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THE-CHECKER
103 abonnés
713 critiques
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4,0
Publiée le 12 novembre 2016
Intrigué par une bande annonce mystérieuse, je décide de me mater cette sorcière plébiscitée au festival de Sundance, n'imaginant pas un seul instant le malaise que ce film va instaurer en moi.
Pourvu d'une réalisation à la sobriété remarquable, "The Witch" est presque tourné comme un film d'époque qui retracerait la vie des colons venus s'installer aux Amériques. Et c'est bien là que réside le véritable tour de force du métrage, instiller le malaise au compte goute tout en retenant l'abomination dans l'ombre pour mieux exposer ses effets ravageurs sur une famille de pieux Chrétiens que le vice de l'orgueil conduira à la perte aussi sûrement que les sortilèges d'une sorcière aux aguets dans la forêt où elle réside.
Interprété à la perfection, le film explose tout ce qui a été fait en la matière tant la façon dont il illustre le mal sonne vrai, que ce soit dans une présentation à la limite de l'onirisme où dans des rituels sabbatiques que l'on croirait tout droit sortis d'un grimoire à la nécronomicon.
Un film extrêmement dérangeant, qu'un final un peu moins sinistre n'aurait pas forcément diminué...
Pour son premier film Eggers se lance dans un film d'horreur audacieux et original qui a fait son petit buzz... Dès le prologue on nous plonge dans le monde très puritain des premiers colons, avec une famille bannie du village et qui doit partir vivre en autarcie à l'orée d'un bois. Cette famille très pieuse va tomber peu à peu dans la folie, est-ce à cause d'une véritable sorcière des bois ou est-ce à cause d'un puritanisme aïgu ?! L'atmosphère est un des points forts, qui permet une certaine lenteur pendant laquelle pourtant il se passe toujours quelque chose ; les détails (jeu des acteurs, évolution psychologique) sont essentiels. On frôle le chef d'oeuvre...
Pas film d'horreur mais plutôt adaptation à l'écran d'un conte d'angoisse, comme tous les vieux contes destinés à effrayer les enfants, "The Witch" instaure doucement une ambiance oppressante sur base de vieux mythes et de superstitions. Une famille de colons anglais s'installe près d'une forêt isolée dans l'Amérique du 17ème siècle. Après la disparition du bébé et l'enchaînement d’événements peu naturels, la tension s'installe entre les membres de la famille quant à la présence du Diable dans ces lieux. Le film propose un rythme assez lent mais pourtant très rythmé, avec des plans naturels très immersifs et une musique d'instruments parfaite pour créer cette ambiance inquiétante. Jonglant entre le fantastique et le drame familial, le film s'intéresse à une période de l'Histoire peu évoquée mais pourtant très riche, celle d'un combat incessant entre le quasi fanatisme religieux des colons de l'époque et la superstition du Malin instaurée par la peur de l'inconnu. Un grand film d'angoisse avec une ambiance solide comme il en faudrait plus.
"The Witch" nous a été servi sur un plateau d'argent avec sa bande-annonce flippante et sa fameuse punchline "Le cinéma d'horreur existe encore"... C'est vrai, "The Witch" est bien loin de la catégorie de film de genre qui enchaîne les effets efficaces dans une histoire de fantôme vue et revue. Rien que le cadre spatio-temporel a tout pour nous désorienter et accroître l'atmosphère mystérieuse du film : la Nouvelle-Angleterre coloniale en Amérique au début du XVII ème siècle dans une ferme isolée, reclus de toute civilisation, aux abords d'une forêt dense. Des événements étranges et inexplicables alertent une famille très pieuse suite à la disparition soudaine de leur nourrisson ; l'idée d'une sorcière qui les épierait vient alors à leur esprit. Majoritairement implicite et donc peu effrayant par ses images, "The Witch" brille essentiellement par la force de son scénario qui nous tient en alerte jusqu'au bout et la qualité de jeu de ses interprètes. L'angoisse naît progressivement d'un mystère environnant, d'une musique bizarrement effrayante, d'une lumière floue où le brouillard domine et de plans scrupuleusement choisis pour préserver le suspense. Le scénario ne donne pas de réponses et fait donc planer le doute sur la réelle nature des personnages. Les relations entre eux vont jusqu'à se détériorer, allant de mal en pis, sans jamais rentrer dans l'efficacité du genre que le spectateur attend. La violence et l'horreur ne sont jamais exposés à vue, on les attend et on les devine avec excitation jusqu'à un final qui nourrit nos attentes visuelles. J'en ai eu des frissons... Un peu sur le même modèle que "Projet Blair Witch", ou encore, d'un autre point de vue, sur celui de "Shining" pour son angoisse en montée progressive et la subtilité de ses plans. Efficace, mais néanmoins, quelques indices de plus à se mettre sous la dent n'auraient pas été de refus !
Le fait que ce ne soit pas réellement un film d'horreur ne me gêne en rien, j'étais prévenu, mais tout le reste me gêne profondément ! Mise à part l'image, d'une très belle couleur d'ailleurs, je peux vous faire ici l'inventaire de tout ce qui est raté : 1 - le casting. Les enfants jouent très mal et la mère est limite. 2 - le texte. Répétitif, sans intérêt et qui n'explique jamais rien. 3 - le scénario. Faut être sous quelle substance illicite pour pondre une fin pareille ? 4 - la musique. Elle pourrait passer si elle était au moins raccord avec les évènements. Bref, je voulais y croire, j'ai tenu jusqu'à la fin, mais lorsque le générique de fin est apparu je me suis senti obligé de me frotter les yeux pour être certain d'avoir vu le même film que les critiques presse.
