjà l'histoire. Comme pour ce dernier, le premier et le second acte m'ont paru vachement intéressants, la montée en tension et la construction du mythe du vampire m'ont bien tenu en haleine, que ce soit pour un film comme pour l'autre, mais une fois le créature mythique dévoilée, s'ensuit une sorte de désacralisation qui entraîne une perte d'intérêt totale pour l'histoire. Si même Coppola n'a pas su capter mon attention avec son oeuvre baroque ultra esthétisée, je doute que ce soit une insulte que de dire que Murnau n'y soit pas arrivé non plus. Il n'en reste pas moins que Nosferatu possède des qualités esthétiques certaines, de même qu'un excellent Max Schreck dans le rôle titre. A voir pour les puristes, mais il faut s'accrocher et aimer le style d'époque.
    Tupois Blagueur
    Tupois Blagueur

    64 abonnés 1 162 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 septembre 2015
    Sans être totalement et définitivement déçu par ce soi-disant "chef d’œuvre de l’expressionnisme allemand", j'ai eu beaucoup de mal à apprécier "Nosferatu le vampire" comme tel. Certes l'intrigue, directement tirée (de manière illicite) du roman de Bram Stocker, est prenante, les expressions faciales et le jeu des acteurs réussis - autant que l'on puisse en juger pour un film muet - et les décors font leur petit effet. Néanmoins je n'ai pas retrouvé dans Nosferatu l'impression que j'ai eue devant " Le Cabinet du docteur Caligari" : un petit quelque chose d'envoûtant, qui fait perdre au spectateur la notion du temps et ne le fait jamais décrocher du film en cours. On retiendra tout de même de ce classique du fantastique quelques caractéristiques étonnantes, tels que des jeux d'ombre judicieux et des prises de vues par moment révolutionnaires (ils inspireront des générations de cinéastes), ainsi que des scènes saisissantes, dont spoiler: celle où Nosferatu meurt au lever du soleil
    : elle restera pour tout amateur de cinéma de genre gravée dans la mémoire. Assez bon.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 mai 2019
    Ainsi soit ce cinéma silencieux, alors silence les spectateurs impassibles, ça tourne frénétiquement ! Pour la manivelle de cinéaste technologie rudimentaire, du noir et blanc, couleurs primaires et des grands gestes faciaux tragédiens. Une histoire de légende folklorique populaire des vampires allemands, acteurs importants représentés dans les tableaux expressionnistes fantasmagoriques. Ils deviennent vivants grâce au cinéma, de la zik moderne qui n’a rien à voir à l’époque où le film a été fait, muet comme une carpe cinématographique à l’ancienne, afin de bousculer tout ceci. Ça bouge beaucoup les images romans écrits rajoutés de même, qui se défilent plutôt que de rester figé par cette peinture abstraite pour l’éternité, on s’ennuierait à mourir. Le pouvoir de « Nosferatu » vampirise, hypnotise les dames détresses, leurs messieurs agents immobiliers du style costumé « Les animaux fantastiques » seront victimes répétées mordantes dans ce château sombre gothique. Un peu d’impressionnisme avec cette foule populace pourchassant toujours quelque chose, une créature à détruire habituellement, l’expression picturale germaine à l’image du grand maître vampirique et sa main difforme évasive vu dans l’ombre. Ces créatures démoniaques du folklore européen, vers le côté des Carpates de Roumanie 🇷🇴Transylvanienne sont proches de leurs homologues contemporains de Chine, les histoires de fantômes démons charmes asiatiques du 19eme siècle. Les vampires et leurs humains asservis somnambules lèvent des mains ensorcelées à déambuler pour être manipulés comme par magie envoûtée.
    Philippe C
    Philippe C

