Avis sur Downsizing

Le film prend un tournant auquel on ne s'attend pas, ce qui au vu des notes, a du dérouter de nombreux spectateurs. Downsizing est pourtant un bon film. Il est plus philosophique et moins drôle que laisse croire la bande annonce. Mat Damon en fait un peu de trop, il a cherché à créer un personnage franc mais c'est parfois un peu faux. En dehors de cela, il est difficile de comprendre les mauvaises critiques car le film vaut le coup d'être vu.

Alexander Payne en rétrécissant son héros n’a pas l’intention de nous faire un remake de « L’homme qui rétrécit » et de livrer son petit héros face à la grandeur des éléments qui l’entourent.
Non, le cinéaste américain nous livre ici une fable engagée lui permettant sous ses allures fantastiques d’évoquer des problèmes sociaux et environnementaux actuels et bien réels.
C’est remarquablement mené, le scénario ne manque ni de rigueur, ni d’audace, ni de surprise, ni de rebondissements.
Matt Damon en tête d’affiche est comme toujours impeccable, Christoph Waltz livre à nouveau un second rôle plein de cocasseries.
« Downsizing », plutôt fraichement accueilli à sa sortie, mérite vraiment une seconde chance.

« Downsizing », un bon film d’anticipation d’Alexander Payne, assez déroutant par les multiples thèmes abordés et toutes les directions dans lesquelles il va !
C’est sans doute par cet aspect pourtant intéressant du fait de toutes les surprises réservées, que cette réalisation originale pourra décevoir certains.
Face à ce monde de petits lilliputiens, il y a apparemment un décalage entre ce que l’on veut nous montrer et nous amener à réfléchir, et les très grandes attentes du spectateur qui au vu de la miniaturisation spectaculaire espérait voir justement du vrai spectaculaire !
Pourtant si l’on gratte un peu cette histoire, celle d’un homme et de son choix personnel, c’est tout un tas de pistes qui vont être proposées, à savoir, l’écologie, le problème des déchets, la société de consommation et l’appât du gain, les classes sociales, la place de l’homme dans la société et l’image qu’il se renvoie personnellement.
Tout cela forme un tout, finalement indissociable, auquel le concept de départ ne nous prépare pas, mais qui malgré la multitude d’idées, peut-être un peu brouillonnes, va devenir de fil en aiguille assez intrigant et plutôt bien analysé avec un bon scénario et ceci, grâce aussi au jeu du tout petit Matt Damon à contre emploi et un peu penaud dans sa nouvelle existence, mais qui se débrouille ici bien mieux qu’un grand !
Alors en effet malgré l’idée de départ, le rapport à l’échelle grand/petit est vite délaissé malgré quelques trucages fort bien trouvés, car une fois dans cette communauté « Leisureland », l’homme a recréé un monde à son identique, quasiment tel que celui qu’il a quitté avec les mêmes besoins et les mêmes erreurs à la clé !
C’est donc plus sa confrontation à lui-même et à sa nouvelle vie qui nous préoccupe ici !
Tout repose alors sur l’observation de son comportement, sur ses aspirations et ses espérances, sa reconstruction avec un nouveau travail, un nouvel intérieur, de nouveaux voisins dont surtout un sacré numéro...
À ce titre, Christoph Waltz est fabuleux dans sa façon d’être, dans ses propos et ce regard dévorant qu’il arbore tel un prédateur !
Les rebondissements sont plutôt inattendus et nombreux, là aussi nous emmenant dans des situations surprenantes qui font cheminer notre héros au sens propre comme au figuré...
Moins une comédie, ou un film d’anticipation pure, mais davantage une fable qui invite à la réflexion sur le rôle et l’avenir de l’homme sur Terre, sur l’intérêt de s’enrichir et de se préserver, d’autant plus que vu le contexte social et politique actuel, Alexander Payne est ici un véritable agitateur, et ça tombe bien afin de réveiller nos consciences endormies !
La fin en prenant en compte la prise de possession de notre « grand petit héros »,, est bien la preuve que seul l’instant présent est à vivre pleinement !
Alors, franchement un petit sit down dans un bon fauteuil en vaut la peine pour découvrir en grand ce fameux « Downsizing » !

