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benoitG80
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2,5
Publiée le 14 octobre 2016
"Cézanne et Moi" était un beau projet ambitieux dont il ne reste finalement et malheureusement qu'une peinture très académique, bien léchée dont le scénario à la liberté chronologique discutable, nous plonge dans la confusion la plus totale... Car pour aggraver le tout, et renforcer cette impression, il faut ajouter deux acteurs absolument en deçà en terme de prestation de ce qu'étaient ces deux personnalités, que Cézanne et Zola... Difficile en effet de les imaginer ainsi, à travers la représentation qu'en fait Guillaume Canet, ici sans épaisseur et surtout sans aucune dimension politique quant à son interprétation de Zola, quand on songe à l'engagement à l'époque de l'écrivain et que dire de Guillaume Gallienne qui surjoue pour nous faire croire au mal être de Cézanne et dont aucune scène tant attendue n'arrive à nous faire vibrer en nous immergeant dans sa peinture ! La façon de filmer cette amitié tourmentée au plus haut point, en la délayant dans des moments légers et futiles comme ces pique-niques joyeux et idylliques, nuit à l'échange entre ces deux hommes qui se résume ainsi plus en une caricature qu'autre chose. Danièle Thompson utilise comme elle sait le faire, les ficelles de la comédie mais ici à travers cette relation historique de poids, ça ne passe plus du tout... Il fallait tout concentrer sur ces deux hommes, en épurant un maximum ce décorum trop présent et envahissant, pour nous faire entrer de plein fouet dans la psychologie complexe de chacun d'entre eux... On ressort de ce film en ayant l'impression d'avoir survolé ces vies et tout ce qui nourrissait le rapport compliqué entre l'écrivain et le peintre, et donc avec le sentiment d'avoir été baladé parmi de trop belles images d'une Provence magnifiée et d'un Paris reconstitué, ce qui n'était pas là l'essentiel et l'enjeu de toute évidence de cette réalisation ! Et donc un moment pas désagréable du tout, mais en même temps frustrant et décevant si on fait preuve d'un minimum d'exigence ! Un film formaté pour plaire qui ne prend pas de risque, plutôt consensuel et aseptisé, tout le contraire de ce qui était espéré... Dommage.
Ce film est un navet en l'état. Une campagne de communication de folie pour ce résultats, décevant. Le choix de la narration de l'histoire n'a ni queue ni tête (enchainement des époques et scènes clefs décousue), Guillaume Gallienne et Guillaume Canet n'ont pas leur place pour incarner ses deux personnages. Que dire du barrage de Bimont présent sur les rushes du film alors qu'un autre cadrage aurait évité un haut le coeur. Un film de production parisienne sur le fantasme de la provence, un casting au ras des paquerettes dans l'interprétation, et aucun partie pri de narration. Les quelques plans "Nature" ne rattrapent pas la médiocrité déjà installée.
Notes aux producteurs : il y a de très bon comédiens et comédiennes dans les associations de théâtre du sud, et j'éprouve comme un ras le bol de voir des jeunes premiers de la comédie Française, excellents à tourner dans des classiques, se prendre les pieds dans des rôles trop typiques avec du caractère. Le principe d'un comédien est qu'il doit tourné, au sens propre comme au figuré. L'appel est lancé.
On suit l’histoire de ces deux grands noms mondialement connus, dans leur intimité, dans leur enfance, dans leurs histoires personnelles. La ou On s’attend à un biopic on est devant une sorte de bluette sans relief racontant une histoire d’amitié. Aucune référence historique, la scénariste et réalisatrice de Cezanne et moi ne fait qu’effleurer l’époque et les artistes qui entouraient les deux hommes. La réalisatrice passe à coté, nous avec. C’est comme ci elle s’était attaquée à un projet la dépassant complètement, comme ne pas avoir pas été à la hauteur. Et pourtant elle avait l’histoire, les deux acteurs, meme si je ne suis pas convaincue par leur performance. Mais voila, elle effleure et n’a pas travaillé en profondeur. On y voit la naissance et la rupture de l’amitié mais pour le reste on ne sait pas ce qui a vraiment détérioré au fil des années cette relation.