    82 abonnés 1 022 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2022
    Ce film qui a bientôt 100 ans dégage par la force des images une atmosphère pesante et charmeuse. L'histoire est certes aujourd'hui archiconnue, c'est celle de Dracula ( L'adaptation que je préfère est le bal des vampires" de Roman Polanski), mais cette première version cinématographique est peut être la plus forte garce aux jeux d'ombres, aux non-dits (c'est un film muet) et aux personnages aux traits sur-accentués, et aux sur-jeu des acteurs. Copie de bonne qualité, restaurée à partir de diverses sources.
    J'y ajoute l'effet magique de la musique jouée en live par l'Orchestre National de Lyon, lors d'une projection au grand Auditorium pendant le festival du film Lumière de cette année 2014
    film revu avec plaisir, cette fois à l'opéra de Lyon en 2022, pour le centenaire de sa sortie, toujours dan le cadre du festival Lumière
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    39 abonnés 1 099 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2022
    Adapté du roman « Dracula » (1897) de l’Irlandais Bram STOKER (1847-1912), le film (en 5 actes) raconte, en 1838, l’histoire du jeune marié et clerc de notaire, Thomas Hutter qui se rend en Transylvanie pour vendre une propriété (juste en face de son domicile, à Wisborg) au Comte Orlok. Lors de son séjour dans son château, il découvre que son hôte est un vampire. Ce dernier, à la vue d’un médaillon contenant une photo d’Ellen, la femme de Thomas, décide de s’en approprier et d’embarquer (dans un cercueil) à Varna (Bulgarie) pour rejoindre Wisborg (trajet s’accompagnant de l’arrivée de la peste, transmise par des rats qui l’accompagnaient dans la cale dans 5 autres cercueils). Le film a, surtout, un intérêt historique car il a mal vieilli (outre la fixité de la caméra). Bien sûr, sa réputation repose sur l’inquiétant comte Orlok (Max SCHRECK, 43 ans à l’époque), à la silhouette longiligne, au visage en couteau, au nez aquilin, au crâne chauve, aux oreilles taillées en pointe et aux ongles démesurés. Malheureusement, ses apparitions mythiques et notamment son ombre, typiques de l’expressionisme allemand, font l’objet de quelques plans (pour une durée de 1h34) et sont affadies par le jeu très daté, typique du cinéma muet, des autres comédiens (notamment de Greta SCHRÖDER qui joue Ellen). Le film a l’avantage d’être quasiment la première adaptation du roman alors qu’il y en a, au moins, 8 autres fidèles au livre, et presque autant qui reprennent le personnage de Dracula. Cela n’est pas forcément le meilleur, celui de Francis Ford Coppola, « Dracula » (1992) avec Gary Oldman, est plus flamboyant et plus érotique et on retrouve une atmosphère plus angoissante dans un film proche, « La marque du vampire » (1935) de Tod Browning qui a aussi réalisé « Dracula » (1931) avec Bela Lugosi dans le rôle-titre et adapté de la pièce de théâtre éponyme. Pour des raisons de non-paiement de droit d’auteur à la veuve de l’écrivain, Murnau a changé les noms et les lieux : le comte Dracula devient le comte Orlok, Jonathan Harker et sa femme deviennent Thomas et Ellen Hutter, Londres devient la ville fictive de Wisborg (tournage à Lubeck) et les Carpates slovaques (avec présence d’une hyène !) figurent la Transylvanie roumaine. La version restaurée et vue ne met pas en valeur la coloration originelle du film (jaune pour le jour et vert-bleu pour la nuit), ce qui prête parfois à confusion pour certaines scènes (arrivée « éclairée » de Thomas peu avant minuit au château d’Orlok). Sans compter quelques incohérences : Thomas Hutter est mordu au cou par Orlok tandis que ses morsures seront mortelles à l’équipage du bateau ainsi qu’à Ellen. Idem pour l’effet théoriquement fatal du soleil sur le vampire Orlok qui déambule en plein jour sans problème mais qui se consume après le chant du coq.
    7eme critique
    7eme critique

    477 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 août 2015
    "Nosferatu" est la première adaptation de Dracula au cinéma (bien qu'illégale) ! "Nosferatu" est donc un film culte, important, et allemand, tout comme un certain chef d’œuvre nommé "Metropolis". Ce long-métrage vampirique dispose d'impressionnantes qualités pour l'époque. L'ambiance est présente, la maîtrise du cinéaste l'est tout autant, "Nosferatu" recèle une puissance cinématographique rare. Une œuvre parfaitement fignolée, de l'atmosphère au jeu, en passant par la musique, tout est calibré pour renforcer ce côté oppressant.
    Alolfer
    Alolfer

    90 abonnés 924 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 octobre 2023
    En 1922, sortit un des films les plus marquants du cinéma. Un siècle plus tard, Nosferatu le vampire, est toujours aussi efficace. L'histoire simple comme la plupart des films muets de l epoque mais le travail de Murnau en terme de mises en scènes est à peine croyable pour l'époque ! Certains plans donnent la chair de poule tellement qu'ils sont parfait ! Ce genre de film se joue principalement sur la réalisation et les petits details de certains plans rendent ce film culte et encore regardable à notre époque !