Downsizing est un film auquel je ne m’attendais rien mais à voir pour faire une petite sortie cinéma. Il est vrai qu’à travers sa publicité, on s’attendait à un film différent par rapport à celui qui est donné. Pas exceptionnellement comique et aventureux mais plus comme une œuvre sentimentale et intelligente. Pour ma part, on est un peu devant un film à thème. C’est dommage que la plupart des gens n’arrivent pas à être plus souple parce que sérieusement ce film a son charme.

L’idée de départ est déjà un premier élément intéressant, qui fait dans l’anticipation. Les problèmes environnementaux font partie de notre actualité et la surpopulation à l’avenir aussi mais c’est un sujet tellement délicat pour les personnes haut placées (ou pas d’ailleurs) qu’on préfère ignorer ce problème. Bref, réduire les gens face au problème était une idée ingénieuse et amusante à découvrir. Je vais découper le film en deux parties. La première partie est plutôt simple et se présente un peu sous la forme d’un téléfilm sympathique. La trahison que subit Paul, on ne l’aura pas vu venir. Il faut se l’avouer que même si ça se regarde facilement, au bout de trente minutes, on craint vite d’avoir fait le tour et on se demande bien ce qu’on aura par la suite (étant donné qu’on est ni un film d’aventure ni devant une comédie pure).
Et à ma grande surprise, après la rencontre avec Lan (ce sera la deuxième partie), le film prend une toute autre dimension et qui laisse place à la fois à beaucoup de sentiments et de réflexions. Le film laisse finalement que toute solution n’efface pas tous les problèmes (même dans le plus beau des mondes, les inégalités persistent et la misère aussi). La relation naissante entre Paul et Lan est attachante et au départ assez amusante. Lan est d’ailleurs une femme Vietnamienne surprenante car derrière son gros caractère et une certaine fragilité aussi, se cache beaucoup de cœur et de courage. Cette relation m’a aussi un peu plus touché personnellement étant moi-merci en couple avec une Vietnamienne donc ça m’a fait un joli clin d’œil. Les amis de Paul sont aussi très agréables dont notamment Monsieur Duchan, interprété par Christophe Waltz. Au-delà de ça, une véritable force humaine se dégage du film : l’altruisme. Ce film nous fait aimer l’Homme. Et d’ailleurs, on voit clairement que celui qui donne, ressent aussi une forme de bonheur et qu’aider son prochain se montre presque comme un intérêt de vie. Le film présente une belle image des sentiments mais aussi la beauté de la nature (paysage Norvégien, la promenade en forêt naturelle étant plus petit). La sublime scène du groupe d’individus (se tenant même par la main ou dans les bras pour les couples) devant le coucher du soleil est envoûtante et poétique. La scène finale est belle et la meilleure fin possible pour le personnage de Paul. Le film conclut parfaitement son écriture avec son esprit altruiste et surtout sur l’amour. Ce qui est au final fascinant dans ce film c’est sa bienveillance : il n’y a quasiment pas de scènes désagréables, lourdes, mauvaises ou injustes. Tout est écrit de manière pacifique et reposant. On ressent des sentiments positifs pour lesquels on se laisse facilement prendre par des passages parfois amusants ou parfois touchants. On se laisse aller en tant qu’être humain.

Downsizing est donc un petit coup de cœur, il faut le dire. Dommage que la plupart des gens n’ont pas vu les charmes cachés de cette production. Le film nous fait apprécier les relations entre les hommes (à travers l’altruisme, le respect des opinions contraires entre individus, l’amitié et l’amour) et aussi contempler la beauté de la nature. C’est une œuvre d’anticipation ingénieuse et profonde qui laisse réfléchir tant sur le plan écologique que sur la nature humaine. Pour ma part, Downsizing est une production (dans sa deuxième partie) qui purifie l’âme. Il n’y a qu’à voir le groupe de personnes que l’on suit à la fin (une espèce de secte « humaniste ») pour sentir cette légèreté d’apprécier la vie. Donc si pour beaucoup c’est la déception qui règne, pour moi c’est une bouffée de sentiment de bien-être et d’émotions qui m’a envahi lors du film.