Le film est déstructuré. On passe d’une époque à une autre sans vraiment de transition. En plus, Il y a sans cesse des cassures entre les scènes calmes, intimes et des scènes plus fougueuses. Ca fatique et ca finit par ennuyer.
Quant aux acteurs, il y a le déséquilibre entre les deux personnages. Celui de Cézanne prenant toute la place, et lors de certaines scènes, caricaturé par un Guillaume Gallienne, grimé !!!, qui en fait trop, sans parler de son accent provencal moyen moyen. Il a l’air de jouer seul, de faire un spectacle. (Son égo ???) C’est dérangeant.
Dommage car Guillaume Canet, avec son personnage qui semble éteint, est plus juste malgré son ridicule « déguisement » faux ventre, lunettes…
Alice Pol et Déborah François incarnent les épouses respectives des deux hommes.
Cézanne et moi n’est pas un biopic. C’est juste une histoire d’amitié sans relief. Mauvaix choix que d’aborder cette amitié entre Cézanne et Zola de cette façon. Reste les paysages et la belle lumière de la Provence mais c’est trop peu. Je suis passée à coté, à vous de voir
Sans doute le film le plus ambitieux de Danièle Thompson sur une amitié de près de 40 ans entre Zola et Cézanne. Le premier soucis reste l'interprétation. Cézanne est très et trop colérique, Zola est très et trop intraverti. Mais le réel problème de Danièle Thompson comme souvent, c'est la mise en scène sans relief et académique. C'est décevant quand le sujet du film est deux artistes qui n'étaient certainement pas académique. Dommage...
Mais quelle horreur, pitié ! Des dialogues inintéressants, des plans inutiles, l'accent du sud de Gallienne qui s'en va une fois sur trois (pourquoi ne pas prendre quelqu'un avec un accent du sud plutôt que d'infliger cela à Gallienne qui du coup joue mal ?). La seule chose qui pourrait sauver ce film sont les beaux décors de campagne, et encore, si c'est pour les filmer en y mettant des acteurs inutiles pour recréer des tableaux (pour recréer le Déjeuner sur l'herbe ?) non merci !
Bien. Manque un peu d élan et de perspective (regard, rémanence pour le spectateur, envergure, ...
Il y a bien sur des choses intéressantes en particulier sur l art et sur l interprétation de l'art, sur la différence de point de vue.
J ai aussi été perturbé par cette histoire de gabriellle - mon attention au film a été compliquée jusqu'à ce que ce soit expliqué. Effectivement, après coup, je reconnais que cela met du piquant dans le film mais je pense que cela le dessert car provoque de l'incompréhension. Pour moi l explication aurait dû arriver plus tôt.
Ensuite, mea-culpa, j ai longtemps lamentablement confondu Émile Zola et Victor Hugo. N ayant pas lu "l'œuvre" j'ai donc eu du mal à rapprocher les passages cité de "l œuvre" avec le mauvais auteur. Cela a peut être duré les 2/3 du film et du coup j ai beaucoup raté. A ma décharge, je dirais que cela fait 25 a 30 ans que je n avais pas lu de Zola et qu il était bien loin des auteurs que je connaissais.
Enfin, cezanne est un peintre que je connaissais mal et qui m attire peu. J ai regretté que sa peinture ne soit pas plus montrée même si elle me plait peu.
J ai surtout regretté un manque d ambition du film, un plus grand message, une admiration pour ses personnages, de ressentir un élan du cœur de Daniele Thompson.
Si vous traduisez bien le titre, ce n'est pas l'histoire croisée de l'amitié de Cézanne et Zola mais l'histoire de Cézanne vue par Zola. De fait, le scénario en révèle donc davantage sur le peintre que sur l'écrivain. En outre, la mise en scène de Cézanne est davantage aboutie et travaillée que celle de Zola. Bref, c'est un film sur Cézanne même si Zola est omniprésent. Les deux personnages entrés dans le patrimoine collectif ayant du répondant et de la prestance, voilà qui n'a certainement pas facilité l'écriture du scénario. Et pour compliquer les choses, et ça c'est difficilement pardonnable, le choix d'une narration pas du tout chronologique mais faite de sauts... en avant, en arrière. On s'y perd donc. Sans être grand connaisseur de la peinture de Cézanne on reconnaîtra à l'image ses célèbres paysages provençaux. Il sera plus difficile, sans connaissance suffisante de la littérature, de situer l'oeuvre de Zola. Le choix n'a visiblement pas été fait d'une narration destinée au grand public. Les notes disparates sur ce site en témoignent. Dommage.
