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Ykarpathakis157
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 10 février 2021
Le film My skinny sister parle de Stella une jeune fille qui découvre que sa grande sœur est anorexique. La performance qui ressort le plus est celle de Rebecka Josephson la petite-fille de la légende du cinéma Erland Josephson. Elle donne une performance incroyable tandis qu'Amy Deasismont chanteuse pop suédoise sous le nom de scène Amy Diamond donne une performance inoubliable. Voici une liste de problèmes. La famille est soit parfaite soit horrible soit pas du tout normale ou crédible. La fin est ringarde et j'espérais que ce serait une fin genre Black Swan où elle fait un saut parfait mais le paie de sa vie. Les personnages sont tous des stéréotypes...
Très bon film ! Je n'avais pas envie de le voir vu la banalité du sujet mais aucun regret. Il est choquant, dur, froid, cash et fait penser par moment à Black Swan en version téléfilm. On ne s'ennuie pas. Il remue, fait réagir. Il sent le vécu. Les actrices jouent vrai, des rôles pas évident pour leur jeune âge. 4,5/5
C'est un très beau film. Même si l'on en sort un peu retourné, il sait parler de l'anorexie et des troubles adolescents du point de vue de celui qui observe sans prise. Plutôt que d'être dans la tête de celui qui souffre, ce film nous fait part des conséquences sur la vie familiale. L'actrice principale, joue à merveilles son rôle, comme un un palier entre ses parents et sa soeur
Un petit film pas trop mal fait sur l'anorexie.. Original puisque du point de vue de la petite soeur.... J'ai trouvé ça assez réaliste, l'histoire tient debout, les acteurs sont crédibles.... Il y a bien qq défauts au niveau du scénario, qq petites facilités par ci par là- mais ceux-ci ne m'ont pas empêche d'accrocher à cette histoire dramatique qui nous montre parfaitement à travers le regard de la petite soeur qui a bien du mal à capter le malaise de la frangine elle qui aimerait tant lui ressembler... tout comme les parents qui, comme souvent, sont les premiers surpris d'apprendre que leur fille va mal et ont encore plus de mal à comprendre pourquoi elle va mal.... Un très bon film autour de ce sujet difficile à traiter qui ne cherche pas à juger ou à donner des leçons mais qui montre parfaitement comment une jeune personne pour qui tout semble rouler peut partir toute seule en triple exel dans sa tête et tomber dans cette maladie bien vicelarde....
Attirée par l'affiche qui promettait une Little Miss Sunshine scandinave, la déception fut assez évidente, tant on est loin du compte. Le lien doit venir du fait que l'on suive une petite fille boulotte et que le message tend à désacraliser la sexualisation féminine au plus jeune âge. Ici, on est avec Stella qui idolâtre sa grande sœur Katja, patineuse de haut niveau qui est son parfait opposé ; Élancée, peu gracieuse et sportive. Seulement voilà, tout n'est pas si rose dans le royaume de super Katja et Stella va vite le découvrir. S'en suit un véritable cas de conscience pour la fillette confrontée à la détresse de celle qu'elle aime et idéalise tant. Le rapport fraternel est touchant mais parfois agaçant, il réserve les meilleures scènes et les dialogues les plus détonants. Mais vous l'aurez compris, pour ma part je n'ai pas trouvé l'expérience très folichonne voire plutôt vaine. C'est le genre de film qui avait très peu à m'apporter donc j'ai bien pris le soin de récupérer le peu qu'il y avait. J'imagine qu'il y a déjà un problème avec les parents que l'on sent complétement détachés du sort de leur filles pendant un moment, comme s'ils étaient busy à ce point pour ne pas relever un problème si évident. On est d'accord que l'idée du film est aussi de critiquer le modèle familial bourgeois qui est si proche de la perfection sur le papier qu'il ne parvient même pas à découvrir ses failles de l'intérieur, mais j'ai trouvé ça un peu gros. Pour du réel, du suédois en plus, j'ai eu du mal. Pas marquant mais une référence qui peut être cité pour la thématique du film.