Downsizing, un film fantastique reposant sur un prétexte à gros potentiel, mais qui n'est pas véritablement exploité ... le film pouvait exister sans ce prétexte de science-fiction qui sert à attirer le client... puis le déçoit ensuite, ce qui explique les mauvaises critiques légitimes.
Cependant, au delà de cette stratégie malhonnête, le film reste tout à fait intéressant, bien fait et agréable à regarder ... mais nous aimerions, maintenant, voir le film que nous attendions, c'est à dire,celui où le downsizing sera bel et bien le sujet du film ... et non un "truc" pour nous appâter .

Les notes des spectateurs sont dures oulala ... Je ne sais pas à quoi les gens s'attendaient mais le mieux c'est encore de ne s'attendre à rien !
J'ai trouvé ce film sympathique et " mignon " Lol, les petits hommes semblent réels et c'est vraiment étrange, on sourit plus qu'on ne rit mais ce film globalement est sympathique et détend.
Dommage qu'il y ai des lenteurs, 30 minutes de moins aurait peut été plus adapté, certaines réflexions sur la fin du monde et l'utilisation des ressources planétaires émergent bien sur, mais tout cela restent très léger et ça n'est pas désagréable.
Bref, j'ai passé un bon moment.

Un film original qui vaut bien mieux que la note moyenne que lui ont octroyée des gens qui s’attendaient peut-être à une comédie truffée d’effets spéciaux, façon « Chérie , j’ai rétréci les gosses ».
Cette fable devant laquelle on sourit souvent à défaut de rire franchement aura au moins le mérite de vous voir sortir du cinéma plus ouvert à certaines problématiques écologiques que quand vous vous étiez assis devant l’écran avec votre pot de pop-corn à la main. Comme d’habitude, Christopher Waltz nous offre un numéro savoureux et Matt Damon nous prouve une fois de plus qu’il est un grand comédien .
Un film que je recommande à ceux pour qui le cinéma n’est pas que synonyme d’action survoltée mais décérébrée ou grosse rigolade truffée de vannes pour ados.

3,5/5
J'ai eu l'impression de regarder deux films en. Toute la première moitié est basée sur la transformation des humains en Minipouss. Chacun avec des raisons différente. Il aurait été intéressant de pousser l'absurdité de se réduire pour des raisons financières.
Toute la deuxième partie est plus sentimentale, accès sur la rencontre entre Paul et Ngoc, la phase sombre de cette transformation. On est transporté dans cette histoire, sans savoir ou l’on va, il ne faut pas se poser de question et se laisser faire.

Avant tout chose, la bande d'annonce n'a rien à voir avec le film ! Elle vend une comédie mais cache toute l'intrigue. Si vous voulez un film drôle, pas prise de tête et sans réel fond, bref une comédie américaine, alors passez votre chemin. Au contraire le film s'ouvre sur des problématiques actuelles et promeut la tolérance, l'entre aide et l'ouverture d'esprit.
La forme est par contre un peu plate et l'humour aurait mérité d'être plus mis en avant. Le film et son sujet aurait finalement mérités d'être mieux traités.
Pour conclure, sans trop d'envie de le voir au départ, le film est finalement une agréable surprise sans pour autant rester dans les anales !

Un vent de fraicheur et d’ingéniosité vient de souffler , ça fait un bien fou. Malgré un scénario déjà exploité, Matt Damon nous fait voyager et rêver , la possibilité de vivre une autre vie tout en soignant un train de vie impensable, est une merveilleuse idée. La mise en place de cette histoire incroyable est un régal, tout est fait pour se sentir impliqué, on est surexcité, on attend impatiemment la transformation , le passage de l'autre coté. Nous aussi on veut aller...à Loisirville !
La seconde partie du film est à mon sens moins réussi et c'est bien dommage. Les personnages sont moins attirants (surtout la petite asiatique qui finit par agacer!). , les événements sans grandes importance, il y a une perte de vitesse significative et c'est pour ça que le film perd une étoile à travers ma note.
Matt Damon joue merveilleusement bien, il porte presque l'histoire à lui seul, bravo !

Une très bonne surprise, ce petit conte philosophique. Matt Damon est très juste, Waltz est un personnage plus secondaire mais toujours génial. Je ne m'attendais pas à ça car la bande annonce ne représente pas du tout le film, mais je n'ai pas été déçue.