Non, mais quelle idée de permettre à Guillaume Gallienne de caricaturer un immense et intense et magnifique artiste comme Cézanne ????? dès le départ le film était foutu !!! A peine il apparait on a l'impression d'être devant un sketch d'Eric et Quentin ! J'ai quitté la salle pour ne pas gâcher à vie mon admiration pour Cézanne en le mélangeant avec ce téléfilm raté ! A fuir.....
Entre 1860 et 1899, la reconstitution de plusieurs moments phares de l'amitié entre les deux grands artistes qu'étaient Emile Zola et Paul Cézanne. Ce film nous en apprend beaucoup à la fois sur les personnalités des deux principaux protagonistes - bien campés par les deux Guillaume - mais aussi sur l'amitié, parfois tumultueuse, entre les deux hommes. La réalisation est maîtrisée par quelqu'un qu'on ne présente plus - Danièle Thompson - et les dialogues qu’elle a écris seule sont bien ciselés. Sur fond de paysages provençaux - Cézanne vivait à Aix-en-Provence - on assiste ainsi à quelques règlements de comptes entre les deux hommes, tout en redécouvrant les oeuvres de ces deux artistes. On découvre ainsi que plusieurs passages de "L'oeuvre", roman de Zola, sont inspirés de sa vie et de celle de Cézanne. Entre un peintre au caractère trempé et limite asocial et un écrivain taciturne et se livrant peu, le film nous présente deux approches différentes de l'art. spoiler: Jusqu'à la dernière scène, très touchante.
En tout cas, si Zola avait le caractère de celui présenté dans le film, ce n'était pas un marrant ! Cézanne lui reproche même de vivre comme un bourgeois, lui qui a tant dénoncé ces derniers dans son oeuvre. En bref, un film à la fois instructif et divertissant. En espérant qu'il rencontre son public, car un "biopic" d'époque même sur deux aussi grands artistes, ce n'est pas évident. spoiler: Petite remarque sur le commentaire qui s'affiche en fin de film : il y est indiqué que Zola est décédé dans des conditions troublantes. Or, il a depuis été clairement établi que Zola a été assassiné, sa cheminée ayant été volontairement obstruée.
Cézanne et moi est un film historique contant la longue et houleuse amitié entre Paul Cézanne et Emile Zola. Deux artistes qui s'aiment et se confrontent sur fond de Paris et d'Aix en Provence au 19ème siècle, voilà qui aurait pu se transformer en pari gagnant. Malheureusement le film manque totalement de naturel. Il me fut impossible de m'immerger dans l'histoire. Ce qui est fort dommage étant donné les qualités de retranscriptions historiques.
Ma petite intuition m'a dit que ce film allait être d'une banalité déconcertante. Quand un film ne surprend pas, c'est qu'on est dans le rouge. La manière dont Danièle Thompson use le code du biopic devrait être bannie en 2016. Le déroulement en mode fiche Wikipédia, c'est plus possible. Le film est lourd, interminable, fastidieux. Arrêt sur les dialogues (ennuyeux à l'extrême) et cette réplique de Canet (alias Zola) déjà culte : "Oui, j'ai connu un beau succès avec "L'assommoir""...Au secours ! Mais c'est d'un ridicule. L'acteur fait des choix très curieux depuis un bon moment maintenant et devrait réellement concentrer toute son énergie derrière la caméra, il est tellement meilleur. Que dire d'un exaspérant Gallienne, toujours à côté de son sujet, confondant théâtre dramatique et plateau de cinéma. On peut parler de film raté.
Film plutot conventionnel dans sa forme, qui n'a pas réussi à me convaincre ni me faire ressentir des émotions. Les acteurs au talent certain n'ont pas réussis à palier la faiblesse de l'ensemble. Dommage!