Un film qui a du cran, le cran de faire un film sur l'anorexie sans en faire le sujet principal tout on abordant cela avec plusieurs points de vue, tout d'abord on a celui du père et de la mère avec un regard et un point de vue assez bienveillant essayant de ne pas blâmer l'acte de leur fille de 16ans (boulimie) tout en la protégeant et en essayant de la sortir de ça , ensuite on a celui de sa petite sœur essayant de comprendre et s'identifiant À cette sœur anorexique qui se retrouve piégé au sein de cette famille se focalisant sur l'anorexie sa sœur et pour terminer on a celui de là grande Soeur en question essayant de rentrer dans les normes du patinage artistique et de la []maigreur
L'anorexie. Ce sujet grave, peu abordé au cinéma, est ici traité avec beaucoup de justesse. Ayant souffert elle-même de cette maladie, la cinéaste trouve un bon équilibre et n'en fait ni trop ni pas assez. Elle imprime à son histoire ce qu'il faut d'émotions tout en montrant l'impact de la maladie dans la cellule familiale comme la difficulté pour les proches de comprendre et d'aider la malade. En ce sens, le point de vue adopté, celui de la soeur, est plus que judicieux. Touchant et un brin angoissant, "My skinny Sister" est un bon long métrage.
Plusieurs sujets traités ici (l’anorexie, le regard différent des parents envers leurs progénitures, l’entrée dans l’adolescence ou dans la vie adulte) mais avec la justesse et l’innocence du regard d’une gamine qui perçoit tout avec du recul et reçoit frontalement les dommages collatéraux de ce qui se trame autour d’elle. Le point de vue de la réalisatrice et de son scénario apporte une bouffée d’air frais, parfois même de l’humour, à des sujets graves que le film, habile, contourne souvent grâce à la légèreté malicieuse de son héroïne principale, puis se concentre assez efficacement par le jeu adroit de la grande soeur malade. On regrettera une certaine platitude dans la réalisation sans effets de “My Skinny Sister“, qui ressemble un peu à un téléfilm. Mais on ne pourra rien reprocher à la direction des jeunes actrices qui mènent le film de bout en bout. Un beau sujet traité de manière subtile, “My Skinny Sister“ manque de « percutant » mais pas d’authenticité et de fraîcheur.
Film très dur et très triste sur la terrible maladie qu'est l'anorexie ! Le point fort du film se situe dans le fait qu'on suit la maladie de la jeune femme à travers les yeux impuissants de sa petite soeur qui ne sait pas comment aider ou protéger sa soeur ainée. C'est poignant, beau et émouvant et malgré un rythme un peu mou parfois j'ai passé une excellente soirée.
Dans une famille, le cadet essaie toujours de prendre exemple sur l’aîné, mais quand ce dernier n'est pas vraiment l'exemple imaginé cela peut complètement troubler et bouleverser la vie de cette personne en plus de la vie de famille. "Min lilla syster" n'est pas vraiment un film sur l'anorexie, c'est un film sur le mal-être avec celui de Katja qui a des problèmes avec la nourriture et surtout celui de Stella qui doit énormément encaisser déjà parce qu'elle cache le secret de sa sœur puis en plus, elle ne parvient pas à trouver sa place dans la famille. Le thème est lourd et a souvent été traité au cinéma, mais pour une fois, on a quelque chose de différent et d'original, on nous épargne toutes les scènes un peu malsaines pour mettre en avant les conséquences de cette maladie sur les autres et non pas sur la personne concernée. C'est filmé avec réalisme sans superflu, c'est touchant sans tomber dans le larmoyant ni le voyeurisme et les deux jeunes actrices sont convaincantes à défaut d'être totalement attachantes donc dans l'ensemble, c'est vraiment un bon film.
Ce film suédois prend pour sujet un thème peu glamour et surtout loin d'être léger : l'anorexie et ses conséquences tant sur celle qui est malade que pour la famille qui subit aussi la maladie. La très bonne idée du film est de ne pas se concentrer sur la maladie et ses conséquences à travers le regard de la malade, mais au travers de ceux qui la côtoient tous les jours : ses parents et sa sœur. C'est plus particulièrement via les yeux de cette pré-ado de 12 ans que se déroule l'histoire. Stella a 12 ans, donc, et admire sa sœur aussi belle que patineuse douée. Mais plus le temps passe plus elle remarque que sa sœur agit bizarrement et elle se retrouve à détenir un secret qui la rend à son tour malheureuse. Le film outre les conséquences et l'impuissance de ceux qui entourent une anorexique à trouver comment s'en sortir, réussit également le portrait de cette jeune fille qui ressent ses premiers émois et en même temps reste dans une grande naïveté d'enfant. Le film pêche parfois par des jugements sur les parents un peu conservateurs : la mère est forcément accaparée par son boulot et le père incapable de comprendre ses filles. Cela ressemble un peu à la culpabilisation des femmes qui travaillent au lieu de soi-disant élever leurs enfants et montre une image de père nigaud tendance démissionnaire. Au-delà, de ces aspects moralisateurs, le film sait décrire les tourments naissants de l'adolescence et les conséquences familiales d'un trouble alimentaire très lourd. Un film qui mérite vraiment le coup d'œil.