Plus qu'un film de sorcières, "The Witch" s'intéresse à la destruction d'une cellule familiale, et à la fabrication d'une légende. Le premier film de Robert Eggers en déconcertera plus d'un. Il faut dire que la contemplation de sa mise en scène, l'arythmie de son scénario, et l'ambivalence de ses personnages sont choses rares dans les films du genre. Et alors ? Tant mieux ! On a pas vu film aussi franc et jusqu'au-boutiste dans son parti pris depuis… et bah depuis un bail ! S'il y a en revanche quelque chose à reprocher à ce long-métrage, c'est son incapacité à donner un véritable fil conducteur à l'histoire. En effet, celle-ci se compose par moment de bribes de récit éclatées, qui rassemblent certes des lieux et personnages communs, mais qui n'ont pas toujours de cohérence. Mais au-delà de cet aspect un peu bâclé, "The Witch" reste un film d'horreur qui sort du lot, de par son originalité à la fois formelle et thématique.
Ce film d’horreur documenté narrant l’histoire d’une famille ostracisée de sa communauté en 1630 à cause de ses croyances, entretient une ambiance anxiogène grâce au jeu des acteurs très convaincants et à une photographie ultra soignée. La tension ne fait que monter jusqu’au final saisissant. Une réussite dans son genre.
En général, les récents films d'épouvante-horreur échouent dans leur mission première : faire peur ! Or, ici, on ne peut même pas parler de film d'horreur, puisqu'il n'y a absolument rien d'effrayant à se mettre sous la dent. "The Witch" comporte de beaux décors, certes, mais on s'ennuie ferme pendant toute la durée du film. C'est soporifique à souhait, et l'ambiance voulue par le réalisateur apparait plus embarrassante qu'angoissante. C'est un complet raté signé Robert EGGERS.
Sans intérêt, l'histoire de cette famille de mormons cathos perdus au fin fond de la forêt sur fond de pseudo-sorcellerie et de possession est ennuyeuse de bout en bout. On ne sait jamais vraiment dire si les personnages sont fous à lier, parano ou juste complètement stupides, pas plus qu'on se sait jamais vraiment ce qui est réel ou surnaturel. Ce qui est sûr, c'est qu'à la fin, les personnages finissent mort ou à poil autour d'un feu de camp, et qu'on comprend pas vraiment pourquoi.
En 1630, un homme est contraint de quitter sa colonie en Nouvelle-Angleterre avec sa femme et leurs cinq enfants. La famille s'établit de manière isolée à l'orée d'une forêt. Très vite, leur plus jeune fils disparaît mystérieusement alors qu'il était sous la garde de leur fille aînée. Ce film d'horreur privilégie son atmosphère, prenant le temps d'instaurer un climat d'insécurité. Au-delà du danger que représente la sorcière vivant dans les bois, c'est au sein de la famille que s'établit progressivement une ambiance malsaine. Le côté fantastique paraît ainsi en retrait tout au long de l'histoire qui se focalise sur les rapports des membres de la famille, spoiler: pour reprendre beaucoup plus de place dans la dernière partie .
Avec une mise en scène beaucoup plus suggestive que démonstrative, plus centrée sur l'atmosphère et les symboliques catholique et par conséquent satanique que sur des effets visuels rutilants, Robert Eggers livre, dès ses débuts, une oeuvre puissante, brillamment racontée, parfaitement magnétique. Quelques scènes absolument ébouriffantes, très fortes émotionnellement. L'un des films d'horreur qui m'a le plus impressionné ces dernières années, en balance avec "It Follows". L'interprétation est impeccable, Kate Dickie en tête, Anya Taylor-Joy s'impose comme une véritable révélation. Une bonne petite sensation.
The Witch est un conte. Plutôt film historique et basé sur des documents d'époque que film d'horreur, il relate comment une douce jeune fille pouvait se transformer en sorcière au sein de sa propre famille de puritains. Un film qui vaut pour l'excellent jeu des acteurs et l'ambiance glauque à souhait. Scénario peut-être un peu trop plat et prévisible.
Bon voilà un film d'horreur qui ne fit vraiment pas peur. On suit une famille, religieuse à fond, recluse sur elle au bord d'une forêt qui... évidemment recèle bine des secrets. Le film se résume a des disparitions et à des prières, des prières et encore des prières. Sérieusement, j'ai pas tremblé une seconde ni eu quelconque angoisse. Ma seule angoisse c'était de savoir si je pouvais tenir jusqu'à la fin du film... un calvaire. Bref : vous l'aurez compris, film à oublier.
The Witch ne fait pas peur mais est tellement bien réalisé, bien joué, bien écrit et l'ambiance est juste dingue en fait The Witch pour moi, c'est clairement un film d'auteur, c'est pour ça que la presse a adorer le film et que le grand public se disant que c'est un film d'horreur pas très intelligent ressort du film en jurant comme des charretiers, il y a des plans qui sont très bien pensés et limite iconique par exemple quand la famille arrive devant la foret, ou bien quand Thomasine est avec son frère et qu'ils discutent, et vraiment ça ne fait pas peur mais c'est malsain et extrêmement bien réalisé.