Voici un film qui aurait pu être excellent et qui déçoit. Une belle idée en effet que d'avoir songé à évoquer en images les destins parallèles de deux génies, l'un qui devint le chantre du naturalisme en littérature, Émile Zola, l'autre qui allait bouleverser les codes de la peinture et conduire à une vraie révolution dans l'art de la représentation, Paul Cézanne. Oui, suivre l'évolution de ces deux camarades de classe appelés à des statuts différents - d'un côté l'audacieux écrivain qui cependant vécut comme un bourgeois, de l'autre le fils d'un banquier qui va tout abandonner pour mener l'existence précaire d'un peintre exigeant - a de quoi séduire. D'autant que Zola va jouer un tour plus que pendable à son ami Cézanne en le prenant pour modèle et en le présentant comme un peintre raté dans son roman "L’œuvre". On eût aimé plus de nerf, plus d'engagement de la part de la réalisatrice, Danièle Thompson, qui nous livre un joli téléfilm mais manquant de consistance et surtout ratant son objectif. Dommage car la photographie est belle, même si elle est plus un hommage à l'impressionnisme qu'à la peinture si rigoureuse de Cézanne. En outre, quelle que soit notre admiration pour Guillaume Gallienne, lui faire adopter un accent du midi qu'il ne maîtrise pas toujours n'est pas du meilleur goût (même si l'on sait que Cézanne avait gardé son puissant accent d'Aix-en-Provence). Et puis quel contraste entre Guillaume Canet qui opte pour un jeu d'une sobriété excessive et l'autre Guillaume qui en fait des tonnes de son côté ! Non, Cézanne et Zola méritaient mieux que ce film qui accumule les longueurs et les défauts de cohérence et qui en fin de compte ne va pas vraiment à l'essentiel.
Après des comédies softs ("Des gens qui s'embrasse", "Le code a changé",...), Danièle Thompson s'attaque à un projet ambitieux et riche mettant en scène l'écrivain Emile Zola et le peintre Paul Cézanne, noms qui résonnent comme un lointain souvenir d'école et dont on ignore tout (en tout cas pour les moins littéraires d'entre nous). Pour interpréter ces figures historiques françaises, Guillaume Canet (Zola) et Guillaume Gallienne (Cézanne) revivent cette amitié passionnelle et extraordinaire, de leur jeunesse à leur vieux jours, partageant moments complices et embrouilles. Le scénario est agencé curieusement, non-chronologique, et fait des allers-retours dans le temps entre leur amitié naissante et leur dispute future. Deux artistes, deux génies mais avant toute chose, deux hommes ! En effet, je n'ai pas eu l'impression d'une biopic millimétrée (et tant mieux !) mais plutôt à un focus sur une relation amicale où l'un a pu dépeindre sur l'autre, l'autre a influencé l'un tout au long de leur vie intime et artistique. Les deux acteurs forment un duo puissant, intellectuel et émotionnel. Guillaume Gallienne est passionnant dans ce rôle complexe d'artiste tourmenté et frustré, solitaire et où l'amour se traduit par de la haine (je présage d'ores et déjà une nomination pour les prochains César...). A leurs côtés, on retrouve Alice Pol et Déborah François pour jouer leurs compagnes ; beaucoup de présence mais peu d'intérêt, sauf pour leur scène "coup de gueule" respective laissant l'actrice prouver son talent en une scène, justifiant ainsi leur présence au casting... Le début est passionnant, et il faut avouer que cette amitié naissante et absolument méconnue entre deux hommes historiques et bien différents l'un de l'autre est très proprement racontée (trop ?). Mais les va-et-viens dans le temps, beaucoup trop nombreux à mon goût, finissent par nous perdre et à nous lasser, ne laissant envisager aucun éléments inattendus ni acmé. Les scènes s'éternisent et n'aboutissent pas. Cette prise de risque, ou quête d'originalité penne à nous emballer. Seul le jeu des deux acteurs préserve notre intention jusqu'à la fin, et ce, malgré un scénario qui s'épuise et nous lasse. On notera les superbes paysages picturaux et la bande originale d'Eric Neveux qui ne vient pas accentuer une époque.