La petite Stella (12 ans) est rusée, vive et gourmande, elle observe et elle est drôle. Sa soeur Katja (15 ans) brille de mille feux, destinée à une belle carrière de patineuse, elle s’entraine obstinément.
Stella voudrait tellement lui ressembler et capter l’attention de son entraineur dont elle est amoureuse. Seulement voilà, sa grande soeur Katja, malgré son bel avenir, est fragile et bascule dans l’obsession de la perfection, elle veut un corps parfait pour être la meilleure.
Les deux soeurs s’aiment et se chamaillent, un schéma classique entre soeurs. Mais on réalise, rapidement, que Katja bascule dans la névrose. Stella est la première à s’en apercevoir, elle s’inquiète, mais garde le secret pour préserver sa soeur. Quand ça tourne à l’anorexie sévère, Stella ne peut plus se taire.
Une drôle d’histoire de famille qui file le bourdon mais dont on revient ébranlé par la justesse de la situation.
Les parents sont abasourdis de réaliser la détresse de leur grande fille et encore une fois la grande va capter toutes les attentions et même si c’est justifié, on éprouve un peu de compassion pour Stella si souvent éclipsée par sa grande soeur. Elles ressortiront plus proches de cette tragédie.
Rebecka Josephson est pétillante dans le rôle de Stella, une justesse de jeu, étonnante pour une gamine. Amy Deasismont est émouvante,méchante et inquiétante dans le rôle de Katja, une jolie performance. Les parents sont plus effacés avec une vraie tendresse chez Henrik Norlén dans le rôle du père.
Sanna Lenken nous présente un premier film poignant et un regard lucide sur les ravages et les dommages collatéraux de l’anorexie.
Doté d'une belle réalisation, d'une histoire bouleversante et d'un casting touchant -les deux jeunes actrices sont confondantes de naturel-, ce film suédois nous plonge au coeur de cette obsession de la minceur qu'est l'anorexie, quand l’alimentation devient un calvaire, dans notre société qui est une société d’image et d'apparence.
Si j'ai choisi de considèrer ce film comme un chef d'oeuvre, c'est parce que jamais une production ne m'avait touchée à ce point. Moi-même victime de l'anorexie encore à ce jour, je tiens en premier à souligner l'importance pour une personne malade de regarder le film jusqu'au bout, de ne surtout pas s'arrêter à la moitié car il peut devenir nocif pour la personne en souffrance.
"My skinny sister" porte un regard innocent sur une maladie qui ravage bon nombre de personnes. Choisissant un sujet sensible et très très méconnu du public, sa justesse est sans appel. Sans tomber dans les images pathétiques de l'anorexie et ô combien erronées : Un entraineur trop exigeant, une gamine qui veut ressembler aux mannequins, les pro-ana etc... On a, pour une fois, un regard vrai sur cette maladie. On ne sait ni d'où elle vient, ni comment elle évolue et encore moins comment la gérer. Le rapport avec les parents montre d'ailleurs bien ce fait, avec le jeu de la culpabilité dont tous s'accablent, comme si la maladie de Katja DEVAIT avoir une source dans la famille. Mais le mystère plane tout au long de ce film poignant qui dévoile la maladie sous différents tableau à travers lesquels les souffrants peuvent amplement se reconnaitre... spoiler: Merci Sanna Lenken d'avoir enfin montré que l'anorexie concerne aussi l'eau, si cette scène a été hautement incomprise, l'émotion et la réalisation sous forme de torture aura fait pleurer la majorité des personnes que je connais ayant subis ces troubles.
Plus que le rapport à cette maladie, je reste sans voix devant la performance de la petite fille qui, silencieuse, se cache et reste étouffée sous la maladie de sa soeur. Le film se déroulant à travers ses yeux, l'horreur nous est dévoilée sous forme de "dommage collatéraux" dont on a très peu conscience au début, bien que les métaphore se rapprochant du scarabée nous remettent souvent sur le droit chemin.
En clair, un film poignant, si réel qu'il en est perturbant et autour duquel on ne peut que plaindre l'entourage. A voir jusqu'au bout et bien préparé !