On suit l’histoire de ces deux grands noms mondialement connus, dans leur intimité, dans leur enfance, dans leurs histoires personnelles. La ou On s’attend à un biopic on est devant une sorte de bluette sans relief racontant une histoire d’amitié. Aucune référence historique, la scénariste et réalisatrice de Cezanne et moi ne fait qu’effleurer l’époque et les artistes qui entouraient les deux hommes. La réalisatrice passe à coté, nous avec. C’est comme ci elle s’était attaquée à un projet la dépassant complètement, comme ne pas avoir pas été à la hauteur. Et pourtant elle avait l’histoire, les deux acteurs, meme si je ne suis pas convaincue par leur performance. Mais voila, elle effleure et n’a pas travaillé en profondeur. On y voit la naissance et la rupture de l’amitié mais pour le reste on ne sait pas ce qui a vraiment détérioré au fil des années cette relation.
Le film est déstructuré. On passe d’une époque à une autre sans vraiment de transition. En plus, Il y a sans cesse des cassures entre les scènes calmes, intimes et des scènes plus fougueuses. Ca fatique et ca finit par ennuyer.
Quant aux acteurs, il y a le déséquilibre entre les deux personnages. Celui de Cézanne prenant toute la place, et lors de certaines scènes, caricaturé par un Guillaume Gallienne, grimé !!!, qui en fait trop, sans parler de son accent provencal moyen moyen. Il a l’air de jouer seul, de faire un spectacle. (Son égo ???) C’est dérangeant.
Dommage car Guillaume Canet, avec son personnage qui semble éteint, est plus juste malgré son ridicule « déguisement » faux ventre, lunettes…
Alice Pol et Déborah François incarnent les épouses respectives des deux hommes.
Cézanne et moi n’est pas un biopic. C’est juste une histoire d’amitié sans relief. Mauvaix choix que d’aborder cette amitié entre Cézanne et Zola de cette façon. Reste les paysages et la belle lumière de la Provence mais c’est trop peu. Je suis passée à coté, à vous de voir