    Grand Film !
    Shawn777
    Shawn777

    486 abonnés 3 358 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 septembre 2017
    Ce célèbre film muet et en noir et blanc (forcément), réalisé par F.W. Murnau et sorti en 1922 est bien. Le film est donc l'adaptation du roman "Dracula" de Bram Stoker, qui donnera d'ailleurs lieu à la toute aussi célèbre histoire de procès pour les droits d'auteur, mais je ne peux pas dire si le film en est fidèle ou non car je n'ai pas lu l’œuvre originale bien que j'entends partout qu'elle l'est effectivement. C'est donc l'histoire d'un jeune clerc de notaire qui se rend en Transylvanie pour proposer au compte Orlok d'habiter la maison en face de chez lui mais il va vite découvrir la vraie nature et les réelles intentions de Nosferatu. Ce film est devenu aussi célèbre que le roman original tellement il aura marqué le cinéma expressionniste allemand et même le cinéma muet en général et il y a effectivement de quoi. Déjà, pour un film de l'époque, l'horreur y ai très bien représentée notamment avec la musique vraiment très angoissante et parfois même dérangeante qui perdure tout au long du film. Ensuite nous avons des scènes devenues aujourd'hui cultes, notamment vers la fin où l'on voit l'ombre du compte sur les murs (justement représentée sur l'affiche du film). Malgré toutes les avancées techniques actuelles dans le cinéma, il reste toujours intéressant de regarder ce film car il est bien fait et le rythme est très bon, on ne s'ennuie pas. Pour ce qui est des acteurs, nous avons Max Schreck, uniquement célèbre par ce film et également par l'hommage que lui a rendu Tim Burton, et il joue franchement très bien. Nous avons également Gustav von Wagenheim, Alexander Granach et Greta Schroder qui jouent également très bien. "Nosferatu le vampire" est donc un très bon film muet qui a énormément marqué la culture populaire et qui continue de surprendre encore même de nos jours.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 décembre 2014
    Véritable classique du cinéma fantastique, Nosferatu le vampire est resté dans les mémoires notamment pour son incroyable interprète Max Schreck. Alors je l'ai revu au cinéma lors d'une séance unique avec un pianiste, et il faut dire que cela n'a rien à voir avec la version DVD. L'histoire est adapté du roman Dracula, de Bram Stoker, mais n'ayant pas les droit d'auteur, le réalisateur dut renommer tous les personnages. Bien que beaucoup filmé à l'extérieur, le film fait partie du mouvement expressionniste allemand ( Metropolis de Fritz Lang ), avec ses caractéristiques bien particulières au niveau des décors, ( le carrelage noir et blanc; les escaliers biscornus, l'architecture gothique...) qui inspira notamment Tim Burton. Le jeu d'ombre est également très bien fait, et les effets spéciaux, pour la plupart emprunté à Méliès ( fondus enchaîné, accéléré, carton pâtes) sont évident et amateur selon les critères actuel, mais parfaitement réalisés pour l'époque. De même pour les costumes, Max Schreck porte des dents de lapin à la Bugs Bunny, des oreilles en carton et des doigts pas vraiment crédibles. Alors oui, une bonne partie du film est risible et à perdus son intérêt principal d'effrayer, mais c'est un film de 90 ans! Evidemment qu'il a vieillit! Le jeu d'acteurs est totalement différent du jeu actuel, ils surjoues tous énormément ( il n'y a qu'a voir la scène du réveil de Hutter, vous vous êtes déjà levé comme ça vous ? ). Mais si le but n'est pas d’être drôle, certaines scènes et personnages le sont vraiment ( je pense notamment à Knock et à sa course poursuite à la Buster Keaton, difficile de faire plus burlesque ) et je doute que ce ne sois pas volontaire. Alors c'est délicat de noter justement un film qui as autant vieillit, je l'ai appréciée bien sûr, mais je n'ai pût m'empercher de sourire. Je dirais qu'il est "à voir" car c'est un classique de la culture général. Un divertissement, même s'il faut parfois un peu se forcer ( c'est vrais qu'il y a pas mal de longueurs ). Je met "Bien", en espérant être le plus juste possible.
    Cinémonde
    Cinémonde

    135 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Ce film, malgré le fait que ce soit un classique, est pas mal. La musique est très importante dans le récit ; malheureusement le film est terriblement long.
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