Le point fort du film, le casting, son point faible, la réalisation.
Un film, à quoi ça sert, a raconté une histoire par l'image et le dialogue. L'image et le dialogue normalement doivent suffire pour que le spectateur comprenne ce que le réalisateur, le scénariste et les acteurs veulent raconter. Dans le grand jeu, pendant presque toute la durée du film, nous avons la voix off de Molly qui nous raconte ce que l'image qui défile nous raconte déjà et c'était barbant. Le grand jeu parle de parties de poker, mais pour que l'histoire soit intéressante, il faut surtout connaître et comprendre les tenant et les aboutissants, qui perd ? Combien ? Qui gagne ? Et qu'est-ce que ça implique ? Pas le peine d'être joueur. Là, il y a tout un passage où elle nous fait un détail des mains, alors qu'on s'en fout et que ça ne fait qu'alourdir l'histoire et allonger le film qui fait 2h20. J'en profite pour dire que c'est long, vraiment très long et que je me suis ennuyée ferme. C'est rare, mais j'avais presque envie de partir avant la fin.
Dans ce film, il y a deux histoires : Molly's game et Molly's dad. Personnellement, j'ai préféré l'histoire secondaire, celle de Mollys'dad, car c'est elle qui apporte l'émotion au film. La relation entre le père et sa fille est la seule relation intéressante du film.