Comment peut-on mettre une bonne note à un film aussi médiocre ?? Ceux qui mettent plusieurs étoiles n'ont aucunes idée de ce qu'est un bon film. Dans son début, Downsizing nous tient en haleine, les effets spéciaux sont impressionnants et l'idée est intéressante. Malheureusement une fois notre héros devenu lilliputien, tout s'écroule et l'intrigue tourne court. Le film prend une tout autre tournure et on s'éloigne du sujet dès la rencontre d'une Vietnamienne réfugiée politique dont on a strictement rien à faire, et qui viendra polluer et gâcher tout le film avec son accent agaçant et son côté raleur insupportable. On s'enfonce alors dans une romance niaise et prévisible, dont découlent plusieurs moments d'émotion qui nous laissent indifférents. Je pense que tout comme moi, les spectateurs s'attendaient et souhaitaient plutôt voir les drôleries de la vie quotidienne des "petits hommes" et son rapport au monde des grands. On quitte la salle avec un sentiment de gâchis, le film aurait pu prendre tellement d'autres tournures plus intéressantes : on aurait pu voir le héros tenter de reconquérir sa femme malgré sa petite taille, ou pour cela essayer de redevenir grand. On aurait pu voir davantage les répercussions de l'invention du petit monde : voir les injustices et les problèmes éthiques que ça soulève dans le monde des grands, provoquant des révoltes, des émeutes, des bouleversements. On aurait pu voir des effets secondaires tardifs aux rétrécissements, et la recherche de solutions pour endiguer le problème. Ou bien des insectes ayant réussies à pénétrer dans le petit monde et devenant alors des prédateurs pour les petits hommes. On aurait pu voir les soucis de cette nouvelle société, comment est gérée la criminalité dans le petit monde etc... Bien d'autres choses encore étaient possibles, mais au lieu de ça on nous sert une comédie sans saveur et ennuyeuse dont l'histoire aurait très bien pu se dérouler dans le monde des grands. N'allez pas voir ce film, si ce n'est que pour vous mettre au défi de rester jusqu'à la fin.

Faut voir ce film comme une analyse des utopies, pas comme un film du genre "chérie j'ai rétréci les gosses" ou un film de science fiction à effet spéciaux....c'est donc une réflexion légère sur l'avenir des hommes, mais, hélas , un monde où tous seraient riches est impossible... puis.le final, avec le retour aux sources de l'utopie, qui est généralement le fait d'illuminés fanatiques sous le joug d'un gourou. (sciento-mystique)..cela dit , il suffit d'être d'accord avec lui pour ne pas y voir de problème....bref , le film n'a rien à voir avec une nouvelle aventure de jason bourne contre le chat géant de la voisine...

Contrairement à la plupart des spectateurs, j'ai pris beaucoup de plaisir devant cette comédie décalée et actuelle qu'est "Downsizing". Le film se repose sur un concept original et attractif qu'il utilise et développe à merveille au fil du long-métrage. Alexander Payne fait preuve de beaucoup d'inventivité en nous livrant une oeuvre inspirée que ce soit dans sa mise en scène, dans ses décors ou dans le déroulement de son intrigue. Chaque scène révèle son lot de surprise et on ne peut jamais deviner à l’avance où le film nous emmène, celui-ci livrant au compte-goutte les clés de son univers passionnant. J'ai également beaucoup apprécié toutes les thématiques que le long-métrage aborde concernant notre monde, notamment au niveau de l'écologie ou de la surpopulation. Le sujet n'est pas neuf et n'a rien de révolutionnaire sur le fond mais Alexander Payne le traite à sa sauce et c'est ce qui fait la force du film. Le film se vend comme une grosse comédie mais je l'ai trouvé d'avantage mélancolique que comique, même si il comporte quelques scènes très drôles avec beaucoup de second voir troisième degré. C'est peut-être ce qui a gêné les spectateurs ou peut-être que beaucoup n'ont pas accroché à l'univers particulier du réalisateur qui peut se révéler, il est vrai, difficile d'accès. Je comprends que certains n'accrochent pas au film mais j'ai pour ma part été conquis par ce long-métrage que j'ai trouvé inventif et très abouti.

Je ne me suis pas laissé démonter par les mauvaises critiques et suis quand même aller le voir. J'ai bien fais et ai passé un bon moment. Il est clair que tout n'est pas parfait dans ce film mais ça met en relief pas mal de travers du genre humain. L'histoire aurait plus être exploitée dans tous les sens. Vu que je n'attendais rien, je n'ai pas été déçue.